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samedi 17 mai 2008

Queenadreena - Les Cuizines. Chelles.




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Première partie : THE OLYMPIC DRAGONS


Ce qu’en a pensé Gilles :

« Je n’ai pas pu résister, ce n’était pas possible de prendre congé de Queenadreena sans les revoir après ce magnifique concert du Trabendo. Plusieurs semaines que cela me trottait dans la tête... avec mon billet de Daniel Darc dans la poche pour ce même soir... Mais je ne pouvais pas résister, DD, j'en ai fait mon deuil, provisoirement, et ce soir c'est l'esprit serein que j'ai pris ma voiture pour découvrir cette nouvelle salle, et surtout pour revoir mon groupe fétiche. 45 km de voiture en 40 minutes, me voila arrivé dans Chelles, je trouve facilement la salle, située en périphérie de la ville : un parking pour les visiteurs, que demander de plus ? Evidemment, il n'est que 19h00 pour une début de concert prévu à 21h, je ne suis pas en retard. L'avantage de cette salle, c'est que l'on peut y entrer sans attendre l'ouverture des portes, je me retrouve dans une sorte de grand hall où se trouvent des tables, un bar : parfait pour attendre Sylvie qui doit me rejoindre d'une minute à l'autre. Robert et Brigitte, eux, sont déjà la et ont pu faire des séances photos avec le groupe. Atmosphère cool, on se croirait presque en province. Arrivée de Sylvie, on patiente à coté du bar, pas beaucoup de monde pour l'instant. 20h30, on entre enfin, la salle est toute en largeur, pas très profonde, on se place devant côté gauche, nous ne sommes pour le moment qu'une dizaine, cela m'inquiète !

Il est un peu plus de 21h lorsque le groupe assurant la première partie apparait sur scène, c'est le groupe français Olympic Dragons, emmené par Cindy à la basse. Le trio, originaire de Meaux, s’il semble assez timide au départ, ne s'en laisse pas compter et délivre un show pas mal du tout, avec des influences british rock prononcées, de bonnes mélodies chantées en anglais, un répertoire déjà important ; seul petit reproche, le guitariste qui en fait un tout petit peu trop. Du bon rock'n'roll bien interprété. A suivre donc.

La salle est maintenant correctement remplie, sans avoir fait le plein, le public est varié, cela va de jeunes voyant le groupe pour la première fois à un public plus âgé, venant certainement juste assister à un concert sans trop savoir de quoi il s’agit au juste. Quelques fans purs et durs quand même sont là (il est vrai que pour aller à Chelles, la voiture est pratiquement obligatoire ce qui limite malheureusement). Robert me confie que Brigitte a prêté ses chaussures à Nomi Leonard, la jolie bassiste de Queenadreena qui avait flashé dessus. Il est un peu plus de 22 heures lorsque le groupe fait enfin son apparition, Katie traditionnellement vêtue de sa robe (?) en lambeaux (moi il me semble - et j'en suis pratiquement sûr - que celle qu'elle portait au Trabendo n'était pas la même, elle était beaucoup plus courte ce soir-là), avec un rouge à lèvres agressif et une bouteille de Jurançon à la main. Le reste du groupe est en blanc, avec Nomi que j'ai trouvé particulièrement ravissante dans sa robe en tulle blanche et son nœud dans les cheveux, piquante ! Et surtout, elle s'affirme de plus en plus efficace au fil des concerts. Problème ce soir, le public qui ne bouge pas beaucoup. Trop passif hélas, même s’il apprécie le show, j'aurais vraiment aimé plus de passion, plus de chaleur, un concert de Queenadreena, il faut que cela bouge !! Pas possible de rester comme des légumes !!.C'est le point négatif de la soirée... Quant au répertoire, il sera identique à celui du Trabendo il y a 10 jours, mais avec quelques différences dans l'interprétation. Tout d'abord ce soir j'ai trouvé Nomi particulièrement en forme, elle incarne vraiment le rock dans toute sa splendeur, non seulement par l'attitude (elle est fabuleuse en live) mais aussi tout simplement dans son jeu, parfait complément de Crispin et du monumental Pete Howard.

Crispin, justement, ce soir fera de nombreux aller retour juste à mes pieds, je me prendrais d'ailleurs un léger coup de guitare sur la tête, il ne faut pas laisser trainer ses affaires sur le devant de la scène sinon... Le son est bon, un tout petit peu plus fort n'aurait pas fait de mal (bon, c'est vrai que je suis à moitié sourd, pour moi ce n’est jamais assez fort). Moi je déguste chaque instant de ce concert comme si c'était la dernière fois, je savoure, difficile de regarder partout entre une Katie qui attire tous les regards, un Crispin toujours en mouvement et diablement efficace comme toujours (j'ai loupé son coup de peigne !!!) et une Nomi elle aussi redoutable et toujours en mouvement. Si tout cela ce n'est pas du ROCK'N'ROLL ???? In Red toujours aussi fabuleux, cette fois j'arrive à filmer le morceau, Medicine Jar envoûtant... mais le public est MOU !!! Quel dommage, je ne comprends pas ce qui leur manque ! Katie, qui nous gratifie cette fois d'un grand écart assez stupéfiant, est toujours aussi captivante, un mélange d'érotisme et de sensualité primaire. Toujours les morceaux debout sur la chaise, et une parenthèse importante au premier rang, cette fois avec un jeune homme, et non plus une jeune femme (public féminin restreint ce soir). On la verra plusieurs fois coiffée d'un feutre noir qu'un jeune fan avait balancé sur la scène. Grosse performance de Katie une fois de plus, et même si on la connaît sur scène, c'est toujours magique, la musique ajoutant une dimension tellement forte et émotionnelle à ce spectacle.

Nous avons même droit à un petit duo entre Crispin et Katie, ensemble l'un à coté de l'autre, c'est assez rare. Et de plus, ce soir, Katie nous offre ce grand écart assez impressionnant, je l'avoue ! Fuck Me Doll, Pretty Like Drugs et un doux Pretty Polly, tout est bon, il n'y a rien à jeter une fois de plus. Une nouvelle bouteille de vin blanc trône devant la batterie, je récupère l'ancienne même si ce geste peut sembler puéril, ce n’est pas grave je m'en fous, ce sera un petit souvenir... Crispin casse son verre pendant que Nomi crache sa bière sur les spectateurs en face d'elle, sûrement pour les faire bouger, car d'habitude elle crache plutôt en l'air. Le rappel traditionnel avec le sulfureux Suck et pour finir Razorblade Sky.

Voilà, c'était Queenadreena, qui incarne pour moi une certaine pureté dans le rock actuel, hors mode, un groupe honteusement oublié des magazines de rock et autres blog ou sites internet. Je suis bien, avec juste un léger sentiment de malaise : et si c'était la dernière fois ? Encore une fois, pas de t-shirt à ma taille (moi qui était prêt à tout ramasser !!!!). Peu importe, les souvenirs sont dans la tête, dans mon appareil photo aussi. Bien sûr, ce concert n'avait pas l'intensité de celui du Trabendo, la faute au public hélas... mais le groupe a su produire encore une fois un show de grande qualité, et moi j'ai encore eu ma dose d'émotions. Ah oui ! Ce soir il y avait aussi un concert sur les vieilles gloires des années 80 au Stade de France, pitoyable... Je quitte les amis, je me plante pour revenir chez moi, pas grave, j'ai encore la tête dans les étoiles et j'attends déjà leur prochain concert. Une dernière chose encore, comment se fait-il qu'il n'y ait pas un label pour que sorte leur prochain CD ?? Incroyable et impensable... »




Queen Adreena (Queenadreena), est un groupe impeccablement virulent (mélange de punk stoogien, de métal inquiétant et de pop maléfique) qui nous viennent tout droit de Londres. Formé en 2000 par Billy Freedom (batteur) et Orson Wajih (bassiste), le groupe est rapidement rejoint du guitariste Crispin Gray et de la charismatique chanteuse Katie Jane Garside, tout deux issus des feux Daisy Chainsaw. Ils enchainent avec la sortie du premier album, Taxidermy. Les Queen Adreena subissent alors leur premier départ, celui de Freedom, remplacé par Pete Howard (The Clash). Ils signent alors chez Rough Trade (Belle & Sebastian, The Strokes ...), et sortent leur second opus en 2002, Drink Me, avec lequel ils seront révélés au public français. Après cette courte collaboration, Rough Trade les remercient, ainsi que Wajih. Ce dernier sera remplacé par Melanie Garside, qui enregistrera avec le groupe en 2005 leur troisième album (chez Little Indian Records) : The Butcher And The Butterfly. Celle-ci quittera (elle aussi) la formation, remplacée quelques temps plus tard par Paul Jackson. Fin 2005, les Queen Adreena sortent leur premier album live, baptisé sobrement Live At The ICA, l'occasion d'imortaliser ce qui fait la force de ce groupe, à savoir une prestation scénique approchant le psychédélisme, tant Katie Jane nous offre un spectacle digne des plus grandes transes, distillé d'un rock étrange, teinté de trash, de gothique et de folie. Début 2007 et les Queenadreena n'ont pas fini de parler d'eux... la très récente tournée française montre que celle qu'on définit comme une Kate Bush sous acide, avec une voix littéralement envoûtante, est toujours aussi sauvagement inspirée... le rock relève de l'expérience psychiatrique : entre fureur et souffrance, rage et fragilité.














































Katie Jane Garside : Vocal
Crispin Gray : Guitar
Pete Howard : Drums
Nomi Leonard : Bass








THE OLYMPIC DRAGONS

La durée du concert : 0h00




Lick The Itch (New Song)
In Red (Butcher and Butterfly - 2005)
Cold Fish (Taxidermy - 2000)
Killer Tits (New Song)
Happy Now (New Song)
Medicine Jar (Butcher and Butterfly - 2005)
Naked Ruby Blue (Ruby Throat - 2008)
Life Support Machine (New Song)
Somewhere Upstairs (Ride a Cock Horse - 2007)
Year Of You (New Song)
Fuck Me Doll (Butcher and Butterfly - 2005)
Pretty Like Drugs (Drink Me - 2002)
Pretty Polly (Taxidermy - 2000)


ENCORE

Suck (Butcher and Butterfly - 2005)
Razorblade Sky (Drink Me - 2002)





La durée du concert : 0h00


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Queen Adreena - Medicine Jar




Queen Adreena-FM Doll



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