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mercredi 8 octobre 2008

Jenny Lewis ~ La Maroquinerie. Paris.








Première partie : Benji Hughes



Ce qu’en a pensé Gilles :

« C'est presque la première fois que je prends un billet le jour même du concert. Pas avant de rentrer chez moi, malgré la fatigue qui commence à s'accumuler. Et puis l'annulation du concert de demain au Nouveau Casino (The Hold Steady + War On Drugs) m'avait donné l'envie de me rattraper sur autre chose. Et Jenny Lewis, je la suis de loin depuis quelques années, que ce soit en solo ou avec son groupe Rilo Kiley. Peu de monde aux abords de la Maroquinerie lorsque j'arrive, je prends mon mal en patience, je croise Jenny Lewis sortant de la salle, c'est drôle mais quand vous croisez les artistes hors de leur élément qui est la scène, vous ne les reconnaissez pas forcément au premier coup d'oeil. Ouverture des portes, premier rang sur la gauche, je m'assois sur la scène, il n’y a pas beaucoup de monde pour l'instant, juste quelques dizaines de personnes. Pas encourageant pour l'ambiance. Robert arrive, on discute, la salle se remplit tranquillement, je me rends compte qu'il y a un bon nombre d'Américains, ou plutôt d'Américaines devrais-je dire. Plutôt jolies et blondes (et très jeunes) d'ailleurs, les 2 qui m'entouraient.

La première partie est assurée par Benji Hughes, complètement inconnu pour moi. Un groupe se présente avec un grand guitariste très roots, cheveux longs, chapeau noir, un look de undertaker. Cela commence par un blues rock entrecoupé de solos, on ne voit pas bien comment est construit le morceau car il manque quelque chose et ce quelque chose, c'est tout simplement le dénommé Benji Hugues. Qui fait son apparition une bouteille de bière à la main, ou devrais-je plutôt dire aux lèvres. Arrêtons nous un instant pour décrire la chose qui s'est présentée sur scène. Non, nous ne sommes pas dans un film de John Carpenter, mais il faut bien dire « la chose ». Fermez les yeux et essayez d'imaginer : vous prenez un auteur compositeur Américain qui s'appelle Paul Williams, et qui jouait Swan dans le fabuleux Phantom Of The Paradise, vous me suivez ? Le même avec les cheveux au moins deux fois plus longs, une barbe à la ZZ Top, vous me suivez toujours ? Vous l'imaginez torse nu et avec son bide qui déborde du pantalon, vous voyez toujours ? Vous rajoutez un foulard rose et une canette de bière en permanence avec lui, vous obtiendrez Benji Hughes. Stupéfiant, le mec se pointe, chante 45 secondes puis repart en coulisses !!! Et cela sera ainsi tout au long des 35 minutes de ce concert. Il y a de quoi être assez stupéfait, surtout qu'au niveau musical, j'ai du mal à situer le mec. Il se la joue crooner sur un tempo blues rock assez lent. Heureusement, les musicos sont bons (surtout le guitariste...). Nouveau morceau, Benji gueule auprès des backstage car il n'a plus de bière, on lui en apporte une de suite, il boit puis s'affale par terre près du clavier, ouais c'était édifiant comme concert. Bien sûr à prendre au second degré, mais honnêtement, je n'ai pas compris la démarche artistique du gugusse.

Un coup d'oeil derrière moi, la salle s'est miraculeusement remplie, il doit y avoir au bas mot environ 250 personnes ce soir, à majorité américaines. Jenny Lewis et son groupe arrivent sur scène, elle prend place derrière son piano électrique, pratiquement en face de moi, elle est vêtue d'une salopette bleue, et porte un chapeau (j'aime bien moi, le chapeau, ca lui va bien)... Mes voisines sont aux anges. On sent que Jenny Lewis, malgré seulement 2 albums solos, a une solide expérience de la scène, il faut dire qu'elle a été aussi actrice. Musicalement, c'est typiquement Américain, un mélange de rock et de country, mais sur scène a ma grande surprise, cela passe très bien, j'apprécie beaucoup. Elle joue son tube Rise Up With Fist! très tôt dans le concert, j'aime vraiment cette chanson. Sur son piano, deux verres d'alcool, elle passera du vin rouge au whisky sans sourciller. J'ai droit pendant une chanson à un long regard de plus de 30 secondes, presque gênant d'ailleurs. Le show alterne les moments mid tempo avec des passages beaucoup plus rock. Jenny prend alors la guitare, et nous auront droit à quelques moments bien rock'n'roll vers la fin du concert, je ne sais plus si c'était pendant Acid Tongue ou The Next Messiah, mais l’un des morceaux m'a fait l'impression d'une sorte de bœuf véritablement excitant. De bons musiciens l'entourant, des compos qui en live s'avèrent drôlement efficaces, je ne regrette pas ma décision d'être venu ce soir. Un bon rappel avec en final un excellent Fernando, puis le groupe tout entier vient saluer le public (typiquement américain, ça, et j'aime bien).

Rien à redire, j'ai assisté à un bon concert qui aura duré 1h10, d'ailleurs je me suis fait la simple remarque que je n'avais pas vu le temps passer, signe positif généralement... Je demande la set list, puis j'évacue tranquillement la salle. C'est clair, je retournerai la voir si l'occasion se présente, seule ou avec son groupe Rilo Kiley que j'avais loupé il y a un an je crois. Dernier point à signaler concernant cette soirée, ce sera l'éclairage, pas terrible pour les photos. »





Jenny Lewis est une chateuse de Los Angeles en Californie, indie rock, connue pour son travail en tant que leader du groupe Rilo Kiley, ainsi que sa florissante carrière solo. Le dernier album Acid Tongue, sorti en septembre 2008, a été realisé avec la collaboration de Elvis Costello.

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Jenny Lewis: Vocal & Guitar













La durée du concert : 1h10

AFFICHE / PROMO / FLYER




Jenny Lewis - Rabbit Fur Coat - Live


Jenny Lewis - Next Messiah - Live



Jenny Lewis - Rise Up With Fists