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mardi 25 novembre 2008

Wolf Parade ~ Le Trabendo. Paris.






Première Partie :





Ce qu’en a pensé Gilles :

« C'est impressionnant - ou plutôt insolite et inquiétant, quelque part - d'arriver devant une salle, pas particulièrement tôt, et de se trouver seul, avec nul âme qui vive à 100 mètres à la ronde. Heureusement que j'ai reconnu un morceau de Wolf Parade qui filtrait à travers les portes closes du Trabendo, car j'aurais pu croire le concert annulé, tout simplement. C'est vrai que l'on parle peu de Wolf Parade, pourtant auteur d'un album fichtrement intelligent. Vu l'ambiance, je vais faire un tour du coté du Zénith, où je découvre un public bien comme il faut (enfin pas très rock'n'roll, quoi !) et frigorifié, venu pour voir l'insupportable Camille... Je retourne à mon Trabendo pour affronter cet hiver prématuré, d'autant plus que l'ouverture des portes ne va intervenir que vers 20h !!! C'est dans un état plus proche d'un glaçon que du fan de rock normalement constitué que je prends possession de ma place attitrée dans la fosse. Je fais connaissance avec un couple venu droit de Los Angeles, et qui découvre avec émerveillement Paris : sympa de discuter musique avec des gens d'horizons différents.

La première partie qui s'annonce, c'est Nelson, un groupe français que j'avais déjà vu en première partie des Fratellis il y a presque deux ans. De nouveaux morceaux, cinq, sont joués, je ne suis pas vraiment convaincu ! Par contre les anciens morceaux ne passent pas trop mal, mais cela reste assez anecdotique, je n'accroche pas véritablement.

Surprise après le set de Nelson, car la salle est maintenant confortablement remplie, et cela me fait plaisir. Wolf Parade arrive sur scène, et il y a quelque chose qui cloche, ils ne sont que 4 au lieu des 5 normalement prévus. Le claviériste Spencer Krux expliquera que l'un des membres du groupe (Hadjï Bakara) n'est pas venu pour des raisons personnelles (a priori il préfère s'occuper de la promotion de son album solo plutôt que de venir tourner avec le groupe en Europe). Et malheureusement, cela s'est ressenti pendant une grosse partie du concert. J'ai été consterné, c'est le mot juste, dès le premier morceau. Où est la magie, où sont les envolées que l'on retrouve sur les disques ? Envolées, tout simplement... Le groupe semble sous pression, il ne s'extériorise pas, tout est en dedans. Je suis abattu. Les versions de Soldier's Grin ou de Language City sont consternantes et décevantes. Mon rêve d'un concert beau et épique s'envole, et je me contente d'applaudir poliment. Spencer ose à peine regarder le public, comme si lui aussi savait qu'il n'était pas bon, ce soir. Malgré cela, autour de moi, le public semble apprécier... et moi, je ne comprends pas. Musicalement, c'est pas aussi bon que sur disque, et ce n'est même pas différent. Je désespère... et j'espère un concert court, car pour moi c'est véritablement de l'ennui et de la tristesse : les disques sont si bons !

Et puis... le miracle... venu je ne sais pas comment. Est-ce les bières ingurgitées à vitesse grand V par le guitariste Dan Boeckner ? D'un coup, c'est la renaissance, un autre concert se joue devant mes yeux, le groupe est enfin DEDANS, et laisse parler sa ferveur et sa musique devient prolixe. Il me semble que c'est avec California Dreamer que cela a commencé, pour finir une demi-heure plus tard. Une demi-heure de montées en puissance, d'étourdissements qui m'ont réconcilié avec cette soirée plutôt mal engagée. Ces 6 derniers morceaux, c'est tout simplement ce que j'espérais avant le concert, et, grâce à dieu (ou plutôt à Heineken et au houblon), le miracle a bien eu lieu.

Je quitte le Trabendo avec un sentiment étrange, j'ai vu deux groupes ce soir, des étrangers pendant 45 minutes, puis des gens qui vivaient enfin pendant 30 minutes. En tout cas, le rock Canadien se porte plutôt bien, en attendant le retour de nos chéris d'Arcade Fire. »







Nelson, groupe français formé en 2004 s’est vu encouragé par l'enthousiasme suscité par les récents concerts parisiens. Un apprentissage sonore qu’ils mettent aujourd’hui au service du groupe en mariant Colder, Noise rock et power pop avec une facilité assez déconcertante.
(http://www.myspace.com/nelsonrock)



Wolf Parade
est une formation indie rock originaire de Montréal. Le deuxième album« At Mount Zoomer », sorti en Juin 2008, est accueilli par la presse... comme un second album, elle souligna la connexion avec le son d'un David Bowie et un esprit qui peut rappeler, sans singer, Arcade Fire, notamment dans les envolées.

(http://www.myspace.com/wolfparade)
























* Dan Boeckner: vocals, guitar
* Spencer Krug: vocals, keyboards, guitar
* Arlen Thompson: drums
* Hadji Bakara: sound manipulation, keyboards
* Dante DeCaro: guitar, bass, percussion










La durée du concert : 0h30




La durée du concert : 0h45


AFFICHE / PROMO / FLYER







Wolf Parade - Shine a Light




Wolf Parade - Modern World




Wolf Parade - Kissing The Beehive








1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour ce commentaire et toutes les vidéos sur le groupe.
J' étais aussi à ce concert et j'ai apprécié. Mais faut dire que j'aime beaucoup wolf parade et que j'étais assez impatient de les voir...
Pour moi, c'est plutot le public parisien que j'ai trouvé froid et assez peu réceptif (il y avait pourtant de nombreux canadiens dans la salle). j'ai senti le groupe initimidé pour leur première date à paris. (Dan l'a d'ailleurs dit au début du concert..)

à la prochaine.