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mardi 9 septembre 2008

Herman Dune ~ Le Point Ephémère. Paris.








Première Partie: THIS IS A KIT





Ce qu’en a pensé Gilles :

« Concert de rentrée surprise avec ce show de Herman Dune, annoncé il y a une semaine, et pour lequel les places sont parties comme des petits pains. Concert sold out donc. J'arrive tranquillement au Point Ephémère vers 18h30, il y a beaucoup de monde à la terrasse du café, et une belle surprise : la présence d'une fresque peinte sur le mur de la salle représentant la pochette du dernier single du groupe, si je ne m'abuse. Beau et original. Je suis seul ce soir, c’est un peu lassant de poireauter en attendant l'ouverture des portes qui se fait attendre. 20h15, on entre enfin dans la salle, pas de problème pour être devant, les gens pensant plus à aller boire des bières qu'a se masser devant la scène, et c'est tant mieux. Herman Düne, je connais depuis seulement un an, après les avoir vu à l'Olympia en première partie des Kooks, et je dois dire que j'avais bien aimé. Un style assez indéfinissable, qualifié parfois de folk, ce que je réfute catégoriquement.

Mais c'est tout d'abord un groupe Anglais se nommant This Is A Kit qui fait office de première partie, en vérité un duo. Elle au banjo, un physique typiquement irlandais, une belle voix douce et juste, et surtout, du folk avec beaucoup de relents de musique celtique. J'ai même pensé par moments au Led Zeppelin III, la face acoustique bien sûr. Son nom est Kate Stables, et elle joue indifféremment du banjo et de la guitare électrique. Et plutôt bien d'ailleurs. 30 minutes de doux plaisir, d'envoûtement parfois, d'évasion sûrement. Les mélodies sont belles, on s'imagine dans la verte et fougueuse Irlande. Belle découverte que ce groupe. Et beaucoup de gentillesse de la part de Kate, qui s'adressera à nous en français, car il semble qu'elle habite actuellement notre capitale. A suivre donc, je regrette de ne pas avoir acheté leur album à la fin du concert.

Place maintenant à Herman Dune, ou plutôt ce qu'il en reste depuis le départ en 2006 si je ne m'abuse d'André Herman Dune. Un reste qui se porte plutôt bien d'ailleurs. Le trio prend place presque timidement sur scène, David-Ivar bien évidemment focalise toute l'attention. Je trouve le groupe plus concentré qu'à l'Olympia, presque timide même, sans doute légèrement stressé par le fait de jouer pour la première fois des extraits de leur dernier album, « Next Year In Zion ». Première constatation : un son parfait devant, clair et suffisamment puissant. D'emblée, on est séduit par la voix claire et haut perchée de David-Ivar, casquette sur la tête et vieille Gibson en bandoulière. Tout au long du concert, nous aurons droit à des "vous êtes gentils". Non non, David, pas gentils, juste connaisseurs. Neman à sa gauche joue d'une drôle de manière : sur un tabouret haut perché, on le croirait presque debout en train de jouer de sa batterie. Encore une fois, et je le répète, j'ai du mal à comprendre comment on peut qualifier la musique d'Herman Dune de « folk ». Oui une légère influence bien sûr, mais pour moi c'est un mélange, avec une touche pop, par moment avec des rythmes calypso, mais je vois surtout l'influence de groupes comme Violent Femmes, vraiment évidente pour moi. Moins punk, plus pop, mais j'ai souvent pensé à Violent Femmes pendant le concert. Et, plus surprenant aussi, j'ai reconnu du David Gedge dans la manière de Davis de prendre des solos très soniques. Bref, des chansons courtes, peut-être un peu répétitives parfois dans la construction, mais toujours plaisantes à écouter. Du nouvel album, je n'ai retenu que Next Year In Zion (très bon). Une petite surprise avec la reprise de Under The Boardwalk (The Drifters). Pas mal de petits temps morts entre les chansons, Davis s'excusant de ce que, avec la chaleur, sa guitare se désaccorde. C'est vrai que ce soir, c'était carrément l'étuve au Point Ephémère. Un rappel et Herman Dune quitte la scène après 1h22 de concert. Pas de grande folie ce soir, un concert plutôt appliqué, mais une bonne soirée pour commencer cette rentrée.

Dehors, les gens ne se pressent pas pour rentrer, c'est vrai qu'il fait bon prendre un verre le long du canal St Martin. Moi je repars tranquillement, satisfait de cette soirée. »





photos de gilles b.






Herman Düne est un groupe antifolk Français qui a officiellement sorti son premier disque en 1999.Leurs influences vont de Lou Barlow (Sebadoh entre autre) à The Mountain Goats en passant par Cat Power et Silver Jews.Leur immense répertoire (plus de 500 titres originaux) de chansons folk-rock a mûri au fil des années et s’affirme désormais comme une référence incontournable, tout comme leur capacité à rencontrer, jouer, improviser avec de nombreux artistes et à multiplier les formations, marque d’une créativité qui semble intarissable.

















André Herman Düne (guitares et voix)
David-Ivar Herman Düne (guitares et voix)
Neman Herman Düne (batterie, percussions et parfois chœurs)















La durée du concert : 1h22



AFFICHE / PROMO / FLYER






Herman Dune - Not on Top





Herman Dune - "1-2-3 Apple Tree"





Herman Dune - 'I Wish That I Could See You Soon'