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mardi 27 mai 2008

The Black Keys ~ The Ettes - Le Bataclan. Paris.









Première partie : DON CAVALLI



Ce qu’en a pensé Gilles :

« Pourquoi aller voir un groupe dont je n'avais pas aimé la performance live lors de leur dernier passage ? Simple, cela tient en deux mots : THE ETTES, groupe de garage US que j'ai découvert il y a déjà pas mal de temps grâce au label Sympathy For The Records Industry. Ni une ni deux, je prends ma place et me voilà devant le Bataclan par une soirée pluvieuse... Les portes sont déjà ouvertes, mais j'arrive facilement à me mettre au premier rang, sur l'extrême droite, la vue sera très bonne.

Peu de monde lorsque Don Cavalli fait son apparition sur scène, le balcon est fermé, c’est inquiétant tout de même pour l'ambiance. Comme à son habitude, il nous délivre un set costaud et correct, du blues rock de bonne facture... Juste un léger reproche, on se lasse au bout de 20 minutes, non pas problème de qualité du bonhomme, mais du fait d’une certaine uniformité des compositions. En tout cas Don Cavalli et ses deux acolytes n'ont pas démérité.

Entre temps, j'ai reconnu derrière moi le groupe Olympic Dragons au complet que j'avais vu au concert de Queenadreena à Chelles, je fais un petit bonjour à Cyndi la chanteuse / bassiste du groupe. La salle s'est bien remplie maintenant, le balcon est ouvert, il commence déjà a faire chaud et pourtant je ne suis pas bousculé où je me trouve, dans une situation presque idéale adossé à la scène.

Après une courte attente, c'est au tour du trio garage américain The Ettes de faire son apparition, mon choix d'être sur la droite était avant tout motivé par le fait d'être du côté de Coco, la chanteuse/guitariste. Le groupe, malgré ses 2 membres du sexe féminin, ne joue pas sur le glamour, le son est crade dans le bon sens du terme, c'est véritablement un son garage, fort et puissant, saturé, moi j'adore. I get Mine, Reputation, ça allume grave, la batteuse Poni est impressionnante derrière ses fûts, elle assure sérieusement. Quant à Jem le bassiste, il n'est pas en reste non plus, les intro sont redoutables, la basse saturée, bien garage quoi !! Et comme je le disais, le son est très fort d'où je suis placé. Coco place quelques mots en Français, le public ne réagit pas trop mal, je crois que je n'étais pas le seul à être venu pour eux, vu le monde au stand merchandising après le concert. Fuzz et garage, 40 minutes sans concession, une quinzaine de morceaux joués dont un nombre important qui figureront sur leur prochain album "Look At Life Again Soon" (déjà dispo en vinyl uniquement). Au fur et à mesure du déroulement du concert, j'ai trouvé une analogie au niveau assez flagrante avec les Von Bondies, un autre groupe baigné par un rock incandescent. J'attends maintenant un passage dans une plus petite salle pour un concert en tête d'affiche, une Maroquinerie ou un Nouveau Casino feraient bien l'affaire !! J'arrive à récupérer l'unique set list (merci au passage à l'inconnu qui l'a ramassé pour me la donner !).

Le staff technique tire le grand rideau de velours rouge masquant ainsi la scène au public (on ne sait pas trop pourquoi, puisque de toute façon, il n'y a pas de décors ou de choses particulières à installer sur la scène !). Bonne zique sur la sono, cela passe le temps.

21h10, le rideau s'ouvre, je découvre en face de moi les deux amplis Marshall et Fender dirigés non pas face au public mais placés de travers, je les ai presque dans l'axe. A l'opposé, la batterie imposante de Patrick Carney. Première impression, gros gros son, évidemment la guitare, même niveau sonore que pour the Ettes. Et c'est vrai que voir Dan Auerbach au premier rang est beaucoup plus impressionnant qu'au balcon de La Cigale, je sens tout de suite que je vais apprécier le concert. Dan est assez impressionnant disais-je, assez allumé quand il part en solo, jouant avec les effets des pédales, encore une fois cela allume grave. C'est vraiment lui l'élément moteur du groupe, je trouve Patrick Carney plus en retrait. Pas véritablement de temps mort ou de chansons lentes, que des mid-tempos éclairés par les solos de Dan, j'ai les oreilles qui sifflent. A vrai dire, j'ai beaucoup de mal à discerner les morceaux, car je ne possède que leur tout premier album, l'avant dernier m'ayant déçu quand je l'avais écouté. Mais ce soir, tous les morceaux passent bien, nous avons même droit à un titre de Captain Beefheart en plein milieu de concert. Le public est bien entendu conquis, quelques slams vite réprimés (mais pas méchamment) par le service d'ordre, pas de stage diving ce soir. Grosse grosse chaleur en tout cas. Je passe vraiment un bon moment, c'est tout compte fait une bonne surprise qui me réconcilie avec ce groupe que j'avais un peu dénigré lors de leur dernier passage (qui pour moi était largement inférieur au show de ce soir).

Au bout d'une heure, le groupe se retire, puis revient pour un unique rappel composé de 2 titres. 70 minutes, c'est le problème des Black Keys, le show est trop court, c'est le minimum syndical pour un groupe qui a quand même de la ressource au niveau du répertoire. Mais ne boudons pas notre plaisir, j'ai vraiment bien apprécié ce soir : ce n’était pas révolutionnaire non, mais une bonne dose de blues rock brut, cela ne fait pas de mal ! En partant je fais un détour au stand merchandising, et, t-shirt des Ettes en poche, je fais dédicacer la set list... Puis c'est le retour à Franconville sous une pluie d'orage. En tout cas, c'est sûr, ce soir, je dormirais bien ! »





photos de gilles


Inspiré par des groupes comme The Stooges, The Ramones, mais aussi Sinatra, The Ettes formé en 2004 à Los Angeles a commencé à jouer un farouche mélange de pop, rock et garage. Ils sont souvent comparés avec des groupes comme Blondie, The Strokes et Yeah Yeah Yeahs.



The Black Keys est un groupe de blues rock américain originaire d'Akron dans l'état de l'Ohio. Le groupe est composé de deux membres, le chanteur et guitariste Dan Auerbach et le batteur Patrick Carney. Ils sont souvent comparés avec le groupe The White Stripes parce que tous deux sont des duos influencés par le blues rock ayant émergés à quelques mois d'intervalle. Pourtant, le son des Black Keys est beaucoup plus enraciné dans le blues traditionnel et moins pop rock que celui des White Stripes.





























Coco - vocals, guitar
Poni - drums, vocals
Jem - bass, vocals















Dan Auerbach - Vocal & Bass & Guitar
Patrick Carney - Drums














La durée du concert : 0h40


Girl Is On My Mind (Rubber factory - 2004)
Set You Free (Thickfreakness - 2004)
Thickfreakness (Thickfreakness - 2004)
10 A.M. Automatic (Rubber factory - 2004)
Same Old Thing (Attack & Release - 2008)
Stack Shot billy (Rubber factory - 2004)
Busted (Big Come Up - 2002)
You’re The One (Magic potion - 2006)
Strange Times (Attack & Release - 2008)
Your Touch (Magic potion - 2006)
The Breaks (Big Come Up - 2002)
Remember When (Attack & Release - 2008)
I’m Glad (New Song)
No Trust (Thickfreakness - 2004)
I Got Mine (Attack & Release - 2008)
ENCORE
Psychotic Girl (Attack & Release - 2008)
Till I Get My Way (Rubber factory - 2004)



La durée du concert : 1h10

AFFICHE / PROMO / FLYER





The Ettes - Dead and Gone



The Ettes - Marathon - Le Showcase (Paris, 12/2007).



The Black Keys - "Just Got To Be"



The Black Keys - "Your Touch"



The Black Keys
- I Got Mine :: Letterman TV (April 2008).