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lundi 12 février 2007

QUEENADREENA ~ La Maroquinerie. Paris.


 


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Première partie : Sentenza & The Holsters




Ce qu’en a pensé Vik :

«

Queen Adreena (Queenadreena), est un groupe impeccablement virulent (mélange de punk stoogien, de métal inquiétant et de pop maléfique) qui nous viennent tout droit de Londres. Formé en 2000 par Billy Freedom (batteur) et Orson Wajih (bassiste), le groupe est rapidement rejoint du guitariste Crispin Gray et de la charismatique chanteuse Katie Jane Garside, tout deux issus des feux Daisy Chainsaw. Ils enchainent avec la sortie du premier album, Taxidermy. Les Queen Adreena subissent alors leur premier départ, celui de Freedom, remplacé par Pete Howard (The Clash). Ils signent alors chez Rough Trade (Belle & Sebastian, The Strokes ...), et sortent leur second opus en 2002, Drink Me, avec lequel ils seront révélés au public français. Après cette courte collaboration, Rough Trade les remercient, ainsi que Wajih. Ce dernier sera remplacé par Melanie Garside, qui enregistrera avec le groupe en 2005 leur troisième album (chez Little Indian Records) : The Butcher And The Butterfly. Celle-ci quittera (elle aussi) la formation, remplacée quelques temps plus tard par Paul Jackson. Fin 2005, les Queen Adreena sortent leur premier album live, baptisé sobrement Live At The ICA, l'occasion d'imortaliser ce qui fait la force de ce groupe, à savoir une prestation scénique approchant le psychédélisme, tant Katie Jane nous offre un spectacle digne des plus grandes transes, distillé d'un rock étrange, teinté de trash, de gothique et de folie. Début 2007 et les Queenadreena n'ont pas fini de parler d'eux... la très récente tournée française montre que celle qu'on définit comme une Kate Bush sous acide, avec une voix littéralement envoûtante, est toujours aussi sauvagement inspirée... le rock relève de l'expérience psychiatrique : entre fureur et souffrance, rage et fragilité.



Taxidermy - 2000 (Blanco y Negro Records)
Drink Me - 2002 (Rough Trade Records)
The Butcher and the Butterfly - 2005 (One Little Indian Records)
Live at the ICA - 2005 (One Little Indian Records)
Ride A Cock Horse - 2007 (Independently Released)







Katie Jane Garside : Vocal
Crispin Gray : Guitar
Pete Howard : Drums
Nomi Leonard : Bass








La Setlist du Concert


m547

Kitty Collar Tight (Drink Me - 2002)
Medicine Jar (The Butcher and the Butterfly - 2005)
In Red (The Butcher and the Butterfly - 2005)
Happy Now
Cold Fish (Taxidermy - 2000)
You Don’t Love Me
Lick The Itch
Fuck Me Doll (The Butcher and the Butterfly - 2005)
Pretty Like Drugs (Drink Me - 2002)
Suck (The Butcher and the Butterfly - 2005)
Razorblade Sky (Drink Me - 2002)

Encore

Soda Dreamer (Taxidermy - 2000)
Killer
Pretty Polly (Taxidermy - 2000)



La durée du concert : 1h10

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CLAP YOUR HANDS SAY YEAH ~ La Cigale. Paris.














Première partie : 

 


Ce qu’en a pensé Eric :

« Gilles B ayant préféré fréquenter d'autres lieux en cette riche soirée du 12 Février, c'est moi qui m'y colle... au compte rendu de cette soirée plutôt passionnante à la Cigale. Mes excuses pour les photos, qui ne sont pas forcément celles du concert de la Cigale, mais des images glanées sur le Net ! A noter également pour le contexte que, en l'absence de la plus grande partie de la bande, c'est Patrick que j'aurai la chance de retrouver dans la salle bondée : après 10 ans, un vrai bonheur de revoir ce cher Patrick, même s'il ne paraissait pas des plus optimistes ce soir-là ! 

Quand Elvis Perkins (quand même le rejeton d’Anthony Perkins / Norma Bates !) attaque sa première chanson, on pense à Elliott Murphy acoustique, il y a vingt ans de cela : finesse des mélodies, respect d'un certain classicisme folk, sûreté de la voix... Et puis, de temps en temps, peut-être pas assez souvent, cette sagesse de bon élève est jetée aux orties, et ses acolytes s'enflamment, se jettent dans une bordélique et joyeuse évocation de rythmes traditionnels dont on a du mal à imaginer l'origine (un peu d'Irlande, sans doute, mais beaucoup d'un floklore imaginaire, c'est sûr !). Les mêmes sourires s'étalent alors largement sur les visages des musiciens et du public. Voici une musique qui ne révolutionne rien, mais fait du bien par où elle passe. (A signaler que trois des musiciens de "Elvis Perkins in Dearland" viendront ensuite mettre le feu avec leurs cuivres, aussi bien à la soul désarticulée de "Cold War Kids" qu'au bastringue déjanté de "Clap Your Hands Say Yeah !").

Cold War Kids ont été pour moi la révélation de cette belle soirée à la Cigale : quelque part entre le Tom Waits de "Rain Dogs" pour le traitement brutal et viscéral infligé au blues et à la soul la plus traditionnelle, et les "Violent Femmes" - sans l'humour ! - pour le happening émotionnel, où le rôle des instruments n'est pas plus important que celui de rythmiques "naturelles" (la voix qui scande, les mains que l'on frappe...). Tout d'abord, il y a la voix, assez stupéfiante (dans le registre soul sister, soit quelque chose d'assez étonnant pour un petit blanc rouquin et barbu) de Nathan Willett. Ensuite, il y a l'énergie épileptique, méchante, rageuse de Matt Haust, le bassiste qui slappe sa Rickenbacker plutôt qu'il n'en joue, et de Johnny Bo Russell, le guitariste qui apporte la structure minimale à cette musique déjantée, mais souvent touchée par la grâce (qui a dit Jeff Buckley ?). Passant sans encombre du godspell traditionnel, supporté par le cuivres hululant de Dearland à un free jazz strident cacophonique qui en irritera plus d'un, mais génèrera une véritable ovation à la Cigale, en passant par un rock-blues déglingué où l'on a aimé retrouver des échos lointains du Gun Club, voici un groupe toujours étonnant, et parfois même poignant. Notre seul regret est que Cold War Kids ne s'autorisent pas plus de dérapages vers un rock pur et dur, qu'ils sont clairement capables de jouer, et pourrait faire d'eux de dignes successeurs des White Stripes.

Clap Your Hands Say Yeah sont tout sauf un grand groupe de scène, et malgré un son souvent impressionnant, qui a fait déferler sur la Cigale des vagues d'hystérie pogoteuse des plus réjouissantes, il ne leur a pas été facile de succéder à la prestation habitée de Cold War Kids ! Il faut dire que Alex Ounsworth semble avoir bien du mal à vivre le succès massif de sa machine à chansons bizarres, lui qui ne sait guère que marmoner des paroles inintelligibles, sourire au public sans le regarder comme un condamné sourit avant de monter sur l'échafaud, et jouer la plupart du temps en tournant le dos à la salle, face à son batteur ! On a connu plus festif ! Quant au reste de la troupe, voici une bande de college boys US plus du genre nounours barbus (les filles doivent adorer les protéger !) que rockers tranchants. Pour prouver qu'il n'est pas là pour jouer le jeu du plaisir, CYHSY balance d'entrée les morceaux les plus corrosifs de leur nouvel album - largement inconnu du public parisien, visiblement : Some Loud Thunder en version écoutable, pas comme sur l'album, Love Song no 7 et surtout le magnifique, grinçant et ironique Satan said Dance, qui verra le public faire le salut satanique des hardeux... On croit rêver ! Puis, petit à petit, les hymnes enchantés du premier album font leur apparition, avec de plus en plus de force, jusqu'à ce que le groupe arrive à une énergie névrotique qui évoquera tantôt les Talking Heads période "Speaking in Tongues" (la voix n'y est évidemment pas pour rien), tantôt les Feelies (nostalgie,nostalgie). C'est le délire dans la salle, même si l'on ne peut pas s'empêcher de trouver cet enthousiasme un peu disproportionné face à une musique fondamentalement retenue, timide et complexée. Le plus beau moment du concert restera à mon avis le long et puissant Goodbye to Mother and the Cove (encore un extrait du second album, qui, moins spectaculaire et festif que le premier, s'avérera peut-être plus varié et riche en émotions profondes...), où CYSH atteindront enfin la beauté abstraite des meilleurs morceaux des Feelies, justement... »





 
Elvis Perkins est un chanteur américain de folk rock.Fils de l’infortuné acteur Anthony Perkins et de la photographe Berry Berenson, décédée lors des attentas du 11 septembre, Elvis Perkins a dû voyager avec la tragédie à ses côtés. Elvis Perkins doit son prénom à la passion de son père pour le « King » Presley. Aujourd’hui, après être passé par toutes sortes de cafés et festivals, le nord-américain a décidé de se délester de ce poids et de le disperser en 2007 dans “Ash Wednesday”, perle de folk solennel dans laquelle la douleur est filtré à travers les touches acoustiques et les arrangements délicats. À mi-chemin entre Micah P. Hinson et Elliott Smith, Perkins est en train de percer avec un classique précoce.

(http://www.myspace.com/elvisperkins)
(http://www.facebook.com/pages/Elvis-Perkins/39987788096


 
Cold War Kids est un groupe de rock indépendant américain originaire de Fullerton en Californie. Ils ont réalisé trois maxis chez Monarchy Music, et ils sont apparus dans les festivals de musique SXSW et Lollapalooza en 2006, ainsi qu'aux transmusicales de Rennes. Deux ans après leur excellent "Robbers & Cowards", les Américains de Cold War Kids reviennent avec un second album en 2008, baptisé "Loyalty To Loyalty". Un nouvel essai d'une rare cohérence musicale, où les quatre Californiens restent fidèles à leur univers rock sophistiqué, aux textures sonores luxuriantes empruntant au blues, au jazz, à la soul, comme au dub.

(http://www.coldwarkids.com/site/mineisyours)


Clap Your Hands Say Yeah
est un groupe d'indie rock basé à Brooklyn. Le groupe n'ayant toujours pas de nom lors de leur tout premier concert, s'est alors laissé inspirer par un graffiti inscrit sur un mur de Brooklyn qui disait "clap your hands and say yeah". Leur premier album, Clap Your Hands Say Yeah, fut auto-produit et auto-diffusé 2005, recevant l'attention de nombreux podcasts et reçu rapidement une mention favorable de Pitchfork Media. Il fut à l'origine, par le biais d'internet, de l'un des buzz les plus important de l'année et fut sacré directement « Meilleure découverte du moment ».

(http://www.myspace.com/clapyourhandssayyeah)
(http://www.clapyourhandssayyeah.com/)


Ash Wednesday (February 20, 2007)



Robbers and Cowards (2006)


2005: Clap Your Hands Say Yeah
2006: Fall 2006 Tour EP
2007: Some Loud Thunder


ELVIS PERKINS






Elvis Perkins (vocals, guitar, harmonica)
Brigham Brough (bass, vocals, saxophone)
Wyndham Boylan-Garnett (organ, harmonium, trombone, guitar, vocals)
Nick Kinsey (drums, vocals)









COLD WAR KIDS





Nathan Willett – Vocal, Piano, Guitar
Matt Maust – Bass
Jonnie Russell – Guitar
Matt Aveiro – Drums








CLAP YOUR HANDS SAY YEAH







* Alec Ounsworth - Guitare, voix
* Sean Greenhalgh - Batterie, percussions
* Tyler Sargent - Guitare basse, backing vocals
* Lee Sargent - Guitare, claviers, backing vocals
* Robbie Guertin - Guitare, claviers, backing vocals.














La Setlist du Concert
CLAP YOUR HANDS SAY YEAH

Satan Said Dance (Some Loud Thunder - 2007)
Is This Love (Clap Your Hands Say Yeah - 2005)
Love Song N°7 (Some Loud Thunder - 2007)
Details Of The War (Clap Your Hands Say Yeah - 2005)
In This Home On Ice (Clap Your Hands Say Yeah - 2005)
Yankee Go Home (Some Loud Thunder - 2007)
The Skin Of My Yellow Country Teeth (Clap Your Hands Say Yeah - 2005)
Gimmie Some Salt (Clap Your Hands Say Yeah - 2005)
Over And Over Again (Clap Your Hands Say Yeah - 2005)
Goodbye To Mother And The Cove (Some Loud Thunder - 2007)
Heavy Metal (Clap Your Hands Say Yeah - 2005)

La durée du concert : 0h59

AFFICHE / PROMO / FLYER


Cold War Kids - Robbers



Clap Your Hands Say Yeah - Over and Over Again (Lost & Found)