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mardi 7 juillet 2009

The Gories ~ Oblivians ~~ La Maroquinerie. Paris.









Première Partie:

REVIVAL NINETIES !






Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Encore un exemple flagrant de la programmation assez exceptionnelle qui aura été celle de la Maroquinerie pendant la période où Xavier, le gérant, s'en occupait. J'espère que son successeur poursuivra dans la même voie. Car ce soir, l'affiche est véritablement excitante pour moi qui ne pensait pas une seconde voir ces deux groupes un jour, deux groupes pur garage que j'ai découverts il y a plusieurs années par l'intermédiaire du label Sympathy For The Records Industry. Gilles P et Philippe M m'accompagnent ce soir, et tout ce que l'on espère, c'est de passer une bonne soirée avec du rock'n'roll basique et sonique.


Direction le premier rang, il n’y a pas trop de monde dès l'ouverture des portes, et l'on apprend que Cool Kleps, prévu en ouverture des deux autres groupes, serait en fait annulé. La soirée commence donc avec les faux frères Oblivians qui prennent possession d'une scène où trônent tout simplement deux amplis et une batterie : le minimum, sans fioritures. Jack officie à la batterie pour ce début de concert, tandis que Eric et Greg, eux, sont en charge des deux guitares (pas de basse !!). Tous les deux portent sur la tête une charlotte, qui leur donne un effet "benêt" irrésistible (vous savez ces coiffes de travail que l'on voit surtout dans l'industrie alimentaire). C'est parti pour presque une heure d’un garage qui se rapproche pas mal du punk : Oblivians, ce sont les Ramones du garage, baskets et jambes écartées, c'est toute la « Johnny Ramone attitude » qui ressort !!! Ne cherchez pas de belles chansons ni de belles harmonies, ici tout est rough et sans concession. Pas de set list, les compères se consultent juste avant d'enchaîner chaque titre. Au bout d'une bonne demi-heure, Jack lâche la batterie pour se mettre à la guitare, une Airline rouge vintage bien entendu. Et c'est reparti pour un quart d'heure de rock bien sauvage. Pas de reprises, mais que du bon tout de même, cela change des concerts réglés comme sur du papier à musique avec set list respectée à la lettre.

L'heureuse surprise, c'est que la Maroquinerie a fait le plein, et la salle est maintenant comble (d'ailleurs une affichette annoncera "complet" dehors, devant la billetterie). Pas de changement de matériel, si ce n'est les guitares. Mick Collins, Dan Kroha et Peggy O'Neill, soit le groupe original, tel qu'il était consitué en 1986, se présentent devant nous, et franchement, pour un groupe qui a presque 25 ans au compteur, eh bien il se porte plutôt bien. Peggy a les yeux cachés derrière des lunettes noires, un look très velvetien, mais au bout de quelques morceaux, elle s'empressera de les enlever. The Gories, c'est l'alliance du punk, du garage, mais aussi du blues, ce qui les différencie de leurs prédécesseurs. Comme pour Oblivians, pas de basse chez Gories, juste deux guitares acérées et une batterie métronomique, plus que minimaliste. Car Peggy se sert exclusivement de deux toms : pas de grosse caisse, ni de cymbales !!! La ressemblance avec Moe Tucker est assez flagrante, tant par le physique (quoique Peggy soit tout de même plutôt une jolie femme) que par le style de son jeu. C'est pur et dur à la fois. De nombreux fantômes se bousculent à la Maroquinerie ce soir, avec tout d'abord une pensée pour Lux Interior, dont la nécrologie a malheureusement été bien trop discrète à mon goût. Garage, oui, cela porte bien son nom, car on les verrait bien en train de jouer dans n'importe quel endroit du moment que l'on puisse disposer d'une prise de courant. Et c'est carrément avec un larsen continu émanant de l'ampli Fender de Mick Collins que nous passerons la dernière demi-heure du concert, pur rock'n'roll garanti !! Le concert se termine par Hey Hey We're The Gories : excellente prestation de ce groupe qui, sur scène, prouve que même avec plus de 20 ans d'ancienneté, l'énergie et le feeling sont toujours là.

Petit détour pour acheter un t-shirt des Gories, et on quitte la Maroquinerie tranquillement. »








photos de gilles b






Oblivians était un trio de garage punk formé à Memphis, Tennessee en 1993. Un héritage direct du son à la fois punk, bluesy et furieusement garage dont se fendait leurs pairs quelques années plus tôt. The Oblivians aura été directement influencé par la musique de The Gories. Après des débuts scéniques remarqués au cours de l'année 93, le groupe s'est dissout en 1998. Ils ont enregistré trois albums.

(http://www.myspace.com/oblivians)



The Gories se sont formés à Detroit en 1986, parmi les premiers à avoir chanté le blues à travers l'efficacité d'une combinatoire garage punk. Il fut le premier gang musical de Mick Collins (The Dirtbombs) de 1986 à 1993, jouant en trio guitare/guitare/batterie un garage rock ayant influencé la plupart des groupes de la scène revival actuel. Officiellement séparés en 1993, ils reviennent faire une tournée européenne en 2009. The Gories est un trio de punk garage qui aura marqué son originalité en intégrant de très nombreuses influences blues au sein de sa musique. Leurs inspirations ? Bo Diddley, Howlin' Wolf, and John Lee Hooker ainsi que les formations cultes de la scène de Detroit que son the Keggs and Nick and the Jaguars.

(http://www.myspace.com/thegories)
























* House Rockin' LP/CD (Fanclub Records/New Rose, 1989, NR 340/FC 077)
* I Know You Fine, But How You Doin' LP/CD (New Rose, 1990, ROSE 219)
* Outta Here LP/CD (Crypt Records, 1992, CR-030)
* I Know You Be Houserockin' CD (Crypt Records, 1994, CR-CD-04241) (re-release of first 2 records)
* Again and Again 7" (In the Red Records) still unreleased




















* Soul Food LP/CD (Crypt, 1995, CR-055)
* Live In Atlanta 8.19.94 LP (Negro Records, 1995, negro records 001)
* The Sympathy Sessions CD (Sympathy For The Record Industry, 1996, SFTRI 406)
* Popular Favorites LP/CD (Crypt, 1996, CR-065)
* ...Play 9 Songs with Mr Quintron LP/CD (Crypt, 1997, CR-082)
* 17 Cum Shots LP (Bootleg, 1997, cat.no.?)
* Best Of The Worst: 93-97 2xLP/CD (Sympathy For The Record Industry, 1999, SFTRI 584)
* Melissa's Garage Revisited LP/CD (Sympathy For The Record Industry, 1999, SFTRI 590)
On The Go LP (Goner Records, 2003, 12Gone)









Greg Cartwright, Jack Yarber, and Eric Friedl -- who alternated between instruments on stage and in the studio, each member serving as vocalist, guitarist, and drummer, in turn

























Mick Collins (guitar, vocals)
Dan Kroha (guitar)
Margaret Ann "Peggy" O'Neill (drums)















Motorcycle leather boy
She's a hole
No reason to live
Jim Cole
I'm not a sicko, there's a plate in my head
Christina
Five hour man
Bad man
Sunday you need love
Feel real good
Live the life
And then I fucked her
Memphis creep
Can't last another night
Pill Popper pt. I & II
Strong come on
The leather
Drill
Blew my cool
Mad lover
Bum a ride

La durée du concert : 0h50



Baby say unh!
Goin' to the river
Feral
I think I've had it
You little nothing
Detroit breakdown
Everything (that's mine)
Boogie chillun
Let your daddy ride
Sovereignty flight
Telepathic
Leaving here
You make it move
Queenie
Ghostrider
Thunderbird ESQ
View from here
Nitroglycerine
Charm bag
You don't love me
Hey hey we're the Gories

La durée du concert : 1h00






AFFICHE / PROMO / FLYER



































1 commentaire:

Anonyme a dit…

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