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jeudi 1 novembre 2007

STEPHAN EICHER & BAND ~ L'Olympia. Paris.












 


Support Act : Finn


Ce qu’en a pensé Patricia : :

« J'étais allée voir Stephan Eicher lors de son concert au Bataclan le 30 mai. Et dès le lendemain, j'achetai le billet pour le concert du 1/11... c'est vous dire comme j'avais aimé… Et pourtant j'avais tellement eu peur d'être déçue. Je ne l'avais jamais vu en concert, mais j'avais regardé son DVD "Taxi Europa" au moins 10 fois. Le nouvel album était totalement différent, avec la collaboration entre autres de Raphael (que je n'aime pas trop). Il faut que je vous avoue aussi que je trouve Stephan Eicher particulièrement séduisant. Son look de mousquetaire, ou de gentilhomme hongrois me fait beaucoup d'effet. 

Arrivée à 19h10 à l'Olympia (mon premier concert dans cette salle mythique), j'entre dans la salle, on m'indique ma place, au 22ème rang à droite. C'est assez loin, et, comme je suis très myope, j'aurai donc du mal à voir. Zut de zut… Le public est là, entre 30 et 50 ans, quelques enfants, autant de femmes que d'hommes a priori. 

1ère partie : Finn. Garçon et fille. Le garçon parle français assez bien. Il est Allemand, de Hambourg. La fille lance des ballons dans la salle. Puis s'assied dans l'ombre. Pour y faire quoi ? Pendant que le garçon chante des berceuses monotones (5 !) en jouant de la guitare, le public s'amuse avec les ballons. Ma voisine fait un smash un peu trop fort sur un ballon et doit s'excuser auprès de la dame devant qui l'a reçu !! mdr (morte de rire). Le chanteur nous explique qu'il a été fan de MC Solaar il y a 12 ans, et qu’il a fait les back vocals sur le dernier album de Stephan. Je commence à bailler. Le garçon a fini. 20mn d'entracte.

Et enfin voici Stephan Eicher. Veste noire, chemise blanche, jean. Guitare blanche. Il est seul (mais on note les instruments installés sur la scène). Il commence par Two people in a room. Le son est clair, la voix telle qu'on l'aime, avec un léger accent rocailleux. Il enchaîne avec Pas d'ami comme toi. Pose la veste. Tiens, il a un gilet. C'est classe. Il continue par Venez danser, toujours seul. Je commence à me demander quand les autres arriveront. Il nous explique avec son charmant accent "qu'il a chanté ces 3 anciennes chansons pour perdre sa nervosité". Il attaque Eldorado, sublimé par le son de la guitare acoustique, quand arrive enfin un musicien, chapeau, lunettes noires, look "Blue Brothers", qui se prend pour l'homme orchestre (vous vous souvenez, Rémi Bricka) : un coup aux claviers, puis batterie, guitare, etc etc… Il est rejoint par deux autres musiciens. Le public est ravi, moi aussi. Le batteur, Toby Dammit, est le seul rescapé du groupe formé du temps de « Taxi Europa ». Je ne connais pas les autres. Stephan change de guitare à chaque chanson. Il continue avec Manteau de gloire. Le fond de la scène est blanc, les musiciens sont en ombre chinoise. Tout est noir et blanc. C'est magnifique. Stephan fait participer le public. Lui fait choisir une note. Le fait chanter. L'enregistre. Se sert du son enregistré dans ses chansons. Pour Hemmige, c'est un festival d'instruments hétéroclites et sons bizarres (j'ai cru entendre le hennissement d'un cheval). L'éclairage est superbe. Un lampadaire avec une grosse boule à droite, deux parapluies à gauche. Puis je crois reconnaître Ich trüg es für dich. Malgré mes 7 ans d'allemand, je ne comprends toujours rien. C'est la honte totale !! Pas d'interruption, voici I tell this night. Le son est vraiment bon. Cette salle est géniale. Quand je repense au concert du Bataclan, ça n'a rien à voir. Les musiciens se mettent à taper dans les mains. En fait, le son est à nouveau enregistré pour être reproduit dans la chanson qui suit, Tu ne me dois rien. Bravo, c'est bien fait. Ils ne sont que quatre, mais ils arrivent à faire croire qu'ils sont plus. Même Stephan tout seul clonait sa voix : c'est beau la technique ! 

Le fond de la scène devient rouge vif pour Confettis. Le public est fan. Moi aussi. Le fond redevient blanc pour Combien de temps. La batterie est enfin mise en valeur. Moi qui aime les batteurs, (enfin la batterie, vous comprenez !) je trouvais Toby Dammit un peu discret. On a même droit à 2 batteurs. Et le 3ème musicien joue du tuba (du moins, ça y ressemble !!). L'éclairage est toujours aussi bon, ça flashe dur !! L'ambiance redevient d'un coup tamisée pour I cry at commercials. Trompette (bouchée ??), piano (bar ?).. Style totalement différent, même si ils "rockifient" la fin (j'ai inventé un mot, je crois !). On nous a donné nous transporte un peu au Moyen-Orient (j'ai rêvé ?) et en Irlande (style musiques du monde). Je me sens toujours en Irlande avec Ce peu d'amour. Le public suit. Moi aussi ! Un petit air d'harmonica (by Stephan) pour franchir la Rivière, aidé du son du tuba et du xylophone. Puis une autre chanson en allemand Weiss Nid was es Isch (j'ai retrouvé ce titre dans l'album, ce n'est pas tricher, n'est-ce-pas ?). Puis Stephan, avec sa voix craquante, nous demande de regarder sous nos fauteuils car dit-il à côté des chewing-gums, on devrait trouver les ceintures de sécurité. Qu'il nous faut attacher. On comprend pourquoi. Il attaque une version décoiffante de Déjeuner en paix : 2 guitares, 2 batteries (et les spots de lumière braqués uniquement sur elles). Une version presque hard. Ce Stephan, il maîtrise tous les genres !!

C'est une 1ère fin, explosive, qui lui vaut un rappel enthousiaste de la foule ! Il revient avec ses musiciens, pour 3 chansons : Voyage, Campari Soda, et soudain je vois Toby Dammit avec un chapeau mexicain sur la tête et des maracas dans les mains. Ambiance mexicaine assurée, la trompette sonne, le public, en délire, entonne des "Olé". Le public a mis quand même du temps à se décoincer. Stephan et ses musiciens nous offrent une version extraordinaire de Rendez-vous, qui leur vaudra une longue ovation debout.. Et un second rappel, car ils reviendront une deuxième fois. Stephan a ramené le chanteur de Finn, ils chantent ensemble Moon River, chanson avec laquelle Finn avait terminé sa 1ère partie. Ils s'étreignent. Le public applaudit chaleureusement, espère un 3ème retour. Mais non, cette fois, c'est fini. 

Stephan, je suis une fan comblée. Viel Dank !! »






« Finn, incarné par le seul Patrick Zimmer, a été repéré par la presse allemande grâce à un premier album (Expose Yourself To Lower Education) et un maxi (Expose Yourself To Disco Education) d’une grande qualité, paraît-il. »

Stephan Eicher est un artiste au croisement d'origines tsiganes et suisses allemandes essentiellement connu en tant qu'auteur, chanteur et compositeur. Plus à l'aise avec les instruments de musique et les ordinateurs qu'avec les gens, c'est paradoxalement accompagné qu'il fait ses premiers pas sur scène. La chanson 'Combien de temps', en 1987, s'impose comme le premier classique de son répertoire. Fruits de sa collaboration avec l'écrivain Philippe Djian, la consécration vient en 1991 avec l'album 'Engelberg' et les singles 'Déjeuner en paix' ou 'Pas d'amis comme toi'. Si les tournées attirent toujours, les albums suivants passent un peu inaperçus. Malgré sa popularité et un public fidèle et divers, Stephan Eicher reste assez peu médiatisé, en retrait du show bizz, relativement discret. En 2007, il signe son nouvel album 'Eldorado'.

(http://www.myspace.com/stephaneicher)
(http://suisse.myspace.com/laaal)
















































Stephan Eicher (Vocal, guitar)
Reyn (Piano, bass, keyboard, drums)
Toby Dammit (Drums, Percussions, Vibes, backing vocals)
Martin Wenk (From
Calexico)(trompet, guitar, ukulélé, mandolin, vibraphon, bass, drums, programming, Rhodes, backing vocal)




 
Two people in a room (I tell this night – 1985)
Pas d'ami (comme toi) (Engelberg – 1991)
Venez danser (Eldorado – 2007)
Eldorado (Eldorado – 2007)

Manteau de Gloire (Carcassone – 1993)
Hemmige (Engelberg – 1991)
I tell this night (I tell this night – 1985)
Tu ne me dois rien (Engelberg – 1991)
Confettis (Eldorado – 2007)
Combien de temps (Silence – 1990)
(I cry at) Commercials (Eldorado – 2007)
Weiss Nid Was Es Isch (Eldorado – 2007)

On nous a donné (Taxi Europa – 2003)
Ce peu d’amour (Louanges – 1999)
Riviere (Carcassone – 1993)
Déjeuner en paix (Engelberg – 1991)

ENCORES 1
 
Voyage( Eldorado – 2007)
Campari soda (Louanges – 1999)
Rendez-vous (Eldorado – 2007)

ENCORES 2

Moon River (Guest Finn – Cover A. Hepburn)



La durée du concert : 1h52



AFFICHE / PROMO / FLYER
























Stephan Eicher - Rendez vous live TARATATA (27/04/2007)


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