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dimanche 20 juillet 2008

R.E.M. ~ L'Arena di Santa Giuliana. Perugia. Italia.












Première Partie :
Ce qu’en a pensé Vik :

« R.E.M. ! C’est culte et j’aime... l’une des têtes d’affiche de Umbria Jazz, la plus importante manifestation musical italienne, qui fête cette année la 35ème, à l’Aréna Santa Giuliana, au cœur de Pérouse (l’une des douze cités étrusques sous le nom de Perusia), ma ville natale et capitale de la région de l’Ombrie, en Italie centrale. Une ville qui, en cette période de l’année, vibre pendant dix jours au son du jazz, du blues, du funk ou de la soul. Impossible de rater cet événement, et de plus, c’est la première date (sur sept) de la tournée italienne de R.E.M.. Un nouvel album, pour cette tournée, « Accelerate », leur 14ème, électrique et marquant un retour au rock, produit par Jacknife Lee (Block Party, Snow Patrol, U2,…), que je trouve remarquable. Le concert est sold-out depuis trois mois. Deux noms pour ce concert, R.E.M. et Editors, une affiche géante pour le rock d’hier et d’aujourd’hui. Un plaisir double en une seule soirée.

14h00, il fait très chaud au centre ville, je parcours le Corso Vannucci pour arriver aux jardins Carducci, là je prends le fascinant escalier roulant, qui traverse les galeries souterraines de la Rocca Paolina, la forteresse construite par le Pape Paul III en 1540, qui renferme un quartier entier d’une ville morte. Fin du parcours, en bas du centre historique, et je suis immédiatement devant l’Aréna Santa Giuliana, ex stade de foot et d’athlétisme, avec un parc et une église, qui à déjà reçu en concert Elton John, Springsteen, Santana, Clapton,… Joli emplacement avec pelouse, sèche en ce mois de forte chaleur. Le kiosque de UJazz, pour retirer les billets achetés sur le Net, est ouvert. Avec mon billet en poche, je m’approche de l’entrée pour faire la queue, où une centaine de personnes, fan club inclus, sont déjà en face de la grille, sous un soleil brûlant, tandis que d’autres recherchent un peu d’ombre sous des abris. L'anxiété pré-concert a cédé la place à un petit bonheur. Vers 17h30, le son d’une guitare et la musique de So Fast So Numb, attire notre attention. Le soundcheck de R.E.M. est commencé... avec également des versions, plus ou moins longues, de Daysleeper, Wake Up Bomb et Living Well Is The Best Revenge ! On écoute, mais on ne voit pas grand-chose à cause des bâches de protection. On a l’impression qu’ils sont en pleine forme, et la queue de l’attente commence à s’allonger à vue d’œil. 18h30, enfin l’ouverture... dans le calme, ça change par rapport à mes habitudes. Je cours sur la pelouse recouverte par un plancher en bois, et je me mets à la barrière, face à la scène, un peu sur la gauche : excellente position ! Tout le monde va être debout, mais pour l’instant on peut encore s’asseoir, boire une bière fraîche et parler avec son voisin. L’attente commence, pendant que l’Aréna se remplit doucement. Je regarde à droite et à gauche, et parmi le public, des familles avec enfants, des jeunes, des fans de Vasco, Ligabue, Berté, Dylan, Led Zeppelin, U2, Springsteen,… et pas mal des t-shirts avec l’image « Monster tour » mais aussi avec le nouveau « Accelerate tour ». Ce soir, on a les vieux fans d’origine, ceux qui on découvert le groupe avec « Out Of Time », mais aiment maintenant la totale, ceux qui sont venu pour écouter Losing My Religion et les derniers conquis par « Accelerate ». On n’oublie personne, pour R.E.M tout le monde est là, résidents locaux et de diverses villes italiennes.

20h10 : le ciel est encore bleu, et le soleil laisse quelque espace d’ombre aux feux de la scène, pendant qu’un petit vent semble souffler, après avoir traversé les oliviers et la pelouse d’herbe brûlée. Tout le monde est debout, bière en main et exulte avec un «Oooooohhhh !!!!! », mais pas de holà... Non loin de moi, un groupe de fans, ray banr, jeans noir slim et blousons avec les badges de Editors. Le spectacle commence tôt, il fait encore jour, il y a beaucoup de lumière, donc pas de projecteurs. Les instruments sont prêts et les serviettes, les bouteilles de Heineken, sur les amplis, attendent les invités. Les quatre anglais de Birmingham, Editors, choisis pour la tournée par Michael Stipe, arrivent, lunettes noires (à cause du coucher de soleil rouge et éblouissant, juste en face), sous une jolie ovation, signe évident d’un public acquis, aussi intéressé et que curieux de cette future prestation de Tom (surnommé par les fans italiennes : « Uomo Vogue ») et ses copains, adulés aussi par l’ensemble de la critique musicale. Un « Grazi », déformé en italien, puis un son acide, majestueux et parfait de Rickenbacker, sort des amplis, résonne dans l’air, en ouverture des chansons de leur deuxième album, Bones, The Racing Rats et le hit An End Has A Start. Une sonorité qui me ramène à U2, époque War, avec guitare tranchante sur un son new-wave, avec un soupçon de Big Country. On comprend immédiatement que cette soirée sera grande, avec cette acoustique impressionnante et un public chaud (tous les bras sont levés en l’air), qui comme d’habitude parle énormément. Tom a une voix simplement extraordinaire, c’est un vrai showman, avec cette petite réminiscence de Joy Division, de Midge Ure, et d’Interpol, qui fascine immédiatement l’arène. Une grande partie du public (nombreux sont ceux qui connaissent par cœur les chansons) suit avec enthousiasme les mouvements de Tom, leader charismatique, beau look, qui se met à chanter debout sur le piano et à jouer avec ses bras. Il réussit à faire vivre l'anxiété épileptique des rythmes des morceaux. Tout le spectacle est une conversation entre le chanteur Tom et la guitare de Chris. Le batteur Ed cogne ses caisses, suivi du bassiste Russ, qui fait un travail d’assemblage de ces sons. Le concert se poursuit en alternant des chansons du premier et du deuxième album, et les Editors montrent une maîtrise presque absolue. L’interprétation de You Are Fading, morceau incontournable attendue avec impatience par les fans du groupe, est magistrale sous le soleil qui disparaît. Cette chanson, une b-side, semble de plus en plus fonctionner comme une sorte de symbole d'appartenance, tant elle est reprise en cœurs par les connaisseurs du groupe. On continue avec les hits Bullets et Munich, de leur premier album « The Back Room », une nouvelle intro ralentie, enchainée d’une explosion tout à fait prévisible, suivis par une chanson inédite Open Up, avant le grand finale, dans ce lieu fascinant. Un Smokers Outside The Hospital Doors, d’accroche immédiate, chanté et crié (eh oui), avec, comme d’habitude Fingers In The Factories qui mettra fin à 45 minutes d’un bon set et de grande musique. «Arrrrvedrrci! Siamo Editors ! ». Un salut, le guitariste lance son médiator vers la barrière, pour faire un heureux, et ils s’en vont derrière le rideau noir, pour laisser la place aux dinosaures de R.E.M. Les Editors pourraient devenir meilleurs que Coldplay. Une bonne setlist, fraîche et équilibrée pour une ouverture de concert. « Bravissimi ! Bravissimi ! » le public, toujours bruyant, les acclame.

Maintenant les attentes de tous se déplacent vers REM. La scène se remplit rapidement de roadies commençant à mettre en places les instruments, les guitares Rickenbacker et Gibson, et à brancher les micros. Une batterie est en plein centre, les projecteurs colorés sont mis en place, au fond quatre impressionnants écrans de projection, en bandeaux verticaux et à des hauteurs diverses. Sur les côtés, deux piliers avec le graphisme de la couverture du dernier album. La foule commence à réclame en italien « ER-E-EM ! ER-R-EM ! » Tout semble prêt quand quelqu'un dans le public crie «Fermi tutti !!!» (Arrêtez-vous). Une jeune fille, la première de la soirée, a perdu connaissance. Evacuation rapide. Ouf ! Maintenant on peut poursuivre.

21h30 : le soleil s’est couché, les lumières sont éteintes, un cri inhumain sort de foule, c’est l’heure. L’atmosphère, qui était légèrement plus fraîche grâce à un peu de vent, devient aussitôt incandescente. L’arrivée de R.E.M sous les projecteurs de la scène, dans une ambiance chaude, très chaude, est spectaculaire : les trois biens musiciens bien connus sont accompagnés de deux musiciens additionnels, les excellents Bill Rieflin à la batterie et Scott McCaughay à la guitare et la basse. Mike, chemise orange et chapeau de cow-boy à ma droite, arbore un sourire tranquille. Peter, habillé en noir, discret, est à ma gauche. Michael, en face de moi, très élégant avec un complet classe de couleur blanche, chemise à rayures et cravate (symbole de convoitise pour le fan), sans maquillage pour cette tournée : il montre une forme superbe. Il se jette immédiatement sur son pied de micro en appuyant sur les notes de Living Well Is The Best Revenge (un titre qui veut tout dire), une agression sonore destroy et surpuissante, c’est l’ouverture sur l’onde du dernier album, c’est un morceau plein d’adrénaline qui semble réveiller encore plus le public... « It's only when your poison spins into the life you'd hoped to live, and suddenly you wake up in a shaken panic now... ». On sent immédiatement l’impacte live d’un album à la fois triste et dynamique, plein d’une énergie renouvelée. Le concert démarre bien et fort, avec un son cru de guitares électriques, une basse puissante et une batterie dominante. Malgré ce grand impact rock, l’atmosphère chaude (aussi à cause du climat) reste calme et contenue. R.E.M. réussit à capter l’attention de l’ arène toute entière et le public est subjugué par les gestes de Michael, qui, chantant avec sa voix riche, danse avec son micro sur une chorographie incontournable. Ses déplacements, ses gestes, ses poses sont fascinants, et deviennent une partie importante dans la musique et des chansons. Les caméras qui transmettent ces mouvements, fragmentés et re-traités, sur les écrans semblent en augmenter le charme.

Ce soir on a droit à un concert Rock, carré et rentre-dedans. Eh oui, nous sommes enfin à un concert de R.E.M., et la foule est maintenant surchauffée. Cris de joie et explosions. Une autre bombe suit : Bad Day, irrésistible avec son refrain que tout le monde chante … « It's been a bad day, Please don't take a picture, It's been a bad day, Please, … » capté par le micro de Michael, heureux que l’on chante avec lui. C'est la fin du monde ...12.000 personnes à l’intérieure de l’Aréna et autant, sans billets, à l’extérieur, répondent. Seulement deux chansons, et tout le monde est conquis par cette soirée, qui devient déjà inoubliable. Encore un cri, parce que l’un des titres favoris de « Monster », What's The Frequency, Kenneth?, arrive : silence, la foule est sans voix... Michael court sur la scène, s’agite, gesticule, il prend la pose, regarde ses fans, un par un, et sourit. Peter fait de petits sauts et rit. Mike monte sur les caisses de retour du son. Chaque chanson fait frémir de plaisir, et beaucoup de spectateurs chantent par coeur les paroles des classiques du groupe. J’ai l’impression que le public est fasciné, tant l’écoute est globale et sans critiques. Et encore une bombe qui va être lancée. Peter, le lion guitariste, attaque l’arpége, sur sa Rickenbacker, de The Wake-Up Bomb, grand morceau de 1996, l’un des mes préférés et une fort agréable surprise. Maintenant, là où je suis, on est serrés, impossible de bouger, je commence à transpirer. Pas loin de moi, un groupe de fans crie sur toutes les chansons. Suit Man-Sized Wreath, un nouveau single extrait du dernier album, qui accroche à la premiére écoute : «Give me some », le refrain, est tout simplement à hurler. Le son est fluide, mélodique, rocailleux, toujours reconnaissable comme typique de R.E.M. Et puis c’est une plongée dans le passé, en 1986 exactement, avec un classique : Fall On Me... autre refrain crié par la foule ! Vient le passage politique du concert, inspiré par G.W. Bush, Ignore land, que j’ai du mal à reconnaître dans un premier temps, car la version est différente de l’originale. Scott est au piano, Peter à la guitare acoustique, et les notes uniques de Hollow Man résonnent comme prévu. La surprise vient d’un départ de pogo. Sur les panneaux vidéo, au fond de la scène, les visages des musiciens défilent à un rythme syncopé.

D’autres classiques The Great Beyond, So Fast So Numb, viennent alimenter le pogo à répétition et déchaîner les cris de la foule, les bras qui se lèvent (Michael donne le signal, et tout le monde obéit !). Peter prend une Gibson acoustique, et c’est un moment de calme, Houston, une chanson du nouvel album, dédiée à Barbara Bush, mère de George, lorsqu‘elle s’était plaint de l’arrivée des réfugiés de Katrina au Texas. Michael commence à parler de Los Angeles et Hollywood, Mike se met au piano : c’est Electrolite, au-delà de toute attente, un pur bonheur pour tous. C’est le tour de Imitation Of Life, encore un morceau chanté du début à la fin par la foule. « Come on, come on… » réclame Michael, mais il n’a nul besoin d’encourager la foule. Le bassiste Mike fait de petits sauts tout autour de la scène, le guitariste Peter est trop "cool" pour se déplacer, alors il appartient à Michael d’attirer les yeux du public et l’hypnotiser comme le vrai magicien qu’il est. Un autre riff sorti de l’histoire, une chanson mémorable et légendaire : The One I Love, cette chanson de mépris qui commence par « …This one goes out to the one I love… », et se termine à genoux devant la foule. Grand moment ! Quelqu'un commence à crier un mysterieux « Fire »... sans suite ! Michael descend de la scène, se promène face à moi, face au public accroché à la barrière, en plein délire de joie. Il remonte, s’assois sur le plancher avec son micro, les musiciens quittent la scène sauf Mike, qui se met au piano. L’intensité d’une chanson intime, la magie dans l’air avec peu de notes : Nightswimming. Une jeune fille, une fan, transforme sa joie en douces larmes. Doucement, passionnément. La voix de Michael Stipe est douce alors que la soirée se fait tranquille, dans la lumière des téléphones portables. C’est vrai… « Cannot describe Nightswimming… », il n’a pas des mots, l’émotion, cette fois comme si c'était la première, … « These things they go away / replaced by everyday… ». Une fois la chanson terminé, Michael et Mike se regardent dans les yeux pour un instant, avec un sourire, et un « Are you happy tonight ? » (dubitatif ?) nous est adressé à tous. Ensemble, on realise qu’on peut être heureux avec quelque chose d’aussi simple... et avec de la bonne musique. La caméra fixe l’image sur les écrans géants, immortalise ce bonheur invisible. Les musiciens rentrent de nouveau sur scène, Peter est aux keyboards, les autres tous en cercle autour de lui, pour un merveilleux morceau acoustique, Let Me In, extrait de l’album Monster et dedié à Kurt Cobain en 1994. Une jolie interprétation... et puis on se réchauffe de nouveau avec quatre morceaux enchaînés : Get Up, permettant enfin à Michael de chanter seul avec les chœurs du public, Horse To Water, avec un Bill déchaîné sous le rire de Peter, I'm Gonna DJ, morceau qui démontre une fois de plus ce que leur dernier disque contient de force et de charge explosive, et en finale, Orange Crush, avec Michael qui saute à droite et à gauche de la scène avec son mégaphone.

Un silence, ils sortent, puis des cris aigus, des applaudissements, des ovations et encore « ER-E-EM ! ER-R-EM ! ER-R-EM ! ER-R-EM ! » en continu, presque sans fin. Ils reviennent pour le rappel, une obligation et un devoir, et commencent avec Supernatural Superserious : dévastateur, un nouveau morceau mais déjà un classique, et il est inutile de le préciser, chanté en chœur par une foule heureuse, en guise d’apothéose. Puis Peter, l’homme qui ne rit jamais, pose sa guitare et prend la mandoline pour sortir un accord que tout le monde connaît, qui déclenche les appels téléphoniques aux amis absents : Losing My Religion, le classique des classiques, l’incountournable, leur plus belle chanson après tant d'années... « That's me in the corner, That's me in the spotlight, I'm Losing my religion... », chanté en chœur avec la foule, assis au bord de la scène, face aux fans et avec les fans. Géant, le sommet du concert. Michael se déclare heureux d'être à "Perusg" et parle du temps, il sourit, il rit. Un morceau touchant de 1985, Driver 8, pour continuer à faire sauter le public, suivi par une présentation de Mike, un passage de micro pour le chant, et arrive la percutante (Don't Go Back To) Rockville, véritable hymne de cow-boy, avec les chœurs de Scott, sous la direction de Michael en chef d’orchestre. Mike sourit et remercie, content de sa prestation avec un «grazi mile» suivit du «b’lisimo» de Michael. Encore un ancien titre de 1982, 1.000.000, et l’on s’approche de la fin. Michael nous regarde, nous salue, présente ses amis, remercie Editors, donne l’impression de ne vouloir pas s’arrêter ainsi. La dernière chanson, Man On The Moon, le morceau mythique dédié à Andy Kauffman, dans une version fantastique qui fait dresser les cheveux, et sur un mouvement de mains pour le refrain « yeah-yeah-yeah-yeah », Michael descend une dernière fois auprès des fans, avant de retourner sur scène pour les adieux sur les dernières notes du morceau qui se termine. Sourires, baisers, saluts avec la main. Pas un morceau de plus, pas un second rappel, pour ce magnifique public en délire, qui l’aurait mérité… pas de At my most beautiful, de It's the end of the world as we know it, de Everybody hurts, de Leaving N.Y... Le trio de R.E.M. se place au centre de la scène, fait sa révérence, pour recueillir la dernière ovation, avant de s’en aller backstage, sur un éclair de lune.Il est 23h35. Le show s’est terminé d’une façon parfaite avec ce flux des chansons, comme si elles étaient toutes de la même époque.

Si quelqu'un en est encore à se demander comme doit être un concert parfait, il n’a jamais assisté à un show de R.E.M. !!! Une soirée très chaude, puis caressée par un petit vent qui a permis a tous de donner un souffle profond aux émotions du cœur, encore en vie et encore fraîches, avant qu’elles puissent prendre place dans notre mémoire. Une setlist de 26 chansons, celles de « Accelerate », puis celles du passé, avec une rapidité impressionnante, les plus belles et celles dont le public avait rêvé, un set classique. Les chansons de R.E.M. en live ne sont pas très différentes de leurs versions sur album, mais ce qui change, et de beaucoup, c’est l’émotion : cet impact que seulement les grands groupes de rock possèdent. Un incroyable spectacle Rock'n'REM, un long et beau choc électrique, un concert énergique avec peu de repos et sans temps morts. J’attends leur retour en tournée (Rock en Seine, Paris, le mois prochain) pour les revoir encore et encore. Une prestation inoubliable, dévastatrice du premier au dernier morceau dans un concert vraiment « Accelerated », sans pauses, A Night to Remember. Pour certains, un rêve les yeux ouverts, au sein de cette 35ème édition d’Umbria Jazz qui se termine ainsi d’une façon magique et inhabituelle avec un groupe de rock. Je sors de l’Aréna et je rentre heureux. »

« But that was just a dream / Try, cry, why try? / That was just a dream / Just a dream, just a dream / Dream »





photos de san fra
 
Editors (et non « The Editors ») est un groupe de rock indépendant britannique originaire de Birmingham.L'amplitude épique de leur musique les font souvent comparer à d'illustres prédécesseurs des années 1980 tels que Joy Division, Echo and the Bunnymen, Kitchens of Distinction, etc. Ils ont néanmoins acquis une première identité de groupe, surfant sur la "new new wave" initiée par des groupes américains comme Interpol : atmosphère glaciale, pochette sépulcrale à la Peter Saville, voix caverneuse de Tom Smith (qui peut rappeler effectivement Ian Curtis), guitare incisive, batterie syncopée, lignes de basse puissantes et oppressantes, mélodies martiales et obsédantes, esthétique de l'urgence. Leur premier album The Back Room (25 juillet 2005) obtient un succès critique immédiat.

(http://www.editorsofficial.com/)
(http://www.myspace.com/editorsmusic)
(http://www.facebook.com/editorsmusic)
 
R.E.M. est un groupe de rock américain formé en 1980 et l'un des premiers groupes de rock alternatif populaires, attirant très tôt l'attention grâce au jeu de guitare en arpèges de Buck et aux paroles énigmatiques de Stipe.Le nom du groupe signifie littéralement Rapid Eye Movement (mouvement réflexe des yeux au stade le plus profond du sommeil). Plus qu’un groupe de rock, les membres de R.E.M. sont aujourd’hui des personnages engagés politiquement et humainement. Voilà 25 ans que REM force le respect, séduisant aussi bien le grand public que les fans de rock indépendant les plus exigeants.

2008 : Une nouvelle tournée mondiale et le groupe va renouer avec le succès d’antan grâce à l’album « Accelerate », un album qui revient à un rock direct, intransigeant et d’une efficacité redoutable. Son single, Supernatural superserious, possède une énergie juvénile qui en remontre à plus d’un groupe rock récent, porté par un Michael Stipe qui n’a rien perdu de son prestige vocal. R.E.M. est de retour! La semaine de sa sortie, l’album se retrouvera numéro 1 tant aux Etats-Unis qu’en Angleterre et dans une grande partie de l’Europe. Et R.E.M. de reprendre sa couronne de roi du rock alternatif.

(http://remhq.com/index.php)
(http://www.myspace.com/rem)
(http://www.facebook.com/REMhq)
 
 

 2005 : The Back Room
2007 : An end has a start



Murmur (1983)
Reckoning (1984)
Fables of the Reconstruction (1985)
Lifes Rich Pageant (1986)
Document (1987)
Green (1988)
Out of Time (1991)
Automatic for the People (1992)
Monster (1994)
New Adventures in Hi-Fi (1996)
Up (1998)
Reveal (2001)
Around the Sun (2004)
Accelerate (2008)












Tom Smith (vocal & guitar)
Chris Urbanowicz (guitar)
Russ Leetch (bass)
Ed Lay (drums















Michael Stipe : Vocal Peter
Buck : Guitar
Mike Mills : Bass
+
Bill Rieflin: Drums
&
Scott McCaughay: Guitar, Keyboard













Bones (An end has a start - 2007)
The Racing Rats (An End Has A Start - 2007)
An End Has A Start (An End Has A Start - 2007)
You Are Fading (B- Side Bullets - 2005)
Munich (The Back Room - 2005)
Bullets (The Back Room - 2005)
Open Up (New Song – 2007)
Smokers Outside The Hospital Doors (An End Has A Start - 2007)
Fingers In The Factories (The Back Room - 2005)









La durée du concert : 0h40




Living Well Is the Best Revenge (Accelerate – 2008)
Bad Day (Single - In Time: The Best Of R.E.M. 1988-2003)
What's The Frequency, Kenneth? (Monster - 1994)
The Wake-Up Bomb (New Adventures In Hi-Fi - 1996)
Drive (Automatic For The People - 1992)
Man-Sized Wreath (Accelerate – 2008)
Fall On Me (Lifes Rich Pageant - 1986)
Ignoreland (Automatic For The People - 1992)
Hollow Man (Accelerate – 2008)
The Great Beyond (Man on the Moon soundtrack - 1999 - In Time: The Best Of R.E.M. 1988-2003)
So Fast, So Numb (New Adventures In Hi-Fi - 1996)
Houston (Accelerate – 2008)
Electrolite (In Time: The Best Of R.E.M. 1988-2003)
Imitation Of Life (Reveal - 2001)
The One I Love (Document - 1987)
Nightswimming ( Automatic For The People - 1992)
Let Me In (Monster - 1994)
Get Up (Green - 1988)
Horse To Water (Accelerate – 2008)
I'm Gonna DJ (Accelerate – 2008)
Orange Crush (Green - 1988)

Encores

Supernatural Superserious (Accelerate – 2008)
Losing My Religion (Out Of Time - 1991)
Driver 8 (Fables Of The Reconstruction -1985)
(Don't Go Back To) Rockville (Reckoning - 1984)
1,000,000 (EP Chronic Town - 1982)
Man On The Moon (Automatic For The People - 1992)


















La durée du concert : 1h55

AFFICHE / PROMO / FLYER