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mardi 14 octobre 2008

EMILIANA TORRINI ~ Le Trabendo. Paris.









Première Partie: ISLAND LINE




Ce qu’en a pensé Gilles :

« Je vais pas me la jouer "le mec qui connaît tout", Emiliana Torrini je l'ai découverte il y a... 1 mois environ. ! Jusque là, je dois bien admettre que son nom m'était parfaitement inconnu. Ce qui m'a décidé, c'est bien simple, quelques papiers sur des journaux et sur internet, un morceau (Jungle Drums) que j'entends sur OUI FM et hop, je prends ma place... juste à temps, car le concert est vite sold out, à ma grande surprise. Bon, j'achète bien évidemment l'album « Me And Armini », et c'est une bonne surprise. Pendant que Vincent, lui, se trouve à la Cigale pour voir Calexico, c'est d'assez bonne heure que je me pointe au Trabendo, on ne sait jamais, des fois qu'il y ait du monde. Comme d'habitude, juste trois ou quatre personnes sont arrivées avant moi, il n’y a plus qu'à attendre l'ouverture des portes. Tiens, je vois pas mal de gens se diriger vers le Zénith, après réflexion, et surtout quand j'ai vu le look du public (enfin les tee-shirts), c'est tout simplement Trust qui essaie de refaire surface. Plutôt triste... Enfin, j'aperçois l'ami Michael qui vient me rejoindre. A deux, un concert c'est toujours plus plaisant, on peut partager ses opinions. Le premier rang s'offre bien sûr à nous, nous serons comme à l'habitude idéalement placés. Le public est cool ce soir, un public connaisseur de la dame. Robert arrive, pour lui ce soir, c'est un marathon, Emiliana, puis direction la Loco pour voir The Cranes, bon courage !!!

Après une courte attente, Island Line, la première partie fait son apparition, je ne peux m'empêcher de pousser un petit cri (un truc comme cela) de contentement... C'est venu du cœur, et je ne sais toujours pas pourquoi. Bon, la jeune femme qui arrive sur scène est assez jolie, elle est accompagnée d'un guitariste. Un premier morceau avec une mélodie sympa jouée sur son clavier, j'aime bien. Pour le reste, sympa sans plus même si la chanteuse est attachante. Courte prestation bien appréciée du nombreux public.

Emiliana Torrini est jolie. C'est la première réflexion que je me fais en la voyant entrer sur scène, vêtue d'une belle robe à fleur. Jolie, et surtout bavarde !! (le coté Italien qui ressort, ou alors serait-ce la conséquence d'un léger abus de boissons alcoolisées ?). Peu importe, mais l'Islandaise s'avère en tout cas fort sympathique et surtout, elle a envie de jouer, et elle est tout simplement contente d'être à Paris. Paris qui lui rend bien d'ailleurs, avec ce concert sold out. Emiliana vit ses morceaux lorsque qu'elle les interprète, les yeux fermés, son joli visage est plein d'expressions. Fireheads, le premier morceau joué ce soir, reflète bien les chansons d'Emiliana, mi-tempo folk rock, tout en douceur. J'avoue quand même que sur les morceaux du premier album que je ne connais pas du tout, je me suis parfois ennuyé : trop lisses à mon goût, mais encore une fois, je ne les connais pas. J'aime par contre quand elle met du rythme dans ses chansons, quand sa musique et ses textes prennent vie, et me donnent de l'émotion, comme pour l'excellent et superbe Me And Armini, mon morceau préféré ce soir. Les musiciens qui l'entourent sont bons, rien à redire, et le son est parfait. Juste une petite remarque, Emiliana, quand tu chantes, si tu pouvais tenir le micro avec ta main gauche, cela nous aurait arrangés !! Le concert évolue entre anciennes et nouvelles chansons, je reconnais qu'Emiliana exerce sur nous - la gente masculine - un fort pouvoir d'attraction. Les morceaux qui m'ont fait craquer ce soir, outre Me An Armini, ce seront Big Jumps, Jungle Dreams bien sûr, et surtout une belle version de Gun, morceau franchement intéressant musicalement, Emiliana s'ouvre là des portes vers une évolution qu'elle a me semble-t-il entreprise sur quelques morceaux du dernier album.

Le public, lui, est complètement acquis ce soir, elle revient pour un premier rappel, avec curieusement des morceaux qui ne sont pas pour moi ce que je préfère d'elle. La chanteuse d'Island Line rejoint le groupe sur scène. Et la surprise, c'est quand elle revient pour un second rappel non prévu, le texte d'une chanson à la main dont je ne connais pas le titre.

Voilà, je ramasse la set list, puis avec Michael, on traine un peu dans la salle qui se vide tout doucement, on prend un pot, et lui décide de rester. Il est temps pour moi de rentrer, demain un nouveau concert et j'ai besoin de sommeil. Voilà : Emiliana Torrini, c'était sympa, pas le concert du siècle, mais une bonne soirée, je retournerai la voir sans problème. »



Emilíana Torrini Davíðsdóttir est une chanteuse islandaise, fille d'un père italien restaurateur et d'une mère islandaise, elle se fait connaître en 1999 grâce à sa première sortie mondiale Love in the Time of Science, un album travaillé notamment avec Roland Orzabal de Tears for Fears. Sa musique est variée, allant du trip hop à une pop très acoustique. Me And Armini, est son troisième album réussi, sorti en 2008, qui laisse présager un succès grandissant pour les années à venir.

(http://www.myspace.com/emilianatorrini)












• 2008 Me and Armini
• 2005 Fisherman's Woman

• 1999 Love in the Time of Science
• 1996 Merman

• 1995 Crouçie d'où là











Emiliana Torrini: Vocal & Guitar
+ Band















La durée du concert : 1h30

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Emiliana Torrini - Easy



Emiliana Torrini - Gun



Emiliana Torrini - Sounds Of Silence (Cover Simon & Garfunkel)



Bloc Party~ Le Nouveau Casino. Paris.
















Ce qu’en a pensé Cécile :

« L'histoire commence dimanche lorsque le site Concertlive annonce un concert semi-privé de Bloc Party au Nouveau Casino le mardi suivant. L'occasion de voir l’un des nos groupes favoris, à Alice et moi-même, dans une toute petite salle, on ne veut pas rater ça. Reste à réussir à réserver nos places sur le site de la Fnac, l'ouverture étant lundi matin à 10h00, en même temps que celle du Concert d'ACDC à Bercy. J'ai alerté les copains que ça pourrait intéresser et je suis prête à cliquer à la vitesse de l'éclair pour réserver nos places. Pas de bol, à la 1ère tentative je me fais jeter au moment de payer. Argh. Quand j'arriverai enfin à me reconnecter, je ne me verrai attribuer qu'une seule place au lieu des 2 demandées !!! Bon, Alice (c'est ma fille) est sûre de rentrer, ça me console, je vais donc l'accompagner et essayer de me procurer une place sur place.

Mardi, j'arrive vers 19h00, pas terrible pour essayer de choper le groupe avant le concert et quémander une entrée... Il y a une quinzaine de personnes devant le Nouveau Casino, je commence donc à brancher les gens pour une place et je rencontre 3 garçons qui cherchent aussi (des concurrents !) et qui discutent avec une fille que je croise régulièrement au concert, donc on sympathise, on partage nos angoisses et on compare nos malchances dans la quête du billet de concert (parce que 2 des gars ont poireauté à la Fnac pour y être à l'ouverture de la vente et n'avaient pas réussi à avoir leurs places, ils sont trop forts à la Fnac). Ils m'expliquent qu'ils ont vu Kele (le chanteur) au café Charbon qui jouxte la salle, mais qu'il était au téléphone, donc ils ne l'ont pas dérangé, et après il est rentré dans la salle… donc trop tard pour lui demander quoi que ce soit. Les amis à qui j'avais transmis l'info dimanche arrivent, puis Alice (ma fille). Eux, ils ont leur billet, ça va !

Un peu après 20h00, les portes ouvrent, Alice rentre presque la première, impeccable ! Quant à moi, je me plante avec mes petits camarades près de la queue qui avance... Là, un gars branche mon voisin et lui vend une place au prix normal (22 euros), la classe. Pendant que je félicite le vendeur pour son bon esprit, une fille me propose une place à 30 euros, je ne la félicite pas, mais je prends quand même !!! Donc je rentre, et je trace direct pour rejoindre Alice et mes amis qui sont appuyés à la scène devant les retours, légèrement sur la gauche, entre les places de Russel (guitariste) et Kele (chanteur/guitariste); ça se présente bien !!! L'attente sera un peu longue mais en fait ça n'est pas désagréable d'attendre un peu et de savourer à l'avance. Au bout d'un moment quand même, la foule très polie commence à manifester son impatience. Je participe en soufflant dans mon mini harmonica / pendentif (Kele me dira ensuite qu'il l'a entendu des coulisses :D).

Au bout d'un moment, les lumières s'éteignent et les faisceaux blancs entrent en action sur une boucle de synthé. Et, ils arrivent : Matt (batterie) en short avec ses grandes cannes, puis Gordon (basse et synthé), slim, chemisette blanche, grosses baskets montantes Adidas, Russel, toujours avec son jean trop grand, son Tshirt à message, ses Adidas et sa guitare en bandoulière bardée de badges et Kele avec le même Tshirt noir à impression chiens du Grand Nord qu'il portait à l'Olympia, un jean et des baskets. Ils commencent par un morceau du nouvel album (Ares), dont j'ai récupéré les paroles scotchées sur le retour de Kele (il avait peur des les oublier vu que c'est un peu nouveau). Tout au long du concert, les gens seront assez calmes pour les nouveaux morceaux et bien excités pour ceux qu'ils connaissent. Mais les nouveaux morceaux passent super bien (que ceux qui avaient peur que leur son tourne trop electro après la sortie de Flux - que personnellement j'aime beaucoup - soient rassurés, c'est toujours du Bloc Party avec ses guitares et ses rythmiques caractéristiques), et l'alternance entre passages calmes et agités est parfaite.

Le son est excellent, puissant mais clair, on entend bien la voix. Kele, en grande forme, danse quand il n'est pas occupé à chanter ou à jouer de la guitare ; il va même se payer 2 stage diving dont un qui va l'amener debout sur le bar du Nouveau Casino qu'il arpente en chantant (sur Mercury). Après un atterrissage sur scène un peu périlleux, il nous demande de l'excuser s'il perd son pantalon vu qu'il a égaré sa ceinture en chemin, il ajoute que, si quelqu'un l'a récupérée, qu'il veuille bien la lui rendre car il y tient et c'est la seule qu'il a (et il la récupérera, pas d'inquiétude, le fan de Bloc Party étant globalement sympathique, gentil et honnête - pas très rock'n roll diront certains, je répondrais que ça ne veux rien dire et qu'on se fout bien de ce genre de classifications -). Pour le "2e rappel bonus pas prévu sur la set-list", (She's hearing voices), il descend dans la salle et la traverse.

Le batteur m'a paru toujours aussi impressionnant et, si nous ne l'avons pas beaucoup vu puisqu'il était caché par le chanteur la plupart du temps, nous l'avons bien entendu !... On lui a suggéré de se faire placer devant la prochaine fois ;-D, il va peut-être étudier l'idée !!! Le bassiste et le guitariste étant plutôt du genre réservé, il n'y pas grand-chose à dire. Gordon a fait quelques tentatives de communication en français et de traduction de ce que disait Kele (du genre banged = saucisson, ah, ah). Quant à Russel, il joue, hyper concentré, bien caché derrière sa mèche et, au début du concert, on a presque l'impression qu'il veut repartir en coulisse !!! On le sent plus à l'aise à mesure que le concert avance mais, bon, il est timide, c'est comme ça. De toute façon, Kele est un frontman né, il n'a pas besoin d'aide pour tenir la scène.

Et voilà, c'est déjà fini, ils sont partis après nous avoir salué tous les 4 bras dessus bras dessous. On est un peu épuisés après avoir, sauté, hurlé, applaudi et transpiré, mais on est content ! Au pif (je n'ai pas la maîtrise des chroniqueurs officiels) je dirais que le set a duré 1h30. Kele sort très rapidement pour discuter avec ceux qui sont resté, on sort d'ailleurs avec lui de la salle. Par la suite, on va rencontrer tous les membres du groupe. Globalement, ils sont très contents du concert car ils avaient peur que l'ambiance soit froide vu qu'il y avait beaucoup d'invités... mais la chaleur humaine de ce soir les a rassurés. On a traîné encore un peu ensemble sur le trottoir puis ils sont partis en taxi pour le Truskel, où on les a rejoints... Kele et Russell offriront même une chanson en acoustique devant le Truskel (modern love). A voir sur youtube (http://www.youtube.com/watch?v=1dRRCUc3guY). Bon, ils étaient fatigués et devaient repartir à Londres avec leur tourbus dans la nuit, donc ils sont partis et nous aussi, avec de la musique plein la tête et la promesse de remettre ça le 10 février à l'Olympia. »



photos de cécile


Bloc Party est un groupe britannique de indie rock, formé en 2003. Le groupe se fait connaître fin 2004 par deux EPs successifs (Bloc Party EP et Little Thoughts EP) qui font fureur dans les boîtes britanniques et européennes grâce à un punk rock d'un nouveau genre. En Février 2005, le groupe a sorti leur premier album Silent Alarm, qui est aussitôt acclamé par la critique et fait par NME “Album de l'Année”. Leur deuxième album studio, A Weekend in the City, en 2007, a atteint le sommet de numéro deux au Royaume-Uni et le nombre douze en Billboard 200. Pour son troisième album, Intimacy, Bloc Party a décidé sans prévenir en plein mois d'août de sortir son nouvel album directement sur son site. Sortie officielle album Octobre 2008.
(http://www.myspace.com/blocparty)























* Kele Okereke : Vocal & Guitar
* Russell Lissack : Guitar
* Gordon Moakes : Bass et Vocals
* Matt Tong : Drums & Vocals










Ares (Intimacy - 2008)
Halo (Intimacy - 2008)
Hunting For Witches (A Weekend in the City - 2007)
Positive Tension (Silent Alarm - 2005)
Trojan Horse (Intimacy - 2008)
Song for Clay (Disappear Here)
Banquet (Silent Alarm - 2005)
Better Than Heaven (Intimacy - 2008)
Signs (Intimacy - 2008)
Talons (Intimacy - 2008)
This Modern Love (Silent Alarm - 2005)
The Prayer (A Weekend in the City - 2007)
Like Eating Glass (Silent Alarm - 2005)

ENCORE 1

Mercury (Intimacy - 2008)
The Price Of Gas (Silent Alarm - 2005)
Flux (A Weekend in the City - 2007)
Helicopter (Silent Alarm - 2005)

ENCORE 2

She's Hearing Voices (Silent Alarm - 2005)


La durée du concert : 1h30

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Bloc Party - Talons (Official Video)



Bloc Party - Halo



Bloc Party - Talons (HQ)



Bloc Party - Banquet