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dimanche 20 avril 2008

THE HIVES - Le Zénith. Paris.








Support Act :


Ce qu’en a pensé Gilles :
« Je ne suis pas très chaud pour les concerts le dimanche, mais The Hives, cela ne pouvait pas se refuser, surtout après leur admirable prestation du Bataclan en novembre dernier. C'est donc en compagnie d'Eric et de Sophie que nous sommes partis en ce dimanche d'avril particulièrement pluvieux, direction porte de Pantin et le Zénith. Et malgré notre arrivée vers 17h30, déjà pas mal de monde dans les files d'attente. Le premier rang, ce n’est pas gagné ce soir ! Gilles P, arrivé juste quelques minutes plus tôt, nous rejoint, la pluie a cessé, heureusement. Et à notre grande surprise l'ordre est donné d'ouvrir les portes, il est 17h50 environ, on est mal !!! Eric court, moi, vu la situation, je ne me précipite pas. Mais l'ami Eric a réussi in extremis à avoir une place au premier rang, à l'extrême gauche, juste devant un gros bloc d'enceintes. Tant pis, cela fera l'affaire, on voit quand même bien. Le Zénith est en configuration mini, c'est-à-dire, avec le parterre debout, une capacité d'environ 4000 places. Nous attendons aussi avec impatience la prestation de Gogol Bordello, groupe pour lequel toutes les critiques sont bonnes, du Gypsy Punk dit-on, on verra, je me méfie toujours des clichés comme ceux-là. Robert est là, tant mieux car les gros plans sont loin d’être garantis pour nous. A noter une musique d'attente particulièrement pénible encore une fois (on aura droit à du Joe Dassin, immense rocker devant l'éternel, ne l'oublions pas).

La salle n'est pas encore remplie quand Gogol Bordello fait son apparition sur scène. Ce groupe, constitué pour la plupart d'immigrants de pays de l'Europe de l'Est est assimilé au mouvement punk, mais du punk festif… et pour tout dire, je suis dubitatif. Moi, les groupes soi-disant festifs, avec accordéon et tout le tralala, je m'en méfie, cela tourne souvent à du n'importe quoi sous prétexte de faire de la musique dite "joyeuse" (je trouve que c'est trop souvent le cas en France, même si je mets la Mano à part, bien sûr). Donc tout d'abord, prudence !!! Devant nous, six énergumènes, avec, en devant de scène, un violoniste sans âge, barbe grise, queue de cheval et béret, bonjour le look ! De l'autre côté, toujours en devant de scène, un accordéoniste, et enfin au centre, le phénoménal (car il faut bien l'appeler ainsi) Eugene Hütz, sorte de croisement entre un pirate, un gaulois (pour les moustaches), un rasta (pour la ceinture avec la boucle aux couleurs du drapeau jamaïcain) et un tzigane fou, c'est véritablement lui le patron du groupe… même si l'on ressent bien un esprit de troupe dans Gogol Bordello. Le début du concert est conforme à ce que j'attendais (et ce qui était annoncé) : du punk tzigane, cela va vite, et le violon et l'accordéon apportent cette touche folklorique qui peut parfois m'irriter. Mais, en tout cas, nous sommes balayés par l'énergie du groupe, et aussi par le son, les basses sont terrifiantes, je suis carrément soufflé par la puissance des ondes. Et puis, au bout de deux ou trois morceaux, le concert est passé de « bien » à carrément « excellent », voire, par moments « génial ». Je m'explique, Gogol Bordello ont eu l'intelligence de mélanger les genres, mais surtout de le faire d'une manière appropriée. Alors leur punk a pris des accents de reggae, puis de dub… et là c'est devenu grand. The Clash is back !!! Et entre le spectacle sur scène avec un Eugene Hütz invectivant les premiers rangs à côté de nous, et les infra-basses qui m'envoyaient au septième ciel, notre plaisir était décuplé. Puis vint l'arrivée des deux danseuses pour remettre une couche supplémentaire de folie avec moult cymbales et grosse caisse. Evidemment, Gogol Bordello n'a rien inventé, les influences de la Mano puis de Manu Chao, en passant parfois par les Woodentoops et pour finir par Clash ou BAD sont évidentes, mais tellement bien mixés et exploités dans ce creuset musical qu'est GB que l'on ne peut que dire : « chapeau ! ». 55 minutes intenses qui s'achèveront par un Eugène jouant avec un seau en métal rouge ne guise d'instruments. Il a eu beaucoup de mal à sortir de scène d'ailleurs, Eugène (le vin rouge l'avait bien attaqué), regardant sur le coté si à tout hasard il pouvait jouer un morceau en plus mais manifestement, ce n'était plus possible. Beau succès, c'est clair que l'on retournera les voir dans une salle à dimensions plus humaines. GB, c'est définitivement un groupe à voir en LIVE !

Nouvel attente… mais ils ont changé de DJ, plus de Joe Dassin ! Ouf ! Cela se resserre devant. Ils n'ont pas peur, les Hives de faire passer avant eux un groupe de la trempe de Gogol Bordello, surtout en leur laissant le temps de faire un bon show. Mais ils aiment les défis, ne se proclament-t-ils pas eux même comme le meilleur groupe du monde ?? Si l'on rajoute « en live », c'est presque vrai, et la réponse va nous être apporté dans quelques instants. Les lumières s'éteignent pendant que la musique de A Stroll Through Hive Manor Corridors s'élève (entièrement pompée sur les Stranglers de Meninblack...), les membres du groupe apparaissent un par un avant, que Pelle fasse son apparition sous une ovation. Petit changement dans le décorum des Hives, cette fois-ci cela ne concerne pas la touche vestimentaire (tout en noir excepté les chaussures blanches et les cravates noir et blanc), mais plutôt les amplis. Là où l'on pouvait auparavant lire la marque « Hiwatt », celle-ci a été remplacée sur chaque appareil par le nom de son utilisateur ! Démarrage aux taquets avec Hey Little World et le traditionnel Main Offender qui nous permet de gagner deux mètres sur la droite !! Salle moyenne ou grande salle, The Hives sont à l'aise partout, ils n'ont peur de rien. Les titres s'enchaînent à la vitesse de l'éclair, alternant entre les 3 derniers albums, avec bien sur une grosse partie consacrer au « White Album ». Et quand Pelle déboule à moins d'un mètre de nous sur Die Alright, c'est la folie, il prend la pose sur le cube constitué par les caissons de basse, j'arrive à le filmer et le photographier tout en lui serrant la main !! Pas avares envers leur public, les Hives, il ne faut jamais l'oublier. Surgissant de l'autre extrémité de la scène, le guitariste fou, j'ai nommé Nicholaus Arson, vient lui aussi prendre la pose devant nous. Le son est fort et assez compact, c'est une tornade que nous affrontons. A plusieurs reprises Pelle saute dans l’espace entre la fosse et la scène pour serrer des mains, déclenchant à chaque fois l'hystérie du public… D’un public très jeune, c'est dommage d'ailleurs que beaucoup de soi-disant passionnés de musique dédaignent les Hives. Venez donc les voir sur scène, vous repartirez en vous disant que c'était un putain de bon concert de rock'n'roll. Car oui, ce soir, c'est du rock, les enfants !!! Joué avec l'énergie du punk !! Du punk rock quoi ! Et si les morceau du dernier (excellent) album des Hives ont une touche musicale légèrement différente des autres albums, en concert les interprétations sont elles complètement débridées. Ce soir, Pelle me semble moins bavard qu'à l'ordinaire (enfin c'est relatif !!), il fait moins de discours entre les morceaux. Il en profite quand même pour nous dire que Paris est ce soir la dernière date de leur tournée européenne, et l'on ne peut pas dire que l'on sente le groupe usé par la tournée !

Ceux dont on ne parle pas souvent, assurent comme des bêtes derrière, j'ai nommé le Dr Matt Destruction et Vigilante Carlstroem. Ils sont évidemment tous en sueur, les vestes sont tombées, les cravates ont été jetées au public (c'est toujours sympa des gestes comme ceux-là !). Nous aussi, on a chaud, et ce ne sont pas les éclairages qui vont nous refroidir !! Car de ce côté, rien à craindre : on n'est pas dans le noir !! Lumière blanche à profusion avec effets stroboscopiques, on s'en prend plein la tronche. Derrière moi, on me tape sur l'épaule (je n’aime pas cela) c'est évidemment une personne de 1m50 maxi qui ne voit rien. Désolé, il faudra que, soit tu viennes plus tôt la prochaine fois pour être devant, ou soit aller dans les gradins… Mais l'apothéose arrive avec Two Timing Touch And Broken Bones, joué à 1000 à l'heure (ils étaient qu'à 800 avant !), enchaîné avec mon morceau préféré du dernier album, c'est bien sûr de Tick Tick Tick Boom qu'il s'agit, excellent !!! On s'apercevra aussi que Pelle a fait des progrès en français, arrivant presque à faire des courtes phrases. Mais il n'est pas encore l'heure de se quitter (d'ailleurs Pelle, après le premier morceau, avait regardé sa montre en disant que c'était parti pour 1h10 de concert…). Et moi j'attends mon morceau favori, celui qui, quoiqu'ils fassent dans le futur, sera toujours mon préféré, c'est bien sur le fabuleux Hate To Say I Told You So. Le gimmick de l'intro, puis la rythmique infernale, moi je ne m'en remets pas, de ce morceau, et comme Pelle le dit en introduisant le morceau, « C'est le grand son !!!! ». Définitivement mon morceau préféré !!! …Comme toujours avec le solo de basse du Dr Matt Destruction… Nicholaus pique un sprint pour assurer une rythmique infernale devant nous, c'est sûr qu'il y a une part de comédie chez eux, mais il ne nous trompe pas sur la marchandise, du pur rock'n'roll, et leurs chemises trempées à la fin du concert, c'est quand même un signe !

Voila, je suis à moitié sourd mais content ! Comparer ce concert à celui du Bataclan ? Difficile, pour moi les performances ont été aussi bonnes l'une que l'autre, malgré la différence de salle et (légèrement) de répertoire. Sans aucune hésitation, je signe pour leur prochain concert ! »





Gogol Bordello est un groupe de punk formé en 1999, originaire de New York.

Citant pèle-mèle Manu Chao, Fugazi, Alexandre Kalpakov, The Clash, Rootsman ou encore Jimi Hendrix comme influences, ce groupe a comme particularité le mélange des styles le composant. Nés de la rencontre de la musique tzigane traditionnelle des Balkans et de l'est de l'Europe avec le punk new-yorkais, ces sons ont fait des Gogol Bordello les créateurs et les chefs de file du nouvelle mouvance : le Gypsy punk. En fait, la plupart des musiciens de ce groupe sont des immigrants d'Europe de l'Est (Russie, Ukraine...).

Gogol Bordello est notamment connu pour son sens du spectaculaire qui anime chacun ses concerts grâce à l'énergie débordante d'Eugene Hütz, le chanteur.
Tout simplement différent et tellement puissant, Gogol Bordello mérite de conquérir le monde avec son quatrième album. Le meilleur à ce jour ! Jusqu'à la prochaine fournée, on l'espère...

The Hives est un groupe de garage punk suédois créé en 1993. Leur premier album sort en 1997 sur le label Burning Heart. Un deuxième album sort en 1999 et le troisième mettra cinq ans à être commercialisé en raison d’une bataille judiciaire entre Burning Heart et leur nouveau label Interscope pour les droits de cet album. The Hives est un groupe reconnu pour ses prestations scéniques et ses hymnes garages teintés de rock 50’s. Le chanteur, Howlin Pelle Almqvist est comparé par certains à Mick Jagger. On pourra remarquer une certaine ressemblance physique, cultivée par Allmquist qui reprend des attitudes de Jagger. The Hives sont également remarqués pour leur fameux costards noir et blanc, partie de leur image de groupe sorti des années 1950 (noter de même les surnoms de certains membres du groupe), et leur humour si particulier (sur les livrets de leurs disques, sur leur site, etc).

Actuellement en tournée, le groupe a sorti un album s’appelant « The Black And White Album » le 9 octobre 2007 dont le single phare est « Tick Tick Boom », bruyant et très Rock’n’roll…































Eugene Hütz - Vocals
Eliot Ferguson - Drums
Oren Kaplan - Guitar
Sergey Ryabtsev - Violin
Yury Lemeshev - Accordion
Pamela Racine - Percussion, dance
Elizabeth Sun - Percussion, dance
Thomas "Tommy T" Gobena













Howlin' Pelle Almqvist - Vocals
Nicholaus Arson – Guitar
Vigilante Carlstroem – Guitar
Dr. Matt Destruction – Bass
Chris Dangerous - Drums










Ultimate (Super Taranta! - 2007)

Not A Crime (Gypsy Punks Underdog World Strike - 2005)
I Would Never Wanna Be Young Again (Gypsy Punks Underdog World Strike - 2005)
Supertheory Of Supereverything (Super Taranta! - 2007)
Wonderlust King (Super Taranta! - 2007)
Mishto (Gypsy Punks Underdog World Strike - 2005)
Tribal Connection (Super Taranta! - 2007)
60 Revolutions (Gypsy Punks Underdog World Strike - 2005)
Start Wearing Purple (Gypsy Punks Underdog World Strike - 2005)
Funk Globally




La durée du concert : 0h50
Hey Little World (The black and white album – 2007)
Main Offender (Veni, Vidi, Vicious – 2000)
Try Again (The black and white album – 2007)
A Little More For Little You (Tyrannosaurus Hives – 2004)
Walk Idiot Walk (Tyrannosaurus Hives – 2004)
No Pun Intended (The black and white album – 2007)
Die Alright (Veni, Vidi, Vicious – 2000)
Square One Here I Come (The black and white album – 2007)
It Won't Be Long (The black and white album – 2007)
Diabolic Scheme (Tyrannosaurus Hives – 2004)
You Dress Up For Armageddon (The black and white album – 2007)
You Got It All... Wrong (The black and white album – 2007)
Two-Timing Touch And Broken Bones (Tyrannosaurus Hives – 2004)
Tic Tic Boom (The black and white album – 2007)

ENCORE

Bigger Hole To Fill (The black and white album – 2007)
Hate To Say I Told You So (Veni, Vidi, Vicious – 2000)
Return The Favour (The black and white album – 2007)

La durée du concert : 1h10

AFFICHE / PROMO / FLYER






Gogol Bordello - Mala Vida (Cover Mano Negra)(Live in New York)



Gogol Bordello - Not A Crime



Gogol Bordello - Wonderlust King (TV on David Letterman live 31 July 2007)



Gogol Bordello - Through The Roof 'N' Underground



Madonna feat Gogol Bordello - La Isla Bonita-Lela Pala Tute -
Live Earth - Wembley Stadium -07.07.2007




The Hives - Hate To Say I Told You So



The Hives - Abra Cadaver