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lundi 13 avril 2009

Alela Diane ~ First Set ~ La Salle De Billard. Olympia. Paris.











FIRST SET 19H30





Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Vous connaissez tous ou presque la chanson Nuit Magique de Catherine Lara. Eh bien, c'est ce qui m'est (nous) est arrivé en cette soirée du lundi 13 avril 2009. J'apprends tout d'abord par hasard que la Fnac organise un concert privé de la belle californienne, bien entendu je m'inscris au concours, avec dans ma tête le sentiment que je ne pouvais pas ne pas assister à ce concert, je ne savais pas encore ce que je ferais si je ne gagnais pas, mais il FALLAIT que j'assiste à ce concert. Et miracle, le vendredi 10 avril je crois, je suis à mon travail, le jingle m'avertissant qu'un nouvel email vient d'arriver retentit, et quand je vois sur une petite fenêtre s'afficher le nom de l'expéditeur - "Fnac Live" -, j'ouvre tout de suite le courrier, et mon cœur s'emballe un peu plus en le lisant : j'ai gagné l’une des soixante invitations pour ce fameux concert privé. Je réponds immédiatement pour confirmer ma présence, j'imprime le tout (on ne sait jamais !!!).

C'est donc avec Vincent que j'arrive en ce Lundi de Pâques dans une des rues parallèles au Boulevard des Capucines, et dès notre sortie de voiture, nous croisons Alela Diane et sa bande dans une rue absolument vide, petit signe de la tête de Tom Menig, son papa, la soirée commence bien, je dois être chanceux ou béni des dieux. Car oui, j'ai oublié de vous dire (enfin ceux qui me connaissent le savent) que je voue une passion immodérée à Alela Diane.

Nous voilà devant le fronton de l'Olympia, il est 19h15 et à notre grande surprise il y a déjà pas mal de monde, une bonne cinquantaine de personnes au bas mot, on décide donc d'aller directement se mettre en attente derrière les portes vitrées qui se trouvent à 20 mètres des guichets. 19h30, une porte s'ouvre, je me dirige vers la table où officient deux charmantes jeunes femmes avec leur liste d'invités et à ma grande surprise, mon nom n'est pas dessus !! Je montre la copie de l'émail que j'avais pris soin de prendre avec moi, et la jeune femme m'annonce que nous sommes bien prévus, mais pour la seconde session qui doit débuter à 20h45 !!! Moi, je débarque, car je ne savais pas qu'il y avait deux sessions ce soir. Et c'est là qu'intervient la responsable de la Fnac qui, gentiment, nous demande de patienter sur le côté, en nous promettant que si des personnes se sont désistées à la dernière minute, elle nous ferait rentrer pour cette première session. Vincent me tape dans les côtes et me dit : toi, avec la chance que tu as, nous allons la voir deux fois ce soir !! Et effectivement, il avait raison, car la charmante jeune femme de la Fnac demande à ce que l'on nous remette un bracelet de couleur bleu, puis nous nous dirigeons en suivant les panneaux Fnac vers le bar central, et, une fois les marches descendues, nous prenons une sorte de tunnel sur la gauche, qui descend en pente douce, et là nous découvrons une splendide petite salle, toute en longueur, avec de grandes glaces sur chaque côté et une architecture qui lui donne un cachet ancien, une petite merveille en somme. La salle est bien déjà bien remplie, Vincent s'adosse au mur côté gauche, pour ma part je m'assois, et il ne nous reste plus qu'à patienter.

Quelques minutes plus tard, la charmante hôtesse de la Fnac nous fait un petit topo sur la soirée à venir, puis les musiciens arrivent à la queue leu leu par l'arrière de la salle en traversant tout le public. Alela monte seule sur scène, elle est toujours en jeans mais cette fois-ci (petite coquetterie ?), elle porte un joli foulard autour du cou, et ses cheveux sont attachés en une sorte de chignon. Surprise, elle se place en avant du micro pour interpréter sans sonorisation, juste accompagnée de sa guitare, un poignant The Riffle : la surprise est belle, je ne l'avais jamais entendu joué de cette manière, et force est de constater qu'Alela a une voix forte et puissante, alliée à une douceur inattendue, une partie de son charme sans aucun doute. L'auditoire est entièrement silencieux et sous le charme, acclamations bien entendu, puis elle se tourne vers le reste de la famille, car c'est vraiment le sentiment que l'on a en les voyant tous, une famille qui est tout le temps ensemble lors de la tournée. Alina Hardin porte aujourd'hui une mini-jupe, son doux visage évoque la renaissance Italienne. Cette fois, les morceaux de « To Be Still » sont interprétés sans aucune faute (ca qui n'était pas déplaisant d'ailleurs), mais on sent que dorénavant les chansons sont rodées. Et parmi toutes celle interprétées ce soir, c'est encore une fois Tatted Lace qui emporte mes suffrages. Je ne sais pas si Alela Diane fait du folk, pour moi cela va au delà, j'ai l'impression d'être plongé dans un torrent d'émotions quand elle chante de cette manière, unique et tellement chargée d'émotion. Comment ce petit bout de femme d'apparence toute simple fait-elle pour avoir autant de talent, sans se forcer, naturellement et avec tant de simplicité ? C'est là tout le charme d'Alela, outre son aura naturelle. Le meilleur de « To Be Still » est joué, encore une fois mes préférences vont de plus en plus vers Dry Grass et White Diamonds (outre bien sûr le somptueux Tatted Lace). Et j'avoue que c'est vraiment en concert, ce soir plus particulièrement que je découvre enfin la beauté de morceaux comme le beau et austère Every Path pendant lequel son père Tom joue du banjo. Et que dire de The Ocean que j'ai aussi vraiment découvert en concert. Belle et pure, la musique d'Alela berce une audience véritablement attentive et connaisseuse (j'avais un peu peur d'ailleurs d'être en compagnie d'un public venant juste là par ce qu'il avait gagné un concours). Le son n'est pas parfait parfait pour ce premier set (attention, c'était bien, mais ça aurait pu être meilleur). Pour finir le set, une partie de la troupe quitte l'étroite scène, et Alela termine en beauté accompagné par Alina Hardin par un Oh My Mama toujours aussi poignant. 50 courtes mais ô combien précieuses minutes de rêve éveillé, je suis sous le charme, tout comme l'ami Vincent, un coup d'œil sur la set list que je laisse en place, deuxième set oblige. Surprise sur le gâteau, on nous remet à chacun un sac Fnac avec des CDs à l'intérieur, décidemment nous avons vraiment été reçus comme des princes. Nous sommes les derniers à sortir, et dehors les gens attendent déjà pour la seconde session, nous, nous nous dirigeons directement vers la petite table où les hôtesses accueillent le public...

La suite dans le prochain compte rendu. »







photos de gilles b





Alela Diane Menig est une chanteuse et une compositrice américaine, dont les chansons sont imprégnées d'un style psyché folk. Les chansons de la jeune californienne, fille de hippies mélomanes, sont apparemment conventionnelles (une guitare, une voix), mais elles semblent venir d’un temps très ancien, très dur et très pur. Dans le folk féminin, on n’avait rien entendu d’aussi essentiel, élégiaque et bien chanté depuis Karen Dalton ou Catpower – pas moins. Et maintenant qu’Alela est là, on se demande comment on a pu vivre sans elle. Son album, The Pirate’s Gospel (le 23 octobre 2007), plus de trois ans après sa réalisation, est sortie chez Fargo, un label qui n’en finit pas nous enchanter. Ça valait le coup d'attendre ! Du folk/gospel, par une Américaine en état de grâce... Une voix gorgée d'âme, une guitare antique et... c'est tout. Pas la peine d'en rajouter.

La rédaction des Inrockuptibles a classé l'album "The Pirate's Gospel" comme l'un des 10 meilleurs albums de 2007. Son nouvel album, sorti en février 2009, mêle allègrement des sonorités du folk américain et du folk anglo-irlandais.

(http://www.myspace.com/alelamusic)






























Alela Diane : Vocal & Guitar
+
Band








The Rifle (The Pirate's Gospel - 2007) (Sans micro)
Lady Divine (To Be Still - 2008)
Tatted Lace (To Be Still - 2008)
Dry Grass & Shadows (To Be Still - 2008)
White As Diamonds (To Be Still - 2008)
To Be Still (To Be Still - 2008)
Every Path (To Be Still - 2008)
My Brambles (To Be Still - 2008)
The Ocean (To Be Still - 2008)
Oh ! My Mama (The Pirate's Gospel - 2007)












La durée du concert : 0h50

AFFICHE / PROMO / FLYER






Alela Diane - The Pirate's Gospel



Alela Diane - The Rifle



Alela Diane - Tired Feet




Alela Diane - The Pirate's Gospel (• 26 - Le Cargo)




Alela Diane - Pieces of String

1 commentaire:

Unknown a dit…

C'est toujours un plaisir de passer par ici. Je transmettrai tes remerciements à Anissa ;-)

A très vite!

Adrien