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vendredi 14 novembre 2008

The Ting Tings ~ La Cigale. Paris.






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21éme EDITION



Ce qu’en a pensé Gilles :


« Troisième journée consécutive du festival des Inrocks et ce soir, c'est l'affiche que j'attendais avec le plus d'impatience et de curiosité : The Ting Tings en concert. Car, hormis quelques prestations lors de différents festivals cette été, c'est ce soir véritablement leur premier passage dans une salle parisienne. Car pour moi, leur premier CD restera le disque de l'année, sans hésitation… mais il reste à savoir ce que le groupe peut donner sur scène : la formule duo, cela peut être casse-gueule. Une nouvelle fois, j'ai décidé d'aller au premier rang pour mieux apprécier et savourer… et pour cela, me voilà devant la Cigale à 16h30, étonnamment seul ! Je pensais qu'il y aurait un peu de monde, mais nada ! Tant mieux, j'ai l'assurance d'entrer le premier. Ce que je fais aux alentours de 18h (enfin je crois que c'était cette heure-là), en compagnie de Michael et de Vincent. Direction la fosse, légèrement décalé sur la droite, on sera pile poil en face de Katie. Ce soir, c'est véritablement un contraste par rapport à la soirée précédente, les gens arrivent au compte-gouttes, on arrive sans peine à garder une place pour Eric qui nous rejoint 15 minutes après l'ouverture des portes, puis Livie et sa sœur Sabine arrivent. Une soirée qui s'annonce agréable avec pleins d'amis dans la salle, un bonjour à Stéphanie qui commence à prendre ses marques en tant que photographe, un coucou à Clément, puis je file voir Robert et Brigitte, bref on se sent bien ce soir, presque comme à la maison. Je suis encore surpris par le peu de monde à cette heure de la soirée moi qui pensais qu'une armada de jeune kids serait là dès l'aube (enfin, j'exagère un peu), mais c'est bien agréable de débuter cette soirée tranquillement et sans bousculades.


Des bousculades, il n'y en aura pas pour le premier groupe à faire son apparition sur scène, car la salle n'est encore remplie qu'au tiers de sa capacité. Gablé (c'est leur nom) sont originaires de Rouen, et ils font du rap (comme l'annonce le chanteur avant d'attaquer un rap... très spécial !!). Bon, ces gens-là pratiquent une autodérision qui fait plaisir à voir. Car non seulement leur show est plaisant au niveau visuel, avec l'usage de perceuses ou de clayette en bois en guise d'instruments, mais musicalement, cela tient diablement bien la route. Un fourre tout folk-rock assez surprenant, car chaque chanson est différente. En face de nous, la délicieuse Gaëlle sourira et se marrera toute la soirée, il faut dire que rien que de regarder les deux autres zozos (Thomas et Mathieu), c'est un remède à la déprime. Et ce que j'ai apprécié, c'est que nos 3 compères ont fait leur show sans complexes, avec un humour plutôt fin, bref une belle surprise pour moi… et d'ailleurs le public lui aussi ne s'y est pas trompé en leur réservant un très bon accueil. C'est décidé, je vais prendre leur album au stand merchandising (« Seven Guitars With A Cloud Of Milk »). Ah oui, j'ai bien aimé le tee shirt du chanteur, bucolique et humoristique avec toujours cette touche de dérision avec noté dessus: « 555 The Number Of The Beat »... Surprenant, mais un bon début de soirée, et bravo aux Inrocks d'avoir programmé ce genre d'artistes.


Comme d'habitude, entracte d'un quart d'heure rideau tiré, la sono nous délivre un petit You're Gonna Miss Me (13Th Floor Elevators) des familles, est-ce annonciateur du groupe suivant ? Oui, et non… Lorsque le rideau s'ouvre, on découvre de chaque côté de la scène de gros amplis Orange, et le groupe arrive sur scène... on craint le pire : en face de nous, un guitariste au look de hardeux (et l'attitude aussi), un chanteur avec lunettes noires et bandeau dans les cheveux (euh faudra m'expliquer pour le bandeau, vu que le mec avait plutôt les cheveux courts). Mais arrêtons là ces détails esthétiques, et faisons place à la musique… car pour juger, il faut d'abord voir et écouter. Le premier morceau laisse présager un concert pas trop désagréable, malgré les attitudes ridicules et complètement dépassées des membres du groupe (avec une mention spéciale au chanteur qui essaie lamentablement d'imiter Roger Daltrey quand il fait des moulinets avec son micro)… attitude dépassée, et qui plus est, mal faite. Passe les lunettes genre Philippe Manœuvre, voire à la Andrew Eldritch. Mais ce premier morceau, typé early seventies n'est pas mauvais, bonne mélodie hard/psyché, cela ne passe pas trop mal. Ignorons le bassiste ridicule quand il fait ses avancées vers le public, le groupe est tout sauf attrayant et charismatique. La suite sera absolument pitoyable et ridicule, la cinquantième zone du hard avec des chansons inécoutables. Et dire que ce n'est même pas du second degré... Les deux guitaristes se prennent même pour Thin Lizzy quand ils tentent des envolées lyriques. Pathétique. Et le pire c'est qu'ils ne respecteront même pas les consignes, en alignant un morceau supplémentaire, alors que leur temps imparti était écoulé. Le régisseur était furibard, et a menacer de couper l'électricité (ce qu'il aurait surement dû faire !). Retenez bien le nom du groupe : Amazing Baby, et surtout, évitez de les voir ou d'acheter leurs disques.


Heureusement que maintenant, on va enfin passer aux choses sérieuses avec les Black Kids. On sent bien que ça frissonne dans la salle, car un tas de jeunes filles s'infiltre derrière nous, monopolisant presque entièrement le deuxième rang. Et quand le rideau s'ouvre, c'est pour laisser place à une scène où figurent presque devant nous les 2 claviers des deux jeunes demoiselles. Acclamations du public dès leur entrée sur scène, de nombreuses personnes sont aussi venues pour eux semble-t-il. Les Black Kids n'ont rien révolutionné, mais ils ont le petit truc qui fait que sur scène, leur musique est transcendée et prend une autre dimension. En gros, on passe d'une musique légèrement chaude à une musique bouillante… et la différence est énorme ! Les 2 jeunes femmes en face de nous ne sont pas jolies, plutôt grassouillettes, mais elles ont le feeling, ce qui les rend diablement attractives. Et elles ne se comportent pas comme des potiches sur scène. Le gourou du groupe, c'est bien sûr Reggie Youngblood, sur qui se focalisent tous les regards féminins. Il faut dire qu'il a du charisme et surtout beaucoup de talent. La sauce prend dès le premier morceau, c'est léger, légèrement kitch, adorablement fun et dansant, on ne peut qu'être de bonne humeur en regardant et en écoutant les Black Kids. C'est presque le groupe de dance parfait. Pop, avec une touche électro, j'ai une pensée pour Tom Tom Club en voyant ces jeunes Américains, et comme dans leur pays d'origine, la Floride, le soleil s'illumine lorsqu’ils sont sur scène. Ali, la sœur de Reggie vient danser sur le bord de la scène, puis passe une main amicale dans les cheveux d'Eric… Les jeunes filles du deuxième rang sont sous le charme, l'une d'elle, très jeune, arrive tant bien que mal à monter sur scène pour déposer un chaste bisou sur la joue de Reggie, et, toute énamourée, elle nous fera non pas un stage diving mais un petit saut dans la foule. Mignon et craquant, le reflet de ce concert. Pas de déchets durant le show, quelques temps forts avec I wanna Be Your Limousine et bien sûr un excellent I'm Not Gonna Teach Your Boyfriend... qui viendra clôturer ce trop court concert. Confirmation pour certains et découverte pour d'autres, Black Kids font l'unanimité, et j'espère les revoir prochainement dans une petite salle.

La tradition du festival des Inrocks, c'est l'entracte où un artiste est parfois jeté en pâture devant le grand rideau rouge pour une courte prestation de 3 morceaux, joués souvent dans l'indifférence générale et le brouhaha général. Cette fois-ci, c'est Jules Edouard Moustic qui fait une apparition devant le rideau, pour un sketch d'une dizaine de minutes que j'avais préalablement entendu sur OUI FM. Le sujet de base étant le conflit de générations entre vieux et jeunes rockers, la musique du père et celle du fiston. Sketch intéressant et assez drôle…


La suite c'est maintenant Cajun Dance Party, un groupe que tous mes camarades n'apprécient guère, je dois être le seul à essayer de les défendre. Je suis d'accord, la programmation aurait surement dû être inversée, les Black Kids à la place de Cajun Dance Party, mais le but aussi de ces soirées c'est de faire des sortes de break et de ne pas essayer systématiquement de mettre deux groupes du même style à la suite. Revenons à nos Cajun Dance Party mal aimés par mes amis (si, si…). Ok, c'est pas la fiesta comme avec les BK, mais moi je reste assez tolérant avec eux, la musique n'est pas si mal que cela, il suffit d'écouter un morceau comme The Race (excellente version sur scène), et surtout The Next Untouchable, avec ce superbe gimmick à la guitare. De plus Cajun Dance Party a un atout, un bon chanteur qui m'a curieusement fait penser à un Bob Dylan jeune ou au chanteur des Raveonettes. Ok, la jolie organiste fait un peu potiche dans sa robe en mousseline bleue. Il y avait quand même quelques fans dans le public, et moi je maintiens que ce groupe n'est pas si nul que mes copains le disent (Ont-ils écouté l'album ??). Mais je suis d'accord de toute façon sur un point, le concert des Black Kids était largement supérieur !


Bon, il va être temps de passer aux choses sérieuses, à LA chose sérieuse, le groupe qui a pour moi sorti l'album de l'année (plus je l'écoute, plus je trouve cela bien) The TING TINGS !!! C'est quoi, les Ting Tings ? Tout simplement une fusion magique, électro rock puissant, formule en duo originale, une dose de sexe, de l'excitation, bref ce que j'aime… Mais maintenant reste à confirmer sur scène. Et c'est pour maintenant !!! 22h00, it's time to ROCK 'N 'ROLL, It's dance time , it's fun time !!! Je vais commencer par la conclusion, les Ting Tings ont été GRANDS ce soir. Quel pied, nom de dieu !!! Par quoi je commence ? La scène d'abord. J'avais peur qu'elle soit un peu vide et bien non, l'espace a été bien mis en valeur, avec sur notre gauche une grande, très grande estrade surmontée par la batterie, et puis, en face de nous, un petit pupitre avec un minuscule clavier, enfin, derrière, un petit ampli à côté d'une grosse caisse frappé du logo « The Ting Tings ». Explosive, elle l'est sans aucun doute, la très sexy Katie White, surtout que ce soir, je la trouve superbe, habillée avec cette espèce de grande robe/tee shirt fashion, enfin une espèce de tunique tout simplement. Oui, ma chère Debbie Harry n'est pas très loin !! Et après une entame en douceur (We Walk), la dance machine est enclenchée, avec Great DJ qui met le feu aux premiers rangs… y compris moi, bien sûr : ça allume bien, c'est sec, et Katie a une véritable présence scénique. Elle parcourt toute la scène, monte sur l'estrade, vient mettre le feu devant nous, et surtout semble prendre beaucoup de plaisir à le faire. La guitare est tranchante, bien sûr il y a des bandes, ce serait difficile sans, avec juste une batterie et une guitare, mais c'est bien intégré. Sur scène, j'ai trouvé la teneur du show terriblement rock'n'roll… De toute façon, un concert, c'est des sensations, et si on les a, comme ce soir ou comme hier, c'est le pied, chaque morceau est un petit moment privilégié, on essaie de s'en imprégner pour pouvoir se le repasser en boucle (comme avec magnétoscope…), mais c'est justement parce que ce plaisir est instantané qu'il n'en est que meilleur. Les morceaux s'enchainent sans transition, le groupe est bien dedans, la salle aussi, Keep Your Head, puis Be The One, et enfin la tuerie (enfin, pour moi !) : une version incendiaire de We Started Nothing, j'en rêvais… et la réalité a dépassé mes souhaits les plus fous. Quelle version !!! Il y a longtemps que je n'avais pas autant déliré, et pris de plaisir : un riff de guitare hypnotique, Katie qui chante avec cette drôle de voix, et puis l'explosion, j'ai failli me péter la main à force de taper comme un malade sur la scène… Inoubliable, juste la musique qui me rend dingue, DINGUE. Dingue, comme Katie qui allume la salle avec ses riffs incendiaires. GEANT !!!!!


Je ne vais pas dire que le reste est anecdotique, mais là, je peux presque rentrer à la maison, car mon bonheur est fait. Shut Up And Let Me Go conclut le set, j'essaie encore de me remettre du morceau précédent. Retour pour un ultime rappel (bon, avec un seul album, il ne fallait pas compter qu'ils jouent 2 heures), et le final sera digne du reste, sur Impacilla Carpisung, Jules De Martino arrive tout d'abord seul sur scène, puis s'emparera d'une guitare basse (je crois que c'était sur ce morceau, mais c'est à confirmer, car la mémoire, à mon âge...). Bon, je n’en ai pas parlé, de Jules, car je ne vais pas mentir, je l'ai regardé mais sans grande attention, c'est l'alter ego de la demoiselle… mais que voulez vous, on ne se refait pas, et puis Katie, c'est un spectacle à elle toute seule… Final torride, quand elle viendra frapper la grosse caisse en cadence, annonciateur d'un That's Not My Name torride lui aussi : « They Call Me Quiet Girl - But I'm A Riot - Mary Jo-Lisa - Always The Same - That's Not My Name, That's Not My Name »… Fucking great ! Toute la salle reprend en chœur pour une fin de concert parfaite. Un concert que j'ai vécu pleinement et intensément, il faut être dans la fosse pour ressentir cela, vibrer et bouger avec le public, se faire bousculer, sauter en l'air, c'est à dire se sentir vivant, tout simplement. Bien sûr, il y a eu des petits détails dans ce concert - comme le videur (toujours le même qu'hier) trop violent, que l'on n’a mystérieusement plus vu lors des 2 ou 3 derniers morceaux, permettant à un public jeune mais pas agressif du tout de monter sur scène pour quelques stage divings et quelques tentatives pour embrasser Katie (ce que l'un d'entre eux réussira), mais tout cela dans une ambiance toujours bonne enfant…

Que dire de plus ? J'en ai encore plein les yeux, on évacue doucement la salle après avoir vainement essayé d'avoir la set list (à ce propos, je ne peux que qualifier de conne l'attitude de la personne qui gérait la soirée, le régisseur ou je ne sais pas trop : narguant les gens avec la set list dans la main et ne la donnant à personne… ! Encore un mec qui pense avoir de l'importance et qui profite de son petit moment de gloire, un trou du cul en l'occurrence...). De toute façon, Vincent l'a récupérée à la console. Je fais une petite razzia de tee shirts, et enfin, l'air frais pour essayer de reprendre mes esprits après cette deuxième soirée mémorable. The Ting Tings m'ont bluffé ce soir, je n'en espérais pas tant, et tout ce que j'espère c'est, cette fois, une véritable tournée, hors du cadre d'un festival. »








Black Kids est un Américain indie rock de Jacksonville, en Floride. Les magazines de référence comme le NME et Rolling Stone les adorent, et leur album a débuté à la cinquième place des charts en Angleterre en juillet. Bref, ils sont partout, ces Black Kids.

(http://www.myspace.com/blackkidsrock)





Cajun Dance Party est un groupe de rock indépendant venant de Londres et créé en 2006. Pop-songs agitées et rafraîchissantes, secoués par cette implacable excentricité mélodique.

(http://www.myspace.com/cajundanceparty)




The Ting Tings est un groupe Anglais de rock constitué de deux membres (duo) : Jules De Martino et Katie White. Formé en 2006, le groupe est originaire de Manchester, plus precisément de Leigh. Ils ont enregistrés 3 singles sur leur label actuel Columbia Records et le single 'That's Not My Name' a atteint la 1er place le 18 Mai 2008 dans les charts des singles du Royaume-Uni. L'enregistrement de leur album We Started Nothing fut terminé le 19 Mai 2008 et s'est également hissé à la première place des charts aux Royaume-Uni. Le mot tīng signifie écouter en chinois. Leur pop est efficace, dansante et joyeuse. Blondie, le Tom Tom Club, Nico ou encore Television font partie des influences revendiquées par les Anglais.

(http://www.myspace.com/thetingtings)










































Owen Holmes * bass
Kevin Snow * drums
Dawn Watley * keys+vocals
Ali Youngblood * keys+vocals
Reggie Youngblood * vocals+guitar













Max Bloom: Bass Guitar
Daniel Blumberg: Lead Vocals
Vicky Freund: Keyboards, Synth

Robbie Stern: Guitars
Will Vignoles: Drums














Jules De Martino : Drums & Vocals
Katie White : Vocals, Guitar, Bass














Look At Me (When I Rock Wichoo) (Partie Traumatic - 2008)
Hit The Heatbreakes (Partie Traumatic - 2008)
Partie Traumatic (Partie Traumatic - 2008)
I've Underestimated My Charms (Again) (Partie Traumatic - 2008)
Listen To Your Body Tonight (Partie Traumatic - 2008)
Hurricane Jane (Partie Traumatic - 2008)
I Wanna Be Your Limousine (Partie Traumatic - 2008)
I'm Not Gonna Teach Your Boyfriend How To Dance (Partie Traumatic - 2008)








La durée du concert : 0h37






Coulourful life (The Colourful Life - 2008)
Time falls (The Colourful Life - 2008)
Five Days (New Song)
Frozen Girl (New Song)
Amylase (The Colourful Life - 2008)
Dinosaur (New Song)
The Race (The Colourful Life - 2008)
The Hill, The View & The Lights (The Colourful Life - 2008)
The Next Untouchable (The Colourful Life - 2008)








La durée du concert : 0h38







We Walk (We Started Nothing - 2008)
Great Dj (We Started Nothing - 2008)
Fruit Machine (We Started Nothing - 2008)
Keep Your Head (We Started Nothing - 2008)
Be The One (We Started Nothing - 2008)
We Started Nothing (We Started Nothing - 2008)
Shut Up And Let Me Go(We Started Nothing - 2008)

Encore

Impacilla Carpisung (We Started Nothing - 2008)
That's Not My Name (We Started Nothing - 2008)





La durée du concert : 0h47




AFFICHE / PROMO / FLYER




















Black Kids - I'm Not Gonna Teach Your Boyfriend How to Dance




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