Blogger Template by Blogcrowds

jeudi 30 avril 2009

TINA TURNER ~ Le P.O. Bercy. Paris.









THIRD DATE POP BERCY



Ce qu’en a pensé Vik :

« Tina is back ! Attention, attachez bien vos ceintures ! Nous avions espéré un retour, et maintenant nous l’avons. Tina revient à l'univers de la musique, dans sa 50e année de performance Live. Personne ne peut nier le charisme, la créativité, le courage, la voix, l'imagination d'Anna Mae Bullock, qui, née dans les champs de coton du Tennessee, est devenue Tina Turner. Qui porte un prénom que tout le monde connaît et qui ne laisse personne indifférent : une légende (le magazine américain Rolling Stones l'a définie comme la plus grande artiste de tous les temps), avec une crinière de lionne. The Queen du Rythm'n Blues, de la soul et du rock ! Je n’aurais jamais pensé, en ce printemps qui fait des heureux, de revoir Tina, qui a 70 ans cette année ! Elle est sortie miraculeusement de sa retraite pour une grande tournée mondiale (pour la dernière fois ?), la première depuis son concert au Stade de France le 5 Juillet 2000 (Twenty Four Seven Tour), il y a neuf ans déjà. Il y a même un album qui vient de sortir, mais c’est un Best Of, encore une autre compilation où le passé est mélangé avec les dernières années et où l’on trouve deux titres inédits. Pas de nouveaux enregistrements, pas de vrai regain d'intérêt, mais c’est mieux que rien, on nous présente une Tina exactement comme on l’avait laissée (musicalement parlant). Tina a vécu une vie de musique, de chefs-d'œuvre et de concerts... Cette soirée pleine de nostalgie, la troisième, c’est encore un concert au PO Bercy à guichet fermé (sold out depuis trois mois), comme les deux précédents. Pas de première partie prévue et c’est très bien comme ça…

20h48: les lumières de la salle se sont éteintes, la musique démarre, une lumière blanche est dirigée vers le rideau rouge, qui s’ouvre en deux. A ce moment là, des poursuites balayent avec fureur la scène de leurs faisceaux colorés, à gauche et à droite. La scène est immense, et les décors impressionnants. La première image... une silhouette dressée, se tenant d'une façon provocante, dans l'ombre des projecteurs, au sommet d'un terrifiant pilier d'acier de six mètres... sur le socle, il y a Tina, incroyablement glamour, les jambes écartées (et bien mises en évidence) qui descend lentement sur la scène principale. Quatre écrans s'allument, zoomant sur des images sexy,  quatre danseuses en tenue légère (bikini et shorts, tout droit sorties d’un catalogue glamour de lingerie fine) se démènent méchamment sur la passerelle du niveau supérieur, au dessus des sept musiciens (les mêmes vieux requins que lors de ses précédentes tournées)  et des deux puissantes choristes (dont Lisa Fischer, ex-Rolling Stones Tour). Tina, en toute sobriété, est moulée dans une superbe robe top pailletée en jersey de soie, du grand couturier Giorgio Armani, noire avec des éclairs d'argent. Elle porte des jambières bien moulantes, des talons aiguilles noirs, du rouge à lèvres et une coiffure de lionne (sa marque distinctive). Tina apparaît fidèle à son image de chanteuse rock, et, sur une rythmique superbe, tout en saluant le public, crie « I was thinking about parking the other night, We was out on a back road...». Steamy Windows, particulièrement poignant et haletant, démarre en tempête dans une danse frénétique, poussé par cette voix rauque que j’adore... et le show explose. 



Immédiatement, les spectateurs se lèvent pour applaudir, danser et chanter avec elle. Elle a la forme, sous ce déluge de décibels ! Une véritable tornade qui vous arrache les yeux ! Dès qu’elle commence à chanter, on oublie à peu près tout, on ne regarde pas la femme : on cherche en fait la voix… et on la retrouve, rocailleuse et sensuelle à souhaits, purement soul et purement rock. Il n'y a rien de changé, rien de diminué, c’est toujours la même puissance vocale… juste peut-être moins précise qu’autrefois. Mais avec Tina, il n'y a pas seulement la voix : c’est aussi une personnalité vivante, fragile, féroce avec ses grimaces et ses sourires, son charisme, son énergie expansive et son image irrésistible de séduction. Ce soir... même son physique ne semble pas être affecté par l'âge, à part quelque kilos en plus. Oui, il y a une énergie farouche qui rayonne de la scène.


On passe à  la vitesse supérieure avec le groove de Typical Male, un « Are you ready ? » crié comme par une bête et après des applaudissements prolongés et un rugissement d'approbation, « Is everybody alright? The show is a recap of my work done in the past. »… On retrouve les notes gargantuesques de River Deep, Mountain High, de 1966, dans un arrangement vraiment imposant. Les années s'envolent et la capacité de Tina à livrer un morceau rock paraît inchangée sur ce classique de Phil Spector et son mur du son, dans cette interprétation sismique puissante. Suivent deux chansons des années 80, le bluesy What You Get Is What You See et le croustillant Better Be Good To Me. Pendant tout ce temps, accentuée par les effets spéciaux qui surgissent de tous les coins, Tina court autour de la scène, en perpétuel mouvement (un peu plus sévère que par le passé), en transpirent à gros bouillon… Elle plaisante avec les membres de l’orchestre, elle donne de la voix avec ses deux choristes, et elle échange en souplesse des mouvements de danse funky avec ses danseurs.

Des applaudissements qui s’intensifient, et au détour d'une petite phrase « I’m happy to be here too. We hope you’ll enjoy the show. », furtivement, Tina s’éclipse pour respirer et se consacrer à son premier changement de tenue, pendant que la musique et les danseurs-ninja-acrobates, se livrent à un faux combat fortement chorégraphié avec les gardes de sécurité... Le show continue.  Un intro des Who, Won't Get Fooled Again, et Tina réapparaît dans une longue robe en mousseline de soie rouge diaphane, reprenant son rôle dans la version cinéma de Tommy, l’opéra rock des Who. Naturellement en talons hauts, elle hurle The Acid Queen, la chanson qu’elle interprète dans le film. Sur le fragile What's Love Got To Do With It?, avec son regard de tueuse, elle emballe la salle et la fait chanter à sa demande. Ensuite, elle tombe la veste pour dévoiler une petite robe rouge pétillante… sur le Private Dancer de Mark Knopfler. Elle danse comme une diablesse, et en plus fabuleusement juste et bien, au milieu de ses quatre danseuses (comme au temps des Ikettes) en effectuant les mêmes chorégraphies. L'ensemble est étonnant, et après une démonstration de boules de feu et de feux d'artifice, Tina ré-émerge sur la scène après son troisième changement de costume, portant une perruque blonde avec bandeau (semblable à celle qu'elle portait dans le film « Mad Max III » en 1985) et une longue robe noire, celle d’Auntie Enmity. Cette mise en scène annonce We Don't Need Another Hero, encore une B.O., et recrée l'atmosphère du match des cascadeurs dans une grande cage, avec un gladiateur de 2 mètres, des sauts périlleux, une scène de métal embellie par des feux d'artifice, le socle élévateur sur lequel Tina est hisseé à nouveau… et le clip de “Mad Max Beyond Thunderdome” sur les écrans du fond. Magnifique ! Que de souvenirs ! Un moment de nostalgie évidente.

Le set s'arrête pour trente minutes de pause, afin de permettre à Tina de retrouver son souffle. Qui peut lui reprocher cet entracte ?

Le rideau s’ouvre de nouveau pour le démarrage du deuxième set, et Tina reprend le concert avec une autre tenue : un top mousseux d'or et argent, des jambières et des chaussures noires… Pour une invitation à un passage acoustique informel, constitué de quatre chansons. Assise sur un tabouret haut, avec ses guitaristes près d’elle, sur le devant de la scène, pour la première chanson... une lente et magnifique reprise du Help de The Beatles, en ballade soul teintée de gospel, chantée avec nuance et sentiment, autour d'un solo de saxophone, qui masque à merveille l'exubérance originelle des Beatles : l'interprétation donne des frissons, c’est un grand moment, le plus émouvant du concert. Il y a cet échange de sourires tranquilles entre elle et le saxophoniste Steven Eugene Grove, et ce rire égrillard de complicité entre elle et ses guitaristes… On poursuit avec une autre reprise, Undercover Agent for the Blues, le morceau de Tony Joe White, et l’une de mes chansons préférées : cette version « très guitare », supportée par les choristes, est grande (…sans oublier les quatre danseuses en chemise blanche sur l’escalier…). Puis, c’est la reprise groove/soul du Let's Stay Together de Al Green, dans une version chaleureuse et intimiste… L’infiltration blues se poursuit,  et c’est sur les notes déchaînes d’un piano électrique que le funk terreux d'Ann Peebles, I Can't Stand The Rain, prend la relève… dans une version écrasant l’original : ce sera la dernière chanson « assise » du set acoustique.

L’électricité revient au galop avec le gros moment rock, tendance heavy, de la soirée : des versions abrégées des Rolling Stones pour un medley de Jumpin Jack Flash et It's Only Rock and Roll, avec des guitares bien mises en avant... Mon moment préféré de la soirée ! Terrible ! Tina hurle comme elle aime le faire, et sa voix rauque sonne fort. Elle a le soutien vigoureux de son groupe et de ses choristes, dont Lisa Fischer, qui vient faire un tour sous le feu des projecteurs, et reprend les couplets de la dernière chanson afin de permettre à Tina d'exécuter un autre changement de costume.

C’est le thème de James Bond, GoldenEye, datant de 1995, une chanson écrite par Bono/The Edge (de U2), avec un sosie de l'agent 007 et des James Bond girls qui dansent au loin dans des robes lamées d'or : le tout est très visuel, comme une bande annonce musicale pour le film, avec des extraits mimant le générique sur les écrans. Un énorme disque (une cible de tir), suspendu à l'arrière de la scène, s’ouvre et révèle Tina sur une plate-forme : Avec sa voix grave et sensuelle à souhait... et cette façon féline de descendre en escarpins un escalier dans une robe fendue jusqu'en haut… ! Puis, dans sa robe à paillettes et avec son mini micro, elle chante la reprise de Robert Palmer, Addicted To Love, soutenue sur l'écran par de charmants modèles armés de guitares, comme sur le clip vidéo. Suit The Best, qui est tout simplement la meilleure, une chanson endiablée qui a fait se lever toute la salle.

«Thank you for your attendance, thank you for your response, and thank you for the applause » dit-elle, avant la présentation de son orchestre (musiciens et choristes), de son ingénieur du son, de son manager, et de quelques autres. « I think you'd like to hear something from us nice and easy... and then, and then, and then... we're going to take the end of this song and do it nice and rough because that's the way we do Proud Mary » : arrive le moment que tout le monde attendait, la chanson qui n'a besoin d'aucune introduction, « Left a good job in the city, Working for The Man every night and day,...». Tina, moulée dans une jupe courte noire et argent, se lance dans un monologue d'ouverture avec "jeux de jambes” simples et brutaux, avec ses danseuses en bas résille, dans ce mouvement chaleureux qui semble ralentir le temps... des corps qui bougent, des hanches qui ondulent de gauche à droite, en même temps que les épaules, des bras qui descendent, du coude vers le bas... C’est le premier rappel, c’est Proud Mary, la chanson de John Fogerty époque CCR, sur laquelle Tina a imprimé sa marque il y a 37 ans. Une version lente, marécageuse et très très lente à démarrer, avec tous ces mouvements de danse (les meilleurs moments visuels), qui finit par exploser en une jouissance frénétique. On est séduit, encore, par ce diamant brut, on est frappé par cette version chaleureuse et joueuse de 11 minutes. Acclamations et applaudissements au moment où elle commence à chanter, passant à la vitesse supérieure avec une remarquable bouffée d'énergie. 

On aurait pu s'arrêter là, mais Tina revient pour un deuxième rappel, en chemise blanche. Les lettres géantes, qui écrivent son nom, clignotent au fond de la scène. Le rave-up Nutbush City Limits, dédié à sa ville natale, est un appel et une réponse : Tina exige du public le chant « One More Time... Nutbush City » à plusieurs reprises, alors qu'elle parcourt la scène de droite à gauche. Puis, appuyée à un rail, elle grimpe dans une nacelle qui commence à s’élever lentement en demi-cercle au-dessus de la foule. « ... On highway number nineteen, The people keep the city clean, They call it Nutbush, oh Nutbush, They call it Nutbush city limits... » un petit refrain et Tina d’une voix plus mordante que jamais. Penchée sur la balustrade, tendant son micro, s'adressant à la foule, demandant « One more time ! ».  Moment grandiose de communion, avec 15.000 personnes hurlant pendant 10 minutes le nom de cette petite ville du Tennessee.

Une ballade pour terminer en douceur, Be Tender With Me, Baby, est peu éclipsée et marque la fin de l’exploit. Accueillie par un tonnerre de cris, plongée dans d'interminables applaudissements venus de l'amphithéâtre, Tina s’en va, heureuse, dans sa loge, presque avec les larmes aux yeux avec le souvenir du “french people”. C’était difficile à imaginer, on reste bouches bées devant tant de vitalité et de punch, et tous nos doutes ont été systématiquement dissipés, pendant que les écrans vidéo diffusent un générique… comme à la fin d'un film.

2h18, c'est une performance impressionnante avec une setlist de 20 chansons, 20 tubes qui ont crée le mythe, un grand spectacle à l'américaine… avec des parties qui certes manquent de cohésion... plus qu’un concert: “Conceived and Directed" par elle… c’est écrit dans le générique final. Rien à redire, c'est du spectacle pro. Une Diva Tina plus énergique qu'elle ne l'était à l'époque du Stade de France en 2000. Elle était juste... amazing, avec ses tubes, ses jambes et ses changements de costumes de la collection Emporio Armani. Un charme intemporel. Elle a chanté ses propres chansons, et celles des autres sous un angle de rétrospective, avec des effets spéciaux - dont elle n’avait pas besoin… Elle reste une véritable icône de la musique rock, et ce soir nous avons vu le témoignage poignant d’une chanteuse inépuisable.

Est-ce vraiment sa dernière tournée ?  Gardez à l'esprit l’image d’une lionne affamée, ou alors... Mais cela n'avait vraiment rien d'un concert d'adieu... to be simply Tina, to be Simply The Best !

...You're simply the best, better than all the rest
Better than anyone, anyone I've ever met... »








photos de Chris Oberholtz/The Star/Herbert P. Oczeret/Andrea Armifield



 
Tina Turner (née Anna Mae Bullock ) est une chanteuse, actrice, compositeur et danseuse américaine. Elle a remporté 8 Grammy Awards. Les contributions constantes de Turner envers la musique rock lui ont permis d'acquérir le titre de "Queen Of Rock & Roll". En plus de musique rock, elle s'est illustrée également dans le rythme and blues, la Soul, la dance et la musique pop.

Elle est listée sur la "Rolling's Stone List: The Immortals, Greatest Artists of All Time".

Tina Turner est reconnue pour être l'une des artistes les plus populaires du monde. La plus triomphale chanteuse de rock avec des ventes d'album dépassant les 180 millions. Elle est également l'artiste solo à avoir vendu le plus de billets de concerts de l'histoire de la musique.

La presse populaire a écrit de Tina qu'elle était « la plus grande rock diva de toutes », « la chanteuse soul la plus dynamique de l'histoire », « l'une des artistes les plus incendiaires de la chanson ».

(http://www.myspace.com/tinaturnerpage)
(http://www.youtube.com/user/tinaturnerinconcert?blend=1&ob=4)














































Official Studio Albums


1963: Don't Play Me Cheap
1963: Dynamite
1963: It's Gonna Work Out Fine
1963: Please Please Please (Kent)
1964: The Ike & Tina Turner Revue Live
1965: Live! The Ike & Tina Turner Show
1965: Ike & Tina Show 2
1965: Ooh Poo Pah Doo
1966: River Deep - Mountain High
1966: Ike & Tina Turner and the Raelettes
1966: Live! The Ike & Tina Turner Show, Vols. 1-2
1969: Outta Season
1969: Ike & Tina Turner "In Person"
1969: Fantastic
1969: Get It Together
1969: Her Man His Woman
1969: The Hunter
1970: On Stage
1970: Come Together
1971: Workin' Together
1971: 'Nuff Said
1971: Ike & Tina Live in Paris
1971: Something's Got a Hold on Me
1971: What You Hear Is What You Get
1972: Feel Good (United Artists)
1972: Let Me Touch Your Mind
1973: Nutbush City Limits
1973: The World of Ike and Tina Live
1974: Tina Turns the Country On
1974: Strange Fruit
1974: Sweet Rhode Island Red
1974: The Gospel According to Ike and Tina
1974: The Great Album
1975: Sixteen Great Performances
1975: Acid Queen
1977: Delilah's Power
1978: Rough
1979: Love Explosion
1984: Private Dancer #1 (5 weeks) R&B, #3 U.S., #2 UK (U.S. sales: 6 million+, WW sales: 20 million+)
1986: Break Every Rule #7 R&B, #4 U.S., #2 UK (U.S. sales: 3 million+, WW sales: 11 million+)
1989: Foreign Affair #83 R&B, #31 U.S., #1 UK (U.S. sales: 1.5 million+, WW sales: 10 million+)
1996: Wildest Dreams #26 R&B, #61 U.S., #4 UK (U.S. Sales: 1.3 million+, WW sales: 8 million+)
1999: Twenty Four Seven #29 R&B, #21 U.S., #9 UK (U.S. sales: 1 million+, WW sales: 6 million+)
2004: All The Best
2008: Tina! The Platinum Collection


Compilation/Soundtracks/Live Albums

1985: Mad Max Beyond Thunderdome #47 R&B, #39 U.S.
1988: Tina Live in Europe #86 U.S., #8 UK (U.S. sales: 1.1 million+)
1991: Simply the Best (compilation) #99 R&B, #113 U.S., #2 UK (U.S. sales: 2 million+, WW sales: 9 million+)
1993: What's Love Got to Do with It? #8 R&B, #17 U.S., #1 UK (U.S. sales: 2.3 million+, WW sales: 7.6 million+)
1994: The Collected Recordings - Sixties to Nineties
1996: Wildest Dreams

Tours

* 1978-1979: Wild Lady of Rock Tour
* 1982-1983: Nice 'n' Rough Tour
* 1984-1985: Private Dancer Tour
* 1987-1988: Break Every Rule Tour
* 1990: Foreign Affair Tour
* 1993: What's Love? Tour
* 1996-1997: Wildest Dreams Tour
* 2000: Twenty Four Seven Tour
* 2008-2009: Tina!: 50th Anniversary Tour


Tina Turner: Vocal
+
The Band
Ollie Marland - Keyboards/Vocals
Joel Campbell - Keyboards/Vocals
Laurie Wisefield - Guitars/Vocals
John Miles - Guitars/Vocals
Jack Bruno - Drums
Euge Groove - Saxophone/Percussion
Warren McRae - Bass

Background Vocals:
Stacy Campbell
Lisa Fischer


Dancers:
Clare Turton - Dance Captain
Solange Guenier
Djeneba Aduayom
Ferly Prado

Ninjas:
Xin Wuku
Philip Sahagun
Jesse "Justice" Smith
Danny Sre


Set 1

1. Steamy Windows (Foreigner Affair - 1989)
2. Typical Male (Break Every Rule - 1986)
3. River Deep, Mountain High (River Deep, Mountain High - 1966)
4. What You Get Is What You See (Break Every Rule - 1986)
5. Better Be Good To Me (Private Dancer - 1984)
6. Acid Queen (Acid Queen - 1975)
7. What's Love Got To Do With It? (Private Dancer - 1984)
8. Private Dancer (Private Dancer - 1984)
9. We Don't Need Another Hero (Theme from the Mad Max Beyond Thunderdome) (Live In Europe - 1988)

----------------- entracte ----------------------

Set 2

10. Help (The Beatles Cover) (Private Dancer - 1984)
11. Undercover Agent For the Blues (Tony Joe White Cover)(Foreigner Affair - 1989)
12. Let's Stay Together (Al Green Cover)Private Dancer - 1984)
13. I Can't Stand The Rain (Ann Peebles Cover) (Private Dancer - 1984)
14. The Rolling Stones Medley:
1. Jumping Jack Flash
2. It's Only Rock 'n' Roll (But I Like It)
15. GoldenEye ( Theme from the James Bond's 007)(Wildest Dreams - 1996)
16. Addicted To Love (Robert Palmer Cover) (Live In Europe - 1988)(All The Best - 2004)
17. The Best (Foreigner Affair - 1989)

Encore 1

18. Proud Mary (CCR Cover) (The best of Ike and Tina Turner - 1991)

Encore 2

19. Nutbush City Limits (All The Best - 2004)
20. Be Tender With Me Baby (Foreigner Affair - 1989)

La durée du concert : 2h18






AFFICHE / PROMO / FLYER




















Aucun commentaire: