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dimanche 10 février 2008

The Von Bondies - Le Nouveau Casino. Paris.







Première partie : Hopper - Sherraf



Ce qu’en a pensé Gilles :

« Ah les Von Bondies, du pur rock'n'roll ! Et je les avaient loupés lors de leur précédent (et unique ?) passage (me semble-y-il…), seul Jean Pierre les avaient vus alors. Dès la mise en vente des billets l'année dernière, j'avais réservé ma place, suivi par Gilles P, et malgré le fait que le concert soit un dimanche (j'ai un peu de mal à sortir le dimanche soir). Bon, ce concert, je n'y pensais pas plus que cela, pas de grande excitation, juste la perspective de passer un bon moment. On se donne rendez-vous vers 18h30 / 18H45 devant le Nouveau Casino, et évidemment j'arrive une dizaine de minutes en retard (c`est dingue la circulation qu'il peut y avoir un dimanche soir sur Paris). Pas d'inquiétude, Gilles P est là, et il n'y a guère que 3 ou 4 personnes d'arrivées. La mauvaise surprise, c'est qu'il y aura 2 premières parties, franchement on préférerait une seule, sans vouloir être méchant … mais il semble que cela soit maintenant souvent la norme. L'ouverture des portes se fait assez rapidement, vers 19h15 environ, j'entre le premier et je me place très légèrement décalé sur la gauche, j'essaie de me fier aux amplis sur la scène pour comprendre où sont placées les guitares. La salle se remplit lentement, c'est une des constantes du Nouveau Casino, les gens ne viennent jamais très très tôt. Je décide d'aller faire un tour au merchandising qui se situe tout à l’arrière de la mezzanine surplombant le fond de la salle. J'ai la surprise de trouver Jason Stollsteimer derrière le stand. Je prends 2 tee shirts et leur dernier CD single, il m’offre gentiment le CD single It Came From Japan, sympa !

Retour au premier rang, la salle commence à se remplir, ce sont les Français de Sherraf qui ouvrent les hostilités. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la soirée commence bien. Sherraf chante en Anglais et nous balance un rock garage de bon aloi. La batterie, située à moins d'un mètre me torpille les oreilles, la basse vrombit et fait sauter les bouteilles d'eau posées par terre. Franchement, ce n'est pas mal du tout, avec de bonnes compos qui n'ont pas à rougir par rapport aux groupes « garage » américains : nous on aime bien ! Ils joueront une demi-heure environ, bravo, ça a bien allumé.

Voilà que notre ami Philippe M débarque avec un grand sourire, on lui fait une place devant, et c'est parti pour une vingtaine de minutes à discuter. Le second groupe de la soirée, c'est Hopper, a priori le nom me dit vaguement quelque chose mais sans plus. Dès l'arrivée du groupe sur scène, il me semble reconnaître une des deux filles. J'ai déjà dû voir ce groupe, mais quand ? Mystère. En tout cas c'est reparti avec un batteur carrément bien allumé, si le son est un peu moins fort que pour Sheraff, il se rattrape au niveau des roulements de caisses !!! Mais ce qui donne son originalité à Hopper, c'est la dualité et la complicité entre les 2 éléments féminins du groupe, Dorothée et Aurélia, toutes deux guitaristes et chanteuses, un va-et-vient qui m'a vraiment fait penser par moments à un autre groupe où la caractéristique féminine était primordiale, je veux parler de Sleater Kinney, hélas aujourd'hui séparé, mais qui nous avaient laissé un si beau souvenir il y a 3 ans au même endroit. Hopper, c'est un mélange d'influences, avec une prédominance pour des chansons parfois déstructurées pouvant faire penser à Sonic Youth, surtout pour les parties de guitare assez héroïques, menées avec une bonne maîtrise par Dorothée ou Aurélia (désolé, je ne sais pas qui est la guitariste soliste qui se trouvait au centre de la scène, la seconde se trouvant sur la droite, si quelqu'un peut m'aider ?). En tout cas, le concert est bien conduit, on sent une certaine maturité, les compos me semblent pas mal du tout, et je passe un excellent moment encore une fois. Hopper à dû jouer environ 35mn, j'irai acheter leur cd tout à l'heure.

C'est seulement maintenant que l'excitation commence à se faire sentir, la salle est pleine, Robert Gil est arrivé juste avant le set du premier groupe. Je n'ai pas trop regardé quel est le line up actuel des Von Bondies, je sais simplement que les deux filles d'origine (dont Marcie Bolen) ne font plus partie du groupe. Ce sera la surprise. En tout cas, je me félicite intérieurement (cela fait du bien parfois) de m'être placé sur la gauche, il y aura vraisemblablement 2 guitares et une basse de ce côté. Il doit être environ 21h30 quand The Von Bondies entrent sur scène et je suis subjugué par les deux filles : sur notre droite, à la guitare (et occasionnellement aux claviers), c'est la blonde Alicia Gbur, clone presque parfait de Laurence Ferrari, robe noir, collants résille, chaussures à talons, sex & rock'n'roll !!! Et juste en face de moi, c'est Leann Banks qui finit de me faire craquer, avec son look sixties, mini robe, collants noir et bottines à talons… la jolie rousse a de quoi m'affoler aussi !! Jason Stollsteimer arbore son look d'éternel adolescent, cheveux longs lui mangeant le visage : rock'n'roll attitude ce soir, et ce n'est pas un vain mot (je citerai pas de nom...). Un troisième guitariste (Matt Lannoo) complète le devant de la scène. Pas de préavis, c'est It Came From Japan, nom de dieu ça allume gravement, plus que ça d'ailleurs, c'est atomique : son garage, potard sur 11++++, la fuzz et la réverb font le reste, putain de rock'n'roll !!!! Enorme devant !! Son compact et pratiquement parfait, ça me dépouille la tête, et moi je vous le dis, c'est bon !!! Devant moi, Leann ne fait pas figure de potiche, elle aussi assure et gravement. Merde, c'est pas possible, ce groupe devrait jouer dans de plus grandes salles, c’est incroyable que cela ne marche pas mieux, les autres groupes du même genre peuvent aller se coucher, ce soir c'est sonique, c'est garage, c'est sauvage, c'est du rock pur et dur, simple mais avec des compos qui sont vraiment excellentes. Les morceaux sont courts et sauvages, c'est sixties et en même temps très actuel. Puissant, très puissant !! Moi je n'en reviens toujours pas !! Que c'est bon de revenir à ce style de musique !! Après deux morceaux extraits de « Pawn Shoppe Heart », c'est le premier morceau extrait du CD single "We Are Kamikazes", ce sera Pale Bride, on est rassurés : le style est toujours là ! Et ça repart de plus bel avec Going Down, je ne sais plus si je dois fermer les yeux pour me laisser aller, ou les ouvrir pour me réjouir du spectacle offert ! Nouvel extrait du nouvel album (I Don't Wanna) avant d'attaquer une chanson furieuse avec une rythmique de plomb, c'est Not That Social, chantée par les 2 filles. Enfin un morceau plus bluesy, Ben Swank avec sa ligne de basse entourée par les riffs furieux des 3 guitares !! Grandiose encore une fois. C'est roots et c'est bon !! Après un troisième et dernier extrait du nouvel album, c'est C'Mon, C'Mon, certainement leur morceau le plus connu vu l'ambiance derrière nous. Et là, je suis bien obligé de chanter et de hurler « C'mon C'mon » !!!! Remarquez, cela ne dérange personne vu la puissance sonore qui déferle, personne ne peut m'entendre. En tout cas le plaisir est partout, visuel et sonore, que demander de plus ?? Et quand on les regarde, on voit bien qu'ils ont envie de jouer…

Mais malheureusement, le final approche déjà, la set list devant nous n'affichant plus que 2 morceaux… Ce sera Pawnshoppe Heart et Rock'n'roll Nurse. Leann nous invite à taper dans nos mains, pas de problème, je la suis où elle veut !!! Je demande à Gilles combien de temps ils ont joué : 35 minutes seulement ! Mais le groupe revient déjà sur scène, ou plutôt Jason et Leann reviennent, pour un morceau plutôt blues (dont je ne connais hélas pas le nom). Le reste de la bande réapparaît alors, et c'est bien Lack Of Communication qui m'achèvera définitivement. Putain, que c'est bon ! Oui, je me laisse un peu aller verbalement, mais je n’ai pas d'autres mots, je prends un pied terrible ce soir, j'ai tout mon corps qui irradie de plaisir. Mais ce n'est pas fini, on a encore droit à 2 pépites, tout d'abord Nite Train puis Broken Man, (« du boogie » me glisse Gilles à l'oreille)…

Voilà, 55 minutes, je suis scotché, il y a longtemps que je n'avais pas vu un concert de rock pur et dur, barrage sonore en prime, plus quelques larsens que n'aurait pas désavouer The Jesus & Mary Chain, cela m'a vidé la tête, je n'ai plus de soucis, je suis HEUREUX ce soir et je le fait savoir : j'ai été particulièrement volubile à la sortie… On décide avec Philippe d'aller faire un tour une nouvelle fois au Merchandising. Jason est là, il y a beaucoup de monde pour acheter des tee shirts et autres CDs. Moi, je prends tout d'abord celui de Hopper, car cela m'a bien plu, puis je rachète pour la SECONDE fois le cd single We Are Kamikazes (au moins, je fais marcher le commerce !), je me le fais dédicacer par Jason Stollsteimer, puis par les Leann, et par Alicia, qui me le signe très gentiment, avec le sourire, un verre à la main. L'ami Gilles arrive a son tour, il me glisse la set list que je ferai aussitôt dédicacer par les 3 mêmes personnes : Jason semble assez fatigué, mais il me glisse avec un sourire « Nice Tee Shirt ! », en référence aux couleurs des Groovie Ghoulies que je porte ce soir. Un grand merci encore au groupe pour sa grande gentillesse et son entière disponibilité. Voilà, on ressort content, je suis béat de plaisir, encore dans mes souvenirs, et toujours excité.

Il n'y a pas à discuter, c'était un PUTAIN DE GRAND CONCERT DE ROCK'N'ROLL. Qu'on se le dise !!! Meilleur concert de ce début d'année tout simplement. »





The Von Bondies est un groupe de punk-garage voir rock-blues originaire de Detroit, Michigan (USA) qui voit le jour par la rencontre de Jack White (The White Stripes). Leur premier album, Lack of Communication, en 2001fut un succès au sein de l'underground et de la scène indé. Les Von Bondies n'étaient cependant pas franchement satisfaits du son brut et de la production bancale de leur premier album. Pawn Shoppe Heart, deuxième album du groupe, sortit dans les bacs en 2004. Le premier single C’mon C’mon, très accrocheur, est un véritable carton. Le troisième album du groupe, Love, Hate And Then There’s You, est désormais prévu pour 2008, et aura donc mis quatre ans à voir le jour.






















JJason Stollsteimer: Vocal & Guitar
Don Blum: Drums
Leann Banks : Bass
Christy Hunt : Guitar
















Colours (A Tea With D. - 2004)
Rock’n’Roll High (Deer Girl - 2008)
Good Vibrations For Neighbourhood Militants (A Tea With D. - 2004)
Rainy Days Small Like Glue (Deer Girl - 2008)
Hidden Pain Behind A Shield
On The Road (Deer Girl - 2008)
Since You've Slid Into Eternal Slumber (Deer Girl - 2008)

Tell Everybody (Deer Girl - 2008)








La durée du concert : 0h30





It Came From Japan (Raw And Rare – 2003)
Tell Me What You See (Pawn Shoppe Heart – 2004)
The Fever (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Pale Bride (We Are Kamikazes Aiming Straight For Your HeartEP - 2008
)
Going Down (Raw And Rare – 2003)
I Don’t Wanna (We Are Kamikazes Aiming Straight For Your HeartEP - 2008
)
Not That Social (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Benn Swank (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Wake Me Up (We Are Kamikazes Aiming Straight For Your HeartEP - 2008
)
C’Mon C’Mon (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Pawn Shoppe Heart (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Rock ‘n’ Roll Nurse (Raw And Rare – 2003)






La durée du concert : 0h55

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The Von Bondies - C'mon C'mon


The Von Bondies - Le Nouveau Casino. Paris.








Première partie : Hopper - Sherraf





Ce qu’en a pensé Philippe M. :



« Après quelques difficultés pour me rendre au Nouveau Casino, me voici enfin arrivé… je rentre dans la salle et retrouve les 2 Gilles (B. et P.), qui sont devant, je m’installe à côté d’eux.

J’ai raté le premier groupe, et pour c’est Hopper qui est en train de se mettre en place. La batterie est légèrement sur notre gauche, et Jean va cogner comme un malade pendant tout le set. Les lumières s’éteignent, les quatre Parisiens font leur entrée sous les acclamations : démarrage direct avec Colours (« A Tea With D. »), puis Rock’n’Roll High (« Deer Girl »)… le duel de guitare entre les deux filles est parti, leur combinaison est parfaite et donne à la musique cette sonorité si particulière, les phrases passent de l’une à l’autre dans un subtil réglage, les voies de Dorothée et d’Aurélia se complètent, elles ont un timbre bien à elles (Rainy Days Smell Like Glue). Les deux garçons sont également bien présents dans leurs rôles respectifs. Je ne suis pas déçu, et j’apprécie de les retrouver après leur prestation au Point Ephémère : c’est plaisant, bien accompli, tout en puissance… En fermant les yeux, on se sent transporté, le niveau sonore fait trembler la scène et les 35mn vont filer comme un rien. Une bonne dose de Rock Indie avec une touche Folk. Dommage que ça ait été aussi court, le public a été réceptif, quelques remerciements des filles et c’est la fin ! C’est encourageant d’entendre d’aussi bons groupes. Je retrouverai Dorothée tout à l’heure pour acheter le nouvel album, et leur tout 1er EP, nous évoquerons rapidement ce concert et celui de Novembre dernier, elle me glisse à l’oreille qu’ils seront en Mai avec Deportivo au Bataclan.



21h00 : nous sommes dans le noir, The Von Bondies font leur apparition avec une formation remaniée, comprenant deux anciens membres : Jason Stollsteimer et Don Blum, et trois nouveaux : Alicia Gbur, Leann Banks et Matthew Lannoo. Le premier morceau part très fort (It Came From Japan), nous nous regardons, devant nous se trouvent deux amplis guitares, celui de Jason et celui de Matthew, ainsi que l’ampli bass de Leann, la force de la déflagration est mortelle, ce soir les tympans vont souffrir. Le résultat est bien là : ça va chauffer, les titres vont se suivre sans temps mort, la puissance dévastatrice va nous laisser pantois, il y a bien longtemps qu’un groupe n’avait pas joué avec autant de hargne, on peut quand même apprécier les mélodies et les rythmes des morceaux… Le sourire de la bassiste montre qu’ils sont contents de jouer et le public leur rend bien, ils nous demandent de taper dans nos mains et chacun le fait, puis de reprendre le refrain de C’Mon C’Mon et nous nous retrouvons à chanter. C’est du putain de Rock’n’Roll, comme on n’en entend pas souvent : il y a longtemps que je n’ai pas apprécié autant un concert venant d’un groupe relativement peu connu, que j’ai découvert récemment sur les conseils de Gilles B. Rock’n’Roll Nurse termine le set, ils quittent le scène au bout de 35mn, j’ai l’impression qu’ils viennent seulement de commencer. Applaudissements intenses, Jason à la guitare et Leann au chant reviennent seuls et interprètent en duo No Sugar Mama, un Blues qui nous repose quelques instants. Ils sont rejoints par le reste du groupe, et suivront Lack Of Communication et deux autres morceaux dans un déluge de décibels, les amplis poussés au maximum dans un mélange de fuzz et de larsen : c’est l ‘apocalypse ! Jason balance sa guitare sur la batterie et Don la démantibule, il reste au sol un amoncellement de toms et cymbales qu’Alicia doit enjamber pour quitter la scène, nous voilà revenus à une époque où la pratique était courante (The Who)… Au total 55mn torrides.

Nous n’en revenons pas, la surprise est grande pour moi qui ne m’attendait pas du tout à ça, musicalement je connaissais une partie des disques (« Pawn Shoppe Heart ») pour le reste c’est la cerise sur le gâteau… quel pied ce soir, la tête explosée ! Nous nous dirigeons vers la mezzanine en fond de salle, Jason est affalé sur un grand canapé l’air épuisé (pas étonnant avec toute l’énergie qu’il a déployée pendant sa prestation), et j’en profite pour acheter le 1er album et le nouveau maxi, je lui demande une dédicace qu’il me fait gentiment… Leann et Alicia, qui sont arrivées, font de même, apparemment ils sont très heureux d’être là et ont pris beaucoup de plaisir à jouer. Quand les deux Gilles ont terminé, nous repartons les mains chargées : set list, cd, t shirt, nous savourons cette merveilleuse soirée en reparlant du concert et prenons le chemin du retour. »




photos de philippe midy




The Von Bondies est un groupe de punk-garage voir rock-blues originaire de Detroit, Michigan (USA) qui voit le jour par la rencontre de Jack White (The White Stripes). Leur premier album, Lack of Communication, en 2001fut un succès au sein de l'underground et de la scène indé. The Von Bondies n'étaient cependant pas franchement satisfaits du son brut et de la production bancale de leur premier album. Pawn Shoppe Heart, deuxième album du groupe, sortit dans les bacs en 2004. Le premier single C’mon C’mon, très accrocheur, est un véritable carton. Le troisième album du groupe, Love, Hate And Then There’s You, est désormais prévu pour 2008, et aura donc mis quatre ans à voir le jour.
































Jason Stollsteimer: Voice, guitar
Don Blum: Drums
Alicia Gbur: Keyboard
Leann Banks : bass
Matt Lannoo: guitar















Colours (A Tea With D. - 2004)
Rock’n’Roll High (Deer Girl - 2008)
Good Vibrations For Neighbourhood Militants (A Tea With D. - 2004)
Rainy Days Small Like Glue (Deer Girl - 2008)
Hidden Pain Behind A Shield
On The Road (Deer Girl - 2008)
Since You've Slid Into Eternal Slumber (Deer Girl - 2008)

Tell Everybody (Deer Girl - 2008)







La durée du concert : 0h30





It Came From Japan (Raw And Rare – 2003)
Tell Me What You See (Pawn Shoppe Heart – 2004)
The Fever (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Pale Bride (We Are Kamikazes Aiming Straight For Your HeartEP - 2008
)
Going Down (Raw And Rare – 2003)
I Don’t Wanna (We Are Kamikazes Aiming Straight For Your HeartEP - 2008
)
Not That Social (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Benn Swank (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Wake Me Up (We Are Kamikazes Aiming Straight For Your HeartEP - 2008
)
C’Mon C’Mon (Pawn Shoppe Heart – 2004)
Pawn Shoppe Heart (Pawn Shoppe Heart – 2004)<!-- IMPORT DATA --------->
Rock ‘n’ Roll Nurse (Raw And Rare – 2003)






La durée du concert : 0h55



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The Von Bondies - Lack of Communication (live)





The Von Bondies - C'mon C'mon - Live on Letterman