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vendredi 26 septembre 2008

Killing Joke ~ Le Trabendo. Paris.







Première Partie :





Ce qu’en a pensé Gilles :

« L’originalité de cette tournée, c'est qu'elle se déroule systématiquement sur 2 jours pour chaque ville visitée : la raison en est simple, le premier soir ce seront les 2 premiers albums qui seront joués en live, le second ce sera les singles + « Pandémonium ». Bien évidemment, j'ai pris mes places pour les deux soirées, comme mes camarades Gilles P et Vincent. Peu de monde lorsque j'arrive au Trabendo par cette belle fin de journée, alors que nous sommes déjà les premiers jours d'automne. Gilles P est déjà la. Quelques instants plus tard, nous verrons un Jaz Coleman décontracté discuter avec Vincent. Plutôt bien conservé, Jaz, et très très accessible (Gilles P ira d'ailleurs faire dédicacer son billet). Le soundcheck est tardif, car l'ouverture des portes ne se fait que vers 20h15. Le public, ce soir, est assez âgé, entre 30 et 40 ans je pense, mais c'est véritablement un public de fans et de connaisseurs, cela se verra d'ailleurs quand pendant le concert, les paroles des chansons seront chantées à l'unisson par mes voisins. La bonne surprise, c'est que la salle est pleine, ambiance garantie donc.


Treponem Pal arrive sur scène vers les 21h, je reconnais bien le chanteur mais, dieu qu'il a grossi ! Musicalement, j'aime bien, grossièrement cela me fait penser à Ministry, mais avec un côté moins industriel tout de même. Assez gros so,n avec les 2 guitares. La voix me fait même penser par instant à celle du chanteur du groupe australien Cosmic Psychos. Bon set d'une quarantaine de minutes, bien apprécié par le public.

Cela se resserre maintenant autour et surtout derrière nous. Je sens que la soirée va encore être difficile. Surtout que nous avons affaire à un groupe d'Alsaciens particulièrement allumés à la bière (ou autre boisson euphorisante). Les mecs se révèleront en fin de compte sympas, mais un peu lourds parfois. Killing Joke ce soir revient avec sa formation originale (celle de 1980). Bon, le bassiste Paul Ferguson se dégarnit un peu, Geordie, lui, arrive clope au bec et casquette à l'envers, le teint bien buriné par des excès de toutes sortes, on peut le supposer. Le plus surprenant, c'est que celui qui semble le mieux physiquement, c'est tout simplement Jaz Coleman, légèrement voûté dans sa combinaison marron clair, le cheveu mi-long, du noir autour des yeux mais sans maquillage particulièrement outrancier. Les 5 premiers morceaux, je les ai passés en apnée, en résistant aux différentes poussées venant d'un peu partout, des moments assez difficiles. Et franchement, je n'ai pas vraiment reconnu la version de Wardance. Il faut dire que le son n'était pas parfait au début, cela s'est arrangé par la suite, mais j'ai quand même regretté que la guitare ne soit pas un peu plus forte, et que la voix de Jaz soit assez étouffée... mais c'est souvent le problème du Trabendo, lorsque l'on se trouve au premier rang dans la fosse. Enfin, je réussis à me stabiliser malgré les poussées continuelles, et je commence à sérieusement prendre mon panard. S036, Primitive et 80's tapent fort, merde, le groupe est bon !!! Et je comprends l'importance de Geordie avec ce son de guitare bien particulier. Tribal, c'est un mot souvent utilisé pour parler de Killing Joke, mais c'est tout à fait cela. Les stage divings commencent, le service d'ordre laisse faire, et c'est bien, car il n'y aura aucun incident ce soir, malgré quelques plongeons spectaculaires.


La tuerie intervient quand le groupe entame une série de morceaux intenses, avec Butcher, This Is Madness (fabuleuse version), Exit superbe aussi. Follow The Leader continue de m'achever, je ne sens plus trop les coups ou les poussées violentes des Anglais qui se trouvent derrière moi (à vrai dire, j'ai su seulement par Brigitte qu'il y avait des Anglais). The Wait enchaîne de belle manière, et arrive le moment que j'attendais avec impatience, mon morceau préféré de Killing Joke, je n'étais pas sûr qu'ils le jouent ce soir, car ne faisant pas parti des 2 premiers albums. Et c'est parti pour un Pssyche d'anthologie, riffs hypnotiques, l'adrénaline qui monte, ce morceau me fait entrer en transe, tout simplement. Jaz parcourt la scène d'un bout à l'autre, il reste rarement immobile, d'ailleurs il n'a pas de pied de micro, donc pas de pauses. Il nous fixe juste par moment avec ce rictus et ce regard si particulier qu'on lui connaiî. Pssyche continue, et il ne devrait jamais s'arrêter, ce morceau. Je ne sais pas si ça vous l'a déjà fait, ce genre de morceaux qui sont tellement jouissifs, qui vous prennent tellement la tête, qui vous font presque péter les plombs, et vous donnent un coup de fouet malgré la fatigue accumulée, vous ne pensez plus à rien d'autre qu'à cette jouissance qui part de votre cœur et qui monte au cerveau, en une explosion brutale qui vous fait perdre tout contrôle. Psyyche, c'est cela pour moi, et si le morceau durait une demi-heure, ce serait une demi-heure d’intense plaisir, jusqu'au moment où mon corps ne pourrait plus suivre. Merde, ce groupe a 25 ans d'existence, et ce soir ils sont tout simplement bons. Je suis heureux, le groupe joue depuis 1h15 et honnêtement je n'ai senti aucun temps mort, du putain de rock'n'roll comme j'aime le dire.

Le rappel débute avec un nouveau morceau intitulé Timewave, et pour ma part j'ai vraiment bien déliré dessus, tribal et raide, vraiment excellent. Pas de Time Like Blood comme indiqué sur la set list, mais ce n'est pas le morceau que je préfère, donc pas grave... 2 morceaux seront encore joués avant que le groupe ne quitte définitivement la scène. 1H33 de concert intense, je suis soudainement courbaturé maintenant que l'adrénaline est redescendue.

Pour mon grand malheur, il n'ont plus le tee shirt que je convoitais avant le concert, on verra demain. Avis unanimes, KJ est toujours dans le coup, pour moi ce soir il n'est pas question de vieux ou de jeunes groupes mais tout simplement du plaisir que m'a apporté Killing Joke. Rien n'a vieilli, la musique est toujours bonne et n'a pas pris une ride. On ressort trempés mais avec l'esprit et les idées claires (c'est drôle quand un concert est bon, cela me fait toujours cela). On se sépare temporairement, car demain on remet le couvert avec cette fois les singles des années 80 et l'album « Pandémonium ». »








Treponem Pal, fondé en juin 1986 à Paris, est un groupe majeur de la scène francaise, a d'abord créé un style original et dur, mêlant pour la première fois la musique industrielle, le metal et le hardcore. Le nom est un jeu de mot autour de la bactérie Treponema pallidum : le tréponème pâle, responsable de la syphilis, chez l'Homme. Le groupe s'est dissout en 2001. Après s'être réformé courant 2006, le groupe entre en studio en 2007, en Suisse, pour y enregistrer leur cinquième album. Cet album, sorti courant 2008, se nomme Weird Machine.



Killing Joke
est un groupe britannique de rock, de new wave et de metal industriel créé en 1978. Il est reconnu comme un des groupes les plus importants de la période post-punk/new wave de la fin des années 1970 et du début des années 80 et a fortement influencé des groupes comme Nirvana, Metallica, Ministry, Soundgarden, KoЯn, ou encore Fear Factory, qui ont tous mentionné être redevables à ce groupe.
Jeremy “Jaz” Coleman, le chanteur et leader historique du groupe, joue des claviers et synthétiseurs, compose, et dirige cordes et orchestres. Avec ce dernier, le guitariste Geordie Walker est le seul autre membre permanent du groupe.

En 1994, Killing Joke sort l’album Pandemonium qui marquera et influencera profondément la scène du metal industriel. L’album est encore actuellement une référence dans ce style musical. Leurs sons de guitare et de basse jouent beaucoup sur la distorsion, accompagnés selon l'époque par une batterie tantôt tribale et puissante, tantôt funky et par des synthétiseurs typiques de la new wave. Le chant joue, selon les morceaux et les périodes, sur des plages allant d’une grande douceur au hurlement tribal.

En février 2008, outre un nouvel album annoncé pour l'été, Le groupe prépare une tournée mondiale s'étalant sur septembre et octobre de la même année. L'originalité de cette tournée est de proposer, dans la plupart des villes visitées, deux soirées de suite, chacune basée sur un programme différent. Le premier seront joués les deux premiers albums du groupe (Killing Joke et What’s This … For!) dans leur intégralité. Le second soir, c’est le massif Pandemonium et les singles sortis entre 79 et 80 qui trouveront vie sur scène.. Pour la première fois depuis 1980, cette tournée verra la reformation du groupe originel avec Coleman, Walker, Youth et Paul Ferguson.





















* Marco Neves - chant

* Polak - Guitares
* Ted Parsons (Swans, Prong) - Batterie
* Didier Breard - Samples
* Fred Mariolle - Guitares









Jaz Coleman : Vocal
Kevin "Geordie" Walker : Guitar
Martin "Youth" Glover : Bass
Big Paul Ferguson : Drums
Reza Udhin : Keyboard








La durée du concert : 0h40

























Requiem (Killing Joke - 1980)
Wardance (Killing Joke - 1980)
Tomorrow's World (Killing Joke - 1980)
Bloodsport (Killing Joke - 1980)
Complications (Killing Joke - 1980)
S.O. 36 (Killing Joke - 1980)
Primitive (Killing Joke - 1980)
Eighties (Night Time - 1985)
The Fall Of Because (What’s This For - 1981)
Tension (What’s This For - 1981)
Unspeakable (What’s This For - 1981)
Who Told You How? (What’s This For - 1981)
Butcher (What’s This For - 1981)
Madness (What’s This For - 1981)
Exit (What’s This For - 1981)
Follow The Leader (What’s This For - 1981)
The Wait (Killing Joke - 1980)
Pssyche (Wardance B-Side - 1980)

Encore

Timewave (New song)
Change (Requiem B-Side - 1980)
Are You Receiving (Wilful Days - 1995)


La durée du concert : 1h33

AFFICHE / PROMO / FLYER




Killing Joke - Love Like Blood - video





Killing Joke - Eighties




Killing Joke - Loose Cannon




Killing Joke -Total invasion - united abominations








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