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mercredi 6 juin 2007

THE WHO ~ Le P.O. Bercy. Paris.












Opening :
cult


Ce qu’en a pensé Vik :

« The Who, dix ans après les deux concerts du Zénith de 1997 ("Quadrophenia Tour" 14/15 mai) sont à Paris ce soir, pour ce nouveau rendez-vous, à l’occasion de leur nouvel album « Endless & Wire », sorti en novembre 2006. Du génial groupe originel, il ne reste que les 2 survivants Daltrey et Townshend... « Impossible de rater cet événement ! » me glisse un copain ! Maintenant, est-il utile que des groupes comme ça se reforment pour un concert, pour « gagner un gros paquet de fric » comme les autres ? Je me pose la question ! Pourtant je suis là avec mon billet (payé cher !) pour la nostalgie, pour réécouter en public des morceaux que j’ai aimés dans ma jeunesse. Et pourquoi pas ?

Dans la salle, d’énormes affiches « Radio Nostalgie » et des chaises dans la fosse ! Pas de places debout ! Un organisateur abruti ? Plutôt intéressé à rentabiliser au maximum le concert… pénible… Tout le monde assis à un concert des Who !... dans le genre absurde !... Bon ! Je suis à ma place fétiche et j’attends calmement en regardant le public : pas trop de jeunes, plutôt des nostalgiques frisant la cinquantaine.

20h00 : Surprise en première partie, The Cult !... Avec Ian Astbury, chanteur charismatique comparé souvent à Jim Morrison. (Il semble que le groupe soit en train d'enregistrer dans un studio londonien…) Du bon rock de la fin des années 80! Un petit best of avec : "Sweet Soul Sister" et "Rain" qui est toujours resté mon morceau favori. Pas mauvais, presque bon en fait, mais sous l’indifférence totale de ce public qui n’attend qu’un seul groupe... Ian n’arrive pas à attirer l’attention, même en lançant trois tambourins vers la foule et en insultant ce public trop conservateur à son goût. Ce soir, le jugement du public est dur : insipide et ennuyeux. Durée du set 40mn.

21h20 : Les lumieres de la salle bougent, le public se lève, The Who arrivent sur scène et démarrent, sans préliminaires, leur tout premier hit de 1965, l’incontournable "I can’t explain", le morceau d’ouverture de presque tous leurs concerts depuis plusieurs décennies, avec des images légendaires de Quadrophenia (notamment des affrontements Mods/Rockers à Brighton...), suivi de "The Seeker" (morceau initialement prévu pour Tommy, mais non retenu, et sorti en single en 1970). Le souvenir du batteur fou Keith Moon, mort en 1978, et de l'impassible bassiste John Entwistle, mort en 2002, passe dès le premier titre, car le son est très bon sans être parfait. Néanmoins, tout de suite, on sent que ce sera du grand Who !

Bercy est debout, les visuels sont superbes : de gros projecteurs, 3 écrans géants sur lesquels des images sont diffusées en relation avec le morceau interprété, et 4 grands panneaux mobiles-écrans au fond diffusant de très originales vidéos servent de décors. Les écrans permettent de mieux voir la scène, le concert étant filmé pour un DVD ! Roger Daltrey, tee-shirt noir, jean noir, cheveux courts, loin d’être vieux sur scène, malgré ses lunettes bleues à la Lennon ; Pete Townshend, un peu dégarni, mais reste un soliste majeur : 2 survivants qui tiennent la baraque Who à bout de leurs bras musclés et qui nous gratifieront ce soir d’une série de classiques imparables, et de 3 extraits du dernier album «Endless & Wire » (un album mélangeant ballades acoustiques et morceaux rythmés, non plébiscité par le public) . Avec eux, 4 musiciens confirmés : Pino Palladino, bassiste de réputation internationale en place depuis 2002, carré, discret et un peu apathique, Simon Towshend, frère de Pete, aux choeurs et à la guitare, John «Rabbit» Bundrick, vieux compagnon de route depuis 1979, et enfin Zak Starkey, fils de Ringo Starr (disciple légitime de Keith Moon, qui lui a appris les rudiments de la batterie), excellent et ne cherchant pas à imiter son parrain, tenant désormais la batterie des Who : double grosse caisse et roulement comme Moon, moins allumé mais pas moins efficace.

Roger et Pete dialoguent avec le public : « It's been a long time …We went down, but we'll be back! Better than ever !… » et paraissent heureux de l’accueil enthousiaste du public. Les moulinets de bras sont encore là mais plus les sauts de Townshend, Roger lance toujours son micro dans les airs mais moins haut qu'à une époque. Je me surprends à me demander si c’est vraiment Daltrey qui chantes ou s’il est aidé de play-back. Mais non, c’est bien Daltrey : il jongle avec son micro, il est sans prompteur et surtout il ne semble pas avoir des soucis avec sa voix, toujours belle. Le public est aux anges et dès "Substitute", chante en chœur : « Substitute me for him, Substitute my coke for gin, Substitute you for my mum… ». Suit l'épique "Fragments" du dernier album, "Who Are You" toujours efficace et "Behind blue eyes", mon morceau préféré (extrait du chef d'oeuvre « Who's next » - 1978).

Daltrey explique, en guise d’introduction à "Real good looking boy" (un morceau récent sur Presley) que, sans Elvis, il ne serait pas là ce soir : voici donc un hommage, avec des photos du King en fond de la scène. Townshend semble prendre un réel plaisir avec une version de "Baba O’riley", agressive et à l’épreuve du temps. " Relay" est beau à souhait et dégage de l’énergie à revendre. Sur "Eminence Front", une chanson oubliée de 82, Townshend claque un solo condensé, intense, avant de prendre une guitare acoustique et de nous livrer en solo un extrait de « Quadrophenia », "Drowned", suivi de "Man In A Purple Dress", nous rappellant quel grand guitariste, au style unique, il est !

Le concert balaye toutes les époques : "The real me", puissant, "You better you bet" qui surprend toujours par sa mélodie immédiate, et "My generation", mythique, qui se prolongera dans une longue improvisation, avec Daltrey qui nous balance dans les dents : « I hope I die before I get old (Talkin' 'bout my generation), This is my generation, baby… », même pas géné, Won’t get fooled again clôt la première partie de ce concert de manière magistrale ! La voix de Daltrey est celle des grands jours et donc impressionne, lors du final de ce morceau, avec son fameux cri qui met le feu à Bercy. Et Zak est vraiment génial à la batterie ! Le groupe se rassemble, Roger et Pete s’applaudissent, et tout le monde repart en coulisse. La salle reste dans le noir et on attend toujours... « WHO ! WHO ! WHO ! WHO ! » : ils ont sûrement entendu, ils reviennent !


Le rappel s’étale sur plus de 20 minutes avec "The Kids Are Alright" suivi de la page «Tommy» du set : "Pinball wizard", "Amazing Journey", "Sparks" et «See me feel me» (dans l’intro duquel la voix de Daltrey faiblit un peu), qui conclut le concert dans une ambiance incroyable. Tout Bercy est debout ! Les Who, épuisés de s’être donnés à fond mais visiblement très contents, saluent longuement le public qui leur fait une ovation retentissante ROGER COME BACK TO PAAAAARIS !! Une grande ovation : « WHO ! WHO ! »… Pete a l’air de demander à Roger s’il veut chanter encore un titre et ce sera le très beau «Tea & theatre» (du dernier album) en acoustique.

Les lumières se rallument, oui c’est fini ! Vraiment fini ! Le public a bien réagi, en osmose avec le groupe qui nous a donné un beau concert de plus de 2 heures. Pas d'effets spéciaux, pas de scène pharaonique comme chez les Stones, mais un bon show de rock sans dynamite, ni fracas de guitares... Tenue très classique, cheveux grisonnants, mais quelle élégance ! Je ne regrette absolument pas ma soirée, tant ce concert respirait la joie et l'énergie. Certes, les Who sont vieux, la voix de Daltrey, comme épaissie, ne monte plus aussi haut, et Townshend, lui, est à moitié sourd. Cela pourrait être ridicule, pathétique, décevant, eh bien, non ! Il ne manquait à mon sens que ce petit quelque chose de magique qui en aurait fait un instant inoubliable !!!

« Rock is Dead... Long Live Rock !!! » Moi, je garderai toujours le souvenir des Who sur scène avec un Roger Daltrey aux cheveux longs, turbulents et les guitares et batteries cassées qui finissent dans le public !!! C’était le Samedi 26 Février 1967 au Piper Club de Roma (Italy).

« Well, people try to put us down Talkin' bout my generation Just because we get around Talkin' bout my generation… »




The Cult est un groupe de rock anglais formé à Bradford en 1981. Au fil des années, le groupe a changé régulièrement de line-up, à l'exception du chanteur Ian Astbury et du guitariste Billy Duffy, compositeurs du groupe.

Le premier album, Dreamtime, (1984) comportait une influence new wave encore dominante et put être perçu comme un disque transitoire. Dans Love (1985), le meilleur album, s'effectue la mue en rock psychédélique avec des riffs plus marqués et des solos plus présents qui servent des compositions solides non dénuées de mélodies tels les morceaux Nirvana, Phoenix, She sells sanctuary, Brother wolf, sister moon. L'album permet au groupe de conquérir les États-Unis et de poursuivre avec un album, Ceremony (1991) plus apaisé, faisant apparaître des influences proches de The Doors tant sur le plan musical que sur les thématiques (les indiens et le chamanisme).

Malgré un succès retentissant, le groupe se sépare en 1995. En 2006 le groupe s’est reformé pour une série de concert autour du monde.

(http://www.thecult.us/)
(http://www.cultcentral.com/)
(http://www.myspace.com/thecult)
(http://www.facebook.com/officialcult)
columbiahalle_05
 
The Who sont un groupe de rock anglais créé en 1962. Considérés comme l'un des symboles des années 1960, ils ont eu une influence majeure sur le rock dans son ensemble. Pratiquant au départ un rock'n'roll explosif désigné sous le terme de Maximum R'n'B et qui annonçait le mouvement punk, The Who est le pionnier de nombreux autres styles, dont une musique davantage réfléchie et influencée par l'art en général, tels que les opéras rock. Le groupe est toujours actif aujourd’hui.

(http://www.thewho.com/)
(http://www.myspace.com/thewho)
(http://www.facebook.com/thewho



 • Dreamtime (1984)
• Love (1985)
• Electric (1987)
• Sonic Temple, (1989)
• Ceremony (1991)
• The Cult (1994)
• Beyond Good and Evil (2001)
• Born Into This (2007)



 
1965 - My Generation
1966 - A Quick One
1967 - The Who Sell Out
1969 - Tommy
1971 - Who's Next
1973 - Quadrophenia
1975 - The Who by Numbers
1978 - Who Are You
1981 - Face Dances
1982 - It's Hard
2006 - Endless Wire



La composition de THE CULT sur scène :
 
Ian Astbury: Vocals
Billy Duffy: Guitar
Chris Wyse: Bass
John Tempesta: Drum
s

+
Mike Dimkich: Guitar

columbiahalle_05

 
La composition de THE WHO sur scène :

Roger Daltrey - vocals, harmonica

Pete Townshend - guitars, vocals
Simon Townshend - guitars, backing vocals
Zak Starkey - drums
Pino Palladino - bass
John "Rabbit" Bundrick - keyboards





cult

Lil Devil (Electric - 1987)
Sweet Soul Sister (Sonic Temple - 1997)
The Witch (Pure Cult: The Singles - 2000)
Phoenix (Love - 1986)
Revolution(Love - 1986)
Rain (Love - 1986)
Edie (Sonic Temple - 1997)
Wild Flower (Electric - 1987)
Love Removal Machine (Love - 1986)
She Sells Sanctuary (Love - 1986)



La durée du concert : 0h40


columbiahalle_05

who

I Can't Explain (Meaty beaty big and bouncy- 1971)
The Seeker (Meaty beaty big and bouncy- 1971)
Substitute (Meaty beaty big and bouncy- 1971)
Fragments (Endless Wire - 2006)
Who Are You (Who are you - 1978)
Behind Blue Eyes (Who's next - 1971)
Real Good Looking Boy (The Who Then And Now - 2004)
Baba O'Riley (Who's next - 1971)
Eminence Front (It's Hard - 1982)
Drowned (Townshend en solo acoustic)
A Man In A Purple Dress (Acoustic) (Endless Wire - 2006)
The Real Me (Quadrophenia - 1973)
You Better You Bet (Face Dances - 1981)
My Generation (My generation - 1965)
Cry If You Want (It's Hard - 1982)
Won't Get Fooled Again (Who's next - 1971)


Encore
 
The Kids Are Alright (My generation - 1965)
Pinball Wizard (Tommy - 1969)
Amazing Journey /Sparks (Tommy - 1969)
See Me Feel Me (Tommy - 1969)
Tea And Theatre (Acoustic) (Endless Wire - 2006)

La durée du concert : 2h03

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THE CULT - Rain - Live 2007


BLONDE REDHEAD ~ L'Elysée Montmartre. Paris.












Première partie : Constance Verluca

Ce qu’en a pensé Gilles B. :
 
« Pour tout dire, je dois avouer que j'ai écouté pour la première fois Blonde Redhead il y a seulement 2 ou 3 mois, avec leur dernier album - intitulé tout simplement "23" -, que je conseille à tout le monde. Un petit DVD live m'a permis de compléter partiellement ma connaissance du groupe. J'avais donc pris ma place pratiquement dès la mise en vente des billets, et bien m'en a pris car le concert a été sold out très rapidement : il est parfois étonnant de voir l'engouement pour des groupes qui n'ont pas de grands articles dans la presse, et qui ne font pas partie de la Hype du moment. C'est donc (hélas) tout seul que je me suis dirigé vers l'Elysée Montmartre par une chaleur assez lourde et moite. De surcroit, il a fallu que je tourne plus d'une demi heure pour trouver une place de stationnement ! La soirée commence bien. Enfin, je peux rentrer dans la salle, il est 19h15, il y a peu de monde (en arrivant 1/2 heure avant, j'aurais été devant à coup sur). Public assez cool, 25/30 ans de moyenne d'âge, cela change d'hier soir. Pour tromper mon ennui, je décide d'aller prendre une bière au bar du fond avant d’aller m’installer près du poteau droit favori de notre ami Vincent (c'est vrai que l'on est un peu surélevé et pas trop loin de la scène). Les gens arrivent tout doucement, et la salle se remplit imperceptiblement.

19H45, la première partie commence. C'est une chanteuse française, du nom de Constance Verluca, accompagnée d'un guitariste. C’est inintéressant au possible, encore un exemple de programmation pas brillante. Je n'ai rien contre cette jeune femme, mais, moi, ce style de musique (petites histoires sensées être humoristiques) servie par une voix (a-t-elle de la voix d'ailleurs ?) genre Carla Bruni, cela me gonfle sérieusement. Je pense que cela n'a rien à faire dans un concert rock. 25mn beaucoup trop longues à mon goût, accueil tiède du public (comment pourrait-il en être autrement ?).

La chaleur devient assez étouffante, beaucoup de gens s'éventent avec des flyers (quel gâchis, Gilles P.!), la musique qui passe pour nous faire patienter est HORRIBLE au possible, cela promet... 20h45, les lumières s'éteignent, arrivée de Blonde Redhead : Kazu Makino est habillée d'une mini robe, le groupe démarre le concert par les compos du nouvel album (Dr Strangeluv), ma première grosse surprise vient du fait que le groupe utilise beaucoup de bandes et de samples (basse, claviers, et parfois même la voix de Kazu est samplée), cela me gêne car je ne trouve pas le son "naturel", même si la magie opère quand même par moments... L'album 23 est presque interprété dans son intégralité, je ferme les yeux pour écouter, car sur scène, je trouve cela très froid... Il n’y a pas de courant entre le groupe et le public, dommage. Seule Kazu, très sensuelle dans sa manière de jouer et de chanter, me fait regarder la scène car, sinon, il n’y a pas grand chose à voir (de plus l'éclairage contrasté ne facilite rien !). Le public réagit bien, mais il n’y aura pas de bousculade ni de pogo ce soir, c’est une audience plutôt intello quand même !

Aux 2/3 tiers du concert, Kazu prend le micro pour dire quelques mots : a priori son état de fatigue serait intense, dû à la chaleur et (d'après elle) l'émotion de jouer à Paris... Je commence à me demander si le concert ne va pas être abrégé (c'est vrai qu'elle ne semble pas trop bien), un roadie lui apportera de quoi boire, et, après quelques conciliabules avec Amedeo Pace, l’un des jumeaux, le show repart. Le meilleur moment sera d'ailleurs l'interprétation de In Particular et de Equus, très réussis.

Quelques autres anciens morceaux seront joués, nous aurons quand même droit à 2 rappels pour un concert qui aura duré presque 85mn. Par contre, sorti du coté "indie" du groupe, l'affiliation musicale avec Sonic Youth ne m'a pas du tout parue évidente, mais il est un fait que, depuis 2 ou 3 albums, Blonde Redhead s'est orienté vers une musique plus pop, moins noisy, plus accessible peux être ?
Je suis ressorti avec un sentiment d'inachevé... pas vraiment un mauvais concert, j'attendais plus de passion, plus de contact avec le public (quelques mots par ci par la, c'est tout). Mais je ne suis pas sûr que Blonde Redhead soit vraiment un groupe fait pour la scène.

Un petit sur le son (j'entends parfois des gens qui s'extasient presque sur l'acoustique de l'Elysée Montmartre...), on le qualifiera de passable ce soir, sans plus !! »


Blonde Redhead est un trio de rock composé de Kazu Makino et des jumeaux italiens Simone et Amedeo Pace. Leur nom provient d’une chanson de DNA, un groupe « no wave » des années 1970s et 80s de New York. Blonde Redhead joue dans différentes langues, dont l’anglais, le japonais, l’italien et le français.

(http://www.myspace.com/blonderedhead)
((http://www.myspace.com/blonderedhead))
(http://blonde-redhead.com/)
(http://www.myspace.com/blonderedhead)
(http://www.facebook.com/pages/Blonde-Redhead/198814961033)



   •   1995: Blonde Redhead
   •   1995: La Mia Vita Violenta
    •    1997: Fake Can Be Just as Good
    •    1998: In an Expression of the Inexpressible
    •    2000: Melody of Certain Damaged Lemons
    •    2004: Misery Is a Butterfly
    •    2007: 23









Kazu Makino – Vocal, Guitar, Sinth
Amedeo Pace - Guitar & Vocal
Simone Pace - D








 
La Setlist du Concert
BLONDE REDHEAD

Dr Strangeluv (23 – 2007)
Spring and by Summer Fall (23 – 2007)
23 (23 – 2007)
Falling Man (Misery Is a Butterfly - 2004)
Equus (Misery Is a Butterfly - 2004)
Heroine (23 – 2007)
SW (23 – 2007)
Equally Damaged (Melody of Certain Damaged Lemons – 2000)
In Particular (Melody of Certain Damaged Lemons – 2000)
(We're A Real Team) Harry and I (Single B Side – 2007)

Encore 1

Dress (23 – 2007)
Melody of Certain Three (Melody of Certain Damaged Lemons – 2000)
Silently (23 – 2007)

Encore 2
 
Misery is a Butterfly (Misery Is a Butterfly - 2004)
Melody (Misery Is a Butterfly - 2004)
Heroine (23 – 2007)


La durée du concert : 1h25

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Blonde Redhead - 23