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samedi 10 novembre 2007

DIR EN GREY (ディル・アン・グレイ) ~ Le Zénith. Paris.











TOUR 07 DOZING GREEN

Première Partie : The Omega Trust




Ce qu’en a pensé Vik :
 « Enfin le premier groupe japonais à faire un concert au Zénith : DIR EN GREY. 


19h30 :
21h00 :
 »




photos de

Dir En Grey (écrit DIR EN GREY) (ディル・アン・グレイ)est un groupe de metal progressif japonais. La formation est réputée pour son éclectisme aussi bien sur le plan musical, dans leur collision de mélodies et de métal, que visuel. À l'origine nommé La:Sadie's, le groupe change de nom avec le départ du bassiste Kisaki (fondateur du label Undercode Productions). C'est donc avec l'arrivée du bassiste Toshiya en 1997 que naît Dir en grey, le line up n'ayant pas changé depuis.En 1999, Dir en grey va devenir un groupe major avec l'arrivée aux manettes de leur nouveau producteur Yoshiki (batteur de X Japan), ce qui constituera un tremplin pour le futur du groupe. Le groupe compte comme ses principales influences des formations telles que Deftones, Tool, Smashing Pumpkins, Bauhaus,  Nine Inch Nails... 

(http://www.direngrey.co.jp/)
(http://www.facebook.com/direngreyofficial)
(http://www.facebook.com/direngreyofficial)



Albums
Missa (1997)
GAUZE (1999)
MACABRE (2000)
改-Kai- (remix album) (2001)
鬼葬 (Kisou) (2002)
six Ugly (2002)
VULGAR (2003)
Withering to Death. (2005)
THE MARROW OF A BONE (2007)

Mini albums
Missa (1997)
Six Ugly (2002)


Voice : 京 Kyô (Tooru Nishimura)
Guitar  : 薫 Kaoru (Kaoru Niikura)
Guitar  :ダイDie (Daisuke Andou)
Bass :トシヤ Toshiya (Hara Toshimasa)
Drums :シンヤ Shinya (Shinya Terashi)


La Setlist du Concert
DIR EN GREY (ディル・アン・グレイ)

 Intro
Deity (Macabre - 2000)
Merciless Cult (Withering to Death - 2005)
LIE BURIED WITH A VENGEANCE (The Marrow of a Bone - 2007)
DISABLED COMPLEXES (The Marrow of a Bone - 2007)
REPETITION OF HATRED (The Marrow of a Bone - 2007)
Agitated Screams of Maggots (The Marrow of a Bone - 2007)
THE FINAL (Withering to Death - 2005)
[Voice Delay]
OBSCURE (Vulgar - 2003)
HYDRA -666- (Single - Uroburos - 2007)
DOZING GREEN (B-Side Single - Uruborus - 2007)
CONCEIVED SORROW (The Marrow of a Bone - 2007)
dead tree (Withering to Death - 2005)
凌辱の雨 {ryoujoku no ame} (The Marrow of a Bone - 2007)
GRIEF (The Marrow of a Bone - 2007)
THE DEEPER VILENESS (The Marrow of a Bone - 2007)

Encore

DRAIN AWAY  (Vulgar -2003)
Ugly (Six Ugly - 2002)
CLEVER SLEAZOID (The Marrow of a Bone - 2007)
朔 -saku-  (Withering to Death - 2005)
THE IIID EMPIRE (Vulgar - 2003)



La durée du concert : 1h50

AFFICHE / PROMO / FLYER









Gossip / The Go ! Team - La Cigale. Paris.















Première partie :
Cajun Dance Party / Yelle / Jack Peñate / Sing Sing


 
Ce qu’en a pensé Eric :

« Même en arrivant à 16 h 20, il y avait déjà une bonne dizaine de personnes à faire la queue devant la Cigale pour la soirée la plus "people" du Festival des Inrocks (Beth Ditto rameute les foules, mais les "people", eux, je suppose qu'ils ne se font pas suer à attendre 5 heures son apparition !). Notre petite bande est en formation réduite ce soir, avec seulement Gilles B et Delphine, débarquée exprès de Bordeaux. Nous nous préparons à une longue soirée en nous installant à la balustrade, en surplomb à gauche, toujours plus confortable que le premier rang, surtout avec la scène très haute de la Cigale.

17 h 45, les jeunots de Cajun Dance Party entrent en scène pour 30 minutes de musique intense, souvent émotionnelle. Le chanteur a un look étonnant Robert Zimmerman circa 66 (ce qui n'étonne qu'à moitié, MySpace nous révélant son patronyme : Danny Blumberg), une voix rappelant par ses intonations celle de Brian Molko, et vit ses textes avec une intensité nerveuse toujours sympathique. La musique, elle, oscille entre rock adolescent élégant (une guitare hargneuse, des interventions pertinentes de claviers liquides, ajoutant une légèreté bien vue à des morceaux chargés de pathos, là encore à la manière de Placebo...) et influences indie bien digérées. Bref, rien de festif, ni de dance, ni de cajun ici, mais c'est a priori la mode de trouver désormais les noms de groupe les plus éloignés possibles de l'esprit de la musique. Danny, véritable chanteur-derviche tourneur finit quasiment ligoté par son fil de micro, et on se dit simplement qu'une telle ferveur mériterait des compositions plus inspirées.

On avait espéré un moment échapper à Yelle : fausse joie, nous aurons droit à une répétition à l'identique des 35 minutes du Zénith. Soit des textes drôles (« je me moque des copains » de TTC, « j'écris une chanson sur mon gode ») très tendance - mais sans plus -, des rythmes techno qui bénéficient ce soir d'un son excellent et bien plus fort que pour le 1er groupe, et une voix insignifiante, voire irritante. Yelle chante mal, danse mal, frôle le ridicule (mais cela ne semble gêner personne) : le plus drôle est que, dans la pénombre, on dirait presque un travelo, avec son visage masculin et ses trémoussements grotesques, ce qui serait dans doute plus intriguant que le personnage de la petite provinciale défiant le public parisien.

Jack Peñate a eu l'idée brillante de ressusciter la pop/soul frénétique des Housemartins, un grand groupe injustement oublié aujourd'hui : pour cela, nous il lui sera beaucoup pardonné. Seulement, Jack n'a pas la voix de Paul Heaton, et soutenu par une seule section rythmique, il est constamment écartelé entre la nécessité de poser sa voix pour honorer ses mélodies, et la furieuse envie de jouer du rock le plus frénétique et destroy possible. Très sympathique, donc, tout cela, mais un peu insuffisant : au final, on n'a ni la beauté des compositions, ni la fureur électrique, seulement l'épilepsie et les glaviots (Jack veut-il relancer la mode des crachats ? Il y excelle en tout cas...). On applaudira l'effort, mais le passage le plus réussi du concert sera la reprise déjantée du Dub be good to me de Beats International, le groupe de Norman Cook/FatBoy Slim (encore la connexion Housemartins !). Alerte "people" pendant le changement de matériel quand Julien Doré, encapuchonné, passe derrière nous (merci Clément, pour l'avertissement !)...

Enfin, enfin, enfin... Un groupe qui met le feu à la salle et transforme la Cigale en fournaise : The Go ! Team ne ressemblent pas à grand-chose ("un joyeux bordel", dixit Clément), ni physiquement, ni musicalement : un assemblage hétéroclite de musiciens qui s'échangent leurs instruments, un kaléidoscope de musiques hétérogènes qui n'auraient sans doute jamais dû se rencontrer, tout au moins dans un monde sain d'esprit... Du hip hop marié à du country bouseux, du garage punk enflé par des cuivres (sur bandes, malheureusement), une sorte de big band qui aurait trop avalé de vitamines C et aurait décidé qu'il est beaucoup plus drôle de mixer des chants de pompom girls avec des fragments de Sonic Youth tout en sautant en l'air (petits pois mexicains de tous pays, unissez-vous !) que de respecter la moindre règle musicale. Que du bonheur, donc !... et la salle répond comme un seul homme aux exhortations de Ninja, la petite chanteuse black montée sur ressorts. On sort de ces 50 minutes lessivés (un son brouillon mais indiscutablement puissant) même si on n'était pas dans la fosse à porter des slammers à bouts de bras... mais aussi le sourire aux lèvres : c'est bon, même si on n'y comprend rien.

Changement de matériel pour le dernier groupe de la soirée, quand stupeur, un sinistre sire (Sing Sing) vient débiter deux chansons (en français) morbides et ridicules devant le rideau. Cela ressemblerait à une plaisanterie, si ce n'était pas aussi pitoyable et sinistre. Quelque part entre hommage mortifère aux traditions US et chanson française grotesque, Sing Sing pue franchement, et nous ramène aux années de plomb où il semblait que nul en France ne saurait jamais faire de musique simplement écoutable. Il sort dans l'indifférence polie du public, alors que la décence aurait voulu qu'on le pende par les couilles...

Il est presque 22 heures quand Gossip entre en scène, et la Cigale change immédiatement d'ambiance, se mue en mer de bras et en forêt de visages extatiques : pas de doute donc sur la raison du "sold out" de ce soir, Beth Ditto est une (petite mais vraie) star. Beth est incroyablement sympathique, gentille même (on voit sa préoccupation constante que ses fans ne se blessent pas en essayant de l'atteindre), mais, pendant 55 minutes, elle va chanter LA MEME chanson, en usant du même jeu de scène et des mêmes effets : au troisième couplet, vas-y que je me mets à hurler, en espérant que cela rende tout le monde fou... et ça marche. Le groupe est riquiqui : une batteuse tatouée et mignonne, pas fulgurante, et un guitariste / bassiste qui a piqué ses lunettes à Elton John et sa frange aux magazines de mode ds années 80 lus dans le salon de coiffure de sa tante, et qui fait tout, c'est-à-dire pas grand'chose (on n'est pas chez les White Stripes, il n'est pas question ici de virtuosité). La voix de Beth, pas avantagée par un son simplement honnête, à la fois pas assez fort et saturé, est plus juste que dans les enregistrements vidéo que j'avais vus, mais sa tendance à beugler la classe quand même pour moi dans la caste des chanteuses "pénibles". Tout cela ne gâche aucunement le plaisir des spectateurs, qui semblent tous passer la meilleure soirée de leur vie, pourvu qu'ils arrivent à monter sur scène trente secondes pour toucher Beth, voire l'embrasser ou chanter avec elle : cette animation perpétuelle, avec les filles et garçons de tout âge qui grimpent sur scène pour témoigner de leur amour, puis repartent en un slam joyeux après que les deux mastards du S.O. les aient gentiment refoulés, rend indéniablement le concert intéressant, surtout du point de vue de voyeurs que nous avons depuis la balustrade. Beth fait chanter What's Love Got to Do... a capella à la foule, confirmant ce que j'avais toujours pensé : derrière la passionaria soul-punk, il y a une petite fille dont le grand rêve est de devenir la nouvelle Tina Turner. Enfin, c'est Standing In the Way of Control, LE tube, et sans doute la seule bonne chanson que Gossip ait écrit : c'est la folie générale dans la salle, c'est très émouvant, tout le monde essaye de monter sur scène, quelques unes y parviennent, pour chanter avec Beth. Quelques minutes de chaos qui font paniquer les videurs, déjà épuisés par les descentes de la star dans la fosse, le rideau se referme, c'est fini.

Un court rappel, la dame revenant en combinaison noire mettant en valeur ses formes qui n'en ont pas besoin, la musique qu'ils jouent n'a visiblement aucune importance, ce qui est essentiel pour les fans, c'est de toucher Beth, de manière de plus en plus ouvertement sexuée (les cuisses, les seins), ce qui scandalise ma voisine, bonne bourgeoise coincée qui s'est incrustée "poliment" entre Clément et moi, mais révèle plus que tout autre chose de quoi il s'agit ce soir : pas de musique, non (car, à mon avis, Gossip est un groupe franchement médiocre), mais d'une célébration vaguement revancharde du sexe non régi par la marketing planétaire. Il fallait donc bien voir la douce Beth en 2007, avant qu'elle ne retourne à l'anonymat du Sud profond des USA, ou qu'elle ne devienne à son tour une baudruche commerciale de plus. Mais j'espère sincèrement que l'avenir me donnera tort.

PS : En sortant, au milieu d'une cohue épuisante, seconde alerte "people" : nous croisons Jarvis Cocker (merci, Clément !).»





Gossip / The Go ! Team - La Cigale. Paris.














Première partie :
Cajun Dance Party / Yelle / Jack Peñate / Sing Sing
Ce qu’en a pensé Gilles :
« Ce soir, c'est pour moi le véritable début du Festival des Inrocks : j’ai "malencontreusement" loupé le concert de Cold War Kids hier soir, et j’avais fait l'impasse sur les pitoyables Happy Mondays (ce n'était déjà pas bien en 1991). Bref, c'est le baptême du feu de l'édition 2007. Après ma déception d'hier soir, j'avais failli (failli seulement) jeter à la poubelle la vingtaine de billets de concerts dormant dans un tiroir, tellement j'avais été contrarié. Mais bon, faisons abstraction de tout cela, et direction la Cigale... C'est samedi, c'est donc le bordel pour arriver à bon port. Cette fois-ci, direction le parking payant (17 euros quand même !), avant de retrouver Eric, arrivé une dizaine de minutes plus tôt. Pas encore trop de monde, il est seulement 16h30. Nous sommes rejoints par Delphine, arrivée tout droit de Gujan Mestras. Ouverture des portes vers 17h30, direction le devant de la scène... puis celle ci étant trop haute, nous nous plaçons sur la balustrade du côté gauche, avec une vue imparable : nous sommes fin prêts pour le début des hostilités. Clément, le cousin d'Eric, nous rejoint quelques minutes plus tard. Le public ce soir est jeune et coloré, cela va bouger !
18 heures et quelques minutes, le premier groupe arrive, c'est Cajun Dance Party ; il a un assez gros buzz autour de ce très jeune groupe. La salle est seulement à moitié garnie lorsque le show démarre. Première constatation, le son est mauvais, très mauvais même, ce qui est assez stupéfiant : est-ce dû à l'incompétence des personnes s'occupant de la sonorisation ? Le set des Anglais sera court, et pour moi, guère convaincant, mis à part le dernier morceau joué (The Next Untouchable). L'organiste est jolie, le chanteur bien dans son truc à lui, il faudra les revoir dans d'autres conditions pour pouvoir réellement juger le potentiel de ce groupe.
Pas trop le temps de bavasser que voila le second groupe de la soirée.Il s'agit en fait de Yelle (que j'ai déjà vue cette année). Même constat que la dernière fois, c'est navrant, surtout quand elle chante, je n'arrive pas à comprendre ce qu'on lui trouve de bien. Elle est sympa, d'accord, mais ça s'arrête la. Et comme dans une espèce de mimétisme, Eric et moi nous nous faisons la même réflexion, « Yelle c'est bien mieux quand elle ne chante pas ! »
Bon, passons maintenant à Jack Peñate, que je connais seulement de nom et de réputation, on va voir... Il est entouré de 2 musiciens, le set est agréable sans plus, je ne suis pas vraiment convaincu, même si le bonhomme est sympa... Je ne suis pas sûr d'aller le voir s’il passe en tête d'affiche, je ne suis jamais vraiment rentré dans le concert. Musicalement, je voyais à quoi cela ressemblait mais je n'arrivais pas à mettre un nom dessus, c'est d'Eric qu'est venu la réponse : tout simplement les Housemartins... mais sans atteindre leur niveau, malheureusement, et je me suis assez vite lassé de sa musique.
Nouvel entracte, la salle est maintenant bondée, nous devons faire bien gaffe à ne pas nous faire piquer nos places (comme d'habitude, ce sont toujours les gens qui se pointent 1 heure après l'ouverture qui voudraient être bien placés...). Les choses sérieuses vont pouvoir commencer avec The Go! Team, auteur d'un excellent concert au Trabendo il y a 1 an et demi de cela. Et effectivement, ils ne nous ont pas déçus. Expliquer The Go! Team, musicalement parlant, est pratiquement voué à l'échec, c'est une fusion de plusieurs styles, avec une influence prononcée du hip hop, mais un hip hop mélangé avec du rock, avec un soupçon de section de cuivres (sur bande) qui donne un aspect musique de film, bref c'est un joyeux bordel sur scène, surtout quand les musiciens échangent leurs instruments (décidément une mode ces derniers temps). Autre particularité du groupe, les 2 batteries et le personnel mixte (3 filles -- la chanteuse, Ninja, a un charme fou - et 3 garçons). Et c'est à partir du cinq ou sixième morceau (un instrumental, si ma mémoire est bonne) que le déclic se fait dans la fosse. Les slams et le stage diving se succèdent à une cadence élevée, d'où nous sommes placés, le spectacle est superbe, que ce soit sur la scène ou dans la fosse ! Je reconnaitrai à peine les morceaux joués (est ce important ?), tant The Go! Team est fait avant tout pour la scène (comme !!! d'ailleurs). En final, un impressionnant plongeon dans la foule de la part du batteur (enfin, celui qui jouait de la batterie au début du concert, et qui était ensuite passé à la guitare). Une superbe prestation, même si le son n'était toujours pas à la hauteur.
Invité « surprise » pour 3 morceaux, Sing Sing - ou Florian Caschera (bon, ça j'ai été le choper sur le net, car je n'en avais jamais entendu parler) : navrant. Je comprends fort bien que l'exercice de style soit difficile : jouer seul avec sa guitare sur un devant de scène, devant le rideau fermé et face à un public qui ne pense qu'à aller boire une bière ou pisser (ou les deux, s’il en a le temps...), c'est dur dur ! Mais l'attitude du gusse qui a priori se fout complètement du public, chante à côté du micro (on ne comprenait rien du tout)... Sûrement un style qu’il se donne, mais, en tout cas, c'est sans nous...
La salle est maintenant bien chaude pour accueillir la nouvelle hype du moment (c'est drôle car quand j'ai acheté les CD de Gossip, il y a maintenant plus d'un an, personne n'en parlait ou presque). Le show du nouveau Casino avait été bon il y a 2 mois, mais avec un public pas trop exubérant. Ce soir, le public est chaud comme la braise, avec énormément de filles dans la salle. Arrivée de Gossip, ovation de la Cigale, Beth est vêtue cette fois d'une robe assez longue, fuchsia et noir, avec des chaussures à talons qu'elle quittera quelques minutes plus tard. Eric me demande si le batteur est un homme, « pas du tout ! » je lui rétorque... C'est vrai que de loin, Hannah Blilie est très masculine, mais pour l'avoir vue de près au Nouveau Casino, je peux vous affirmer qu'elle est plutôt jolie...
Mais retournons à la musique : le son est malheureusement toujours aussi poussif, on peine à entendre la guitare de Brace Paine, ce qui est quand même très gênant. Dès le premier morceau, la Cigale explose et ce sera ainsi pendant 1 heure : slams et stage diving par vagues successives, beaucoup de filles d'ailleurs, au point que Beth demandera au public de faire attention aux jeunes filles... C'est vrai que par moments, on l'a senti légèrement préoccupée par la tournure des évènements. Non pas qu'il y ait eu quelque violence que ce soit, mais la fosse était tellement en ébullition ce soir que la chanteuse semblait parfois inquiète (le service d'ordre aura d'ailleurs beaucoup de travail ce soir)... tout cela dans une ambiance de fête tout simplement.
Et la musique la dedans ? Bien sûr les incontournables Standing In The Way Of Control ou Listen Up seront joués, avec pour ma part un bémol sur l'intro de ...In The Way... qui aurait dû être beaucoup plus incisive (toujours ce problème de sous-sonorisation), mais bon, ne faisons pas la fine bouche, le public était heureux et a grandement participé au succès de la prestation de Gossip. Grand sujet de discussion entre nous, la voix de la Beth Dido : ce n'est pas Amy Winehouse, loin de là, elle hurle par moments c'est vrai, mais elle a un charisme et une bonté ÉVIDENTE, que ne possède pas malheureusement la précédente nommée. Evidemment, Beth ira chanter au milieu de la foule, une mission difficile ce soir tant le public était déchaîné. Retour pour un dernier rappel en maillot de bain style année 30, serviette dans les cheveux, rien à dire pour le look, ca le fait bien !!
Voilà, la soirée se termine, une soirée réussie j'ai trouvé, avec en point d'orgue pour moi la prestation de The Go! Team. On repart le sourire aux lèvres en se donnant rendez-vous pour le lendemain, autre soirée sold out, et certainement un public différent. »




The Go! Team est un groupe basé à Brighton (UK) mais dont les membres sont originaires de pays différents. Composé de six membres (dont 2 batteurs), il créé un mélange de beats hip-hop, de samples, de guitares et de chants de cheerleaders, le tout imprégné de funk des années 70s et basé sur le thème de l'action. Le groupe est mixte (3 garçons, 3 filles dont la chanteuse).

The Gossip est un groupe de musique américain rock punk, originaire de l'Arkansas, formé autour de Beth Ditto au chant. Fondé à Olympia, dans l'État de Washington en 1999, il est maintenant établi à Portland dans l'Oregon. Ils ont été principalement influencés par le féminisme et les groupes de " riot grrrl ", même si le groupe ne se définit pas ainsi. La voix soul du groupe, Beth, est plus connue pour avoir posé nue en couverture du NME et a multiplié les confessions publiques, autant sur son poids que sur sa sexualité. Le groupe a déjà sorti 3 albums qui lui ont permis de se faire une réputation au sein de l'underground américain.










Ian Parton : Guitar, harmonica, drums
Sam Dook : Guitar, banjo, drums
Chi “Ky” Fukami Taylor : Drums, Vocals
Kaori Tsuchida : Vocals, guitar, keys, melodica
Jamie Bell : Bass
Ninja : Rapper, Vocal







Beth Ditto : Vocal
Brace Paine : Guitar, Bass
Hannah Blilie: Drums









La durée du concert : 0h00



AFFICHE / PROMO / FLYER