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mardi 3 juillet 2007

ARCTIC MONKEYS ~ Le Zenith. Paris.











 Première partie :


Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Je ne sais toujours pas ce qui m'attire chez Arctic Monkeys, au point de reprendre encore une fois ma place pour ce concert au Zénith, alors que leur récent passage à l'Elysée Montmartre ne m'avait guère apporté de satisfaction. C'est plus fort que moi, je me dis que cela sera surement mieux, que j'aimerais bien les voir dans une grande salle (il faut être maso !). Donc j'ai encore craqué, et pris ma place dès la mise en vente. Bien m'en a pris d'ailleurs, les 6300 places du Zénith s’étant écoulée en un laps de temps très court. Par contre, j'avais décidé avec Eric (nous étions les seuls de la bande ce soir, certains préférant voir "Riders On The Storm...." – NDLR : No Comment), d'aller devant, au premier rang. Tâche difficile, car il était nécessaire pour cela d'arriver très tôt. A 16h45 devant le Zénith, oh surprise, toutes les entrées sont déjà squattées par des hordes d'ados, il y a environ 300 à 400 personnes déjà. Je me place dans une entrée en face des guichets, mais avec la quasi-certitude que c'est en pure perte, n'ayant jamais vu cette entrée ouverte au public. Et en effet, une heure plus tard, alors que cela commence à s'animer, une personne du service d'ordre arrive avec une pancarte marquée "accès handicapés & invitations". Mais il y a une bonne étoile pour les R’n’R Motherf***s, ce même videur nous conseille d'aller attendre complètement sur la gauche, une porte supplémentaire devant être mise en place. Eric arrive enfin, nous sommes pratiquement les premiers de cette nouvelle file d'attente, composée une fois de plus d'une majorité d'ados de 15/16. Ouverture des portes : sans sac, je passe facilement le 1er contrôle, je cours direction le Zénith, second contrôle sur la gauche, tourniquet, je passe sous les gradins, et c'est presque surpris que j'arrive le tout premier dans la salle !... ce qui me permet de choisir notre emplacement, au 1er rang, légèrement décalés sur la gauche. La fosse se remplit rapidement, nous sommes déjà compressés au bout de quelques minutes, cela augure bien de la suite !! La première partie n'a pas encore commencé que les premières évacuations ont lieu. Il faut dire qu'il y aurait des Anglais dans la salle, et les Anglais, ça picole et ça pousse (Personnellement, je n'ai pas particulièrement remarqué leur présence).

La première partie , il faut en parler car c'est un groupe que j'adore et que je n'avais malheureusement jamais vu en concert (je suis presque désolé qu'ils soient contraints de faire une première partie, n’ayant plus rien du tout à prouver...) : The Coral... qui, à mon avis, est supérieur à Arctic Monkeys à tous les niveaux : compositions de haute tenue, sens de la mélodie, voix superbe du chanteur. D’entrée je constate que malheureusement, ils ne seront pas gâtés par le son, à la limite du ridicule... on a l'impression que la sono n'est carrément pas branchée ! Mais la magie opère immédiatement, le show débutant par Goodbye et Simon Diamond, 2 morceaux absolument époustouflants. Malgré le son pourri, je prends du plaisir, une partie du public semble aussi apprécier, en particulier la jeune fille à gauche d'Eric qui connait les paroles par coeur. Suivent quelques nouveaux morceaux prometteurs (album à venir en août). Dreaming, Pass It On, In The Morning, et l'une de mes favorites, Don't Think You're The First, seront joués avec brio durant ce set de 45mn bien accueilli par le public (moi qui avais peur que les spectateurs ne se sentent pas concernés !). En attendant, nous souffrons durement pendant cette 1ere partie, arqueboutés sur les barrières, subissant impuissants les poussées latérales qui commencent à nous décaler vers la gauche. Entre 2 morceaux, Eric me confie qu'il trouve The Coral excellent, et cela me fait énormément plaisir, ayant un faible pour ce groupe trop méconnu du public français. 

C'est maintenant l'entracte, j'allais dire la pause, mais pour nous c'est une bataille de tout les instants pour ne pas nous faire éjecter, et pour stopper les tentatives d'infiltrations. Un des videurs vient discuter avec nous, c'est son avant-dernier concert avant un nouveau job dans la police. Bon on lui pardonne, il est sympa, a priori il aime la musique et n'est pas obtu comme certains. Ah oui ! Drôles de consignes ce soir pour le service d’ordre. Les deux "chefs", des blacks, viennent sermonner les autres videurs, en leur reprochant de donner à boire aux gens avant le concert ! Mais le pire, c'est qu'ils donneront ensuite l'ordre de ne PAS donner à boire pendant le concert !! La connerie à ce niveau...

Enfin les Arctic Monkeys arrivent sur scène sous une ovation titanesque : les mouvements de foule nous permettent enfin de bouger et de desserrer l'étreinte qui nous emprisonnait. Première constatation, le son n’est vraiment pas terrible, avec un manque évident de puissance, des guitares ne claquent pas, et la voix d'Alex Turner vraiment limite. Ce problème s'arrangera partiellement par la suite, mais sans jamais être résolu complètement. Ce qui n'a pas changé avec Arctic Monkeys, c'est leur manque d'enthousiasme, spécialement d'Alex Turner, qui prononcera en tout 2 ou 3 phrases inintelligibles tout au long du concert. Morgue ou timidité ? On se pose la question. Par contre, j'ai remarqué quand même qu'il accordait moins souvent sa guitare entre les morceaux ! Le set par lui même ? Agréable c'est sûr, ils attaquent par The View From The Afternoon pour mettre le Zénith en ébullition, suivi du single Brianstorm. Les filles sur ma droite ont du mal à tenir le choc, il n'en restera plus qu'une sur trois devant à la fin. La force d'Arctic Monkeys, ce sont ces riffs en rafales de mitraillette, qui transforment la salle en gigantesque trampoline... Cela saute partout, et même si l'on ne trouve pas les compositions extraordinaires, force est de reconnaître une certaine forme d'originalité dans la construction des morceaux. J'ai bien aimé Teddy Picker, l’un des meilleurs morceaux du second album. Mais c'est avec Fake Tales To San Franscisco, leur toute meilleure chanson sans doute, et plus tard avec I Bet You Look Good et When The Sun Goes Down, que l'ambiance atteint son point culminant.

Mais malgré l'ambiance extraordinaire qui règne au Zénith, Alex Turner semble s'ennuyer, fuyant le public du regard, s'énervant au point de jeter sa guitare comme un gosse mal élevé quand celle-ci ne marche pas. On le verra alors pendant 1 à 2 minutes, seul avec son micro, gauche, pas à l'aise du tout. Capricieux déjà ? Ou petit con comme le dit Eric sur son blog ? Je ne sais pas, mais en tout cas, cela fait 3 fois que je vois Arctic Monkeys et cela fait 3 fois que leur comportement est le même. Les gamins du public, eux, s'en foutent, ils adorent. Un rappel, avec, en final, A Certain Romance et le groupe s'en va, les lumières se rallument immédiatement : cela aura tout de même duré 75mn, soit 15 de plus que lors de leur précédente prestation. 

On garde toujours une impression mitigée quand on ressort d'un concert des Arctic. On sait que cela pourrait être beaucoup mieux si leur attitude scénique évoluait, soit plus chaleureuse, avec plus de contact avec le public (on avait l'impression que seul le batteur prenait son pied). D'autre part, on peut se poser la question : mais pourquoi un tel engouement pour ce groupe ? Les compositions, hormis 3 ou 4 morceaux, ne sont pas extraordinaires, et sont toutes construites sur le même moule, avec un coté répétitif. Mais je dois quand même avouer que, sur les 3 fois que je les ai vus, cela a été sans conteste ce soir le meilleur concert (l'ambiance y étant aussi pour beaucoup). Nous sommes ressortis du Zénith lessivés et courbaturés... J'ai voulu acheter un tee-shirt de The Coral, mais malheureusement il n'y avait rien sur eux dans les stands de merchandising. Bon, me connaissant, je retournerais certainement les voir, ces petits cons de Sheffield ! On verra bien ! »



 
The Coral est un groupe de rock anglais, originaire de Hoylake, presqu’ile de Wirral, près de Liverpool. Leur musique est un mélange de country traditionnelle, de rock psychédélique très années 60, et de folk moderne. The Coral a publié 5 albums. Leur premier a été nominé au Mercury Prize de 2002 et fut plus tard élu 4ème meilleur album de l’année par le NME.

(http://www.thecoral.co.uk/)
(http://www.myspace.com/thecoral)
(http://www.facebook.com/TheCoral)


2

 

Arctic Monkeys est un groupe de rock indépendant anglais, originaire de Sheffield et formé en 2002. Alex Turner est la plume principale du groupe. Dès les premiers concerts, leur énergie transcende la foule.Leur premier single paru après avoir signé chez Domino est I Bet You Look Good on the Dancefloor, qui le 17 octobre 2005, atteint directement la première place des charts britanniques. Avec un premier album endiablé, dont le titre à rallonge annonce la couleur rock et décalée de 13 titres déchaînés : « Whatever people say I am, that’s what I’m not », les Arctic Monkeys n’ont pas fini de défrayer la chronique ! On dit des Arctic Monkeys que ce sont les nouveaux Franz Ferdinand, les héritiers des Libertines, les alter-ego rock de The Streets. Que de références pour un jeune groupe de rock à guitares qui débute ! Malgré la fraîcheur de leur son, on peut retrouver les influences de The Jam pour leur côté mod et de The Clash pour leur énergie.

(http://www.myspace.com/arcticmonkeys)



















Whatever People Say I Am, That's What I'm Not (2006)
Favourite Worst Nightmare (2007)



The Coral (2002)
Magic and Medicine (2003)
Nightfreak and the Sons of Becker (2004)
The Invisible Invasion (2005)
Roots & Echoes (2007)






James Skelly - Guitar / Vocals
Nick Power - Organ / Vocals
Bill Ryder-Jones - Lead Guitar
Lee Southall - Rhythm Guitar / Vocals
Paul Duffy - Bass / Vocals
Ian Skelly - Drums















* Alex Turner (Vocal, Guitar)
* Jamie Cook (Guitar)
* Nick O'Malley (Bass)
* Matt Helders (Drums)










Goodbye (The Coral – 2002)
Simon Diamond (The Coral – 2002)
Who's Gonna Find Me (Roots & Echoes – 2007)
Jacqueline (Roots & Echoes – 2007)
She Sings In The Mourning (The Invisible Invasion – 2005)
Pass It On (Magic & Medicine – 2003)
Remember Me (Roots & Echoes – 2007)
Dreaming Of You (The Coral – 2002)
Don't Think You're The First (Magic & Medicine – 2003)
In The Morning (The Invisible Invasion – 2005)
In The Rain (Roots & Echoes – 2007)
I Remember When (The Coral – 2002)
Sh'es Got A Reason (Roots & Echoes – 2007)

La durée du concert : 0h45



The View From The Afternoon (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Brianstorm (Favourite Worst Nightmare - 2007)
Still Take You Home (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Dancing Shoes (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
From The Ritz To The Rubble (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Teddy Picker (Favourite Worst Nightmare - 2007)
D Is For Dangerous (Favourite Worst Nightmare - 2007)
This House Is A Circus (Favourite Worst Nightmare
- 2007)
Fake Tales Of San Francisco (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Balaclava (Favourite Worst Nightmare - 2007)
Old Yellow Bricks (Favourite Worst Nightmare - 2007)
You Probably Couldn't See For The Lights But You (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Were Looking Straight At Me (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
I Bet You Look Good On The Dancefloor (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
If You Were There, Beware (Favourite Worst Nightmare - 2007)
Fluorescent Adolescent (Favourite Worst Nightmare - 2007)
Mardy Bum (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Do Me A Favour (Favourite Worst Nightmare - 2007)
Leave Before The Lights Come On (New Song)
When The Sun Goes Down (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
A Certain Romance (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)


La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER







1 commentaire:

YanDef a dit…

Tout à fait d'accord avec vous, The Coral est bien meilleur. Alors faire la 1ère partie des Singes Arctiques, allez comprendre...