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lundi 9 juin 2008

RADIOHEAD ~ Le P.O.P. Bercy. Paris.













Première Partie: BAT FOR LASHES




Ce qu’en a pensé Vik :

« Radiohead, que dire...? Une plongée en apnée dans un monde visionnaire, expérimental, angoissé et désespéré, plein de grincement d’échantillons métalliques, de mélanges de voix et de douces mélodies ? Bien plus encore avec ce groupe, le plus frais et novateur de notre actualité musicale… « This machine will will not communicate these thoughts, And the strain I am under / Be a world child form a circle before we all go under, And fade out again and fade out again… » : Street Spirit (Fade Out), que j’écoute une fois par semaine, sur « The Bends »... Et puis, il y a « OK Computer » (1997), qui reste l’un des meilleurs albums des années 90 et de l'histoire du rock. Elu à maintes reprises par Q magazine « Meilleur album des tous les temps ». Pour moi, plus j'y réfléchis et plus je me dis qu'il m'est impossible de choisir mon album préféré dans la discographie de Radiohead : c’est un groupe qu’on aime ou qu’on n’aime pas, à l'image d'une peinture abstraite! Ça y est c'est parti, inutile de préciser donc que je suis fan. Radiohead n’ayant plus de contrat avec leur major EMI, les informations les concernant circulent désormais sur le web. Attendu depuis juin 2003, date de la sortie de « Hail to the Thief », le nouvel album (leur septième) a été mis à disposition le matin du 11 octobre 2007 en téléchargement, à un prix fixé par l'internaute, et en publication directe, se hissant ainsi au sommet des charts. Le 30 janvier 2008, les serveurs informatiques ont été pris d'assaut (saturation rapide et touche F5 du clavier inutilisable), pour la réservation des concerts au POP Bercy, pour cette tournée événement. Les places pour les deux shows se sont vendues en totalité en trente minutes… plus de cinq mois avant le concert ! Immense bonheur pour moi donc en 2007 avec l’album « In Rainbows », son packaging somptueux agrémenté d'un second disque comportant huit titres inédits, deux disques vinyles et un livret de collection, et en 2008 avec les billets pour les deux soirées (car leurs set lists changent sans arrêt !)... Après un Bercy (17 novembre 2003) et un Rock en Seine (26 août 2006) je me retrouve de nouveau au POP Bercy à 16h30, sans vélib ou bicyclette comme préconisé par le groupe, et une longue attente démarre en plein soleil, car il fait chaud... très chaud, sous un soleil de plomb dans un beau ciel bleu ! Ce soir est la première date parisienne (la troisième de l’Europe tour), à ne pas rater, de la tournée française, et je suis à ma place « mythique », au numéro O24, à 20 mètres de la scène et des haut-parleurs, dans ce Bercy rempli jusque dans ses moindres recoins. A noter que cette tournée promeut aussi une sensibilisation à l'écologie, avec Les Amis de la Terre et leur campagne "The Big Ask", que Radiohead est fier de supporter.

19 h 40 : Bat For Lashes, groupe de Bristol, assure la première partie, un rôle généralement ingrat au POP : ce programme sera ainsi respecté ! Le groupe de Natasha Khan, anglaise d’origine pakistanaise, dont j'avais entendu parler grâce à Gilles B. qui ne cesse d’en vanter les mérites et m’a poussé à acheter l’album « Fur and Gold », a tout pour me plaire : un physique et un look (short noir, collant bleu flash, bottes noires,… ) qui me rappelle immédiatement Björk, sur les structures musicales de Sigur Ros. Les quatre musiciens (il y en a deux nouveaux) ont une présence scénique indéniable : une section rythmique masculine portant des ailes de papillons, une très belle rousse aux keyboards, des musiciens qui jouent en alternance un peu de tout, harpe, scie musicale, cloches en laiton, hautbois, timbales, trombone (utilisé comme caisse d’harmonie pour le violon alto), flûte traversière,… ainsi que bien sûr batterie, basse et guitare… Une belle musique, mais un peu conceptuelle, ennuyeuse et soporifique du point de vue d’un public venu pour (et pressé de) voir uniquement Radiohead. Natasha, au chant et piano, a construit un univers à la Björk, suggèrant aussi le trouble de Cocteau Twins, rempli à profusion de sonorités vocales rappelant Feist, Sinead O'Connor, Torri Amos et autres, sur une rythmique en parfaite complémentarité, parfois énervée... Sa voix sublime, grave et sensuelle, a du mal à s’imposer sur une aussi grande scène, mais son folk rock (en particulier sur les tubes Prescilla et What's A Girl To Do en conclusion) est finalement reconnu et applaudi, dès les premières notes de ces deux chansons. Sur un set de 40 minutes, avec une grande majorité des titres de son premier album et quelques nouveaux, Natasha n’a soulevé qu’un léger enthousiasme et a aussi perdu de sa magie. Rien de très excitant ce soir, c’est même écevant, du fait de la salle mais aussi de la nouvelle formation.

Dès le set terminé, le décor est prêt à être installé, ce qui prendra 45 minutes, pour notre bonheur car le spectacle, aux allures futuristes, est vraiment beau et nous fait patienter. Soixante douze grands tubes translucides verticaux, pour refléter les sept couleurs de l'arc en ciel, descendent du faux plafond, un à un, à égale distance sur toute la longueur et la largeur de la scène, qui va se transformer en une voûte de grotte avec ces étranges stalactites lumineuses. Un immense écran panoramique en 32/9ème, est positionné au centre, au fond de la scène : cet écran divisible en cinq parties diffusera les mouvements du groupe sur scène, filmés par des mini cameras installées à côté de chacun des musiciens, reliées à un ordinateur, pour que les images soient filtrées et saturées à l’identique de la couleur des tubes. Des lumières en basse tension, bien sûr, Radiohead est fidèle à sa démarche de protection de l'environnement. La scène est ornée aussi de deux drapeaux Tibétains, dont un sur le piano électrique Rhodes de Thom, placé au milieu, pour marquer l’engagement politique du groupe. Six éclairagistes, ovationnés par la foule (ils en rient, de cette célébrité inhabituelle !) grimpent sur des échelles jusqu’aux portiques métalliques de la voûte, afin de diriger les projecteurs, qui vont permettre d’accompagner l’intensité émotionnelle de la musique. Sur la scène, les roadies font les derniers réglages des instruments et des micros. Une vue définitive de cette scène se dégage petit à petit, pour ce show, partie intégrante de l’univers de RAD IO HEA_ D, qui devrait sans aucun doute nous couper le souffle. Enfin, tout est prêt, l’estrade se vide et la foule patiente, malgré une tension palpable électrique, sans s’exciter, bon enfant, et commence une dernière "ola" interminable et joyeuse. Voilà pourquoi il fallait y être !

21 h 30 : c'est l'obscurité totale. Une intro musicale, qui semble émaner d’un monde d’avant-garde, flotte avec légèreté dans l’air, c’est une musique que je ne connais pas (s’agit-il d’chute de « In Rainbows » ou d’essai expérimental?) et un mur de couleurs variées, magnifiques teintes de bleu, vert, mauve, rouge... s’affiche sur le grand écran, en plein centre de la scène. Je contiens mon émotion... Radiohead est là, devant moi. La salle s’enflamme immédiatement. Thom Yorke, chanteur et multi-instrumentiste, barbe et cheveux hirsutes, se montre décontracté devant un public en extase : les mains dans les poches de son veston blanc sans cravate, sur un T- shirt noir estampillé « Innerck » et des jeans slim noir, avec de grands sourires de joie à l’attention de son public. Arrivée des autres membres du groupe, tout aussi relax, et ouverture du show avec All I Need (déjà joué à Rock en Seine en 2006) : un choix étonnant que ce un titre du dernier album, qui met la batterie et les claviers à l’honneur, une balade romantique qui démarre doucement puis s’offre une véritable montée en puissance, jusqu’à l’envolée finale soutenue par des notes de claviers et des rythmes synthétiques... maintes fois répété en live depuis deux ans, lancinant avec un son puissant qui délivre une puissance émotionnelle digne d’un Sigur Ros. Le public devient dingue, toutes les pulsions explosent, les gradins sont débout et vont le rester. C’est une excellente nouvelle version qui débute en douceur, avec cette voix déchirante de Thom. Le son, dans les gradins, malgré la taille de la salle, est globalement impeccable, la voix de Thom est bien mise en avant et les instruments sont bien mixés : que du bonheur ! Les jeux de lumière de ce show « In Rainbows », diffusés uniformément, sont impressionnants, et l’effet de cette voûte avec ces colonnes lumineuses bleu glacé est plus que saisissant. Un concert de Radiohead est fait de détails...

Chose étonnante, deux groupies derrière moi hurlent et veulent se ruer vers la barrière, je contiens ma rage quelque minutes mais ensuite elles m’obligeront à intervenir durement. A ma droite, une jeune fille est en sanglots, en murmurant « Thom, Thom… ». Ce soir il y a de tout dans ce public fervent. Un « Bonsoir, ça va ? »... suivi de There there, premier single extrait de « Hail to the thief » : voix parfaite, morceau remarquable, passionnant, avec Thom à la guitare et Jonny qui se régale avec ses sons de bidouillage. Puis les années passées sont revisitées avec excitation : Lucky (« I'm on a roll, I'm on a roll this time, I feel my luck could change… »), une perle, en troisième position, un rêve éveillé, du pur miel pour nous les abeilles, avec des sons d'ambiances indescriptibles, une version encore plus impressionnante et poignante que l’originale. Sur les cinq écrans en fond de scène, cinq images différentes. Thom est dans une forme splendide, avec sa voix magnétique qui commence à dispenser des moments de poésie pure, et ses mouvements fous sur scène, pendant que le public entre dans une excitation émotionnelle intense, au début de chaque morceau. Un « Merci », puis c’est Bangers and Mash, morceau très entraînant mais moins connu, fait pour bouger, déjà joué en 2006 à Copenhague, figurant sur le second disque de In Rainbows (du coffret), très rock et que j'étais content d’entendre. Un morceau furieux, avec des guitares et une deuxième mini batterie jouée par Thom. Derrière, la basse de Colin et la batterie de Phil, aidées par la guitare de Ed, soutiennent la structure musicale. Quel plaisir d’écouter 15 Step, groovy avec ses jolis arpèges de guitare, suivi de la superbe balade triste et aérienne, noyée dans l’émotion, Nude (crée à l’époque de « OK Computer » et déjà jouée à Rock en Seine en 2006) : d'une simplicité renversante, évoquant un Jeff Buckley, c’est le second single du nouvel album. Cette chanson est belle et, jouée ainsi, fait émerger de nouveaux effets, absents de l’enregistrement studio : c’est l’émotion à l’état pur. On enchaîne, maintenant, avec un classique, Pyramid Song, encore une ballade, un délice pour ceux qui aiment les anciennes atmosphères de Radiohead, avec Thom qui se met au piano et les riffs étranges, électros, de Jonny. C'est l'extase. Comment rester insensible ? Inutile de souligner, aussi, les changements d’atmosphère sur scène, sur chaque chanson, particularité du groupe. Arpeggi, mélancolique, d’une tristesse à pleurer (« … In the deepest ocean, The bottom of the sea, Your eyes, They turn me… »), c’est irrésistible… I'd be crazy not to follow dans une atmosphère qui évoqie de petites bougies. Une pluie hypnotique de lumières vertes, inévitablement synchronisées avec la musique, suit les premières notes de la danse épileptique de Thom, sur The Gloaming, exercice électro très expérimental.

Plus le concert progresse et plus la chaleur envahit la salle. Devant la scène, la sécurité n’est jamais tranquille et évacue sans cesse les personnes (en priorité des filles) évanouies. Le groupe fait preuve également d’une véritable force dans sa capacité à changer d’instruments et à créer une dynamique sur scène. Quel plaisir de réentendre My iron lung (« …Faith, you're driving me away, You do it everyday… ») avec Jonny qui maitrise ses bruits bizarres de guitare, agenouillé sur scène, faisant durer le plaisir, bidouillant ses effets spéciaux, ses pédales de distorsion et autres feed back. Faust Arp démarre sur le duo acoustique de Thom et Jonny, suivit du magnifique Videotape (déjà joué à Rock en Seine en 2006), dans une ambiance tranquille de ballade lunaire, qui semble faire écho avec on ne sait où, avec la rythmique de la batterie de Phil qui se marie à merveille avec la ligne de basse de Colin, en lui donnant du relief, et le piano lancinant de Thom et ses notes enivrantes. Le piano et la voix charmeuse s'accordent à la perfection dans cette merveilleuse ballade, triste et sombre, qui clôt le dernier album.


Un « Thank you, thank you, another song ? » relance le concert, avec un piano et une rythmique dominante, sur le passionnant Morning Bell, joué pour mon plus grand plaisir, avec une phrase finale touchante « Hello darling, I love you too », qui pousse les jeunes filles à se poser la question et à s’entre-regarder : suis-je la destinataire ? Une version époustouflante, qui donne les frissons, de When I end & you begin, un grand morceau, l’un de mes préférés, de « Hail To The Thief » : la ligne de basse de Colin ressort grandie sur un mélange d’instruments rock et électro. Ensuite on reconnaît les premières notes de Reckoner, magistral avec sa rythmique entrainante sur laquelle s’élève la voix de Thom, aiguë comme celle d’une femme, donnant au morceau électronique une autre dimension. Thom rejoint son piano, portant bien en évidence le drapeau du Tibet, pour une avant-dernière chanson euphorique : Everything In Its Right Place, d’une indicible beauté... c’est toujours un spectacle avec Jonny et sa mèche de cheveux sur les yeux, qui , plié sur les pédales, en oublie d’être un guitariste, avec, comme effets visuels, des mots qui courent, entiers, coupés, géants, sur l’écran au-dessus des têtes des musiciens. Il flotte une odeur de citron dans l’air qui fait s’enthousiasmer le public. Le concert pourrait se terminer ainsi, mais ril este encore un Bodysnatchers (déjà joué à Rock en Seine en 2006), une version énergique, une rythmique rock très soutenue par Jonny : ce sera le dernier morceau avant les rappels, pour clore cette première partie d’un set de 1H20, balayant le reste de son énergie.

Dans la fosse, le public survolté pousse encore plus qu’avant, il fait très chaud, on transpire. Thom, plus cool que la sécurité, est obligé d’intervenir pour rassurer et calmer les fans. Il reste du temps pour un double rappel, avec en premier, une version du classique Exit Music (For A Film), belle à mourir, suivie d’un « Thank you so much, I feel better now », avant de se lancer dans Jigsaw Falling Into Place, bien rock, pendant que les caméras, montées sur les micros, projettent en direct sur l’écran panoramique, les visages des musiciens en plein effort, comme sur le clip. Un léger problème de son apparaît sur House of Cards, auquel il sera vite remédié. Thom s’avance au micro, regarde son public qui l’aime (car les véritables fans sont là ce soir), dit : « This is one for people at the back », et entame Paranoid Android, un chef-d’œuvre. Le public exulte à l’écoute de cette musique contagieuse. Un petit faux départ, avec le sourire. Du passage soft jusqu’à l’explosion électrique du morceau, cet extrait du "Ok Computer" est tout est simplement parfait. Puis, en guise de final, un nouveau miracle arrive : une guitare acoustique fait vibrer la salle, c’est pour Thom, pour moi, la plus belle chanson de Radiohead, celle dont tous les fans connaissent les paroles par cœur : « Rows of houses all bearing down on me, I can feel their blue hands touching me, All these things in all positions, All these things will one day take control, And fade out again and fade out… »... Un arpège répétitif, des harmonies envoûtantes, un crescendo d'instruments qui remplit l'espace. Le chant de Thom et le jeu de guitare de Jonny sont parfaits. Comment ne pas se sentir vulnérable à l’écoute du fabuleux Street Spirit (fade out) ? La chanson est d’une beauté incroyable, je suis sur un nuage et je ne suis pas le seul. Morceau de bravoure intemporel interprété à la perfection sous cette voute de lumière d’arc-en-ciel. Rien que ce rappel, que j’adore et me fait vibrer, mériterait des fleuves d’encre et des pages et de pages d’applaudissements. C'est l’apogée du concert et tout le monde est déchaîné pour ce final fantastique. Ovation d’anthologie méritée.

Dans l’euphorie, ils reviennent pour un deuxième rappel, sobre et sublime : Thom est au piano, sur un magique Like Spinning plates, avec son atmosphère triste, puis surtout sur You and whose Army ?, l’un des meilleurs titres d’Amnesiac, dans une version fabuleuse... avec Thom qui se met à chanter : « Come on, come on, You think you’ll drive me crazy, Well, come on, come on, You and whose army ?, You and your cronies… ». Dans le silence, au piano, très près de la caméra qui fixe son regard inquiet et ses mimiques quand il murmure : « Come on... come on... », avec de très jolis jeux de lumières qui bougent sur toute cette douceur. Les beats d’Idioteque arrivent, faisant danser Thom telle une marionnette désarticulée et achevant ainsi ce concert, le premier de ces deux : cette chanson, dans le cœur des fans, est comparable aux grands classiques de la première période ! Autour de moi, une salle de dix-sept mille personnes, touché par la folie. Un dernier sourire de Thom, un « Thank you… Bonsoir » pour une fin de concert grandiose, et dans les éclats de couleurs de « In Rainbows », un à un, les membres du groupe quittent la scène. Tout s’éteint dans un flash, me faisant impitoyablement descendre avec une sensation de vide et de manque, une sensation que je ressens seulement après un concert de Radiohead. La foule est en délire, intenable et heureuse d’avoir écouté ce grand groupe hors normes, Radiohead avec un immense R comme Rock… la magie a été présente pendant 25 morceaux ! Superbe, véritablement. Monumental. Envoûtant, ce rêve éveillé… et ça me suffit amplement.

Dehors, il fait beau. Je prends un grand bol d’air frais, je souris, demain je serais encore là, avec ou sans bicyclette,… pour écouter le reste des chansons qui n’ont pas été jouées ce soir. »

« This is one for the good days / And I have it all here / In red blue green / Red blue green »







Bat For Lashes est le pseudonyme de la musicienne Natasha Khan, née à Brighton, au Royaume-Uni. Son père est pakistanais, sa mère est anglaise. Elle rencontre Devendra Banhart et le projet Bat For Lashes voit le jour an 2006. Bat for Lashes (littéralement "Battre des cils") pourrait tout aussi bien être le rassemblement de Chan Marshall, Björk, PJ Harvey et Kate Bush.

(http://www.myspace.com/batforlashes)
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(http://www.batforlashes.com)



Radiohead est un groupe anglais qui s'est fait connaître dans les années 1990. Leur genre musical a beaucoup évolué au cours du temps. Plusieurs labels les remarquent mais en définitive c'est EMI qui les signera. Peu après, ils décident de changer de nom en s'inspirant d'un titre des Talking Heads : Radio Head, issu de l'album True Stories. Le groupe devient international avec le single Creep et en 1997, sort l'album OK Computer rapidement acclamé par les critiques et le public, en tête de toutes les listes de « meilleurs albums ». Le Q (magazine) a classé l'album OK Computer meilleur album de tous les temps. The Bends arrive lui en deuxième position et Kid A en dixième position. Le groupe, pourtant sans contrat avec aucune maison de disques, a sorti son nouvel album In Rainbows le 1er octobre 2007, par le biais d'un message posté sur son blog, démarche commerciale qui peut être vue comme un prolongement de certains engagements idéologiques d'un groupe. A partir de juin 2008, Radiohead se lance dans une nouvelle tournée mondiale.

L'influence de Radiohead sur la scène pop britannique est indéniable. Cependant, le groupe est en perpétuelle recherche de nouveaux sons et explore de multiples voies. En effet, Radiohead a toujours voulu passer les frontières du rock : de l'électro, du jazz, des traces de classique, des mélanges de types, en passant par de la musique très expérimentale. Le groupe joue sur la structure des morceaux, leurs accords nombreux, sur la mélodie, et sur les effets.

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(http://radiohead.com/)
(http://www.facebook.com/radiohead)



 2006 - Fur and Gold
 



Pablo Honey (1993)
The Bends (1995)
OK Computer (1997)
Kid A (2000)
Amnesiac (2001)
Hail to the Thief (2003)
In Rainbows (2007)




BAT FOR LASHES




Natasha Khan (songwriting, singing, harpsichord, piano, autoharp, guitar, beat machines, percussion)
Caroline Weeks (autoharp, guitar, piano, drum and harmonies)
Ben Christophers (Harp, Marxophone, pianochord, synths, guitar and phono-fiddle!)
Katherine Mann (Quinta) (Violin, viola, clarinet, saw, marxophone, drum and vocals)
Alex Thomas (Drums, electronic pads, percussion and timpanis)












* Thom Yorke (chant, guitare, piano, Fender Rhodes, soutien rythmique, programmation)
* Jonny Greenwood (guitare, claviers, piano, violon, samplers, ondes Martenot, Moog, RS8000/8500 Analogue systems integrator, Fatar-CMS 161, Hammon XB2, Roland PC100, Moog Rogue, xylophone, Fender Rhodes, Korg Prophecy, Korg Triton, programmation)
* Colin Greenwood (basse, contrebasse, Korg Prophecy)
* Ed O'Brien (guitare, soutien rythmique, choeurs)
* Phil Selway (batterie)



La Setlist du Concert
RADIOHEAD

Début du set de Radiohead à 21h30

1) All I Need (In Rainbows - 2008)
2) There There (Hail to the Thief - 2003)
3) Lucky (OK Computer - 1997)
4) Bangers’n Mash (In Rainbows - 2008)
5) 15 Step (In Rainbows - 2008)
6) Nude (In Rainbows - 2008)
7) Pyramid Song (Amnesiac - 2001)
8) Arpeggi (In Rainbows - 2008)
9) The Gloaming (Hail to the Thief - 2003)
10) My Iron Lung (The Bends - 1995)
11) Faust Arp (In Rainbows - 2008)
12) Videotape (In Rainbows - 2008)
13) Morning Bell (Kid A - 2000)
14) Where I End And You Begin (Hail to the Thief - 2003)
15) Reckoner (In Rainbows - 2008)
16) Everything In Its Right Place (Kid A - 2000)
17) Bodysnatchers (In Rainbows - 2008)

Encore 1 (22h50)

18) Exit Music (For A Film) (OK Computer - 1997)
19) Jigsaw Falling Into Place (In Rainbows - 2008)
20) House Of Cards (In Rainbows - 2008)
21) Paranoid Android (OK Computer - 1997)
22) Street Spirit (The Bends - 1995)

Encore 2

23) Like Spinning plates (Amnesiac - 2001)
24) You and whose Army ? (Amnesiac - 2001)
25) Idioteque (Kid A - 2000)



La durée du concert : 2h01


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