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mardi 19 juin 2007

AEROSMITH ~ Le P.O. Bercy. Paris.












Première partie : Rose Hill Drive



Ce qu’en a pensé Vik :

« Après leur tournée chaotique de 2006, qui avait vu des dates annulées en raison des problèmes de santé de Steve Tyler, Aerosmith, les monstres sacrés du rock, reviennent en Europe pour quelques apparitions sur scène dont un P.O. BERCY très attendu par les vétérans du hard rock, et complet depuis plusieurs mois. J'avais pris mon billet tout de suite, dès l'annonce de ce tour, un peu par nostalgie (le concert mythique du Pavillon de Paris de 1976) et en souvenir des concerts de Bercy de 1993-97. Je savais que l'âge était là et que « le syndrome Rolling $tones l'emportait sur la qualité de ce qu'ils proposent », j'avais décidé d'y aller, avec Marco (nostalgique) et Gilles B. (perplexe).

19h30 : arrivée a Bercy avec Gilles B., et placement comme d'habitude PORTE 0 1er rang pour une excellente visibilité et un bonjour a droite et a gauche à tous les anciens copains du Hard. Commence l'attente, accompagnée d’une qui n'a jamais été aussi mauvaise : sans saveur ni charme, avec même un morceau Rap (mauvais) ! Les roadies finissent de monter des éléments de la scène, on tend un rideau gris qui occulte une partie de la vision... Le temps de voir la scène, immense, avec une grande passerelle au milieu du public, et une avancée qui va jusqu'au cœur de la première zone de gradins, il se passe bien une heure.

20h30 : les lumières s'éteignent, et le groupe de première partie joue : Rose Hill Drive, jeune power trio du Colorado, héritiers du hard 70's, se pointent au milieu de la scène et attaquent dans un style Grand Funk Railroad / Cream / Allman Brothers. Un bassiste chanteur, un batteur et un guitariste. Ca sent la poussière avec des solos, des solos… et un morceau de fin de 12 minutes. Les compos manquent de caractère… il y a peu de chance qu'on en entende parler un jour. Bof, honnêtement on s'ennuie ! Durée du set 38 minutes.

L'attente recommence sur "You Shook Me All Night Long" d'AC/DC, avec une publicité diffusée sur les grands écrans, puis avec des chansons des Doors et de Led Zep. Une bonne douzaine de roadies s'activent sur scène, montent la batterie (entièrement recouverte de miroirs et du logo Aerosmith!), six éclairagistes sont suspendus dans les airs. Le pied de micro de Steven (avec son fameux foulard!) est amené sur la scène. Un grand affiche au fond de la salle « LONG LIVE ROCK'N'ROLL !!!! ».


21h40 : les lumières s'éteignent une deuxième fois, et, sur le rideau au fond de la scène, est projeté un petit film avec le logo du groupe à l'image du soleil après une éclipse, retraçant la carrière d'Aerosmith sur fond musical. Cette sympathique introduction se termine, le rideau tombe… la foule, assez calme jusque-là, se lève et les hurlements déferlent... la délivrance ????? L’écran s'éteint, un tonnerre d'applaudissement et de cris accompagne les ombres qui montent sur scène. Surgi de nulle part, Steven apparaît sur l'avancée de la scène en même temps que les spots l'éclairent, et entonne un puissant "ONE, TWO, THREE, FOUR" : c’est "Love In An Elevator"... Steven profite de Eat the Rich pour nous montrer ses talents à l'harmonica, avant de le jeter dans le public et de se pointer sur le devant de la scène et faire mumuse devant la caméra... un petit déhanchement, et on découvre un "Lèche Moi" écrit au feutre en gros sur le bas du ventre ! Steven Tyler (59 ans) avec chapeau et lunettes noir, le pied de micro entouré de foulards - comme à l'accoutumée - trainant jusqu’au sol, ressemble à « Jack Sparrow » de Pirates des Caraïbes. Joe Perry, avec la veste noire de rigueur et une chemise rouge, joue sur une Gibson SG (décoré d'une belle blonde). Il parait incroyablement jeune, 35 ans tout au plus, alors qu'il a la cinquantaine. On a toujours les très discrets Joey Kramer derrière les fûts, Brad Whitford à la seconde guitare, et Tom Hamilton à la basse.

I Don't Want To Miss A Thing, Jaded... des titres connus par tous mais... il manque quelque chose ! Le son hard rock n'est pas là ce soir, le passé devient flou, la musique a un goût fade de FM grand public. Côté light show, par contre, c'est magnifique ! La scène est somptueusement baignées de lumières et lasers de toute beauté. Le son est extrêmement clair… absolument parfait. Mais dans le public l'ambiance n'est pas à son comble !!! Bien sûr tout le monde est debout, de l'extinction des lumières à la fin du set, mais les gens sont calmes, comme s'il étaient en train de regarder un film. J'ai rarement vu un Bercy aussi paisible pour un concert de rock au sens large !!!

Steven Tyler a beau se démener, tomber la veste, jouer avec son micro, occuper tout l'espace et assurer le show à lui seul (les autres membres, très statiques, commençant vraiment à ressembler à des vétérans se contentant d'assurer le service minimum, exception faite du ténébreux Joe Perry, magnifique). Steven a tout, la voix, le look, le sex-appeal, la maîtrise totale de la scène, le charisme, avec en plus ce grain de folie si caractéristique qui en fait vraiment un génie du spectacle, impressionnant de justesse vocale. Autant le dire : c'est le show « américain » à la sauce de Las Vegas et Atlantic City, comme on pourrait en voir au Lido !!! Mais pas un véritable concert ROCK !

Plus on avance dans le concert et plus Tyler est déjanté : il occupe toute la scène, court sur la rampe, fait des allers-retours incessants sur l'avancée, joue avec son célèbre pied de micro, et sa voix métallique ne baisse pas en intensité. Puis retentit le riff si familier de Brad Whitford, suivi par la slide guitare de Joe, posée sur une table : c’est "Rag Doll". Sans avoir le temps de laisser le public se remettre, l'intro de "Janie's Got A Gun" sonne le début d’une seconde partie qui devrait être plus rock n' roll : ensuite, nous aurons droit à une rocambolesque version de "Baby Please Don't Go" très enlevée, et magnifiquement interprétée... Et c’est là que Joe et Steven vont tranquillement s'assoir sur le devant de la rampe, au milieu du public, Fatigués ? Bon, en fait, c'est la partie acoustique du show qui commence : "Hangman Jury", suivit d’un "Seasons of Wither" sublimé par les spotlights et les lasers, pendant que la foule est arrosée de neige artificielle sortant du haut de la scène .

Lorsque "Dream On" est annoncée par Steven, et que les premières notes de l'intro au piano sonnent, le public semble un peu décoller… « Dream on, dream on, dream on... Sing with me, sing for the years… »... mais la version n’est qu’un vague souvenir de l’original ! Suit un morceau Blues qui s'avéra être "SOS (Too Bad) ". Dès le premier coup de grosse caisse que balance Joey Kramer, je reconnais… ma chanson préférée d'Aerosmith, Livin' on the Edge (« We’re livin on the edge / You cant help yourself from fallin… »), mais la magie n'est pas non plus là, et la version est très moyenne malgré le solo impeccable de Joe, qui semblait ne faire qu'un avec sa guitare à double manche... Un "Stop Messin Around" sur lequel Steven Tyler laisse sa place au chant à Joe Perry, et, après ces 5 minutes de jouissance totale, Tom Hamilton, qui était resté relativement discret depuis le début du show, s'avance dans le public en improvisant un solo assez technique et plaisant (même si je ne suis pas fan de ce genre d'exercices !), avant d'enchainer sans trop de surprise l'intro de l'énorme "Sweet Emotion". Les lumières sont somptueuses, et Joe Perry nous sert un bijou de solo, tant techniquement, visuellement et qu'à l'écoute : le voilà seul au milieu de scène, à alterner guitare et une sorte de harpe électrique, invisible dans la fumée, entouré par un faisceau de lasers ! Et puis il pose sa guitare sur l'esplanade de la scène, se débarrasse de sa chemise rouge et la frappe avec pour faire ressortir des centaines d'étoiles argentées !!! Un moment somptueux, avant le final sur "Draw The Line", un autre grand classique du groupe et encore un riff indémodable. Sans laisser le temps aux applaudissements de finir, les lumières et l'écran s'éteignent sur un simple "Good night ! " de Steven.

Et voilà… disparus… mais les lumières ne se rallument pas ! Quelques dizaines de secondes plus tard, sur l'écran géant passe une animation représentant un diable au volant d'une Cadillac défoncée, et roulant sur la route 666. Le diable tourne sans cesse le bouton de son auto-radio, et chaque titre sur lequel il s'arrête est bien entendu un classique d'Aérosmith. Lorsqu'il aperçoit la sortie Houston, le diable sort…

Le groupe remonte alors sur scène pour son rappel, Perry a enfilé une nouvelle chemise rouge et a en main sa guitare « drapeau des USA »... C'est le moment que tout le monde attendait depuis le début du concert : "Walk This Way" (« Walk this way, walk this way just gimme a kiss like this … ») sur un riff d’anthologie (s'il en est !!) de Joe Perry !!! Inutile de dire que chaque spectateur s'étrangle en tentant d'imiter la voix de Steven sur ce refrain... Justement inimitable. Et là où les habituels fans (dont moi) semblent croire à la fin, c'est alors que la surprise vient avec Mama Kin, dans une excellente version !!! Un bouquet final parfaitement maîtrisé, et je dois reconnaitre que le show se termine en beauté !

Aerosmith saluent une dernière fois un public qu'ils n'avaient pas vu depuis 10 ans, jettent quelques médiators et baguettes en guise de remerciement, se retirent… Bercy s'éclaire et les enceintes crachent la musique de Jimi Hendrix. C'est fini !!!

Ce qu'en j'en pense ? Un bon concert dans l'ensemble, qui aurait pu être mieux, mais Aerosmith n'a pas su enthousiasmer Bercy ! Tous les classiques ont été joués, mais la magie n'etait pas là! Vu des gradins, mon voisin de gauche n'a pas bougé d'un pouce, un autre montrait son ennui, un autrer semblait dormir… Le groupe n'a pas mis le feu au public, et bien peu de titres ont donné envie de bouger ou de chanter tous ensemble : j'ai rarement vu un Bercy aussi calme ou endormi pour un concert de rock... On attendait du gros rock n' roll comme en 1976 et on a eu droit à une sauce Rock FM ! C’est dommage : quand on voit les récents DVD, où Aerosmith jouent dans des clubs aux USA, c'est de la dynamite ! Dommage aussi qu’ils aient mis autant d'eau dans l’alcool fort de leur hard rock ! Aerosmith nous ont livré un excellent show pour Las Vegas - destiné à des spectateurs américains, assis autour d'une table, avec d'autres passions que le rock : malheureusement le public de Bercy ne voulait pas de « MTV Aerosmith » ! Je respecte ce groupe, qui a écoulé sur l'ensemble de sa carrière plus de 100 millions d'albums, mais il faut vraiment qu'ils arrêtent de faire des spectacle qui paraissent conçus et dirigés par un chorégraphe ! Et puis, on sait qu'ils ne sont plus tous jeunes, ils bougent moins sur scène qu’autrefois, mais nous n’avons eu droit qu’à 1h45min, soit leur plus concert le plus court de la tournée : moi qui fantasmais sur un concert qui dépasse largement les 2h, comme sur d'autres dates de la tournée! Ils n'ont sans doute plus la pêche tous les soirs, nous dirons que nous sommes tombés sur un soir de petite petite petite forme...

Je quitte la salle en même temps que tout le monde, avec un Gilles B. dont le moral est au plus bas après cette « triste soirée ». Dans ma tête, reste quand même la dernière phrase qu’ait pronocé à la fin du show un ami de concert de longue date : « Les intellos du rock et les coincés de la scène parisienne peuvent aller se rhabiller, ils n'attendront jamais ce niveau, même pas en rêve... LONG LIVE ROCK'N'ROLL !!!! »...

Et si nous étions en fait les seuls à avoir été déçus par ce concert ?


walk this way, walk this way
walk this way, talk this way
just gimme a kiss 
like this!
»








 Rose Hill Drive
est un jeune trio de hard rock américain. L’un des représentants les plus récents du mouvement « Retro Metal », ce groupe pratique le revival du hard rock traditionnel et du premier metal / psychédélique. Combinant le rock dur avec des touches et des arrangements modernes,  ils peuvent rappeler des groupes des années 70 comme Deep Purple ou Cream.

(http://www.myspace.com/rosehilldrive)
(http://www.rosehilldrive.com/)
(http://www.facebook.com/RoseHillDrive)



Aerosmith est un groupe de rock américain formé en 1970 à Boston. Leur musique est un hard rock typique des années 1970, mais qui reste tout de même proche de ses racines blues. Aerosmith est l'un des groupes de rock qui a connu le plus de succès, avec plus de 170 millions d'albums vendus dans le monde, dont 67 millions rien qu'aux États-Unis. Ils détiennent également le record du plus grand nombre de disques d'or et multi-platine pour un groupe américain.
 

 
Album
1973 Aerosmith
1974 Get Your Wings
1975 Toys in the Attic
1976 Rocks
1977 Draw the Line
1979 Night in the Ruts
1982 Rock in a Hard Place
1985 Done with Mirrors
1987 Permanent Vacation
1989 Pump
1993 Get a Grip
1997 Nine Lives
2001 Just Push Play
2004 Honkin' on Bobo

LIVE
1978 Live Bootleg
1987 Classics Live! I
1987 Classics Live! II
1990 Live in Philadelphia
1998 A Little South Of Sanity
 2005 Rockin' the Joint

Compilations
1980 Greatest Hits
1988 Gems
1991 Pandora's Box
1994 Box of Fire
1994 Big Ones
2001 Young Lust: The Aerosmith Anthology
2002 O, Yeah! Ultimate Aerosmith Hits
2006 Devil’s Got A New Disguise - The Very Best of Aerosmith







Steven Tyler – lead vocals (1970-present)
Tom Hamilton – bass, backing vocals (1970-present)
Joey Kramer – drums, percussion (1970-present)
Joe Perry – lead guitar, backing vocals (1970-1980, 1984-present)
Brad Whitford – rhythm guitar (1971-1981, 1984-present)










La Setlist du Concert
AEROSMITH


01. Love In An Elevator (Pump - 1989)
02. Falling In Love (Is Hard On The Knees) (Nine Lives - 1997)
03. Cryin' (Get A Trip - 1993)
04. Eat The Rich (Get A Trip - 1993)
05. I Don't Want To Miss A Thing (Bonus Jap - Just Push Play - 2001)
06. Jaded (Just Push Play - 2001)
07. Rag Doll (Permanent Vacation - 1987)
08. Janie's Got A Gun (Pump - 1989)
09. Baby Please Don't Go (Honkin' on Bobo - 2003)
10. Hangman Jury (Permanent Vacation - 1987) >
> Seasons Of Wither (Get Your Wings - 1974)
11. Dream On (Aerosmith - 1973)
12. S.O.S. (Too Bad) (Live! Bootleg - 1978)
13. Livin' On The Edge (Get A Trip - 1993)
14. Stop Messin' Around (Honkin' on Bobo - 2003)
15. Sweet Emotion (Toys in the Attic - 1975)
16. Draw The Line (Draw the Line - 1977)

Encore



17. Walk This Way (Toys in the Attic - 1975)
18. Mama Kin (Aerosmith - 1973)


La durée du concert : 1h38

AFFICHE / PROMO / FLYER




AEROSMITH ~ Le P.O. Bercy. Paris.













Première partie : Rose Hill Drive



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Je n'étais pas très décidé à aller voir Aerosmith lorsque les tickets ont été mis en vente... Et puis, je me suis dit qu'après tout, j'aimerais bien les revoir : il ne faut quand même pas oublier (hein, les "jeunes" ?) que Aerosmith a été l’un des groupes majeurs des années 70, ponctuant cette décennie d'albums incandescents, voire pour certains, indispensables (Rocks et Toys In The Attic). C'est donc en souvenir de ces 4 ou 5 premiers albums que j'ai appelé Vincent : par chance, il lui restait une place, très bien placée, en bas des gradins sur la gauche. Gilles P m'avait prévenu : « Il y a 10 ans, ce n'était déjà pas terrible. » Comme cela faisait au moins 20 ans que je ne les avais pas vus... Arrivés sur place aux alentours de 19h30, nous trouvons une foule assez bigarrée, avec beaucoup de t-shirts « vintage », Stones et autres vieilleries ! Pas mal de gens viennent voir Vincent pour le saluer, j'en connais vaguement quelques uns, mais il est clair que c'est un public qui ne fait guère que les gros concerts des vieilles gloires sur le retour... Je constate qu'il y a pas mal de jeunes aussi (les rejetons qui veulent voir les idoles de leurs parents ?). Je suis Vincent car, moi, Bercy ce n'est pas ma tasse de thé, lui connait beaucoup mieux. Nous jettons un oeil au stand des t-shirts, les prix s'échelonnent de 25 à 35 euros, pas donnés... Direction la porte O, nous descendons jusqu'en bas pour trouver nos places, parfaites : nous serons bien installés, avec une excellente visibilité. La fosse est déjà aux 2/3 pleine, alors que les gradins sont pour le moment assez clairsemés, il faut dire que la première partie ne devrait pas commencer avant 20h30. Marco et Cathy nous ont rejoint entre temps. 

La salle n'est pas encore pleine, la 1ère partie arrive sur scène : un trio du nom de Rose Hill Drive, les cheveux très longs. C'est parti pour 40 mn de hard sans imagination : je m'ennuie ferme, le public applaudit mollement, pas un morceau ne viendra m'arracher un soupçon de sympathie envers ce groupe. Enfin, ils annoncent leur dernier morceau !! qui, hélas, dure 10 mn, et semble ne jamais finir !! C'était leur 1er passage ici, et la dernière fois que je les verrai.

Aerosmith a presque réussi à remplir Bercy sans nouvel album, il ne reste plus que quelques rangées hautes des gradins d'en face qui ne soient pas occupées. On découvre sur scène un décor assez sobre, pas mal d'amplis de toutes sortes, une avancée sur une trentaine de mètres et, sur les cotés, la scène qui se prolonge jusqu'au niveau des gradins. Il est 21h50, les lumières s'éteignent, on projette une animation sur un écran géant (la terre tourne, le soleil apparait et les images de nos 5 héros surgissent). Après ces quelques minutes d'intro, arrivée sur scène des musiciens, suivis par Steven Tyler. L'émotion m’envahit : c'est vrai, Steve et Joe n'ont pas énormément changé, visages taillés à la serpe, toujours très longilignes, bien conservés quoi ! Par contre, Brad Whitford a pris un bon coup de vieux. Je me lève bien sûr... pour me rassoir au bout de 30 secondes, mais que se passe-t-il ? C'est Aerosmith sur scène ? Pendant 6 morceaux, je reste abasourdi, voire tétanisé par ce que j'entends. Du mauvais Aerosmith, de la soupe, même le son n'est pas là pour racheter cela. Oh bien sûr, Steven Tyler gesticule, son micro toujours orné de ses sempiternels foulards - qu'il porte aussi à la ceinture - ! Oui Joe Perry a une certaine élégance... mais où est passé Aerosmith ? Tyler vient sur l'avancée de la scène pour nous montrer son ventre avec écrit "Lèche moi" : Typiquement ricain quoi ! Je regarde autour de moi, Marco semble plus ou moins consterné comme moi... Quant aux spectateurs, ils semblent apprécier toutes ces niaiseries et ces chansons mollassonnes.

Tyler fait le show, allant sur les cotés au contact de la foule. J'ouvre enfin un oeil et je me lève pour les 1ères notes de Rag Doll, mais, franchement, aucune énergie, le son ne pète pas, les solos de Perry ne giclent pas. Nous avons droit à une version de Baby Please Don't Go tout aussi décevante. Je suis envahi par un malaise, j'aurais TELLEMENT aimé (et j'y croyais) que cela soit resté comme c’était, du putain de bon rock'n'roll avec des morceaux qui vous font frissonner... Nous avons droit « au » morceau de Joe Perry (comme les Stones quand Jagger donne la permission à Richards de chanter une petite chanson). Un morceau sans intérêt d'ailleurs, le dernier album solo de Joe Perry n'étant pas grandiose, c'est le moins que l'on puisse dire. Le public semble heureux, mais assez mou quand même (ce qui ne m'étonne qu'à moitié vu le set proposé). Les 2 compères s'installent sur 2 chaises sur l'avancée de la scène pour le moment acoustique chiant. Version pitoyable ensuite de Dream On. Même si Tyler a toujours de la voix, il n'y a plus ce trémolo que l'on entendait sur les premiers disques. Encore une fois, nous avons droit à une mauvaise interprétation de Sweet Emotion : l'émotion malheureusement est restée à la maison, je suis de plus en plus catastrophé, n'y aura-t-il rien à sauver ce soir ? Pour finir sur une note plus optimiste, j'ai quand même apprécié l'interprétation de Draw The Line, l’un des seul morceau surnageant parmi ce cauchemar musical.

Après une attente de 5 bonnes minutes, retour sur scène pour le tant attendu Walk This Way. Cela ne vous surprendra plus si je vous dis que, une fois de plus, la version était lamentable, Tyler nous faisant presque du Rap pendant le morceau.. triste ! Mais enfin une seconde lueur d'espoir avec Mama Kin, certainement le moment le plus rock et le plus authentique : plus de fioritures, c'est bon, mais c'est beaucoup trop tard... Aerosmith ne sont pas encore entièrement sortis de scène que Bercy est déjà entièrement rallumé (c'est sûr qu'on n'aura pas droit à un second rappel, bravo la spontanéité).

1H40 : je me suis ennuyé pendant 1H30, cela fait cher la soirée. Alors que je manifeste mon désarroi et mon amertume devant ce gâchis, les gens autour de moi semble ravis... Je ne sais pas quoi en penser, c'est triste. J'irai voir quelques jours plus tard les réactions sur les sites Web : elles sont presque unanimes, pour la majorité des gens ce fut un grand concert...

Pour ma part, c'est fini, je ne retournerai plus les voir, ça a été trop décevant. Je voudrais pas jouer au vieux con qui dit systématiquement que « avant, c'était mieux » (pour preuve la grosse surprise qu'a été le concert des Stranglers cette année !), mais là franchement, j'ai pris une claque... et pas celle que j'attendais. Aerosmith a été si grand... A égalité avec Kim Wilde pour le titre de pire concert de l’année. »






 Rose Hill Drive
est un jeune trio de hard rock américain. L’un des représentants les plus récents du mouvement « Retro Metal », ce groupe pratique le revival du hard rock traditionnel et du premier metal / psychédélique. Combinant le rock dur avec des touches et des arrangements modernes,  ils peuvent rappeler des groupes des années 70 comme Deep Purple ou Cream.

(http://www.myspace.com/rosehilldrive)
(http://www.rosehilldrive.com/)
(http://www.facebook.com/RoseHillDrive)



Aerosmith est un groupe de rock américain formé en 1970 à Boston. Leur musique est un hard rock typique des années 1970, mais qui reste tout de même proche de ses racines blues. Aerosmith est l'un des groupes de rock qui a connu le plus de succès, avec plus de 170 millions d'albums vendus dans le monde, dont 67 millions rien qu'aux États-Unis. Ils détiennent également le record du plus grand nombre de disques d'or et multi-platine pour un groupe américain.
 

Album
1973 Aerosmith
1974 Get Your Wings
1975 Toys in the Attic
1976 Rocks
1977 Draw the Line
1979 Night in the Ruts
1982 Rock in a Hard Place
1985 Done with Mirrors
1987 Permanent Vacation
1989 Pump
1993 Get a Grip
1997 Nine Lives
2001 Just Push Play
2004 Honkin' on Bobo

LIVE
1978 Live Bootleg
1987 Classics Live! I
1987 Classics Live! II
1990 Live in Philadelphia
1998 A Little South Of Sanity
 2005 Rockin' the Joint

Compilations
1980 Greatest Hits
1988 Gems
1991 Pandora's Box
1994 Box of Fire
1994 Big Ones
2001 Young Lust: The Aerosmith Anthology
2002 O, Yeah! Ultimate Aerosmith Hits
2006 Devil’s Got A New Disguise - The Very Best of Aerosmith







Steven Tyler – lead vocals (1970-present)
Tom Hamilton – bass, backing vocals (1970-present)
Joey Kramer – drums, percussion (1970-present)
Joe Perry – lead guitar, backing vocals (1970-1980, 1984-present)
Brad Whitford – rhythm guitar (1971-1981, 1984-present)










La Setlist du Concert
AEROSMITH


01. Love In An Elevator (Pump - 1989)
02. Falling In Love (Is Hard On The Knees) (Nine Lives - 1997)
03. Cryin' (Get A Trip - 1993)
04. Eat The Rich (Get A Trip - 1993)
05. I Don't Want To Miss A Thing (Bonus Jap - Just Push Play - 2001)
06. Jaded (Just Push Play - 2001)
07. Rag Doll (Permanent Vacation - 1987)
08. Janie's Got A Gun (Pump - 1989)
09. Baby Please Don't Go (Honkin' on Bobo - 2003)
10. Hangman Jury (Permanent Vacation - 1987) >
> Seasons Of Wither (Get Your Wings - 1974)
11. Dream On (Aerosmith - 1973)
12. S.O.S. (Too Bad) (Live! Bootleg - 1978)
13. Livin' On The Edge (Get A Trip - 1993)
14. Stop Messin' Around (Honkin' on Bobo - 2003)
15. Sweet Emotion (Toys in the Attic - 1975)
16. Draw The Line (Draw the Line - 1977)

Encore

17. Walk This Way (Toys in the Attic - 1975)
18. Mama Kin (Aerosmith - 1973)



La durée du concert : 1h38

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