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samedi 16 juin 2007

THE ROLLING STONES ~ Le Stade de France. Paris.





 







Première Partie : STARSAILOR


Ce qu’en a pensé Vik :

« Les sexagénaires Rolling Stones ont entamé leur tournée française par le Stade de France où 60.000 spectateurs + MOI avaient fait le déplacement. Voilà le gros titre dans la presse ! Les Stones, un an après leur dernier concert au Stade de France, sont venus assurer la deuxième date, qui avait été annulée l'an passé à cause de l'accident de la fameuse chute du cocotier aux îles Fidji de Keith Richards (!!?? version qu'il a démentie aprés) , pour la suite de la partie européenne de leur gigantesque tournée " A Bigger Bang Tour ". . Un concert au stade dégage toujours une atmosphère magique remplie de souvenirs et d'une émotion toute particulière.

Faut-il y aller ? OUI sans esitation pour la force éternelle du mythe ! Ensuite, vous pouvez aussi ... snober le Rock. Vous pouvez affirmer que vous n'aimez pas le bruit des guitares distordues, que vous n'aimez pas les manifestations ou il y a trop de monde, qu’il fait trop chaud pour les concerts en plein air... vous pouvez dire aussi que c'est la musique du diable, mais vous ne pouvez pas crier d’avoir jamais entendu au moins une chanson des Rolling Stones.

Alors que leur tournée se poursuit et engendre des recettes record, les Rolling Stones autoproclamés depuis 1965 "plus grand groupe de rock du monde" sont toujours l’objet de discussions sans fin… Devraient-ils prendre leur retraite ? Sont ils devenus uniquement une énorme machine marketing… l'hebdomadaire américain Billboard avait relevé en novembre 2006, à la fin du précédent volet de la tournée, que celle-ci était la plus lucrative de l'histoire de la musique, avec à l'époque un total de 3,5 millions de spectateurs et 437 millions de dollars de recettes. Je crois qu’au final, la réponse n’est pas difficile à trouver…quand on aime, on pardonne tout même le prix du billet. Ce concert n'est pas complet et il est assez facile de se procurer le jour même une place moins chère que les prix annoncés.. J'avais déjà assisté au show du Stade de France le 28 Juillet 2006, mais ce n'était pas une excuse pour ne pas les revoir, étant donné la performance qu'ils avaient donné à l'époque.

16h30 : je suis sur place et j’attends avec des amis. Une longue attente très stones. Première bonne nouvelle à mon entrée il n'est pas difficile de se trouver une très bonne place parmi les fans présents depuis l'ouverture des portes sur la pelouse. Commence alors une attente rythmée par la musique des enceintes.

19h30 : le groupe anglais Starsailor, mélodique, inventif et avec un chanteur d'exception fait l’ouverture en première partie et peine à faire bouger le public durant ses quarante minutes que le public trouve sans euphorie assez ennuyeuses. Lourde tâche de chauffer un public très stones. Pas évident, le stade est encore en train de se remplir, il fait plein jour… malgré ce handicap , avec un son pas excellent, grésillements au micro, le groupe a enchaîné ses chansons, dont l’incontournable « Four to the flour »… une bonne pop-rock assez entraînante. Un accueil qui aurait être meilleur même si le ciel avait d’inquiétants nuages ! J'ai toujours trouvé que Starsailor  est un groupe particulier, peu connu au-delà des frontières du Royaume-Uni, et déjà trop important pour être compté dans le lot des nouveaux groupes indispensables à écouter, mais il y a pas un disque de leur carrière que pourrait être défini comme mauvais ou médiocre. Je salue quand même leur prestation qui était de bonne qualité, c'est jamais bien facile de faire la première partie, c’est une lourde tache surtout quand c'est pour les Stones.

21h15, un jet de feu d'artifice détonne dans le stade et des images de synthèses plein les yeux projetées sur l'écran géant au-dessus de l'énorme scène aussi grand qu'un immeuble de 4 étages allumée, annonça le début du show.


21h30, enfin l’attente interminable se termine et Keith Richards débarque, sur cet immense structure de scène de plus de 60 mètres, d'une nonchalance exemplaire avec un look de chic pirate et son bandeau serré sur le crâne mais au physique délabré (impressionnant à voir), en plaquant en deux accords le riff de "Start Me Up". Ils sont là!!! Je me demande comment Keith tient debout et surtout comment il va finir le concert… lorsque l'image du guitariste est apparue sur l'écran géant qui surmontait l'énorme scène, alors que retentissaient les premières notes , une énorme ovation est montée de la foule. Un accueil triomphal. C'est une explosion galactique en son et images 3D sur écran géant qui a donné le coup d'envoi du concert. Les légendes vivantes, The Rolling Stones sont là !

If you start me up, If you start me up I'll never stop, If you start me up, If you start me up I'll never stop ! … avec la voix de Mick Jagger, 63 ans, cheveux au vent, vêtu de noir, qui montre, dès le début, son impressionnante énergie, en courant comme un fou vers le public. Des tonnerres d'applaudissements. Entre deux titres, annonce: ""Nous sommes désolés de présenter notre deuxième show ici un peu tard! Ce soir on va s'éclater", " en français. Sur la pelouse, un spectateur brandissait un cocotier en plastique gonflable. Charlie Watts, 65 ans, avec ses roulements de caisse claire inimitables, et Ron Wood, effacé, que je trouve en peu mieux a la guitare, eux, assurent avec sérieux une cohésion d'ensemble irréprochable tout au long du concert. Les musiciens additionnels sont également en pleine forme, notamment Daryl Jones, le fameux bassiste qui n'apparaîtra jamais sur les photos officiels du groupe. La sauce prend, l’énergie arrive, le public se réveille et le show ira crescendo en intensité ! La première partie du concert sera donc un pur plaisir avec " Waiting on a friend", " Let’s spend the night together ", "She was hot"… A son habitude, Mick Jagger parcourt la scène de long en large, on se demande comment il fait… Le son est superbe, le jeu de lumière impressionnant, même s ‘il faudra attendre la tombée de la nuit pour en prendre vraiment plein les yeux. Un des grands temps fort de ce début de concert sera pour moi la reprise de James Brown, " I’ll go crazy", occasion d'intégrer un délire funk au set et vibrant hommage avec la belle Lisa Fischer devant de la scène avec une grande classe et surtout, une superbe voix… Peu après, Keith Richards, tout sourire, viendra faire deux chansons : "Tumbling Dice", "Happy" … toujours la clope au bec. Bien que la tournée s'intitule "A bigger bang", du nom du dernier album des Stones paru en septembre 2005, ils n'ont joué qu'un seul titre tiré de ce disque, "Rough justice" (mais qui s'en plaindra). Quand Mick Jagger réapparaît, une partie de la scène se détache et avance jusqu'au milieu du Stade de France. C’est le moment d’attaquer la partie du concert que tout le monde attend, celui des gros tubes. Tout le monde chante: "It's only rock'n'roll but I like it" interprêtée en même temps. Occasion pour moi de les voir de très prêt et …surtout de prendre quelques coups par la foule. Un grand moment, plus pour l’ambiance que la musique.

Puis… Well, baby used to stay out all night long, She made me cry, she done me wrong...   "It's All Over Now" mon morceau fetiche sixtie et "You Got Me Rocking". Alors que la petite scène faisait machine arrière, l'écran géant montrait la fameuse bouche, grande ouverte, brandissant sa longue langue pendante. C’est "Honky Tonk Women" reprise en chœur par la foule, qui va les ramener vers la scène principale, pour entamer la fin du concert... La série des grands tubes pour un final magique… Plein les yeux, plein les oreilles, le final est grandiose, la scène est rouge vif, on se prend en l'espace de 30 minutes une très bonne claque avec l’hymne "Sympathy for the devil", l’intemporel "(I can't get no) Satisfaction", "Brown Sugar" accompagné de sa vidéo sulfureuse et les yeux ébahis du public découvrent que les roadies avaient installé sur celle-ci une grosses bouche rouge gonflable géante! Un truc complètement surréaliste. Mick montait les escaliers scéniques pendant que des flammes jaillissaient du haut des lumières. Du feu se matérialisait également à la fin du morceau donnant des frissons de chaleurs. Tout le monde chante, c’est la fête, sur scène le groupe sourit et s’amuse. Mick Jagger a assuré le show à lui seul, toujours très pro, sa forme physique est impressionnante, de même que son chant, impeccable du début à la fin. Les projecteurs s’éteignent, le ciel est lourd sous une température ardente…le rappel avec le classique des classiques… I was born in a crossfire, And I howled at my ma in the driving rain, But it's all right now, in fact, it's a gas! But it's all right. I'm Jumpin' Jack Flash,… exécuté dans une version un peu rallongée provoquent des ondes positives à répétition. Une bonne partie du public est en transe. C’est le morceau qui conclu le concert, terminé vers 23H20, devant un public aux anges et sous un ciel fort pertinemment étoilé ! Des jeux de lumière pharaoniques et des feux d'artifice vont compléter le tableau. "Merci, Merci. Bonsoir Paris" a ensuite lancé en français Mick Jagger. C'est seulement alors que les lumières s’éteignent et les feux d'artifice illuminent la scène digne témoin d'un événement que ont peut pas facilement oublier. Il faut dire aussi  qu’il semble peu probable que les Rolling Stones puissent faire encore une tournée de deux ans (150 dates) à travers le monde.

Au final, c’est épuisé et complètement assoiffé que je quitte le stade de France, de la musique plein la tête, des images plein les yeux… la magie n'était pas au rendez-vous ce soir, c'était un concert normal mais ce n'est pas la fin du monde... peut-être pas le meilleur concert des Stones mais voir les Rolling Stones est pour un amateur de rock quelque chose d’exceptionnel, en plus avec un spectacle de qualité et un public vivant le plaisir. En tout cas, c'était effectivement une ferveur quasi mystique qui transparaissait dans le public de la pelouse, placé au plus près du groupe légendaire... comme si chaque minute, chaque seconde du concert était un moment d'anthologie. Un grand respect car ils méritent leur statut de légende, règnent sur le rock'n'roll depuis bientôt 45 ans !!! Je ne sais pas (ne veux pas?) savoir à quoi ils carburent mais j’ai suis bluffé ! Merci les Stones !!! »


But it's all right now, in fact, it's a gas! But it's all right. I'm Jumpin' Jack Flash...




photos de


Starsailor est un groupe de Britpop anglais fondé à Chorley en 2000. Le nom du groupe est un hommage à l'album Starsailor de Tim Buckley. Ironiquement, le groupe n'a connu le succès en France qu'a postériori, grâce au remix de leur tube "Four To The Floor" (issu de leur second LP, Silence Is Easy) par Thin White Duke. Dix de leurs singles ont occupé le Top 40 de ventes de disques au Royaume-Uni.

(http://www.starsailor.net/)
(http://www.myspace.com/starsailor)
(http://www.facebook.com/starsailorofficial)




The Rolling Stones est un groupe de rock 'n' roll anglais, créé dans les années 1960 par Brian Jones. Le nom du groupe vient d'une chanson de Muddy Waters, "Rollin' Stone". Le blues a toujours été la source d'inspiration principale des Stones, qui ont été l'un des principaux acteurs du retour de cette musique sur le devant de la scène, à travers le British Blues Boom.

(http://www.rollingstones.com/)
(http://www.myspace.com/therollingstones)
(http://www.facebook.com/therollingstones)




1964 - The Rolling Stones (UK)
1964 - The Rolling Stones (England's Newest Hit Makers)
1964 - 12X5
1965 - The Rolling Stones N°2
1965 - The Rolling Stones Now
1965 - Out Of Our Heads (US)
1965 - Out Of Our Heads (UK)
1965 - December’s Children
1966 - Aftermath (UK)
1966 - Aftermath (USA)
1966 - Got Live If You Want It!
1967 - Between The Buttons (UK)
1967 - Between The Buttons (USA)
1967 - Flowers
1967 - Their Satanic Majesties Request
1968 - Beggars Banquet
1969 - Let It Bleed
1970 - Get Yer Ya-Ya’s  Out !
1971 - Sticky Fingers
1972 - Exile On Main St.
1973 - Goats Head Soup
1974 - It’s Only Rock ‘N Roll
1976 - Black And Blue
1977 - Love You Live
1978 - Some Girls
1980 - Emotional Rescue
1981 - Tattoo You
1982 - Still Life
1983 - Undercover
1986 - Dirty Work
1989 - Steel Wheels
1991 - Flashpoint
1994 - Voodoo Lounge
1995 - Stripped
1996 - The Rolling Stones Rock And Roll Circus
1997 - Bridges To Babylon
1998 - No Security
2004 - Live Licks (Topless Cover)
2005 - A Bigger Bang


Mick Jagger – lead and backing vocals, acoustic guitar, harmonica (1962–present)
Keith Richards – electric and acoustic guitar, lead and backing vocals (1962–present)
Ronnie Wood – slide, lap and pedal steel guitars, electric guitar, bass guitar, backing vocals (1975–present)
Charlie Watts – drums (January 1963–present)


+




La Setlist du Concert
THE ROLLING STONES

 Start Me Up (Tattoo You - 1981)
Let's Spend the Night Together (Between The Buttons - 1967)
Rough Justice (A Bigger Bang - 2005)
All Down the Line (Exile on Main St. - 1972)
She Was Hot (Undercover - 1983)

Waiting on a Friend (Tattoo You - 1981)

Can't You Hear Me Knockin' (Sticky Fingers - 1971)

I'll Go Crazy (James Brown Cover)

Tumbling Dice (Exile on Main St. - 1972)
Happy (Keith Richards Vocal) (Exile on Main St. - 1972)
I Wanna Hold You (Keith Richards Vocal) (Undercover - 1983)
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It's Only Rock'n Roll (To B-Stage Center) (It's Only Rock 'n Roll - 1974)

It's All Over Now (B-Stage Center) (Out of Our Heads - 1965)
You Got Me Rocking (B-Stage Center) (Voodoo Lounge - 1994)
Honky Tonk Women (Stage moving back during song) (Single - 1969)
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Sympathy for the Devil (Beggars Banquet - 1968)
(I Can't Get No) Satisfaction (Out of Our Heads - 1965)
Brown Sugar (Sticky Fingers - 1971)

Encores

Jumpin' Jack Flash (Single - 1968)