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lundi 3 novembre 2008

Okkervil River ~ L'Alhambra. Paris.







Première Partie : LAWRENCE ARABIA + KATRINE OTTOSEN



Ce qu’en a pensé Gilles :
 


« Overkill River ? Non Okkervil River ! Oui, c'est un drôle de nom, il a le parfum d'une certaine Amérique, les grands espaces ne sont pas loin... et c'est presque vrai ! Car Okkervil River est spécialiste des chansons épiques, celles qui commencent timidement par quelques murmures de claviers et de guitares pour finir dans un déluge de percussions et de solos enflammés. Bon, je ne vais pas me la jouer, je connais ce groupe depuis très peu de temps. Tout d'abord intrigué par le nom, puis intéressé par quelques lectures diverses, et enfin, un DVD, celui du concert donné cet été dans le cadre champêtre du Haldern Festival ont fini de me convaincre d'acheter mon billet pour cette soirée. Me voilà donc de retour à l'Alhambra que j'avais laissé avec Death Cab For Cutie, à croire que cette salle est réservée aux groupes indés cultes américains. Mais cette fois, il n'y a pratiquement personne quand j'arrive devant l'entrée de la salle. J'apprends un peu plus tard qu'il n'y aurait que 300 pré-ventes ce soir : étonnant, car je pensais que le concert serait sold out... mais la concurrence est rude entre Dyonisos, Emily Jane White et Buit To Spill à la Maroquinerie. Il y a du retard dans la programmation, l'ouverture des portes s'effectue avec 30 minutes de retard, je me place au premier rang légèrement sur la
droite. Tout compte fait, j'aime bien cette salle quand elle est en configuration debout, avec sa scène large et à la hauteur parfaite, et surtout avec son léger dénivelé qui permet aux personnes derrière d'avoir une bonne vue. Le balcon ne sera pas ouvert malheureusement, la faute à desventes trop timides. Il y a quand même une mauvaise nouvelle ce soir : 2 premières parties ! Attention, je n'ai rien contre, mais il faut admettre qu'une est largement suffisante, deux c'est beaucoup trop : souvent, la tête d'affiche se contente forcément d'un set au rabais (au niveau de la durée s'entend).
Cela commence avec Lawrence Arabia, groupe Néo-Zélandais. Début de concert assez poussif, et puis cela s'améliore, avec des morceaux plus enlevés avec des chœurs, un batteur déchaîné sur le dernier morceau. C'est marrant, mais à un moment, je crois avoir pensé à Lou Reed pendant leur prestation, je ne sais toujours pas pourquoi. Un chanteur affichant une naïveté évidente (ce qui ne veut pas dire niaiserie, attention), un second larron à la guitare et aux claviers délivrant des chœurs d'une voix assez pure : ce n'était pas mal, mais tout cela est encore embryonnaire semble-t-il, leur voie n'est pas encore trouvée. Malgré tout, ils obtiendront un joli succès d'estime.

Les roadies apportent maintenant une table, puis posent un clavier par dessus, tout cela en plein centre de la scène et sur le devant : cela sent l'artiste solo ! Et elle arrive – effectivement-, pleine de charme dans une sorte de mini-robe tunique laissant apparaître de longues jambes gainées de noir. J'arrête là mes fantasmes, il s'agit de Katrine Ottosen, une bien jolie Danoise autodidacte qui parcourt les scènes avec ses mini Casio et Korg : un orchestre à elle toute seule, mais un orchestre synthétique, avec boite à rythme et atmosphère minimaliste. Et une jolie voix par dessus tout. Mais personnellement, je me suis quelque peu ennuyé... La demoiselle jouera environ 30 minutes.

Un petit coup d'œil derrière moi, la salle n’est pas mal remplie, mais reste quand même loin d'être pleine, c’est dommage. Le public assez jeune et cool bien sûr. Sur scène, c'est le ballet des roadies, un clavier est installé presque devant moi mais quand même un peu en retrait, je me demande si j'ai bien fait de me mettre sur la droite mais de toute façon, il est trop tard pour changer d'avis. Il doit être environ 22h heures lorsque les musiciens de Okkervil River font leur apparition tout à tour. Avec en dernier un Will Sheff qui semble sortir de son lit ou d'une cuite carabinée. Lauren Gurgiolo, la nouvelle guitariste, se trouve elle à l'extrême gauche, elle est vêtue d'une mini robe et porte des santiags noires. Le show démarre en douceur avec Plus Ones, pour l'instant c'est du rock assez tranquille, puis cela commence à prendre corps, tout d'abord avec un morceau comme Black, on sent que Will Sheff vit pleinement ses moments sur scène. C'est clair que le patron, c'est lui, le reste du groupe n'est là que pour enrober le tout d'une couche mélodique imparable. Par moments, je pense au Boss, à d'autres ce sera plutôt un groupe comme The New Pornographers auquel on pourrait identifier Okkervil River. Mais l'atout du groupe, c'est bien sûr le charisme de son chanteur, avec son look à mi chemin entre Shane Mc Gowan et John Lennon (merci Gilles P !!), il prend véritablement possession de la scène, exaltant ses chansons (avec quelques postillons vers le premier rang au passage). L'autre membre du groupe qui participe véritablement et joue avec un enthousiasme communicatif, c'est le batteur Travis Nelsen. Le qualificatif de folk, tel qu'on l'entend, n'est pas vraiment de mise chez Okkervil River. Ou alors par petites touches. Moi, ce que ce genre de groupes joue, j'appelle cela du rock communicatif, ou du rock heureux : car, oui, cela me rend heureux, les mélodies sont simples au début, vous rentrent dedans petit à petit, puis cela prend de l'ampleur, et d'un coup la bride est lâchée et cela explose, c'est tout cela que je ressens. Prenons un morceau comme Lost Coastlines : eh bien c'est un peu le reflet de ce que je viens de dire, on chante « la la la la », la trompette nous rappelle que le Mexique n'est pas loin, et on se laisse aller tout simplement, c'est ça la magie de la (bonne) musique.

Je souris dès l'intro de John Allyn Smith Sails (joué tôt dans le concert), car c'est l’un de mes morceaux préférés. Et dieu que c'est bon, cette montée en puissance qui va crescendo, j'adore ! Et puis (bon là, il faudra que l'on m'explique...) l'enchaînement (ou la partie medley) avec Sloop John B (des Beach Boys), c'est tout simplement terrible, et cela vous donne envie de chanter (ce que je fais). C'est typiquement ce genre de morceaux dont je raffole, on ressent de la bravoure, du panache : le pied quoi ! En face de moi, Seth Warren (si je ne m'abuse) alterne entre les claviers et la guitare. Avec Patrick Pestorius, ils assurent une rythmique discrète mais performante. Quant à Scott Bracket, qui se trouve en arrière sur la gauche, il alterne avec brio les parties de claviers, les passages à la trompette (oui, c'est lui !) et divers instruments tel que des maracas etc... Presque un big band, Okkervil River (ils sont six sur scène), et il faut bien cela pour recréer cette atmosphère ample et débridée que l'on ressent à l'écoute de leur musique. Et dire que le groupe existe depuis 10 ans, et qu'encore une fois, j'étais passé à côté de tout ce bonheur. Car bonheur il y a, il suffit d'écouter des morceaux comme le titanesque Our Life Is Not A Movie Or Maybe avec ces « Ouh Ouh !! » pour le comprendre. Le nouvel album est aussi à l'honneur ce soir, avec des compos plutôt réussies tel Unless It's Kicks ou Pop Lie, des morceaux résolument rocks, ou encore avec Lost Coastlines, son intro plutôt folk et son accélération progressive, et toujours ces chœurs et ces La La LA !!!! Bon, vous avez compris que je suis tombé sous le charme de ces Américains qui, sous une allure ordinaire vous illuminent dès qu'ils sont sur scène. Il presque 23 h 45 quand le groupe quitte la scène sous les applaudissements nourris d'un public connaisseur.

Epique, débridé et diablement bucolique, le rock des Texans d'Austin m'aura procuré cette joie et cette douce impression que l'on ressent lorsque l'on découvre un nouveau groupe : la sensation d'être le dépositaire d'un trésor rare qu'il est urgent de partager. En finissant ce compte rendu, j'écoute en même temps A Girl In Port et je ne peux m'empêcher d'avoir des frissons devant tant de lyrisme et de beauté. Poignant est le mot que je cherchais pour évoquer ce que j'ai souvent ressenti pendant ce concert, oui c'est tout à fait cela. Quand on a vu un bon concert, on ne ressent pas la fatigue, juste une impression de bien-être qui vous envahit alors que les dernières notes s'évanouissent dans la nuit. J'ai repéré la set list du batteur, la seule inscrite sur une assiette qu'un roadie me remet gentiment. Un tour au stand de merchandising, je n'achète rien mais c'est promis, je vais me faire la totale prochainement chez Amazon. La nuit semble bien douce près du canal St Martin, 10 minutes de marche pour regagner ma voiture, 10 minutes où je me sens léger, si léger... »




photos de gilles b.



Originaire du Austin, Texas et emmené par le songwriter affirmé Will Sheff, Okkervil River se forme en 1998 pour une musique lo-fi mélancolique et sincère, au style oscillant entre folk et rock.

(http://www.myspace.com/okkervilriver)




















Will Sheff - vocals, guitar
Scott Brackett - trumpet, keyboards
Brian Cassidy - vocals, electric guitar, mandolin
Travis Nelsen - drums
Patrick Pestorius - bass









Plus Ones
(Stages Names - 2007)
Singer Songwriter (The Stand Ins - 2008)
A Hand To Take Hold Of The Scene
Black (Black Sheep Boy - 2005)
The Latest Toughs Starry Stairs (The Stand Ins - 2008)
John Allyn Smith Sails (Stages Names - 2007)
Pop Lie (The Stand Ins - 2008)
A Stone (Black Sheep Boy - 2005)
Blue Tulip (The Stand Ins - 2008)
Lost Coastlines (The Stand Ins - 2008)
Black Sheep Boy (Black Sheep Boy - 2005)
For Real (Black Sheep Boy - 2005)
Our Life Is Not A Movie Or Maybe Unless It's Kicks (Stages Names - 2007)

Encore

A Girl In Port (Stages Names - 2007)
Okkervil River Song (Don't Fall In Love With Everyone You See - 2002)
Westfall (Don't Fall In Love With Everyone You See - 2002)





La durée du concert : 1h30


AFFICHE / PROMO / FLYER





Okkervil River - For Real




Okkervil River - "Our Life Is Not A Movie Or Maybe"



Okkervil River - "Lost Coastlines"




Dionysos ~ Le Zénith. Paris.









Première Partie : COMING SOON







Ce qu’en a pensé Vik :



















Dionysos est un groupe de rock français, fondé en 1993, originaire de la ville de Valence. Il doit son succès à ses prestations scéniques et à l'univers dans lequel évolue le groupe, très inspiré par le cinéaste Tim Burton et l'écrivain Roald Dahl. Les textes, en anglais comme en français évoquent un univers surréaliste. Aujourd'hui, Dionysos est devenu quelque chose comme le meilleur groupe de rock en France. Ils enfilent les disques d'or, les tournées, les albums et les DVD live. Ils donnent tout sur scène.

Le groupe a sorti son dixième album, La Mécanique du cœur, début novembre 2007, d'après le troisième roman de Mathias Malzieu sorti une dizaine de jours avant. Grâce aux arrangements d'Olivier Daviaud, metteur en sons du disque, Dionysos explore de nouveaux territoires musicaux, du vieux blues au hip-hop en passant par le rock tellurique. À partir de mars 2008, le groupe intègre trois nouveaux membres pour la tournée de la mécanique du cœur.

(http://www.myspace.com/dionyweb)


































* Mathias Malzieu : chant, ukulélé, guitare, thérémine,harmonica.
* Éric Serra Tosio alias Rico : batterie, Washboard
* Michaël Ponton alias Miky Biky : guitare, Platine DJ, banjo, Lapsteels
* Guillaume Garidel alias Guillermo : basse, contrebasse, synthétiseur
* Élisabeth Maistre alias Babet : violon, synthétiseur, chant, banjo, thérémine
* Stéphan Bertholio alias Stephano : synthétiseur, banjo, glockenspiel, scie musicale, ukulélé, Lapsteels, guitare













King of the ghost train (La Mécanique Du Coeur - 2007)
Le jour le plus frois du monde (La Mécanique Du Coeur - 2007)
Song For Jedi (Western Sous La Neige - 2002)
Cunnilingus Mon Amour (Guest duo Rossy de Palma) (La Mécanique Du Coeur - 2007)
Symphonie pour horloge cassée (La Mécanique Du Coeur - 2007)
When the saints go marchin' in (Cover Traditionnel) (Guest duo Arthur H) (La Mécanique Du Coeur - 2007)
Candy Lady (Guest duo Olivia Ruiz) (La Mécanique Du Coeur - 2007)
Mademoiselle Clé (Guest duo Olivia Ruiz) (La Mécanique Du Coeur - 2007)
L’Homme Sans Trucage (La Mécanique Du Coeur - 2007)
La métamorphose de Mister Chat (Guest duo Andy & Coming Soon) (Monsters In Love - 2005)
Tais-Toi Mon Coeur (Guest duo Olivia Ruiz) (La Mécanique Du Coeur - 2007)
Flamme A Lunettes (Guest duo Olivia Ruiz) (La Mécanique Du Coeur - 2007)

Encore 1

Thème de Joe > (La Mécanique Du Coeur - 2007)
> L'école de Joe > (La Mécanique Du Coeur - 2007)
> Le Retour de Joe >La Mécanique Du Coeur - 2007)
(Guest duo Grand Corps Malade)
Coccinelle (Whatever The Weather - 2003)

Encore 2

Epilogue (Guest duo Eric Cantona) (La Mécanique Du Coeur - 2007)
Giant Jack (Monsters In Love - 2005)

Encore 3

Fin de concert avec Neige "acappella"


La durée du concert : 2h15



AFFICHE / PROMO / FLYER






Dionysos (Ft. Olivia Ruiz) - Tais Toi Mon Coeur





Dionysos - L'Homme Sans Trucage





Dionysos - Neige





Dionysos - Song for jedi