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mercredi 29 octobre 2008

The Subways ~ Elysée Montmartre. Paris.









Première Partie : QUIDAM



Ce qu’en a pensé Gilles :

« The Subways de passage à Paris ! Pour moi, c'est impossible de les manquer, car un concert des Subways, c'est l'assurance d'une soirée purement rock'n'roll. Méfiant, vu que nous sommes en période de vacances scolaires, je prends les devants et quitte mon travail vers 16h15 : direction Pigalle et le parking en face de l'Elysée. Bon, j'ai bien fait d'arriver tôt, car il y a déjà une bonne trentaine de fans qui font le pied de grue devant la salle, comme d'habitude sur l'entrée de droite : ni une ni deux, je me place sur la gauche, le rideau de fer n'est pas encore levé, la plupart des videurs ne sont même pas arrivés. Les potes arrivent au fur et à mesure, ce sera Alice puis Cécile, et leurs deux jeunes copines, les deux Philippe, puis Vincent avec sa barbe de plusieurs jours. Je discute avec des petites jeunettes arrivées avant moi, elles sont là depuis 14h30 !!! Pas évident, vu le temps glacial qui commence à tomber sur la capitale. Ouverture des portes, direction le côté gauche, pratiquement plein axe devant les amplis de Billy Lunn. Heureusement que nous étions dans les premiers, car il semblerait que des membres d'un fan club - je suppose - soient rentrés 20 minutes avant nous et bien évidemment, ils squattent le premier rang plein centre (de toute façon, je ne comptait pas me mettre là). Ce soir, l'Elysée est en configuration moyenne, les côtés sont fermés par des grands rideaux noirs. J'estime à environ 1 petit millier de personnes l'affluence de ce soir. A ce
sujet, on peut se poser des question, pourquoi un groupe comme The Subways n'affiche pas sold out ? Pas assez dans la hype surement, trop rock'n'roll, trop basique. Dommage pour les absents, car les Subways en concert, c'est toujours l'assurance d'une prestation explosive... et moi, je ne les louperais pour rien au monde. L'ami Michael arrive enfin, alors que la salle s'est déjà bien remplie, nous sommes au complet.

Comme pour le concert de la Boule Noire, c'est Quidam qui assure la première partie, et le trio a encore fourni une bonne prestation. Pas frimeur, de bonnes mélodies, bon, ils chantent en Français, mais moi j'ai bien apprécié. On peut d'ailleurs entendre assez souvent leur single Nos Souvenirs sur OUI FM. Et franchement, ce genre de chansons est vraiment agréable, de bonnes mélodies avec de bonne paroles. Pas mal de fans du groupe dans le public (dont Alice et Cécile). Je ferai juste un (petit) reproche, attention à ne pas tomber dans un travers trop "variété", car la marge est souvent étroite. En tout cas bravo pour la surprenante et belle reprise de Joy Division (Disorder). Une première partie bien agréable donc, la scène de Clermont Ferrand s'étoffe de plus en plus.

Pas de Robert Gil ce soir, il ne faudra donc compter que sur mes photos, j'ai intérêt à assurer mais normalement, avec Billy il n'y aura aucun problème, ce sera surement plus problématique avec Charlotte... Les lumières s'éteignent, en arrière plan un grand rideau noir tendu avec « The Subways » écrit en blanc, devant nous les traditionnels amplis VOX, et puis c'est l'arrivée du groupe sur scène : Billy, déjà torse nu, jean taille basse, en pleine forme semble-t-il. Charlotte, quant à elle, arbore un petit haut noir et un short noir lui aussi. La surprise vient de Josh Morgan, le batteur, qui arbore fièrement un casque de centurion romain (vous savez, avec la crête rouge), car le garçon s'est COUPÉ les cheveux !!!! Et c'est vrai qu'on a du mal à le reconnaître ainsi. A la vue de la set list, on se doute que le concert ne durera pas deux heures, mais on s'en fout ! Et ça débute par Kalifornia, l’un des bons titres du second album, et tout de suite, ça compresse derrière nous, on sent que ça bouge bien, mais cramponnés à notre barrière, tout va bien. A l'évidence le seul problème récurent ce soir sera le son, non pas qu'il soit mauvais, à ce niveau aucun problème (la voix de Billy est claire ainsi que tous les instruments), non... il s'agit plus encore une fois de niveau sonore, beaucoup trop faible, et c'est vrai que sur ce point je regrette le concert de la Boule Noire. Mais, comme le dit Billy d'un air désolé durant le concert, nous avons des lois limitant le volume sonore. Encore l'exception culturelle Française... Quoi qu'il en soit moi, je prends mon pied, Young For Eternity puis un cinglant O Yeah (premier temps fort), les slams derrière nous commencent. La bonne nouvelle de ce concert, ce sont les morceaux du nouvel album « All Or Nothing » : c'est vrai que les premières écoutes ne m'avaient pas vraiment convaincu, et puis je me suis laissé quand même séduire, sans pour cela atteindre le niveau du premier album (... cela étant dû peut-être à une production trop lourde, et aussi à des compos quand même inférieures). Ce soir, on ne voit guère les différences : Allright, par exemple, passe beaucoup mieux en live que sur disque. La deuxième claque viendra avec le désormais traditionnel Marie (« Marie is my Girlfriend... »), des paroles simples que tout le monde retient, un tempo simple lui aussi et efficace, c'est la recette des Subways et ca marche. C'est vraiment ça que j'aime, cette simplicité, je prends du plaisir sans me prendre la tête, c'est festif, c'est fun, c'est rock'n'roll, quoi !!

J'essaie de choper Charlotte au bout de mon objectif, mais comme d'habitude, c'est un véritable pois sauteur, je l'ai trouvée encore plus explosive qu'à la Boule Noire. Et si encore elle ne faisait que sauter ! Eh bien non, il faut qu'elle remue sans cesse sa jolie tignasse blonde dans tout les sens !! Ce qui fait plaisir avec The Subways, c'est que visiblement ils prennent tous du plaisir à être sur scène, et c’est communicatif, vu l'état de la fosse qui est en ébullition permanente. Le point d'orgue de cette hystérie collective sera quand même lorsque un jeune spectateur arrivera à monter sur scène (pour ceux qui connaissent la salle, c'est un exploit, car, entre les barrières et la scène, il y a presque 1 m 50...) et gratifiera le public - et surtout un Billy médusé et admiratif - d'un stage diving comme on n'en voit que très rarement, saut en avant carpé avec élan, il faut le faire !!! Juste après le morceau, Billy Lunn demandera où se trouve le téméraire et audacieux spectateur en qualifiant son geste de « plus beau stage diving de la tournée ». Et Billy s’y connaît, car celui dont il nous avait gratifié à la Boule Noire n'était pas mal non plus. Encore une tuerie avec I Want To Hear... (la troisième de la soirée). Billy devant nous, c'est un gamin heureux, fier d'exhiber son tatouage "Strawberry Blonde", il ne ménage pas son plaisir, il distribue les médiators, il pose sur le devant de la scène, il saute, guitare en bandoulière, depuis la grosse caisse de la batterie, et surtout, il n’est pas avare de dialogue, sans que cela devienne lassant. Le fun quoi ! With You puis This Is The Club concluent cette première partie de concert qui aura duré environ 55 minutes.

Après 2 ou 3 minutes d'attente, le groupe revient avec tout d'abord une douceur (Strawberry Blonde), puis c'est le final avec une montée en puissance, tout d'abord le single Girls & Boys, et enfin le morceau emblématique du groupe - il faut bien le dire - car ce Rock'n'roll Queen est un monument, au dessus du lot tout simplement : un thème simple (« you're my little rock'n'roll queen »), des couplets et un refrain qui parlent à tout le monde, et une mélodie imparable avec ses breaks foudroyants. Une fois encore, ce sera une version rallongée qui nous sera offerte, peut-être un niveau en dessous de la version de la Boule Noire quelques mois plus tôt. On se demandait si Billy nous referait un petit stage diving, eh bien oui, sans problème, saut de l'’ange et le voila chantant sur le dos, des dizaines de mains tendues en l'air le soutenant... toujours de beaux moments de concert. Et puis cette fois plus de notes par terre pour le couplet chanté en Français, Billy l'a certainement appris par cœur, et comme il le dit si bien, « Paris c'est ROCK'N'ROLL !!!!! ». Oui, les Subways sont et resteront définitivement des grands gamins avec des plaisirs simples, c'est pas demain la veille qu'ils prendront la grosse tête.

Voilà, le concert aura duré 65 minutes, évidemment pas assez, mais cela aura été 65 minutes de plaisir simple. Moi, je leur souhaite de rester comme ça, et de revenir nous offrir des concerts toujours aussi spontanés et plein de fraîcheur. L’un des videurs me remet la set list de Billy (PS : celle qui est tachée et pleine de sueur), on traîne avec les copains et copines dans la salle qui se vide tout doucement (il faut savoir quitter une salle tranquillement, pour pouvoir respirer encore pendant de longues minutes l'évènement que l'on vient de vivre, et pour s'imprégner de tout un tas de détails). Pour ce troisième concert de la semaine, ce fut bien sûr une réussite, presque acquise à l'avance, car on n'osait pas imaginer un concert raté des Subways. Dehors le froid n'a plus prise sur moi, on se sépare tous, Vincent et Michael m'accompagnent au parking, et l'on quitte ce dernier non sans que je lui ai remis l'affiche du concert d'Emily Jane White que l'on avait vue 1 semaine plus tôt (merci Xavier !)... Et c'est le retour tranquille dans nos banlieues, demain ce sera un autre concert, mais je serai seul cette fois. »






photos de gilles b.





The Subways est un groupe de rock britannique formé au début des années 2000 à Welwyn Garden City, dans la banlieue de Londres, en Angleterre. Le 2 novembre 2006, le groupe remporte le MTV U Woodie Award du meilleur groupe international.Charlotte et Billy se sont séparés durant l'enregistrement du second album in Los Angeles "All or nothing", prévu pour juin 2008 et produit par Butch Vig [Nirvana, Smashing Pumpkins, Garbage] . Ce trio fait partie de cette vague de groupes Anglais qui se targuent de jouer un punk-rock aux mélodies accrocheuses.












Billy Lunn : Guitar & Vocals
Charlotte Cooper : Bass & Vocals
Josh Morgan : Drums



































Une set list qui a vécu et qui est marqué par la sueur (celle de Billy).


Kalifornia (All Or Nothing - 2008)
Young For Eternity (Young For Eternity - 2005)
Oh Yeah (Young For Eternity - 2005)
All Or Nothing (All Or Nothing - 2008)
Alright (All Or Nothing - 2008)
Mary (Young For Eternity - 2005)
Always Tomorrow (All Or Nothing - 2008)
Shake Shake (All Or Nothing - 2008)
I Won't Let You Down (All Or Nothing - 2008)
I Want To Hear What You Have Got To Say (Young For Eternity - 2005)
Turnaround (All Or Nothing - 2008)
With You (Young For Eternity - 2005)
This Is The Club (By the Net for competition fans)

ENCORE

Strawberry Blonde (All Or Nothing - 2008)
Girls & Boys (All Or Nothing - 2008)
Rock 'n' Roll Queen (Young For Eternity - 2005


La durée du concert : 1h05

AFFICHE / PROMO / FLYER


























The Subways - Oh Yeah




The Subways - Rock & Roll Queen


The Subways - With You



The Subways - Girls & Boys - 2008


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