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dimanche 30 septembre 2007

THE NEW PORNOGRAPHERS ~ La Maroquinerie. Paris.












Première partie : Los Chicros - Marie Flore





Ce qu’en a pensé Gilles :

« Voila un concert que j'attendais avec une grande impatience. Je me suis retrouvé subjugué à l'écoute des 4 premiers albums de The New Pornographers, et j'étais curieux et excité de voir ce que cela pouvait donner en live. Je n'ai malheureusement pu convaincre personne - encore une fois - de m'accompagner ce soir.J'évitai les abords du stade de France, où les vieux briscards de Police donnait leur second concert $... eh ! eh ! J'étais bien décidé à être au premier rang ce soir, aussi j'arrivai vers 18h30 à la Maro : personne évidemment ! Une question me trottait dans la tête, est-ce que Neko Case, la chanteuse du groupe, qui poursuit aussi une carrière solo, serait là ? Il est maintenant 19h30, ouverture des portes, je rentre le premier et je m'installe légèrement sur la gauche au premier rang. La salle se remplit tout doucettement, il y a beaucoup de filles et surtout beaucoup d'Américaines.

20h00, je suis toujours seul devant, et la première partie monte sur scène, Los Chicros, un groupe Français. Je m'assois sur le devant de la scène, personne ne s'étant levé. 35 minutes d'un rock très américain, pas vraiment original mais pas désagréable non plus. Passons à la suite : et bien non, ce ne sera pas encore le tour des New Pornographers d'entrer en scène, nous avons droit à une « seconde première » partie, affligeante !! Marie Flore, seule à la guitare (genre Gretch), sachant à peine jouer et chanter : un calvaire qui à duré 30 minutes, des chansons à dormir debout, tellement c'était lent et cruellement monotone. De surcroit, la belle jeune fille (il n'y a que cela qui était bien) chantait d'une manière inaudible, je n'ai même pas compris son nom tout en étant au premier rang (assis pour la circonstance). A dégager, je ne comprends pas ce que cela venait faire là ce soir.

Dès la fin du set, toutes les Ricaines se lèvent et se pressent au premier rang... mais, par chance, je n'aurais pas de problèmes ce soir, pas d'infiltrations sournoises, bref des conditions optimales. Maintenant, vous qui êtes amoureux d'une pop sensible, radieuse et intelligente, qui aiment les belles mélodies empreintes d'un lyrisme évident, de chansons qui vous ensorcèlent et vous émeuvent, ce concert était pour vous !! Quelque part entre The Shins, The Dears, voire Arcade Fire, The New Pornographers vous emmènent au 7ème ciel. Le groupe s'installe tranquillement sur scène, déception, Neko Case, la rousse chanteuse, n'est bien pas là ! Mais cette contrariété sera de courte durée, le concert démarrant trombe par le superbe All The Things That Go To Make Heaven And Earth, je chante le refrain avec une joie évidente, c'est bon et c'est tout simplement beau !! C'est sû, le concert va être magique ce soir. Le son n'est pas loin d'être parfait, compact, puissant mais très distinct, les voix de Kathryn Calder et de Carl Newman sont en parfaite harmonies, qu'est que c'est beau !! Use It enfonce le clou ! (« USE IT TONIGHT HA HA HA IGHT !!! ») Chanson magnifique et pleine d'émotion, je reprends le refrain en choeur. The Electric Version voit le groupe continuer dans sa pop aux effets euphorisants. 3 différents albums ont déjà été parcourus en l'espace de 3 morceaux, pas de faiblesses ni de temps mort, c'est à un véritable festival de hit singles auquel j'assiste.

Un groupe d'Américaines danse au 2 ou 3ème rang, la joie et la bonne humeur illuminent les visages. Un moment plus intimiste et solennel, avec une très belle interprétation de Challengers, où Kathryn Calder arrive presque à nous faire oublier Neko Case, les voix sont splendides sur cette chanson. Tout simplement à chialer. On enchaine sur The Laws Have Changed, avec ses splendides harmonies digne des Beach Boys, certainement l'un des plus beaux morceaux de l'album « Electric Version ».C'est tout simplement le bonheur. Devant moi, Blaine Thurier nous regarde, impassible derrière son Fender Rhodes, mais en vérité il est attentif au public du premier rang : il nous lâchera par moments des sourires complices, fera mine de cacher la set list avec son pied lorsque ma voisine essaiera de la lire. Derrière lui, Tood Fancey assure admirablement toute la partie guitare, aidé en cela par AC Newman, le chanteur qui assure aussi des rythmiques. Mais le plus dingue dans le groupe, c'est sans aucun doute Kurt Dahle, le batteur, digne successeur de Keith Moon : un frappeur fou, qui attend avec délectation chaque roulement de batteries, il y a longtemps que je n'avais pas vu un batteur aussi festif et aussi plaisant. De Keith Moon, il a aussi gardé le coté joyeux luron, le mec n'a pas l'air triste !! De plus, il ajoute une touche rock supplémentaire à la musique du groupe, c'est vraiment parfait.

Vient ensuite Mass Romantic, tiré de l'album du même nom, avec ses riffs de guitares me faisant presque penser à Status Quo !! Oui, presque un boogie, avec toujours les harmonies merveilleuses et complexes concoctées par nos Canadiens. Moment d'émotion avec Unguided, empreint de nostalgie : les larmes vous viennent au yeux, magnifique. En cela, il me font penser inévitablement à un autre fameux groupe Canadien... AC Newman s'essaie à parler en Français avec le public et le dialogue s'installe très naturellement. Arrive Mutiny, et son orgue mutin et entrainant, et toujours ces fantastiques harmonies. On repart ensuite dans l'univers de « Twin Cinema » avec la chanson du même nom, pour finir avec, en rappel, le somptueux The Bleeding Heart Show, un morceau qui vous prend aux tripes, avec son final épique... pendant lequel je chante, les yeux rougis de bonheur : le genre de morceau qui entre dans votre tête pour ne plus en ressortir, quel final !!!
 
Encore sous le choc de tant de plaisir, je regarde l'heure, 80 mn de concert, ce n'est pas possible, je croyais que 45 mn c'était seulement écoulées, le temps a passé trop vite. Malgré la horde de filles, je réussis pour une fois à avoir la set list du concert, je traîne de long instants pendant que la salle se vide, je suis encore dans une sorte de douce euphorie. D'habitude le dimanche soir est pour moi synonyme d'une futur semaine de travail, mais ce soir, c'est apaisé et heureux que je m'endors, avec de somptueuses harmonies qui berceront mes rêves... »


The New Pornographers est un supergroupe d'indie rock majoritairement canadien, formé en 1997 à Vancouver (province de la Colombie-Britannique au sud-ouest du Canada). Leur musique est souvent décrite comme étant du power pop.

2000 : Mass Romantic (Mint)
2003 : Electric Version (Mint/Matador)
2005 : Twin Cinema (Matador)
2007 : Challenger (Matador)



THE NEW PORNOGRAPHERS
(La plupart des membres jouent plusieurs instruments)
Dan Bejar
Kathryn Calder
Neko Case
John Collins
Kurt Dahle
Todd Fancey
Carl Newman
Blaine Thurier


La Setlist du Concert
THE NEW PORNOGRAPHERS


01: All The Things That Go To Make Heaven And Earth (Challengers - 2007)
02: Use It (Twin Cinema - 2005)
03: The Electric Version (Electric Version - 2003)
04: All The Old Showstoppers (Challengers - 2007)
05: Jackie, Dressed In Cobras (Twin Cinema - 2005)
06: Challengers (Challengers - 2007)
07: The Laws Have Changed (Electric Version - 2003)
08: My Rights Versus Yours (Challengers - 2007)
09: The Spirit Of Giving (Challengers - 2007)
10: Mass Romantic (Mass Romantic - 2003)
11: Unguided (Challengers - 2007)
12: Testament To Youth In Verse (Electric Version - 2003)
13: Mutiny, I Promise You  (Challengers - 2007)
14: Twin Cinema (Twin Cinema - 2005)
15: Sing Me Spanish Techno (Twin Cinema - 2005)
16: The Bleeding Heart Show (Twin Cinema - 2005)


La durée du concert : 1h20

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THE POLICE ~ Le Stade de France. Paris.












The Police Reunion Tour 2007/08
 Première partie :

 
Ce qu’en a pensé Vik :

« C’est une coïncidence heureuse de faits qui m’a mené une nouvelle fois au stade de France, ce soir, date supplémentaire (signification claire!), pour être present au concert de l’année : The Police. Les billets pour les  deux  jours , malgré leur prix, se sont envolés entre 10h00 et 11h30 le mercredi 21 mars ! Ce matin un appel inattendu : un ami a une place en trop pour le concert de Police! Une heure plus tard je récupère la place avec un sentiment d'excitation déjà énorme à l'idée de ce concert et me voilà encore en RER B avec les hordes déferlantes vers le concert nostalgique de l’année, station Stade de France à 15h00. The Police s'est reformé cette année le temps d'une tournée-événement, ils ne s'étaient jamais séparés officiellement, mais ils n'avaient plus joué ensemble depuis la mémorable tournée de 1984. Prétexte des retrouvailles : le trentième anniversaire de la formation et célébrer les 30 ans du titre "Roxanne" (1er single du groupe avec le trio Copeland - Sting - Summers). Les mauvaises langues parleront surtout d'une vaste affaire commerciale. Des hordes de quadras et quinquas se dirigent vers l'enceinte du Stade, mais, comme souvent dans les concerts de ce genre de groupes "historiques", on aperçoit aussi de très nombreux jeunes gens. Cette reformation pour une tournée mondiale ne pouvait qu’être une bonne nouvelle, mais compte tenu des âges pour mettre le feu au Stade de France comme ils avaient su le mettre au Gibus en 77, faudra sûrement beaucoup, beaucoup d’enthousiasme du public ! Je fais la queue avec un public, largement constitué de trentenaires et quadragénaires, souvent venus en couple, je croise des copains, fans inconditionnels et curieux, on parle et puis…

16h00 : ouverture des portes, petit fouille, course et j’arrive sur place Pelouse Or (tout proche de la scène). En pelouse, au cœur de l'ambiance !!! Dans le stade, la pelouse, précieuse en ces temps rugbystiques, est recouverte d'un revêtement protecteur qui dégage une atmosphère magique remplie de récents souvenirs avec une émotion toute particulière. La fosse et les gradins se remplissent vraiment tout doucement. J’attends de nouveau. Je suis bien placé, content et heureux tout simplement. Il n’empêche, voir Police en concert, c’est pour beaucoup un fantasme et je fais partie de ceux-là même si les concerts de stade ne sont pas ma tasse de thé…mais avec pas moins de 42 camions de matériel rêve et réalité vont se conjuguer. La scène est impressionnante : large de 50 mètres, profonde de25 mètres. L’acoustique est très correcte. Ce qui hélas n’est pas le cas au stade de France lorsque l’on est trop loin, ou trop haut dans les gradins… Le ciel est gris mais sans ombre d’une future pluie.

18h30: 1ère partie FICTION PLANE. L'ambiance est tranquille pour l'instant quand le trio londonien, avec le fils de Sting, Joe Sumner en tête, ouvre le bal…joue plusieurs morceaux de son nouvel album "Left Side of The Brain" qui est sorti en début de semaine. Pendant ce set efficace, véritable concentré de rock et de pop, de 45 mn, Sumner a joué la basse et était au micro chant principal. C'était la première date de la tournée mondiale de ce groupe qui va assurer la première partie de The Police jusqu'à l'automne. Ce qu’on peut dire c’est que Joe ressemble à son père physiquement et vocalement. Ce qui surprend le plus dès la première écoute, c’est la similitude qui existe entre les intonations de voix de Joe et celles de son père : même timbre poignant haut perché, même approche lancinante avant de s’envoler dans l’aigu, et même phrasé. Une première partie sympa donc ou j’ai surtout apprécié le jeu du batteur qui était par moment impressionnant et le son du groupe fort et intense. Un son gras mais fortement mélodieux qui n’a rien à envier aux meilleures productions du moment. Rien à dire, c’est bien mais sans plus. Pas de quoi déchaîner les foules ou encore les stades. Quelques morceaux à consonances reggae réveillent quelques souvenirs. Power pop assez standard mais entraînante, quelques ballades aussi percutantes qu’harmonieuses. Le rock est intense à la fois lourd et puissant… "Anyone" avec ses riffs de guitares très présents et ses percussions saccadées à souhait. "Two sisters" à la dégaine reggae façon Police (on pourrait ce dire "tiens un morceau inédit". C'est très sympa, c’est vrai mais ça sonne "déjà entendu" avec des similitudes musicales entre Police et U2... Malgré un son et une personnalité, l'effort de parler en français, c'est difficile d’être le fils de son père, d’autant plus si celui-ci est une star internationale, quand on veut aborder la même carrière que lui, du moins envisager de prendre le même chemin... d'accord il a le temps pour le faire en tenant compte du succès du single « Two Sisters »! Le public écoute… tout en mangeant son sandwich, et en attendant la suite, toujours dans une ambiance tranquille. Fiction plane s'en va, nous annoncent son concert en tête d'affiche au Nouveau Casino. Le public s'émeut gentiment puis fait tourner quelque Ola. Trente minutes après, presque ironiquement, en préface au concert, le public à droit au «Get up, stand up» de Bob Marley…

20h07: THE POLICE. Les lumières se sont obscurcies et un hurlement s'élève…le trio apparait sur cette scène d’un "décor" minimaliste mais sans démesure avec de chaque côté d'immenses panneaux lumineux, pour souligner les humeurs par la couleur et des structures souvent abstraites et six écrans. Un gong énorme retenti, on retient le souffle... les premières notes de "Message in a Bottle" (1979 - Reggatta de Blanc - 2éme album) raisonnent dans tout le stade et démarre le premier titre, très enlevé. La voix de Sting reste la marque de fabrique nécessaire du trio. L'ambiance est survoltée... I’ll send an s.o.s. to the world, I’ll send an s.o.s. to the world, I hope that someone gets my, I hope that someone gets my… mon morceau préferé sans une perte de fraicheur ! Il est clair: ce soir il n'y aura que des tubes. Les écrans s'animent. Sting (bientôt 56 ans), vêtu d'un débardeur blanc échancré et d'un jean fuseau noir, cheveux en brosse et avec un petit pendentif autour du cou, avec sa voix intacte en grande forme et comme d’habtude avec sa vieille Fender Sunburst Precison râpée en bandoulière. Andy Summers, veste coquette, torture les 6 cordes de sa Stratocaster rouge, Stewart Copeland, en t-shirt noir et ganté de blanc, matraque les fûts Fuma. Impeccable. Efficace. Comme avant, Copeland dont les baguettes tourbillonnent au-dessus de ses presque deux mètres, derrière les fûts de sa Tama, donne l'impulsion à la musique. D’entrée cash comme ça, sans préchauffage! Quelle claque pour un début de concert, on aurait presque préféré l’attendre un peu plus longtemps. Le public suit mais un peu mollement, frappe les mains, en encourageant et en répétant le lyrique. Pas de choristes comme en 1983-1984, pas d'effets spéciaux. Juste trois types, à l'ancienne, dans le blanc des projecteurs, des variations de couleurs sur les rideaux de lumières latéraux et en hauteur. 

Suit "Synchronicity II" (1983 –Synchronicity - 5e album) impeccable …après, Sting, en français. "Je voudrais vous présenter mes copains", s'exclame-t-il en désignant le guitariste Andy Summers et le batteur Stewart Copeland. "Walking On The Moon" (1979 - Reggatta de Blanc - 2éme album) avec 160 000 mains levées ! "Chantez avec moi, s'il vous plaît", lance-t-il…, Giant steps are what you take,Walking on the moon, I hope my legs dont break,… bientôt imité par les 79.000 spectateurs + moi, fans de la première heure et jeunes adolescents, appuyée par des magnifiques jeux de lumières et projections sur les écrans géants. Pas une goutte de sueur visible sur le front de Sting montré en gros plan sur les écrans géants. Suit "Voices Inside My Head, puis "When The World Is Running Down" (1980 - Zenyatta Mondatta - 3e album). Les morceaux s'enchaînent sans temps mort pour ce best of à ciel ouvert "Don't Stand So Close To Me" (1980 même 3e album) dans une ambiance rose avec le jeu de batterie tendu et la maestria aux cymbales de Copeland qui font merveille. On continu avec le classique "Driven To Tears"" (1980 même 3e album), "Truth Hits Everybody" et "Hole In My Life" (1978 - Outlandos d'Amour - 1er album), puis "Every Little Thing She Does Is Magic" (1981 - Ghost in the Machine - 4e album) dans une version quelque peu ralentie et le résultat tient plus du Sting en solo que du groupe des années 1980, fait bouger le public sur les refrains. Sur scène, les regards de Sting, Copeland et Summers ne se croisaient pas. Encore Copeland qui avec parcimonie, il met en branle ses clochettes sur "Wrapped around your finger" (1983 –Synchronicity - 5e album), avant de poursuivre sur le mode martial. "De Do Do Do De Da Da Da" (1980 - Zenyatta Mondatta - 3e album)... De do do do, lance Sting, de da da da, répond le public. La déclinaison de tubes se poursuit. Des photos d'enfants tristes sont projetées sur les écrans pendant "Invisible Sun" (1981 -Ghost in the Machine - 4e album). "Walking In Your Footsteps" (1983 – Synchronicity - 5e album) et enfin "Can't Stand Losing You"" (1978 - Outlandos d'Amour - 1er album), très bien ficelée, morceau de folie… I can't, I can't I can't stand losing… qui fait un malheur, avec un festival de syncopes rythmiques et très dansante restera un des moments forts de la soirée.

"Roxanne" (1978 - Outlandos d'Amour - 1er album) le must: un sommet émotionnel est atteint, le morceau que tout le monde a semblé attendre... une ovation géante dés que la scène s'habille de rouge avec un stade qui hurle son nom … Roxanne, you don't have to put on the red light, Put on the red light, put on the red light… repris en cœur par tout le public sous une lumière rouge, chaude, rappelant celle des quartiers chauds fréquentés par la prostituée dont parle la chanson. LE tube de la tournée mondiale. Le gentil reggae s'est mué avec relances et variations, n’a plus sa fraîcheur, car Sting profère un chant de douleur déchirant. Puis tout s'arrête et le stade explose… Po-lice, Po-lice, Po-lice. Le spectacle est rôdé. C'est le moment que choisit le trio pour s'éclipser… ils se sont absentés 2 minutes avec la scène toujours éclairée, c'était évident qu'ils allaient revenir. En plus deux fois. D'abord avec "King of pain" (1983 – Synchronicity - 5e album) toujours magnifique morceau, Copeland aux percussions, avec toutes ces petites clochettes et autres cymbales, c'était magique, un "So lonely" "" (1978 - Outlandos d'Amour - 1er album) essence punk sans une ombre de sensiblerie…le public bouge se leve et tape du pied... et enfin le plus simple, le plus énergétique, le plus séminal qui fait se lever toutes les tribunes,"Every Breath You Take" (1983 – Synchronicity - 5e album)… quelques briquets s'allument pour ne pas tarder à s'éteindre pour ce morceau rempli d’émotion … Every bond you break,Every step you take, I’ll be watching you…jusqu'au bout, tendresse et nostalgie sont évacuées.

Quand sur le final, Sting répète la même phrase sans fin, je n’ai pas senti cette transe, cette énergie. Les trois titres du rappel prestement exécutés, Sting et Stewart Copeland sortent de scène, tandis que le toujours épatant guitariste Andy Summers encourage les 79000 spectateurs + moi à demander "un encore ". Sting et Andy vont revenir avec une bonne surprise, le Français corse Henry Padovani, premier guitariste et membre fondateur du groupe, avant d'en être rapidement évincé au profit de Summers en 1977, donc à la veille du premier album et du succès mondial afférent. Pour finir le show ensemble avec la survoltée et très rock "Next to you" vintage, vigoureux et qui est asséné avec hargne. L'insouciance, c'était hier. Aujourd'hui, ça urge. Energie punk du quatuor, qui n’a jamais existé en tant que tel, pour l'ultime moment d'extase de ce concert. Depuis le début de cette tournée mondiale le 28 mai, les concerts du week end ont été les seuls à voir la reformation pleine et entière de The Police.

Pendant 1h49 les méga hits du groupe se sont enchainés pour le bonheur d’un public conquis. Un Sting, 56 ans, très en verve vocalement, Andy, 64 ans, qui n'a plus la même la vélocité mais c'est toujours un régal de l'écouter, de même qu'un Copeland, 56 ans, toujours aussi royal n’a rien perdu de son énergie et règne en maître à la batterie. Les chansons du show avec des discrets nouveaux arrangements, quelques tempos plus lents, certaines tonalités abaissées, ont été étirées pour laisser de la place aux solos de Summers, alternativement agrippé et sans sourire à sa Stratocaster rouge ou sa Telecaster à la peinture écaillée. Cela n'empêche pas un Stade de France comble de danser sur les tubes les plus connus. Ces retrouvailles donnent parfois l'impression d'être impersonnelles, sans surcroît d'émotion et parfois le résultat tient plus du Sting en solo que du Police des années 1980. Mais il y a un côté poussiéreux, commémoratif. Ce que l'on a vu, et entendu, en revanche, était plutôt positif. Un nouveau disque, en revanche, j’y crois moins… sera très certainement du même coup sa tournée « d’adieux ». Police a donné un show très carré, professionnel, mais sans aucune improvisation. Fin. C'est fait ! J'ai vu Police de nouveau sur scène mais ce soir il manquait ce brin de magie qui fait des grands retours un souvenir impérissable !!! Mais Il fallait y être ! Retour RER B, bondé! Dans ma tête… I loved you since I knew ya, I wouldn't talk down to ya, I have to tell you just how I feel… 

Il me reste plus qu’à passer une bonne nuit de sommeil, et oui, ça fait mal aux jambes et au dos de rester debout même si la pelouse est appelée "Or" !!!»






Fiction Plane est un groupe de rock britannique formé à Londres en 2000 par Joe Sumner, fils aîné de Sting (Gordon Sumner) du groupe The Police.

(http://www.fictionplane.com/home)
(http://www.myspace.com/fictionplane)
(http://www.facebook.com/fictionplane
)




The Police est un groupe de rock britannique issu de la génération new wave et post-punk, formé en 1977 par Stewart Copeland à la batterie, Sting au chant et à la basse et Henry Padovani à la guitare. La même année, Andy Summers remplace Padovani. Le groupe a été très populaire vers la fin des années 1970 et au début des années 1980 grâce à leur musique rock, mélangeant jazz1, punk2 et reggae. Il connut son apogée en 1983 avec l'album Synchronicity. The Police est classé numéro 70 dans la liste des 100 plus grands artistes de tous les temps du magazine Rolling Stone.

(http://www.thepolice.com/)
(http://www.myspace.com/thepolice)
(http://www.facebook.com/thepolice)

 
2002 - Everything Will Never Be OK
2005 - Bitter Forces and Lame Race Horses EP
2007 - Left Side Of The Brain

Albums Studio
1978 Outlandos d'Amour
1979 Reggatta de blanc
1980 Zenyattà Mondatta
1981 Ghost in the Machine
1983 Synchronicity

Albums Live
1995 Live!

Compilations et autres
1986 Every Breath You Take: The Singles
1992 Greatest Hits
1993 Message in a Box: The Complete Recordings (coffret: intégrale avec faces B 45 tours et quelques morceaux live)
1995 Every Breath You Take: The Classics
1997 The Very Best of Sting & The Police
2002 The Very Best of Sting & The Police
2007 The Police (Best of incluant le premier single Fall Out par Sting, Henry Padovani et Stewart Copeland)



FICTION PLANE







Joe Sumner, - Voice & Bass
Seton Daunt - Guitar
Pete Wilhoit - Drums






THE POLICE


Stins (lead vocals, bass)
Andy Summers (guitars)
Stewart Copeland (drums)

La Setlist du Concert
FICTION PLANE

Anyone (Left Side of the Brain - 2007)

Death Machine (Left Side of the Brain - 2007) 
It's A Lie (Left Side of the Brain - 2007)
Left Side Of The Brain (Left Side of the Brain - 2007)
Cold Water Symmetry (Left Side of the Brain - 2007) 
Running The Country (Left Side of the Brain - 2007)
Drink (Left Side of the Brain - 2007) 
Presuppose (Left Side of the Brain - 2007)
Fake Light From The Sun (Left Side of the Brain - 2007) 
Cross The Line (Left Side of the Brain - 2007)
Two Sisters (Single - Left Side of the Brain - 2007)


La durée du concert : 0h50


La Setlist du Concert
THE POLICE

Message in a Bottle (Reggatta de Blanc - 1979)
Synchronicity II (Synchronicity - 1983)

Walking On The Moon (Reggatta de Blanc - 1979)
Voices Inside My Head (Zenyattà Mondatta - 1980)
When The World Is Running Down... (Zenyattà Mondatta - 1980)
Don't Stand So Close To Me (Zenyattà Mondatta - 1980)
Driven To Tears (Zenyattà Mondatta - 1980)
Truth Hits Everybody (Outlandos d'Amour - 1978)
Hole In My Life (Outlandos d'Amour - 1978)
Every Little Thing She Does Is Magic (Ghost in the Machine - 1981)
Wrapped Around Your Finger (Synchronicity - 1983)
De Do Do Do, De Da Da Da (Zenyattà Mondatta - 1980)
Invisible Sun (Ghost in the Machine - 1981)
Walking In Your Footsteps (Synchronicity - 1983)
Can't Stand Losing You (Outlandos d'Amour - 1978)
Roxanne (Outlandos d'Amour - 1978)

Encores 1

King Of Pain (Synchronicity - 1983)
So Lonely (Outlandos d'Amour - 1978)
Every Breath You Take (Synchronicity - 1983)

Encores 2

Next To You (Guest : Henry Padovani) (Outlandos d'Amour - 1978)


La durée du concert : 1h49


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