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samedi 15 septembre 2007

Fête de L’Humanité (FESTIVAL) - Parc de la Courneuve. Le Bourget. Paris.













Ce qu’en a pensé Philippe M.:


« Retour à la grande scène ce Samedi, vers 17h30mn, Luke entame sa prestation, le gang de Thomas Boulard le guitariste chanteur accompagné de Damien Lefèvre à la bass, Romain Viallon à la batterie ce sont adjoint un quatrième membre le guitariste Jean-Pierre Ensuque. Ils reviennent après une longue pose pendant laquelle ils ont pris le temps d’enregistrer « Les Enfants De Saturne ». Le précédent « La Tête En Arrière datant de 2004. Avec quelques autres groupes comme Deportivo ils prennent un peu la place laissée vacante par Noir Désir, ils ont des répertoires qui sont assez proches dans les textes , la pensée, l’énergie déployée. Je suis content de les retrouver après un fabuleux concert aux Francofolies de La Rochelle et un Bataclan torride avec Deportivo quelques temps après. Les morceaux sont joués les uns après les autres pratiquement sans temps mort on reconnaît : La Tête En Arrière, Soledad, La Nuit Et Le Jour, Il Y A Longtemps, des titres du nouvel album comme A L’Intérieur, et bien sur La Terre Ferme le single qui passe beaucoup en radio. Le groupe est bien accueilli, il affirme son style, un rock froid, tendu, les deux guitares crachent des décibels mélodieux, avec la voix particulière de Thomas c’est un régal, même si celle ci est parfois dans le rouge. L’ensemble est excellent, brut de décoffrage. Il fait très chaud pendant le set et une lance à incendie arrose laborieusement les premiers rangs. Le public est déjà très compact sur le bord de scène, une vague se déplace par moment, la suite promet. Le dernier titre est annoncé, 45mn se fut un peu court , mais de qualité, ce qui n’est pas toujours évident en plein air. Ils remercient chaleureusement le public et disent à très bientôt. Encore bravo pour cette prestation. J’aime tous ces jeunes groupes et j’encourage les gens à aller les voir en concert, ils méritent la reconnaissance.

L’emplacement se vide rapidement, l’artiste qui suit étant très différent. Nous attendons patiemment assis sur l’herbe et les détritus en tout genre qu’il faut pousser pour se faire un peu de place. 19h Ayo arrive accompagnée de ses cinq musiciens. Son show démarre lentement, musique exotique aux belles sonorités et jouée par de grands professionnels, mais l’ensemble n’attire pas mon intérêt, j’ai beaucoup de mal. Ayo est au chant, guitare acoustique et piano avec Larry Campbell : guitares, mandoline, violon, Brian Mitchell : hammond B3, (j’ai pourtant un faible pour la sonorité de cet instrument mais pas aujourd’hui) accordéon, piano, Keith Christopher : bass, James Wormworth : batterie, Daniel Sadownick : percussions. Nous décidons pendant sa prestation d’aller nous restaurer avec Sylvie (elle a fait le déplacement pour les Stooges, mes filles sont là aussi et également un neveu, nous nous retrouverons à la fin pour une bonne partie de rigolade). Nous revenons un peu plus tard avec de quoi manger et restons assis gentiment. Bercer par la musique, nous reconnaîtrons Down On My Knees extrait de l’album « Joyful » ce titre est incontournable sur certaines radios. Le son était parfait mais la prestation ne nous laissera pas de grands souvenirs, nous l’avons trouvé en plus interminable, 1h environ.

Démontage puis installation du matériel de Razorlight. Nous profitons de ce lapse de temps pour faire une remontée en avant et nous retrouver assez près, laissant l’énorme écran vidéo sur notre droite. 20h45 : les quatre Londoniens arrivent pour une prestation qui ne durera que 50mn. Le groupe emmené par Johnny Borrell : vocals, guitar se compose également de Björn Agren : guitar Carl Dalemo : bass et Andy Burrows : drums. Leur set est bien construit d’un rock puissant et carré assez traditionnel avec de belles mélodies accrocheuses, très plaisantes, le public est conquis, beaucoup de gens semblent les connaître, les titres passent les uns après les autres avec parmi ceux que je peux citer, Before I Fall To Pieces, Los Angeles Waltz, Pop Song 2006, Back To The Start, puis le très attendu In The Morning repris en cœur par une grande partie de la foule, Johnny Borrell qui est torse nu, arpente la scène d’un bout à l’autre pour faire reprendre les paroles aux fans. Autre grand passage avec Hold On et surtout America avec sur la fin l’inclusion d’une reprise d’un titre de Serge Gainsbourg chanté avec difficulté en Français, il dira : « je ne connais pas encore assez la chanson mais je progresse ». Encore un ou deux morceaux puis c’est la fin, pas de rappel. L’audience a passé un bon moment, leur rock agressif est très sympa, je les avais découvert en 2006 au Stade De France en première partie des Rolling Stones et d’entrée ils avaient conquis le stade, depuis ce temps leur progression a été constante, ils sont maintenant reconnus.

Fini la rigolade les choses sérieuses vont commencer, important mouvement de foule qui ne présage rien de bon, nous en profitons pour nous replacer correctement, longue attente, 22h30mn, le speaker qui rappelle que le concert est retransmis en direct sur France Inter Le Mouv, introduit Philippe Manœuvre qui retrace brièvement la carrière du groupe et annonce : « Iggy Pop And The Fucking Stooges ». Puis plus rien l’entrée en scène est raté pendant cinq longues minutes le plateau est plongé dans le noir, quand un martèlement de caisse clair se fait entendre, le fauve est enfin lâché et c’est l’explosion de décibels, dans un déluge sonore très brouillon au début, Iggy évidemment torse nu gesticule dans tous les sens, Mike le bassiste assure comme un métronome, Scott sous sa casquette et derrière ses lunettes martèle ses toms comme un forcené, Ron calé devant ses amplis nous envoie une montagne de notes plus stridentes les unes que les autres, c’est du carton !!. La qualité du son est vite rétablie et l’orage gronde de plus bel, la sono crache un gros son ça fait du bien, je ne peux m’empêcher de bouger dans tous les sens. Iggy tel un pantin saute partout, descend dans la fosse, entre deux "Fucking Paris" il éructe les textes de ses chansons. Une partie du public peu habituée à ce genre d’événement fuit, mais la masse est tellement compact qu’il est très difficile de bouger et les bousculades sont nombreuses, ceux qui veulent gagner les premiers rangs après plusieurs tentatives finissent par y parvenir, les mains souvent chargées de verres de bière ou de bouteilles d’alcool les plus diverses, il faudra constater l’état du sol à la fin, un ramassis de canettes, flacons, vêtements et chaussures en tout genre. Les morceaux habituels sont joués : Loose, 1969, TV Eye, I Wanna Be Your Dog, Iggy est très en forme, claudique légèrement, pour No Fun il n’y aura que 5/6 personnes sur scène qui dansent et chantent avec lui, la sécurité avait l’air affolée, les tirés au sort s’en souviendront et le pantalon d’ Iggy glisse de plus en plus. 1970 autre morceau mythique, Fun House de toute beauté avec les passages de Steve Mackay au sax, Real Cool Time, Trollin’ du nouvel album The Weirdness, ainsi que She Took My Money, puis Dirt, Mike avec sa bass se secoue tellement que je me demande comment il peut encore tenir debout. Une seconde interprétation de I Wanna Be Your Dog qui annonce la fin puis retour dans la fosse pour quelques embrassades et poignées de mains, le service d’ordre est vite submergé.

Quand le show se termine au bout d’1h05mn, ils quittent la scène laissant les instruments en plan dans un énorme larsen, un rappel est vite réclamé par le public mais il n’y en aura pas. Le speaker refait son apparition et remercie la foule d’être venu si nombreuse, un record d’après lui nous étions plus de 80 000, je veux bien le croire, il a fallu beaucoup de temps pour quitter les lieux et le site ressemble à un champ de bataille, la déferlante Stooges a tout ravagé sur son passage. Je repère deux types, l’un face à l’autre qui se parlent, essayant de se tenir debout avec grande peine, chacun avec une bouteille à la main, l’un d’eux tient son sex dans sa seconde main et urine sur le pantalon de son partenaire qui ne se rend compte de rien, ça c’est rock’n’roll !!

Nous restons à les regarder et nous sommes pliés de rire un peu plus loin nous remarquons une paire de chaussures genre « pieds nus » posée dans la poussière, nous levons les yeux au ciel pour chercher le quidam qui à dû les porter, c’est comme dans Astérix quand il donne une claque aux Romains, il ne reste que les chaussures. Le spectacle était autant sur scène que dans le public. La journée a été longue et nous flânons avec Sylvie, Clara et ses amis, Olivier mon neveu, ma seconde fille Jessica est dans la marée humaine, elle ne rentrera que le lendemain, une de ses amies ayant eu un malaise, elles ont été gardées toutes les deux au poste de secours jusqu’au matin. Après une collation bien méritée nous regagnons la maison, demain il reste une journée qui sera bien plus tranquille. Long Live Rock’N’Roll !!.
»






Le groupe Luke est né à la fin des années 90, autour du chanteur et compositeur bordelais Thomas Boulard. Avec ses compositions à mi-chemin entre la pop nerveuse de Placebo et le rock enfiévré de Noir Désir, le succès du groupe doit sans doute autant à ses compositions accrocheuses qu’au vide laissé par le groupe de Bertrand Cantat, suite à son incarcération. Nominations aux Victoires de la musique 2005 : groupe ou artiste révélation du public, groupe ou artiste révélation scène, album de pop/rock de l'année.


Ayo (qui signifie joie en dialecte yoruba), chanteuse d'origine nigériane, est aujourd'hui pleinement satisfaite de ces 12 premières chansons "Joyful". La formule sobre guitare-voix est tout simplement très efficace. Sur des morceaux bluesy et soul, elle pose son timbre estival pour nous chanter la vie, l'amour, les sentiments ou tout simplement le temps qui passe sans que l'on puisse l'interrompre.
Razorlight est un groupe de pop rock britannique formé en 2002 autour de Johnny Borrell, qui fut auparavant "conseiller" et parfois bassiste des Libertines.Les acolytes livrent leur premier disque, Up All Night, dans les bacs en 2004. C'est véritablement leur prestation en 2005 au Live 8 de Londres qui leur ouvre en grand les portes du succès.


Iggy Pop (Né James Newel Osterberg Jr.) est un chanteur américain. Même s'il n'a connu que relativement peu de succès populaires, il est considéré comme un des artistes rock les plus influents. On considère souvent les Stooges (son groupe de 1967 à 1974, et de 2003 à nos jours) comme des instigateurs du punk. Iggy Pop est aussi connu pour son jeu de scène impressionnant et excessif, une rumeur persistante (mais fausse) voulant qu'il termine la plupart de ses concerts nu. Simple ballerine défoncée, ou taureau épileptique, « l'Iguane » est l'un des rares artistes des années 60 qui a été épargné par les punks des années 1970. Mieux : ils ont rapidement reconnu Iggy Pop comme l'un des leurs, et revendiqué la filiation spirituelle : Iggy Pop est souvent surnommé "The Godfather of Punk" (le Parrain du Punk). Dans une moindre mesure, la scène grunge se l'appropriera également dans les années 1990































LUKE :
THOMAS BOULARD : Vocals – Guitars
DAMIEN LEFEVRE : Bass
ROMAIN VIALLON : Drums
JEAN-PIERRE ENSUQUE : Guitars

AYO :
AYO : Vocals – Acoustic Guitar – Piano
LARRY CAMPBELL : Guitars – Mandolin – Violon
BRIAN MITCHELL : Hammond B3 – Piano – Accordeon
KEITH CHRISTOPHER : Bass
JAMES WORMWORTH : Drums
DANIEL SADOWNICK : Percussions

RAZORLIGHT :
JOHNNY BORRELL : Vocals - Guitars
BJORN AGREN : Guitars
CARL DALEMO : Bass
ANDY BURROWS : Drums


IGGY AND THE STOOGES :
IGGY POP : Vocals
RON ASHETON : Guitars
SCOTT ASHETON : Drums
MIKE WATT: Bass
STEVE MACKAY : Sax


NON DISPONIBLE

La durée du concert : 0h00

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Iggy & The Stooges - Dirt - Live in Detroit