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samedi 21 avril 2007

THE RAKES ~ L'Elysée Montmartre. Paris.











Première partie :


Ce qu’en a pensé Vik :

«

»








photos de 


 
The Rakes (les rateaux en français) est un groupe de rock britannique formé en 2003 à Londres autour de Matthew Swinnerton et Jamie Hornsmith. En 2005 sort leur premier album, Capture/Release, alors qu'ils font la première partie de la tournée européenne de Franz Ferdinand. Le 26 mars 2007 est sorti leur deuxième album, Ten New Messages.

(http://www.myspace.com/therakes)




















Capture/Release (15 August 2005)
Ten New Messages (19 March 2007)










# Alan Donohoe (Vocal & Guitar)
# Matthew Swinnerton (Guitar)
# Jamie Hornsmith (Bass)
# Lasse Petersen (Drums)










La Setlist du Concert
 THE RAKES

01: Terror! (Capture / Release - 2005)
02: Retreat (Capture / Release - 2005)
03: We Danced Together (Ten New Messages - 2007)
04: We Are All Animals (Capture / Release - 2005)
05: Just A Man With A Job (Monsieur Gainsbourg Revisited - 2006)
06: Down With Moonlight (Ten New Messages - 2007)
07: When Tom Cruise Cries (Ten New Messages - 2007)
08: Binary Love (Capture / Release - 2005)
09: Dark Clouds (Retreat EP - 2005)
10: All Too Humain (Capture / Release - 2005)
11: Suspicious eyes (Ten New Messages - 2007)
12: 22 Grand Job (Capture / Release - 2005)
13: Ausland Mission (New Song)
14: Trouble (Ten New Messages - 2007)
15: Strasbourg (Capture / Release - 2005)
16: Little Superstitions (Ten New Messages - 2007)

Encore

17: Work, Work, Work (Pub, Club, Sleep)(Capture / Release - 2005)
18: Open Book (Capture / Release - 2005)
19: The World Was a Mess But His Hair Was Perfect (Ten New Messages - 2007)


La durée du concert : 1h10

AFFICHE / PROMO / FLYER





THE RAKES ~ L'Elysée Montmartre. Paris.












Première partie :
 

Ce qu’en a pensé Eric :

« Alors que l'été permanent du réchauffement planétaire continue à s'éterniser sur Paris, les kids (du genre féminin, de plus en plus, aux concerts Rock "qui bougent") sont là tôt ce samedi après-midi devant l'Elysée Montmartre, au point que ce ne sera que de justesse que Gilles nous arrachera une place au premier rang, très à gauche, bien à côté de la sono. Qu'importe, à l'Elysée Montmartre, on se fait très rarement déchirer les oreilles par le niveau sonore, même si ce soir, la balance aura été particulièrement bien faite, et le son sera particulièrement clair.

Lorsque Good Shoes monte sur scène à 19 h 30, on ne peut pas dire qu'ils respirent l'énergie, et, de fait, l'impact scénique, la prestance "physique" de ce petit groupe qui monte de Londres est assez peu mémorable. Comme leurs compositions ne sont pas non plus brillantissimes, affichant une indéniable uniformité au fil des trente minutes de concert, il est facile de les considérer contre un autre de ces zillions de groupes éphémères, qui constituent quand même le terreau fertile du rock'n'roll depuis près de cinquante ans (d'ailleurs leur T-shirt ne clame-t-il pas : "Je joue dans un groupe, mais je n'ai aucun talent" ?). Pourtant quelque chose dans l'originalité de leurs chansons élastiques au rythme destructuré - on cite les Buzzcocks sur le Net, Gilles parle de Devo -, et surtout dans leur indéniable classe "instrumentale" - un bassiste virtuose, Joel Cox, qui, comme chez New Order, est responsable sur sa Rickenbaker de la structure mélodique (!) des morceaux, et un chanteur, Rhys Johns, à la voix surprenante de précision et d'efficacité, fait que l'on a du mal à ne pas les trouver "interesting". A suivre pour voir...

Le second album de The Rakes, ingénieux, mélodique, racé, est tout simplement passionnant, et a porté le groupe épileptique et teigneux de "Capture / Release" à un nouveau niveau d'intérêt. Le look à la fois élégant et austère du groupe, le jeu de scène décalé et pince-sans rire du chanteur, Alan Donohoe, sorte de croisement entre un Ian Curtis souriant et un Jarvis Cocker ayant laissé sa perversité sur les bancs de l'université, l'indéniable héritage post-punk dans la froideur mécanique et dansante des morceaux, tout confirme lors des brillantes 70 minutes qui suivirent que voilà un groupe qui compte, et qui a le souffle et l'inspiration (en particulier dans la qualité de ses chroniques de la vie anglaise) pour aller loin. Le son est plus fort et moins clair que pour Good Shoes, la voix grave et contenue de Donohoe plus en retrait dans le joli magma sonore créé par le jeu de guitare tranchant de Matthew Swinnerton - qui a lui un look d'étudiant studieux constrastant sainement avec ses riffs vicieux -, les chansons sont jouées à 100 à l'heure et enchaînées comme il se doit sans répit (mis à part les "merci beaucoup" débités à la mitraillette par un Donohoe malicieux). On remarque aussi le jeu très "dur" du batteur Lasse Petersen, cohérent avec le son un peu radical et extrémiste du groupe, et l'ajout d'un cinquième musicien qui produit de vagues crouic-crouics électroniques en guise de commentaire ironique derrière les chansons... Chansons toutes impeccables, parmi lesquelles on relèvera la reprise façon Starshooter du "Poinçonneur des Lilas", chanté en Français (si ! si ! enfin seul le refrain était vraiment intelligible, mais cela fait plaisir), les inévitables et hargneux "22 Grand Job" et "Strasbourg", l'impressionnant "Animal", et surtout de remarquables extraits de "Ten New Messages" : du très beau "Suspicious Eyes" au classique keupon de "Trouble", en passant par mon morceau préféré, "When Tom Cruise Cries". »





photos de oliver p


THE RAKES ~ L'Elysée Montmartre. Paris.












Première partie :


Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Je me suis décidé à prendre ma place pour les Rakes suite à l'écoute de leur second album, Ten New Messages, que je considère comme supérieur à Capture/Release, certes moins punk, mais plus mature et certainement plus écoutable sur la durée. Ce soir, j'étais accompagné par Eric et Vincent. Arrivée à l'Elysée vers 17h45, avec déjà du monde et comme d'habitude, pleins de filles de 16/18 ans devant l'entrée. Cela ne va pas être évident d'être devant. Comme d'habitude, l'ouverture des portes se produit relativement tôt et je m'empresse de courir vers la scène. On se retrouve Eric et moi au premier rang mais vraiment sur l'extrême gauche de la scène, pratiquement au niveau de la sono. Qu'importe, nous avons une bonne visibilité. La chaleur commence à bien se faire sentir alors que nous ne sommes qu'au mois d'avril, ne l'oublions pas.

En première partie, un groupe que j'avais découvert au Inrock Indie Club du mois de décembre 2006, Good Shoes qui m'avaient fait alors une bonne impression. Scéniquement, peu de changements, les garçons sont fort peut loquaces, la musique elle est toujours aussi saccadée, mélange de Devo, de XTC, pur style fin des seventies. La première chose que nous avons constatée, c'est que le son est bon, surtout du fait que la sono étant très proche de nous, nous entendons parfaitement le guitariste qui se trouve à l'opposé de la scène, idem pour la voix et surtout, nous pouvons apprécier à sa juste valeur le jeu du bassiste, qui, pour moi, fait une grande part de l'originalité du groupe. Le petit reproche que l'on fera vient encore une fois du manque de compositions fortes, et aussi d'une certaine monotonie, tous les morceaux semblant bâtis sur le même schéma. J'attends d'écouter leur album pour en savoir un peu plus. A suivre donc.

La salle est maintenant pleine comme un oeuf et The Rakes débarquent sur scène. Surprise, ils sont 5, avec un clavier additionnel. Et si j'ai bien compris ce qu'a dit Alan Donohue, il semblerait que ce clavier fasse partie du groupe Eiffel (cette info sera à confirmer). Cette fois ci, nous sommes en face du guitariste Matthew Swinnerton, sorte de binoclard entre Buddy Holly et de Elvis Costello. Mais le garçon assure bien à la guitare. Le son est bon, nous entendons tous les instruments ainsi que la voix de Donohue. D'emblée, le rythme est rapide, sans temps mort, avec une bonne alternance entre les morceaux du 1er et du second album, qu'ils joueront d'ailleurs d'une manière équitable. Donohue a toujours les mêmes gimmicks, visage et mimiques à la Ian Curtis mais avec l'humour idiot en plus. On sent beaucoup plus de maturité, la musique semble plus posée par rapport à leur précédent concert, tout en restant très punk. Nous avons droit bien sûr à la version anglaise du Poinçonneur des Lilas (Man With A Job), qui, il faut l'avouer honnêtement, n'est pas pour moi indispensable, juste un clin d'oeil pour la France. Mais les vrais tueries, ce seront comme d'habitude l'excellent 22 Grand Job (mon morceau préféré), une superbe version de Strasbourg, et surtout, après Open Book, une version dantesque de The World Was A Mess qui clôture le concert en feu d'artifice. Après 70mn de show, nous sommes contents, le groupe a l'air aussi d'avoir passé un bon moment... Voici en tout cas une confirmation du potentiel de The Rakes à savoir évoluer en douceur. A mon humble avis, une meilleur prestation que celle du Trabendo. »








photos de oliver p


 
The Rakes (les rateaux en français) est un groupe de rock britannique formé en 2003 à Londres autour de Matthew Swinnerton et Jamie Hornsmith. En 2005 sort leur premier album, Capture/Release, alors qu'ils font la première partie de la tournée européenne de Franz Ferdinand. Le 26 mars 2007 est sorti leur deuxième album, Ten New Messages.

(http://www.myspace.com/therakes)




















Capture/Release (15 August 2005)
Ten New Messages (19 March 2007)










# Alan Donohoe (Vocal & Guitar)
# Matthew Swinnerton (Guitar)
# Jamie Hornsmith (Bass)
# Lasse Petersen (Drums)










La Setlist du Concert
 THE RAKES

01: Terror! (Capture / Release - 2005)
02: Retreat (Capture / Release - 2005)
03: We Danced Together (Ten New Messages - 2007)
04: We Are All Animals (Capture / Release - 2005)
05: Just A Man With A Job (Monsieur Gainsbourg Revisited - 2006)
06: Down With Moonlight (Ten New Messages - 2007)
07: When Tom Cruise Cries (Ten New Messages - 2007)
08: Binary Love (Capture / Release - 2005)
09: Dark Clouds (Retreat EP - 2005)
10: All Too Humain (Capture / Release - 2005)
11: Suspicious eyes (Ten New Messages - 2007)
12: 22 Grand Job (Capture / Release - 2005)
13: Ausland Mission (New Song)
14: Trouble (Ten New Messages - 2007)
15: Strasbourg (Capture / Release - 2005)
16: Little Superstitions (Ten New Messages - 2007)

Encore

17: Work, Work, Work (Pub, Club, Sleep)(Capture / Release - 2005)
18: Open Book (Capture / Release - 2005)
19: The World Was a Mess But His Hair Was Perfect (Ten New Messages - 2007)


La durée du concert : 1h10

AFFICHE / PROMO / FLYER





The Rakes - We Danced Together




The Rakes - Retrait




The Rakes - Work, Work, Work (Pub, Club, Sleep)




The Rakes - All To Human