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samedi 25 août 2007

ROCK EN SEINE (FESTIVAL) 2007 # 5 ~ Le Domaine N. St Cloud. Paris.












5e édition ! 3 jours ! 3 scènes !
Grande scène : 


     Ce qu’en a pensé Vik :

« Ma deuxième journée très réussie de cette cinquième édition du festival Rock en Seine, dans le toujours magnifique Parc de Saint-Cloud… De 15h à 23h50 (transports en commun et voisinage obligent), il y avait sur les trois immenses scènes de quoi satisfaire le fan de musique aussi avide de têtes d’affiche que de découvertes. J’arrive à 16h, le ciel est bleu, le soleil (trop !) chaud... on ne s'habitue pas au début de l'été à St-Cloud ! La météo prévoit du beau temps pour ce week-end. Je rentre avec mon sac a dos par la porte VIP grâce à mon invitation, et mon bracelet du jour est « Bleu ». L'espace ne manque pas dans le Parc, et la plupart des spectateurs passent beaucoup de temps au téléphone et à faire des aller-retours - telles des fourmis travailleuses - entre chaque scène.

Je prends mon temps avant de rejoindre la Grande Scène pendant le set de The Fratellis, trio écossais (Gilles et Jean Pierre sont déjà là, face au soleil, pour leur set et je les vois sauter sur l’herbe comme des kangourous heureux) en longeant les stands où le merchandising prospère. Je m'incruste devant la scène en me plaçant aux barrières, à gauche, face à la sono et aux roadies, une excellente place, la même que la veille. Je m’installe tranquillement pour toute la journée et je garde cette fois encore une petite place pour Gilles B..

17h00 : COLD WAR KIDS. Sous un soleil éclatant, ce groupe d’indie rock a été parachutés sur la grande scène, sans surprise, pour être le remplaçant de luxe de l’anglaise diva soul - jazz Amy Winehouse, qui avait annulé sa venue car elle suit selon la presse britannique une cure de désintoxication. Dès le début de leur set, on ressent un frisson, provoqué par la voix marquante et les musiques étrangement captivantes du groupe originaire de Californie. Et l’on n’est pas le seul à ressentir cela, la majorité du public appréciant à sa juste valeur la prestation du quatuor ultra concentré, voire carrément en transe sur scène. Les gens tapent dans leurs mains, chantent les refrains. La guitare est hargneuse avec une batterie sèche et un son qui leur est propre. Prêt à faire mordre la poussière aux festivaliers… et à prouver qu’ils sont à la hauteur de leur réputation ils nous livrent "Hang me up to dry", leur meilleure chanson… superbe en live et preuve que la scène est incontestablement le point fort du quartet... puis une reprise du meilleur goût "Well well well" de John Lennon. Alors que l' album je le trouvais bon mais sans plus , en live c' est vraiment excellent ! Un set de 38 minutes.

18h40 : JARVIS COCKER. Ex-chanteur de Pulp, pour évoluer désormais en solo, l’excellent Jarvis n’en a pas pour autant perdu ses habitudes de show man mais a perdu une pârtie de son charme pour ce concert puissant, mais pas franchement intéressant. Savoureux discours en français incompréhensible (il vit à Paris depuis quatre ans), poses de rock star, danse avec un foulard, ses morceaux mélodiques sont mous et sirupeux mais les morceaux bruyants sont très bruyants... La plupart des morceaux de l’album solo du brillant songwriter passent bien en live mais avec quelque faiblesse. L’attention est totalement concentré sur lui : son charisme est évident, il a du charme, bizarre et drôle. Heureux d’amuser le public entre une chanson et l'autre, maitrise la scène sans exagération mais de vrais English Man. C'est agréable d'être fascinée par son style et sa classe.  L’anglais Jarvis dédié une chanson à un spectateur qui s'était enduit de boue, puis se fendra d’un hommage à Lee Hazlewood, décédé récemment, et d’une brillante reprise, clôturant son concert, "Paranoid" (1971), du groupe de hard rock Black Sabbath. Un set de 43 minutes.

 20h20 : THE JESUS AND MARY CHAIN. Le groupe écossais reformé, que l’on avait plus vus sur scène depuis leur Split de 1999, était le très attendu concert du jour. Les mythiques Ecossais nous ont servi une excellente dose pop aussi post-punk que noise. Come-back notable, un petit régal. Huit ans qu'ils s'étaient séparés. Accusés de se reformer pour l'argent, les Ecossais ont en tout cas montré qu'ils ont plus que de beaux restes. La reformation du groupe écossais Jesus & Mary Chain est l'un des événements de l'édition 2007 de Rock en Seine. ENFIN !!! Un putain de concert. Tout y était, Tout. Un son énorme parfaitement retranscris, et rien que des morceaux génialement mélodiques (Sidewalking, Psycho Candy, Head on, Just Like Honey, Rollercoaster...). Ce soir, les frères Reid, aussi peu souriants qu'à leurs débuts il y a vingt-trois ans (Jim au chant, William à la guitare) sont accompagnés d'un batteur, d'un bassiste et d'un deuxième guitariste, et pendant tout leur set va enthousiasmer la foule rassemblée devant la grande scène. La noise rock reste aussi puissant et d'une efficacité redoutable, avec un son saturé à l’extrême et la basse largement forte. La véritable tête d’affiche de la soirée pour les non fans de Tool !!! On peut fermer les yeux et passer un moment divin. Même les nouveaux morceaux tiennent la route : décidément, les grands groupes ne meurent jamais… Un très grand moment. Le meilleur concert de festival ? Un set de 59 minutes.
22h30 : La présence de TOOL aujourd’hui est surprenante : pourquoi un groupe aussi metal et expérimental sur la grande scène, en fin de parcours, le samedi soir ? De plus, en extérieur, je ne sais vraiment pas ce que ça va donner... On n'assiste pas à un concert de Tool tout simplement comme un curieux : on doit être prêt pour vivre une expérience. Il faut pouvoir encaisser avant tout la puissance tellurique et l’expérience qu’offre ce groupe, autant pour leur musique que pour leur univers dérangeant. Décrire un concert de Tool est  l'équivalent d'énoncer un trajet dans un labyrinthe, où chaque chemin semble être juste et dans le même temps, mauvais. Un groupe où mieux une entité indéfinissable qui avec quelque disque (en quinze ans) a bouleversée le monde de la musique avec son mélange étonnant de folie et de technique. Le public était déjà assez nombreux avant le début du concert, certes rien à voir avec celui venu en masse pour les Canadiens d’Arcade Fire hier... Chez Tool, il n'y a presque rien à voir, ou du moins ce n'est pas vraiment sur scène que ça se passe car c'est du statique... c'est derrière: les images visuelles particulièrement réussies, les couleurs et bien sûr une musique envoutante et tranchante comme du métal affiné.  Ils sont 4, et Maynard James Keenan, le chanteur, se place à l'arrière de la scène sur une estrade. En ombre chinoise, il entretient le culte que les fans vouent à sa voix si particulière, une voix étonnamment douce et apaisante à certains moments et d'autres fois carrément enragée. Les autres membres se cachent derrière leurs instruments ou leurs cheveux. Les 2 écrans diffusent continuellement les clips et autres créations visuelles du groupe (ces images en boucle de corps désarticulés et malades...). Une chape de plomb sonore s'abat sur le parc, un mur du son inouï, d’où chaque note parvient malgré tout à s’extirper. Un son parfait… trop parfait mail le groupe est un perfectionniste dans se prestations. Entre un batteur monstrueux, un bassiste gigantesque, un guitariste inimitable et un chanteur unique, Tool est tout bonnement fracassant ! Côté coup de coeur, j'ai retenu "Stinkfist" et son riff en intro qui stupéfait (et ravit) à chaque fois comme un coup de masse, et l’enchaînement, efficace à jamais, "Vicarious", "Right in two", "Schism" qui était énorme ! Cependant, l'aspect visuel prend parfois trop le dessus sur la musique en elle-même. L'atmosphère devient éthérée chargée par le rythme qui devient nerveux et rapide, le battement des tambours et la guitare basse de Adam Jones construisent  un environnement paranoïaque et claustrophobe , où la voix de Maynard fait merveille.  Des nombreux spectateurs,  et surtout le noyau dur des amateurs de métal progressif, les fans, à la fin pour cette une experience sensorielle totale. Le meilleur concert du festival ? Oui, pour les inconditionnels du groupe ! Tool reste géant, unique, incommensurable et inégalée. Un des meilleurs groupes de la planète, le miracle de la perfection absolue. Il est facile de faire des éloges sur ce groupe ésotérique qui a le  mérite d'être cité en entier comme le plus grands innovateur de la scène musicale des années 90. Même si la Setlist de la tournée est toujours la même, ainsi que la manière dont ils jouent les morceaux, j'ai trouvé ce set surpuissant, à l'image de leur musique : difficile d'accès, mais au final hypnotisant. Pour les non initiés, à écouter plusieurs fois avant de juger. Pour les autres, savourez la musique. Après ce déluge d'images baroques et de sons très lourds, on sort d’une espèce de rêve et on aperçoit, hilares, les membres du groupe, dont le batteur en tenue de basketteur qui semblait se préparer pour un barbecue...
Aujourd’hui, j'ai vu des concerts. Aujourd’hui, j'ai vu des fans. Des gars et des filles aussi excités qu'exaltés. Aujourd’hui, j'ai vu l'homme boue à la Grande Scène !

Bonne nuit les petits et… à demain, un peu fatigué, pour la suite !!! »


photos de


Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité.

(http://www.myspace.com/rockenseine)



Cold War Kids est un groupe de rock indépendant américain originaire de Fullerton en Californie. Ils ont réalisé trois maxis chez Monarchy Music, et ils sont apparus dans les festivals de musique SXSW et Lollapalooza en 2006, ainsi qu'aux transmusicales de Rennes. Un excellent album, dans un univers rock.



Jarvis Cocker est un chanteur britannique de Sheffield en Angleterre. Il est également connu sous le pseudonyme de Darren Spooner. À l'âge de 15 ans, Jarvis fonde Arabacus Pulp qui, après différents changements de formation et un raccourcissement du nom de groupe en Pulp, se fait connaître dans les années 1990 grâce au succès commercial de deux de leurs albums.




The Jesus and Mary Chain est un groupe de musique rock britannique qui a existé de 1984 à 1999. Les membres principaux étaient les frères auteurs-compositeurs Jim et William Reid, originaires d'East Kilbride en Écosse. Ils ont sorti régulièrement de nombreux albums et singles, de leur premier single en 1984 jusqu'à la séparation du groupe en 1999. Jesus and Mary Chain est parmi les groupes indépendants qui ont eu le plus d'influence.

 

Tool est un groupe de rock progressif/metal progressif américain formé en 19901 par le chanteur Maynard James Keenan (également chanteur de A Perfect Circle et Puscifer), le guitariste Adam Jones, le batteur Danny Carey et le bassiste Paul D'Amour. Ce dernier quitte le groupe en 1995 et est remplacé par Justin Chancellor du groupe britannique Peach (en) peu de temps avant l'enregistrement de leur troisième œuvre majeure, Ænima. Ce groupe emprunte au heavy metal sa puissance, au rock progressif sa charge d'émotions et au rock psychédélique la capacité de créer une atmosphère pleine et envoûtante. Tool est un groupe à part. Sa musique, souvent très sombre, n'est pas dénuée d'optimisme.


Costello Music (September 2006)


Robbers and Cowards (2006, Downtown Records)


Jarvis - 2006

Albums
Psychocandy (1985)
Darklands (1987)
Automatic (1989)
Honey's Dead (1992)
Stoned & Dethroned (1994)
Munki (1998)

Compilations et divers
Barbed Wire Kisses (B-Sides And More) (04/1988, Blanco Y Negro)
Sound of Speed (1993, Blanco Y Negro)
I Hate Rock N' Roll (05/1995, American Recordings)
The Complete John Peel Sessions (2000)
21 Singles (05/2002, Rhino Entertainment)
Live in Concert (2003)





Undertow (1993)
Ænima (1996)
Lateralus (2001)
10,000 Days (2006)



THE FRATELLIS





Jon Fratelli (John Lawler) : Vocal & Guitar
Barry Fratelli (Barry Wallace) : Bass
Mince Fratelli (Gordon McRory) : Drums & Vocals








COLD WAR KIDS











Nathan Willett – Vocal, Piano, Guitar
Matt Maust – Bass
Jonnie Russell – Guitar
Matt Aveiro – Drums










JARVIS COCKER






Jarvis Cocker : Vocal
+ Band










THE JESUS & MARY CHAIN




Jim Reid (vocals, guitar)
William Reid (guitar, vocals)
Phil King (bass guitar) (1998, 2007–present)
Loz Colbert (drums, 2007–present)
Mark Crozer (guitar, 2007–present









TOOL





Danny Carey – drums, percussion (1990–present)
Justin Chancellor – bass (1995–present)
Adam Jones – guitar (1990–present)
Maynard James Keenan – lead vocals (1990–present)








La Setlist du Concert
THE JESUS & MARY CHAIN

You Trip me Up
Head On (Automatic - 1989)
Far Gone And Out 
Sidewalking

Snakedriver

Happy When It Rains (Darklands - 1987)

Some Candy Talking
Between Planets
Blues From A Gun
Cracking Up (Munki - 1998)
All Things Must Pass

Teenage Lust
Just Like Honey
Reverence (Honey’s Dead - 1992)

La durée du concert : 0h59


La Setlist du Concert
TOOL

Jambi (10.000 Days - 2006)

Stinkfist (ext) (Ænima - 1997)
Forty Six & 2 (Ænima - 1997) 
Schism (ext) (Lateralus - 2001)
Rosetta Stoned (10.000 Days - 2006)
Flood (Undertow - 1993)
Lateralus (Lateralus - 2001)

Vicarious (10.000 Days - 2006)


La durée du concert : 1h23

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