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jeudi 28 août 2008

ROCK EN SEINE (FESTIVAL) 2008 # 6 ~ Domaine N. St Coud. Paris.












6e édition !

 


Ce qu’en a pensé Vik :

« Depuis cinq ans, le 27 août 2003 exactement, Rock en Seine est devenu une référence en matière de concerts, avec une affiche parfaite pour ceux qui aiment le rock dans une ambiance festive de vacances prolongées. S'il est une institution, Rock en Seine n'en continue pas moins d'évoluer. Cette année, c'est un festival de trois jours, mais avec une semaine de "repos" entre le début et aujourd'hui. Etrange façon de le concevoir, sans trouver d’explication au niveau du budget. Mais bon, ne gâchons pas notre plaisir. Après "The Battle of Saint-Cloud", mercredi dernier, me voilà de retour avec un nouveau sac à dos (l'ancien était en miettes), et sans tenue de combat : j'ai rendez-vous à 13h30 avec Gilles B, avec la même excitation, pour cette journée en plein air où nous serons bercés par les groupes que nous aimons ou que nous allons découvrir. Le ciel est gris comme en automne, il ne fait pas chaud mais la météo s'annonce bonne. 14h20, après le parking, traversée de la forêt de St Cloud, on arrive à l’une des entrée du parc, pour le contrôle des billets, la fixation d'un bracelet bleu au bras (valable pour les deux jours), et bien-entendu la petite fouille. C'est assez calme. En marchant dans l'herbe, on débouche tout au fond du parc, directement à la Grande Scène, afin d'avoir une bonne place... Je m'installe au premier rang, du côté gauche, pendant que Gilles ira à la Scène de la Cascade. C'est vraiment paisible, aujourd'hui, et le public, très diversifié, arrive tranquillement, selon le choix fait parmi les groupes qui vont animer la journée. J'ai un peu de temps pour me balader vers les stands publicitaires, vendant des produits dérivés, des boissons ou de la nourriture (à des prix élevés), et pour regarder un peu partout. Puis retour à ma place, et attente longue, presque pesante, mais dans la bonne humeur grâce aux passionnés de métal qui m’entourent, pour la première attraction du début de journée...

15h30 : pas de lumières artificielles, on est en plein jour... les décors sont dévoilés, quatre énormes sièges en fer, dessinés en forme de caisse de violoncelle creusée en tête de mort, sont alignées sur le devant de la scène. Derrière, en plein centre, trône une estrade avec une batterie imposante. Au fond, un drapeau géant avec le logo du groupe (violoncelle /t ête de mort avec des ailes), souvent repris sur les pochettes de leurs albums. Welcome to the world of cello-metal... un intro de musique marque le début et Apocalyptica, quatuor finlandais atypique, d’obédience heavy métal mais sur musique classique, fait son apparition, sous un véritable tonnerre d'applaudissements : des centaines de mains en l'air avec le très connu symbole de ralliement au métal... et les cris aigus de jeunes filles à l’attention du beau blond, Eicca. Il y a environ un millier de personnes devant eux, car tout le public n'est pas encore arrivé. Pas de guitare ni de basse, seulement des violoncelles : les trois violoncellistes du groupe, Eicca, Perttu et Paavo, sont accompagnés d'un quatrième, Antero, vêtements et lunettes noires, cheveux blonds courts et sans sourire, qui, discret, restera assis en retrait, sur la gauche de la scène, pendant tout le show (mais qui démontrera une réelle maîtrise de son instrument). Mikko, le batteur, s'installe derrière ses caisses, et avec un sourire de haine, commence à marteler frénétiquement les premières mesures de Grace, morceau incisif de leur dernier cinquième album (un digne d'intérêt comme ses précédents...). Les violoncelles exultent, grincent, produisent des riffs cinglants comme de véritables guitares, une énergie se faufile grâce à l'interprétation : cette musique est étonnante, le son est lourd et puissant. Sans la voix, avec plus violence que dans la Musique Classique, c'est bien du bon métal que l'on écoute... et la présence agressive et hypnotique du batteur y est pour beaucoup. Le son produit est incroyable, une musique agréable dans une autre dimension celle du classique, qui vous fait vibrer : drôle de surprise pour ceux qui ne connaissaient pas. Les chansons s'enchaînent rapidement avec quelques titres de leur propre répertoire Somewhere Around Nothing, Life Burns , puis le batteur quitte la scène pour laisser les quatre violoncellistes interpréter le tube de leur précédent album, Bittersweet, dans une version différente mais magnifique. On retourne dans le vrai métal, pour enflammer le public, avec une reprise de Sepultura, Inquisition Symphony, et forcément quand on aime... « Say your prayers little one, Dont forget, my son, To include everyone... ». Grandiose version de Enter Sandman, de Metallica, l’un des plus beaux moments de la soirée, extrait de l'album « Plays Metallica by Four Cellos », leur premier, datant de 1996. Les trois membres du quatuor se lâchent, exultent, débout avec leurs violoncelles, se promenant sur la scène et tout proches des barrières, sachant transmettre des émotions fortes. Le public, pas écrasé pour une fois, dans une bonne ambiance, qui connaît par cœur les paroles, chante ensemble, apprécie cette version et reprend aussi le refrain en criant... « Exit, light, Enter, Night, Take my hand, we're off to never-never land... ». Les crinières de Eicca et Perttu s'agitent et les têtes entrent en rotation, une multitude de solos de violoncelles, comme des éclairs, embrasent l'air. Dernier morceau, leur version du classique Hall of the Mountain King, de Grieg, il n’y aura pas de rappel mais un vrai final. Les Finlandais s'inclinent devant nous, un grand merci pour l'accueil réservé, et disparaissent derrière le rideau. Un set de 35 minutes, court et carré, mais jouissif, exécuté par un groupe doué, juste quatre violoncelles et une batterie, qui a ravi le public. Une présence scénique impeccable. J'aurais aimé entendre aussi Fight fire with fire, Refuse/Resist, Master of Puppets... mais sera pour la prochaine fois.

Maintenant place aux roadies pour débarrasser le matériel en place et préparer le prochain. Moi je passe en mode attente.

16h55 : on passe à l'électro pop (synthés et tout le reste électronique), avec les Anglais de Hot Chip, dont on en parle beaucoup dans la presse spécialisée. Pas rock mais plutôt techno, avec une petite sauce années 80 et Pet Shop Boys. Alexis Taylor, chanteur et joueur de synthé, est habillé en pyjama rose et blouson jaune : il n'a pas beaucoup de charisme, mais une voix particulière. Les cinq membres du groupe sont disposés en ligne droite, sans batterie. La musique est agréable et dansante, destinée à réchauffer l'ambiance un peu dispersée. Je ne connais pas leur troisième album « Made In The Dark », et je m'ennuie un peu, je baîlle. Le style groove techno de Hold On avec une sensibilité pop nous réchauffe un peu, le son est retravaillé en mix sur une machine de beats style Kraftwerk, on pourrait danser dans une salle, mais en plein air, ça ne marche pas. Le groupe termine son set de 35 minutes avec une ballade langoureuse. Un petit succès... Il faudra revoir ce groupe (qui manque quand même un peu de charisme), mal programmé sur cette grande scène, dans d'autre conditions.

Le public commence à frémir, à chanter, à réclamer "Serg", l'excentrique leader et chanteur du groupe System Of A Down, pendant le changement de la scène. Une attente qui paraît durer une éternité, pour les fans de Serj Tankian, dans cet espace limité, pas particulièrement confortable, pendant que les roadies contrôlent les instruments et les micros. Je vois des gens courir pour aller se placer le mieux possible.

18h20 : un groupe de métaleux korn – soad, criant « Serg ! Serg ! », à mes côtés, acclament leur idole. Un intro Sounds of War, mitraillages, avions, effets de guerre, et le charismatique Serj Tankian se lance sur cette grande scène avec pantalons noirs, veste et chemise blanche, gilet blanc et un cylindre tuba blanc, avec un grand sourire, accompagné de son nouveau groupe tout de noir vêtu, et d'un roulement sourd. Deux guitaristes, un bassiste, un claviériste, et un batteur. Il y a un tapis sur la scène, qui ne peut pas nous faire reculer dans le temps... à l’époque des tapis sur la scène des concerts de SOAD, groupe mythique de nu métal, que je classe dans mon top personnel. Le groupe n'est pas dissout, mais est en sommeil depuis 2006, et leur avenir n'est pas écrit. Serj a voulu se faire plaisir, après onze ans de vie de groupe, et sortir son premier album solo, personnel, « Elect The Dead » : un bon disque, très différent de ceux qu'on connaît, car sans agressivité, mettant en valeur ses effets vocaux... même si on y retrouve tout ce qui me plaît dans SOAD. Les gens sont ici pour Serj, mais au moins 99% ont l'espoir de quelque reprise, comme Chop Suey. Nous somme prêts, impatients de l'écouter, et je suis vraiment en train de voir l'un des artistes que j'aime le plus.

Augmentation de la pression, cris, gens qui poussent... Serj d'un coup, prend son micro et montre la puissance de sa voix, alternant aigus et graves, sur The Unthinking Majority, mon titre favori, il nous fait vibrer avec des paroles engagées " We don't need your hypocrisy, Execute real democracy, Post-industrial society...", c’est une éruption d'énergie et de son, sa bande, bien homogène, est déchaînée derrière lui, la foule connaît les paroles et les reprend en chœur. Ça commence bien... pour passer ensuite au calme de Feed Us. Hilarante intro de Serj, dans un dialogue avec le public : " Have any of you seen the movie Borat ? Very nice ! Have any of you seen the play Romeo and Juliet ? Sweet ! Now. What do you get when you take Borat and Romeo and Juliet and make 'em Fuck? Lie Lie Lie.", puis sur un solo de piano, ses désillusions sont mises en avant et la question politique est abordée. Suivent cet inoubliable moment qu’est Saving Us, et l'excellente Baby avec des gestes pour se brancher avec le public. Le son est fort mais clair, j'ai les enceintes en face, on entende bien tous instruments. Le batteur m'enthousiasme, ainsi que le Napolitain (made in Italy !), Mario, à la basse. C'est du rock dur, mélangé avec des balades, des mélodies, il y a ce timbre de voix de folie si particulier de l'un des maîtres du métal. La performance des musiciens et bonne, et Larry est un grand guitariste. Les morceaux sont superbes, chantés avec force, engagement, et Serj est une vrai bête de scène, un déjanté, un grand showman. Il bouge comme une marionnette de cirque, a un sourire diabolique et lui suffit d'un geste pour que tout le public lui soit acquis. C'est son show, avec sa voix, claire, puissante, flexible, extrêmement vaste et précise sur chaque note, laissant finalement peu de place aux autres, qui sont là seulement pour l'accompagner dans son univers. Avec Sky is Over, l’une des meilleures chansons du concert, chantée le poing levé, on atteint un sommet, une véritable extase : "Everybody knows, Everybody knows, That you cradle the sun, sun, Living in remorse, Sky is over", c'est grand, on peut voir la folie dans ses yeux, ses grimaces, tout en se réjouissant de ses capacités vocales. Serj est un chanteur incroyable qui se lâche complètement. Suit Money, auquel Serj rajoutera quelques refrains repris de ABBA, en jouant avec deux micros sur un mix : une version excitante. Le show propose toutes les chansons de l'album solo, dans un ordre différent, avec un dialogue discret avec le public. Praise the Lord and Pass the Ammunition, Honking Antelope, encore un excellent morceau Beethoven's Cunt, la fosse bouge, pogotte à volonté... Et arrive en final, précédé par la présentation du groupe, Empty Walls, sans conteste la meilleure chanson de « Elect the Dead », qui pourrait tout aussi bien figurer sur un album de SOAD, encore l’un de mes favoris. C'est une véritable explosion pour une fin sous acclamations et ovations. 11 chansons intenses, c’est peut-être peu, un set de 47 minutes : bon... mais pas complètement impressionnant.

Pas de chansons de SOAD, comme on pouvait l’espérer. Un concert baigné dans la sueur de la tête aux pieds, je dois dire que ce fut un grand moment avec un Serj stupéfiant, faisant preuve de beaucoup d'humour, dégageant une sympathie qui donne envie de retourner le voir. « Oh, yeah, The Sky is Over us !... From behind those fucking walls, From behind those God damn walls, Those walls... » à couper le souffle !

20h00 : C'est l'heure du rassemblement de masse, c’est le moment attendu par le public, et par Gilles, qui revient de la scène de la Cascade et se place derrière moi, pour voir et vibrer avec le volcanique et irrésistible groupe anglais Kaiser Chiefs, qui partage l'affiche du festival avec R.E.M. ll n'existe pas d'autres adjectifs pour décrire ce groupe, révélation pop-rock de ces deux dernières années avec deux albums, car ils savent écrire des bonnes chansons pour les stades. Impossible de ne pas s'amuser avec eux, le groupe n'est pas seulement un plaisir pour les oreilles, mais aussi pour les yeux. La batterie de Nick est au centre et en hauteur, et les cinq entrent sur scène : Ricky, le chanteur, en chemise, gilet et jeans, est un showman né, et force de reconnaître que le groupe se défonce pour donner au concert un label de qualité. Le live est intense, sans répit, avec des chansons vraiment énergiques, comme le début avec le puissant Everyday I Love You Less And Less avec son refrain chanté par l'ensemble « Oh, and my parents love me, Oh, and my girlfriend loves me, Oh, they keep photos of me, Oh, that's enough love for me », l'hymne d'une génération... suivi de Everything Is Average Nowadays et Heat Dies Down. Une tuerie, comme dit Gilles. Une décharge de vitalité et d'énergie communicative, pour faire comprendre au public que le plaisir, c’est maintenant ! La foule hurle, bouge et saute, le plaisir est bien dans l'air. L'alternance entre les anciens et les nouveaux morceaux est tout à fait évidente, avec trois nouvelles chansons, le public est enthousiaste. Les chansons des anciens et du nouvel album sont habilement équilibrées afin de ne pas décevoir anciens et nouveaux fans : un enchaînement des tubes, Ruby, Modern Way, Na Na Na Na Naa, démoniaque, I Predict A Riot, moment d'anthologie, The Angry Mob, et ainsi de suite... Difficile de dire laquelle des chansons est la plus populaire, parce que le concert est une suite, un mélange parfait sans point faible, dans lequel presque personne ne peut sentir l'écart entre une chanson et un autre. La vitalité de ce concert est vraiment stupéfiante, Ricky, athlétique, maîtrise la scène, court à droite et à gauche, harangue la foule, saute, escalade l'échafaudage de droite sur 10 mètres, touche les mains des fans du premier rang, et surtout, comme si de rien n’était, chante pour notre bonheur. L'ambiance est extraordinaire et personne n'est exclu. Sur la scène, c'est Ricky qui fait son show, capture toute l'attention et la sympathie du public, et le groupe semble assumer son rôle d'accompagnateur d’une vedette. L'inévitable fin, sans rappel, avec les notes de Oh My God, qui va durer huit minutes : moment tant attendu par le public qui use ses dernières cordes vocales encore en était de marche sur le refrain : « Oh my god, I can't believe it, I've never been this far away from home »... tandis que de Ricky et sa bande émanent les dernières gouttes de sueur. Ce morceau confirme mon sentiment que Kaiser Chiefs est définitivement un groupe à voir en live, avec ses chansons qui sont de véritables hymnes à vivre intensément. Grand final avec applaudissements et cris de satisfaction. Rarement peut-on trouver une si forte cohésion dans un concert. Le Brit-rock n'est pas mort ! Un set de 1 heure, calibré et efficace qui a survolté les festivaliers.

Un peu de temps pour se reposer, reprendre son souffle, enlever de nos yeux les images de kaiser Chiefs, et les fourmis des jambes, et discuter du set, pendant la préparation de la scène finale, pour le concert d'apothéose de cette journée. L’attente est longue, et comme c'est souvent le cas face à des monstres sacrés, on est un peu tendus... Quant à moi, c'était avec grand plaisir que j'attendais ce nouveau concert après l'Italie.

22h05 : L'arrivée sur scène du mythique groupe d'Athens, R.E.M., la tête d'affiche de ce jour du festival, provoque la première ovation. Un foulard autour du cou, Michael, détendu, souriant, élégant comme à son habitude, dans son costume noir, sa chemise grise et avec sa cravate à rayures à diagonales noires et grises... l'excentrique Mike et le discret Mike... renforcés par les amis de longue date, le guitariste Scott McCaughey et le batteur Bill Rieflin... s'installent sur la Grande scène. Des écrans géants des formes polygonales entourent la scène, et des images entières ou des fragments filmés en direct sont filtrés avec différentes nuances de couleur d'effets graphiques (une similitude avec Radiohead), afin que le spectacle soit sans précédent. R.E.M. commence avec le puissant Bad Day, que la foule des premiers rangs reprend en chœur : « It's been a bad day, Please don't take a picture, It's been a bad day, Please. ». R.E.M. nous propose ce soir un set où l'énergie règne, avec quelques uns de ses plus gros tubes, Living Well Is the Best Revenge (du nouvel album datant de mars dernier, "Accelerate"), What's The Frequency, Kenneth?, Drive, Man-Sized Wreath. Michael est un leader qui a un grand charisme, en possession d'une voix magnifique, claire et forte, et ce soir, il est en super forme, il fait la danse du robot avec ses lunettes de soleil, il se déhanche comme un diable devant la foule enthousiaste du parc. Le son est bon, et le concert est vraiment génial. Ne suivent que de bon titres : Ignoreland, Hollow Man, Electrolite, Imitation Of Life, avec ce refrain qu'on pourrait écouter et chanter pendant des heures « Thats sugarcane that tasted good, Thats freezing rain thats what you could, Cmon cmon no one can see you cry »... et le superbe Let Me In, en acoustique, avec le groupe rassemblé autour du piano. On décolle et le plaisir et au summum. Michael, qui a toujours été un actif sur le plan politique, nous fait part de sa haine pour l'administration G.W. Bush, avant de chanter le mythique It's the End of the World as We Know It (And I feel fine) ! Je suis aux anges, la tension remonte malgré que soit le dernier morceau de cette première partie, mais la clameur du public forcément acquis me confirme ma position : le groupe avec un salut quitte la grande scène pour quelque minute, sous l'ovation des festivaliers. Un rappel magnifique, avec le redoutable Supernatural Superserious, du nouvel album, un frisson dans le dos, un final dans lequel Peter Buck se donne entièrement avec sa Rickenbaker 360. Suit l'inévitable Losing my religion, chanson dont on pense qu'ils ne peuvent pas la jouer à chaque concert, après tant d'années... même ce soir, l'émotion ressentie par le groupe est visible, devant des milliers de gens qui en chantent chaque mot. Cette émotion est communicative, touche tout le monde, jeunes et moins jeunes. C'est un grand moment, l'un des plus beaux de la soirée, avec l'arpège de Peter sur la mandoline, sur cette chanson intemporelle... irrésistible : presque des larmes aux yeux. R.E.M. n'est plus certainement un groupe qui doit prouver quelque chose, mais aujourd'hui encore ils jouent en live comme si c’était le cas, et il faut le reconnaître avec une simplicité désarmante, toujours un sourire sur les lèvres. Les ovations, les cris, les refrains repris, sont la preuve évidente d'un plaisir partagé et la reconnaissance de l'efficacité et de la maîtrise du groupe. Michael présente ses compagnons de route, « We are R.E.M. and this is what we do » et entame la dernière chanson, Man On The Moon, morceau mythique, qui achève le concert en apothéose. Le dernier refrain est repris par le public du parc... « yeah-yeah-yeah-yeah » sur les dernières notes du morceau. Je regarde le ciel, mais la lune n'est pas au rendez-vous. Un salut du groupe, Michael, visiblement ému, dit « C'est notre premier Rock en Seine » ce qui nous donne un espoir pour le futur...

Vingt titres bien équilibrés sur 1 h 25 de concert, c’était un peu court mais, c'est la durée moyenne sur un festival... Des sauts entre présent et passé, qui confirment, une nouvelle fois, la grande forme de cette légende américaine... Un show intensément rock, banal pour certains et grandiose pour d'autres. LE concert de la journée, sans l'ombre d'un doute. Le monde de R.E.M. s'est laissé découvrir peu à peu, mais quand vous y entrez pour découvrir l'essentiel du rock c'est impossible d'en ressortir sans l'émotion. Excellent concert, je dirais. 2008, l'année R.E.M. avec un très bon disque, « Accelerate » et avec un autre concert mythique. Rendez-vous l'année prochaine... au P.O. Bercy.

Le jour s'est couché, il fait nuit, le public est encore massé devant la grande scène, mais se réveille, replonge dans la réalité, quelques images dans les yeux, avec un goût de long après-midi, qui a été musicalement parfait, au-delà des considérations de musique et de goûts personnels.

« I wish I was on the lawn, half-naked with a peace sign painted on my chest ! ... » demain sera un autre jour avec d'autres groupes et Amy. »





photos de

Apocalyptica est un groupe, fondé en 1993, de Metal Classique composé de violoncellistes et d'un batteur finlandais présentant la particularité de consacrer son répertoire à la musique heavy metal, qu'il s'agisse de compositions originales ou de reprises. Sorti tout droit de l'academie Sibelius d'Helsinki, le groupe s'est très vite fait remarquer par des reprises de Metallica au violoncelle. Un concert de Apocalyptica est ce qu'on a l'habitude d'appeler une expérience: des compositions originales mêlant influences slaves et orientales, des reprises étonnantes et un jeu de scène imparable.

(http://www.apocalyptica.com/fr/home)
(http://www.myspace.com/apocalyptica)
(http://www.facebook.com/Apocalyptica)

Hot Chip est un groupe d'electro-pop anglais, dont les musiciens viennent principalement de Londres. Ils produisent une musique pop éthérée dont la rythmique minimale a un air rétro-futuriste imparable pour le dancefloor. Des gros amplis, un peu de distorsion, des mélodies taillées pour hit. C'est gràce à cette formule largement éprouvéque ce groupe a été élu single n 1 de l'année 2006 par le magazine anglais NME.

(http://hotchip.co.uk/)
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Serj Tankian est un musicien américano-néo-zélandais d'origine arménienne, surtout connu en tant que leader du groupe de nu metal et de metal alternatif System of a Down, est l'un des plus brillant chanteur "heavy metal" de sa génération. Reconnu dans le monde entier pour son timbre de voix unique et son statut d'artiste engagé, Serj Tankian confirme avec son tout premier album solo "Elect The Dead", son sens de la mélodie. 



Kaiser Chiefs est un groupe indépendant de britpop originaire de Leeds formé en 1997 sous le nom de Parva, puis renommé en Kaiser Chiefs en 2003. Il est vainqueur de 3 Brit Awards en 2006 (meilleur groupe, meilleur groupe rock et meilleur concert) et auteur de deux albums, Employment, sorti en 2005, qui a été salué par la critique britannique et a connu un grand succès. Surfant entre pop fougueuse et rock efficace, les concerts survoltés des Kaiser Chiefs ne sont pas étrangers à l'expansion de leur popularité.

(http://www.myspace.com/kaiserchiefs)
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R.E.M. est un groupe de rock américain formé en 1980 et l'un des premiers groupes de rock alternatif populaires, attirant très tôt l'attention grâce au jeu de guitare en arpèges de Buck et aux paroles énigmatiques de Stipe.Le nom du groupe signifie littéralement Rapid Eye Movement (mouvement réflexe des yeux au stade le plus profond du sommeil). Plus qu’un groupe de rock, les membres de R.E.M. sont aujourd’hui des personnages engagés politiquement et humainement. Voilà 25 ans que REM force le respect, séduisant aussi bien le grand public que les fans de rock indépendant les plus exigeants.

2008 : Une nouvelle tournée mondiale et le groupe va renouer avec le succès d’antan grâce à l’album « Accelerate », un album qui revient à un rock direct, intransigeant et d’une efficacité redoutable. Son single, Supernatural superserious, possède une énergie juvénile qui en remontre à plus d’un groupe rock récent, porté par un Michael Stipe qui n’a rien perdu de son prestige vocal. R.E.M. est de retour! La semaine de sa sortie, l’album se retrouvera numéro 1 tant aux Etats-Unis qu’en Angleterre et dans une grande partie de l’Europe. Et R.E.M. de reprendre sa couronne de roi du rock alternatif.

(http://remhq.com/index.php)
(http://www.myspace.com/rem)
(http://www.facebook.com/REMhq)


•    Plays Metallica by Four Cellos (1996)
    •    Inquisition Symphony (1998)
    •    Cult (2000)
    •    Best of Apocalyptica (2002, Japan only)
    •    Reflections (2003)
    •    Apocalyptica (2005)
    •    Amplified // A Decade of Reinventing the Cello (2006)
    •    Worlds Collide (2007)


Coming on Strong (2004)
The Warning (2006)
Made in the Dark (2008)



 System of a Down
    •    1998 - System of a Down
    •    2001 - Toxicity
    •    2002 - Steal This Album!
    •    2005 - Mezmerize
    •    2005 - Hypnotize

Serart
    •    2003 - Serart

Axis of Justice
    •    2004 - Concert Series Volume 1

En solo
    •    2007 - Elect the Dead


 Employment (2005)
Yours Truly, Angry Mob (2007)




Murmur (1983)
Reckoning (1984)
Fables of the Reconstruction (1985)
Lifes Rich Pageant (1986)
Document (1987)
Green (1988)
Out of Time (1991)
Automatic for the People (1992)
Monster (1994)
New Adventures in Hi-Fi (1996)
Up (1998)
Reveal (2001)
Around the Sun (2004)
Accelerate (2008)



APOCALYPTICA




* Eicca Toppinen - violoncelle
* Paavo Lötjönen - violoncelle
* Perttu Kivilaakso - violoncelle
* Antero Manninen - violoncelle en live
* Mikko Sirén - batterie (du groupe Megaphone)








HOT CHIP



Alexis Taylor – vocals, keyboards, guitar, percussion, piano
Joe Goddard – vocals, synthesizer, percussion
Owen Clarke – guitar, synthesizer (live)
Al Doyle – guitar, synthesizer, percussion (Also plays guitar and percussion for LCD Soundsystem)
Felix Martin – drum machines (live)








SERJ TANKIAN


Serj Tankian: Vocal
+
Dan Monti : Guitar
Larry LaLonde : Guitar
Mario Pagliarulo : Bass
Troy Zeigler : Drums
Erwin Khachikian : Piano & Keys







KAISER CHIEFS



* Ricky Wilson (Chant
* Andrew White (Guitare)
* Simon Rix (Basse)
* Nick Baines (Claviers)
* Nick Hodgson (Batterie et chant)










R.E.M.





Michael Stipe : Vocal Peter
Buck : Guitar
Mike Mills : Bass
+
Bill Rieflin: Drums
&
Scott McCaughay: Guitar, Keyboard







La Setlist du Concert


Grace (Worlds Collide – 2007)
Somewhere Around Nothing (Reflections – 2005)
Life Burns (Apocalyptica – 2005)
Bittersweet (Apocalyptica – 2005)
?
Inquisition Symphony (Sepultura Cover) (Inquisition Symphony – 1989)
Enter Sandman (Metallica Cover) (Plays Metallica by Four Cellos – 1996)
Hall of the Mountain King (Cult – 2000)



La durée du concert : 0h36


Intro
The Unthinking Majority
Feed Us
Lie Lie Lie
Saving Us
Baby
Sky Is Over
Money, Money, Money (ABBA Cover) > Money
Praise the Lord and Pass the Ammunition
Honking Antelope
Beethoven's Cunt
Empty Walls


La durée du concert : 0h47


Everyday I Love You Less And Less (Employment - 2005)
Everything Is Average Nowadays (Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Heat Dies Down (Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Never Miss A Beat (New Song)
Ruby (Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Modern Way (Employment - 2005)
Half The Truth (New Song)
Na Na Na Na Naa (Employment - 2005)
I Predict A Riot (Employment - 2005)
You Want History (New Song)
The Angry Mob (Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Take My Temperature (NME: The Soundtrack of Your Summer - 2005)
Oh My God (Employment - 2005)


La durée du concert : 1h02



Bad Day (Single - In Time: The Best Of R.E.M. 1988-2003)
Living Well Is The Best Revenge (Accelerate – 2008)
What's The Frequency, Kenneth? (Monster - 1994)
Drive (Automatic For The People - 1992)
Man-Sized Wreath (Accelerate – 2008)
The Great Beyond (Man on the Moon soundtrack - 1999 and In Time: The Best Of R.E.M. 1988-2003)
Ignoreland ( Automatic For The People - 1992)
Hollow Man (Accelerate – 2008)
Electrolite (In Time: The Best Of R.E.M. 1988-2003)
Imitation Of Life (Reveal - 2001)
I’m Gonna DJ (Accelerate – 2008)
The One I Love (Document - 1987)
Fall On Me (Lifes Rich Pageant - 1986)
Let Me In (Monster - 1994)
Horse To Water (Accelerate – 2008)
Orange Crush (Green - 1988)
It's The End Of The World As We Know It (Document - 1987)

ENCORE

Supernatural Superserious (Accelerate – 2008)
Losing My Religion (Out Of Time - 1991)
(Band Introduction)
Man On The Moon (Automatic For The People - 1992)


La durée du concert : 1h22



AFFICHE / PROMO / FLYER











Apocalyptica - Nothing Else Matters (Cover Metallica)

 






Apocalyptica - Enter Sandman (Cover Metallica) live at Düsseldorf Life Burns Tour






Serj Tankian - Sky Is Over (OFFICIAL VIDEO)





Kaiser Chiefs - I predict a riot ( Pinkpop 2006 )




R.E.M. - Losing My Religion - Live in Canada 2007