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lundi 29 octobre 2007

Amy Winehouse - La Zénith. Paris.





Première partie : Raemon




Ce qu’en a pensé Gilles B.:

« La question qui revenait le plus sur le tapis depuis plus de trois mois était : Est-ce que le concert aura bien lieu ? Connaissant les frasques d’Amy Winehouse, rien n'était sûr, et nous étions déjà échaudés par l'annulation en début d'année du concert devant avoir lieu au Trabendo, puis de celui de Rock En Seine. Mais nous avons été vite rassurés : une semaine avant le concert, il aurait bien lieu, oui oui !... mais non plus à l'Olympia comme prévu - où le premier rang de la Mezzanine nous tendait les bras (merci Vincent !). Non le concert venait d'être déplacé sournoisement dans la grande salle froide du Zénith, absolument pas faite pour accueillir ce type d'artiste et de musique. J'était tellement en colère que je me suis fendu d'un échange d'e-mails avec l'organisateur, Nous Productions, qui m'a à chaque fois répondu, mais jamais directement à mes questions !? Ces gens la se foutent tout simplement de la gueule du public, c’est scandaleux de déplacer un concert sold out depuis 3 mois et demi une semaine avant. Hélas, si on voulait la voir, il n'y avait pas d'autres solutions. C'est encore une fois d'une humeur pas très bonne que j'arrivais au Zénith sous une pluie battante, un petit tour jusqu'au queues, retour dans ma voiture à l'abri en attendant l'ouverture des portes. Coup de fil d'Eric, ils viennent d'ouvrir, je me dirige tranquillement vers l'entrée, pas trop de monde encore vu le temps exécrable. A l'intérieur de la salle, on me dirige vers le "carré or" correspoendant à mon billet Olympia Mezzanine et là je retrouve mes amis, Eric, Gilles P et Vincent, qui, lui, étant entré le premier, a du faire le forcing pour pouvoir être aux meilleurs places du "carré or", à cause d'un organisateur frisant cette fois l'incompétence et le je m'en foutisme. J'étais d'ailleurs heureux de constater que d'autres personnes derrière moi étaient aussi scandalisées de ce changement de salle impromptu. Bref, après quelques sandwichs et boissons, je zieute le public du Zénith : assez édifiant, pas rock c'est sûr, plutôt jet set parfois à voir le nombre de gens une coupe de champagne à la main (pour l'anecdote, Bruel et JP Gaulthier étaient présents).

Petite surprise, il ne devait pas (a priori) avoir de première partie... eh bien si, il y en a bien une , c'est un groupe du nom de Raemon qui s’y colle. Si chez Mr Bricolage vous trouvez de tout, c'est pareil chez ce groupe, vous passez d'un hard progressif mélodique à de la pop style Big Country : aucune identité, quoi ! Groupe de bal à la limite, ça leur irait bien. Sans intérêt.

La salle est maintenant pleine, j'attends de voir avec curiosité comment Amy sera vêtue, short en jean comme à Glastonbury ou petite robe moulante ? La réponse maintenant, il doit être aux alentours de 21h00, le groupe arrive sur scène dans un décor simple mais kitsc,h et l'un des 2 choristes black annonce« Miss AMYYYYYYYYY Winehouse » ! Et elle arrive presque en courant à petits pas, coincée dans une mini robe rose fuchsia du plus bel effet, décolleté pigeonnant, escarpins et grosse ceinture noire, sa chevelure impressionnante arrivant au niveau de ses fesses. Sexy en diable, la sauvageonne !! Le show démarre et les choses se gâtent. Même de loin, on voit bien que la diva est approximative, la voix est bien là, digne d'une Aretha Franklin (dixit Gilles P) mais malheureusement, en roue libre, elle ne fait aucun effort (mais peut-être ne le veut-elle pas tout simplement ?) pour nous faire vibrer. Bien sûr le groupe derrière est, lui, super efficace, les 2 choristes blacks sont tout simplement excellents et mènent la danse. Le concert s'enlise alors car Amy a décidé ce soir de jouer de la guitare, ou plutôt d'apprendre à jouer de la guitare, ce qui vaudra quelques scènes cocasses où le guitariste lui indiquera les accords au fur et à mesure que la chanson avance ! Au début on trouve cela marrant, mais voyant la belle persister dans cette voie, le public gronde et le fait savoir. Amy va voir les musiciens pendant chaque morceau, on la sent perdue, paniquée peut-être mais en tout cas on voit bien que la scène n'est pas son truc, elle ne regarde pratiquement jamais le public et n'aura pratiquement aucune conversation avec lui. Bien sur, elle boira diverses boissons pendant le show sans que l'on sache vraiment si c’est de l'alcool ou non, peu importe.

Si la première partie de son concert a été poussive, j'ai trouvé quand même que cela s'améliorait pour la suite. Déjà, elle a renoncé à la guitare,comprenant qu'il était fort peut probable qu'elle devienne l'égal de Jimmy Page avant la fin du concert. Et par moments, je dois le dire, nous eûmes droit à de belles choses, comme les reprises de Monkey Man et You’re Wondering Now. La version de Rehab, quant à elle n’était malheureusement pas à la hauteur du CD.

Un rappel plus tard et 1h25 de concert (ce qui n'est pas mal du tout vu les antécédents de la donzelle), nous voila discutant et opposant nos opinions sur ce concert plutôt singulier il faut bien le dire. Moi, je n'attendais pas vraiment à mieux, même si Amy m'a semblé encore plus à coté de la plaque que d'habitude... mais réussissant à assurer un concert complet, ce qui à mon humble avis doit être un exploit pour elle. Je pense tout simplement que cette fille est dépassée par ce qui lui arrive, elle a un talent certain, mais malheureusement énormément (trop ?) de problèmes à surmonter. Et de surcroit, quelle idée de la faire jouer dans une salle aussi grande, qui ne lui convient pas du tout, une plus petite salle aurait peut-être donné lieu à un tout autre concert. Voilà, pas grand chose d'autre à dire, je ne suis ni déçu, ni enthousiaste, je m'attendais à ce style de concert. »




Amy Jade Winehouse est une chanteuse de jazz et de soul.Comparée par la presse à Sarah Vaughan, Macy Gray ou Aretha Franklin, Figure de proue de la nouvelle génération, personnalité provocante, Amy Winehouse a un tempérament de feu. Sans aucun doute, la révélation soul de l'année 2007.


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Amy Winehouse (Vocals)

Dale Davis (Bass)
Hawi Gondwe (Guitar)
Xantone Balqc (Keys)
Henry Collins (Trumpet)
James Hunt (Saxophone)
Francis Walden (Baritone)
Heshina Thompson (Backing Vocals)
Zalon Thompson (Backing Vocals)



Addicted
Just Friends
Tears Run Dry
He Can Only Hold Her I Heard
Love Is Blind

Cupid

Back To Black

Some Unholy War

Walk Up Alone

You Send Me Flying (Cherry)
Wake Up Alone
Love Is A Loosing Game
Hey Little Rich Girl ( Reprise The Specials )
You're Wondering Now (Reprise The Specials)
Monkey Man (Reprise The Specials)
I'm No Good
ENCORE 1
Me And Mr. Jones
Rehab
ENCORE 2
Valerie ( Reprise The Zutons)

La durée du concert : 1h28

AFFICHE / PROMO / FLYER
























Rehab - Amy Winehouse [High Quality]



Amy Winehouse - Le Zenith. Paris.






Première partie :
Raemon




Ce qu’en a pensé Eric :  

« On passera sur l'arnaque honteuse du transfert dans les dernières semaines du concert d'Amy Winehouse de l'Olympia au Zénith, opération rapace qui ne fait honneur ni à l'organisateur, ni à Amy. Au lieu de la belle mezzanine de Bruno C, nous voici donc parqués avec Vincent et les deux Gilles dans le "carré d'or" (ah ah) d'un hangar. Dehors il pleut pour nous rappeler que la Toussaint est une période sans pitié, et nous dedans, nous avons décidé de rire de tout cela.

Au lieu d'un DJ pendant 1 h 30 comme on nous en avait menacés un moment, nous aurons une véritable première partie, le même groupe Allemand qui a joué au mariage de tante Simone et que votre belle-mère, enthousiasmée, a commandé pour la Bar-Mitzvah du petit. Ils jouent du Bon Jovi, du Foreigner et du Emerson, Lake and Palmer comme s'ils étaient tombés dedans petits. Très professionnels, et même efficaces par moments : un coup de pop influence country and western, un coup de choeurs "je rêve que je suis U2 dans un stade", c'est à dire à peu près n'importe quoi. Ils s'appellent Raemon, une information fondamentale que je vous conseille d'oublier immédiatement. Putain de rock'n'roll !

Ce qui va définitivement être différent ce soir, c'est ce à quoi on va assister : comme prévu, Amy Winehouse ne s'intéresse pas plus que cela au fait de chanter, et le peu d'égards qu'elle manifeste pour cette voix immense que la nature lui a donné est tour à tour fascinant (comment peut-on chanter aussi bien en y mettant aussi peu de conviction ?) et rageant (pourquoi se faire suer, nous spectateurs, à assister à ces moments embarrassants de semi-débâcle ?). Jouer de la soul sans y mettre la moindre âme est sans doute le comble de l'ironie, mais je doute que la pauvre Amy, entre le brouillard de l'alcool et de la came, et l'absence visiblement complète de confiance en elle-même dont elle fait preuve, la savoure bien, cette ironie.

Derrière Amy, un groupe ultra-professionnel joue du jazz bon teint et réussi à rattraper les maints dérapages de la donzelle, voire à la remplacer quand elle disparaît en coulisses - soit à peu près à chaque chanson ! Le summum du ridicule est atteint quand Amy s'empare d'une guitare, dont elle ne sait visiblement que faire, et que son guitariste - avec lequel elle vient de passer plusieurs chansons à faire des "messes basses" - vient derrière elle, lui murmurer des instructions (?) pendant qu'elle chante, en pilotage automatique total.

Bon, dans les gradins, je me fais prodigieusement suer à écouter cette musique froide, et je décide d'aller voir de plus près ce qui se passe sur scène. De près, c'est encore pire, Amy est complètement flippée, visiblement en pleine angoisse, et, après une version incohérente de Back to Black où elle n'essaye même plus de chanter, se ridiculise complètement pendant la partie "cool" du show : elle ne se souvient plus du prochain morceau, puis elle en oublie les paroles, puis elle retourne dans le fond, sans doute tirer sur un joint pour se calmer les nerfs. Le pire, c'est que, à côté des gens consternés qui, comme moi, la huent, il y a visiblement tout un tas de gens qui trouvent ça très bien...

Arrive le moment où le groupe prend la main, sur deux reprises molles de chansons pourtant merveilleuses des Specials : Wondering now et Monkey Man, dont Amy ne souvient d'ailleurs plus non plus des paroles. Mais les choristes, superbes, dégagent une vraie énergie, et on a tous envie d'oublier notre pitié pour la naine aux jambes de sauterelle et aux gros seins qui ne fait maintenant plus rien sur la scène hormis essayer d'imiter ses choristes, et de danser un peu après ces 20 dernières minutes d'ennui profond. A partir de là, et après une suuuuuuuper longue introduction des musiciens (petit solo par ci, petit solo par là) pour laisser sans doute assez de temps à Amy d'aller prendre des amphétamines, le show se redresse, et les derniers titres, jusqu'à l'évident triomphe de Rehab, permettront au moins au concert de ne pas se terminer en désastre.

Je dois dire que je sors de là, sinon surpris (car, au delà du rituel folklorique toujours plaisant de la déchéance des stars, les abus ont rarement produit de l'art, contrairement à la légende), tout au moins déçu : ce soir, je n'ai pas entendu de musique, nous avons juste assisté au triste gâchis d'une voix sublime : je n'avais plus envie de rire quand je suis sorti du Zénith. Il ne pleuvait plus, mais après qu'un couple de jeunes junkies complètement au bout du rouleau se soit vautré et ait presque gerbé sur Clément dans le métro, et que finalement on apprenne que quelqu'un s'était jeté sous les voies, interrompant le trafic de la ligne 9, il m'a fallu une heure et demi pour rejoindre la Rue du Ranelagh où j'avais laissé ma moto : une longue marche qui m'a laissé tout le loisir de méditer sur les vanités de l'existence, et les mille et une façons de sombrer dans la déchéance. Putain de soirée ! »



AMY WINEHOUSE ~ Le Zénith. Paris.












Première Partie : Raemon


Ce qu’en a pensé Vik :
« On s’attendait tous à quelque chose… par une fascinante femme, rebelle, avec un style de vie de punk rocker, imprévisible, amoureuse de la drogue et de l’alcool.  D'abord le changement de salle, pour la grande surface du Zénith, mais avec des conditions sonores différentes. Moi, je m’attendais à une annulation de concert à la dernière minute mais pas à une déception ! Ça m’énerve ! Ce qui devait être le concert de l’année s’est révélé être La grosse déception. Amy qui débite ses chansons les unes après les autres sans conviction et avec pour seul jeu de scène de boire son verre !

J'ai rarement été aussi triste et aussi remué après coup …lors d’un concert, dont j’attendais beaucoup, et qui aurait pu être génial, énorme, unique, inoubliable ! Une tristesse immédiatement là qui s’empare de mon esprit et qui m’inciter in vain à sortir le la salle pour mettre le mot fin et arrêter le massacre de ce que j’aime. Amy Winehouse est bien là, accompagnée par un impeccable groupe rhythm and blues/soul, en rose, en cheveux noirs crachée d'un chignon démesuré, avec un bandana vert, à côtés des lampadaires rétro et tentures rouges, un verre à la main (comme son nom), vraisemblablement rempli d’alcool, mais au lieu de faire exploser le Zénith de Paris à détruit une soirée, aidée par tous ces minables organisateurs qui ont une véritable soif d’argent facile, … elle est ailleurs, absente, ridicule en arpentant sans cesse la scène avec la voix qui dérape, oubliant ses textes, en vouloir jouer de la guitare… elle bâcle mes titres préférés en dégagent un mal-être évident. Enfin on a entendu sa voix, un peu, pas toujours au top non plus, loin s'en faut... même si le public l'applaudit furieusement.

Les spectateurs sont aussi apathiques que la star de la soirée, tous ces gens qui regardent la scène avec un sourire en coin moqueur sont extraordinairement gênants et les cons qui rigolent parce qu'elle ferme ostensiblement les jambes en s'accroupissant pour ramasser un verre ! Ça m’énerve, pour le coup ! Certes, je m’attendais pas à la voir débouler sur scène dans un état de sobriété irréprochable mais pas dans cette état… ce qui devait être le concert de l’année s’est révélé être La grosse déception 2007. Bref, un concert minable avec l'impression d'assister à une banale répétition!

Putain…une sacre déception !!!! Et je pèse mes mots !!!!! Cependant, durant les 3 - 4  chansons que Amy a réussi à faire sans chanter hors du temps (avec un groupe exceptionnel au passage car ça doit pas être évident de gérer d’une manière sublime une chanteuse pendant ses absences) a laissé tout le monde bouche bée avec une voix extraordinaire, une des plus sexy que j'ai jamais entendu ces dernières années, digne des grandes divas du jazz-soul-r&b des années '50 et '60.

On pourra toujours dire, moi je l'ai vue en concert.....MOI je préfère oublier cette soirée d'une très très grande artiste avec un talent énorme ! Reste dans tous les cas une artiste que j'ai aimée et que je continue à apprécier malgré tout, parce que  le talent est un don éternel. S'il survit naturellement, bien sûr. »





photos de  



Amy Jade Winehouse est une chanteuse de jazz et de soul.Comparée par la presse à Sarah Vaughan, Macy Gray ou Aretha Franklin, Figure de proue de la nouvelle génération, personnalité provocante, Amy Winehouse a un tempérament de feu. Sans aucun doute, la révélation soul de l'année 2007.



 Frank (2003)
Back to Black (2006)






Amy Winehouse (Vocals)

+ Band
Dale Davis (Bass)
Hawi Gondwe (Guitar)
Xantone Balqc (Keys)
Henry Collins (Trumpet)
James Hunt (Saxophone)
Francis Walden (Baritone)
Heshina Thompson (Backing Vocals)
Zalon Thompson (Backing Vocals)


La Setlist du Concert
AMY WINEHOUSE



Addicted (Back to Black - 2006)
Just Friends (Back to Black - 2006)
Tears Dry On Their Own (Back to Black - 2006)
He Can Only Hold Her (Back to Black - 2006)
Love Is Blind (Frank - 2003)
Cupid (Sam Cooke Cover)(D.Ed. Back to Black - 2006)
Back To Black (Back to Black - 2006)
Some Unholy War (Back to Black - 2006)
Walk Up Alone (Back to Black - 2006)
You Send Me Flying /Cherry (Frank - 2003)
Wake Up Alone (Back to Black - 2006)
Love Is A Loosing Game (Back to Black - 2006)
Hey Little Rich Girl (The Specials  Cover)
You're Wondering Now (The Specials Cover)
Monkey Man (The Specials Cover) (Japan Ed. - Back to Black - 2006) (D.Ed. Back to Black - 2006)
I'm No Good (Back to Black - 2006)

Encores  1

Me And Mr. Jones (Back to Black - 2006)
Rehab (Back to Black - 2006)

Encores 2

Valerie ( The Zutons Cover) (D.Ed. Back to Black - 2006)


La durée du concert : 1h28


AFFICHE / PROMO / FLYER