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samedi 31 octobre 2009

MARIEE SIOUX ~ Le Cafe De La Danse. Paris.




 







Première Partie : Declan De Barra + Matt Bauer







Ce qu’en a pensé Gilles B :


« Mariee est une nouvelle fois de retour à Paris cette fois au Café de la Danse, une salle que je n'apprécie pas vraiment, et cela seulement quelques mois après son passage au Nouveau Casino. Et cette fois, à ma grande surprise, il y a beaucoup de monde pour faire la queue devant la salle… Il est vrai que nous sommes un samedi, mais je suis surpris par la diversité du public, pas mal de couples assez âgés que je ne rencontre pas d'ordinaire aux concerts de rock. Mais ce soir, l'affiche est assez diversifiée… 

Après avoir réussi à me placer au premier rang des gradins, me méfiant comme la peste de la fosse où 90% du temps, les gens sont obligés de rester assis, la soirée commence avec un artiste qui m’est complètement inconnu, Declan De Barra. La salle est pratiquement pleine quand l'artiste irlandais fait son apparition, accompagné d'une jolie violoncelliste ainsi que d'un pianiste. Declan De Barra, c'est tout d'abord une voix assez exceptionnelle, il faut bien le reconnaître, la démonstration qu'il fera a capella en sera la preuve la plus éclatante. Le problème, c'est que malgré la voix, les chansons sont d'une morosité et d'une platitude qui ne font que renforcer le sentiment que j'ai à ce moment-là: Qu'est que je fiche là ? Car il ne suffit pas d'avoir une superbe voix, encore faudrait-il que les compositions soit du même niveau, ce qui n'est pas le cas à mon avis. Hormis cela, il faut bien reconnaître que le personnage est plus que sympathique, chaque intermède entre les morceaux étant prétexte à un dialogue avec le public. Amusant d'ailleurs son idée de relever toutes les adresses email des gens (enfin, de ceux qui le voulaient bien) se trouvant dans la salle pour pouvoir ensuite dialoguer personnellement avec eux… et il y tiendra, à sa liste ! Au final, 50 minutes de concert au bas mot, un gros succès vis-à-vis du public, mais en ce qui me concerne : ce n’est pas ma tasse de thé.

L'épreuve suivante (j'en parlais à Michael, présent à mes cotés) c'est le géant débonnaire et fort sympathique Matt Bauer. J'apprécie Matt en tant qu'être humain, et aussi en tant qu'accompagnateur d'Alela Diane (bien que dorénavant, cela soit fini). Mais en solo, c'est pour moi une sorte de calvaire. Musique soporifique servie par une voix beaucoup trop monocorde, j'ai beaucoup de mal à porter de l'attention à sa musique. Les passages au banjo sont un peu plus intéressants que ceux à la guitare, mais au final je trouve cela beaucoup trop ennuyeux et lisse. Heureusement, deux choses feront que son concert sera cette fois un peu plus attrayant, ce sera tout d'abord son look à la Frankenstein, teint blanc et les yeux cernés de noir, n'oublions pas que ce soir c'est Halloween, fête américaine par excellence… Et puis, sur un morceau, la présence de Mariee Sioux. Allez, je vais être sympa, ce soir Matt donnera certainement son meilleur concert (parmi ceux que j'ai vu, bien sûr), grâce aussi certainement aux deux musiciens qui l'accompagnaient ce soir, rompant ainsi cette terrible impression de monotonie que je ressentais d'habitude.

A ce stade de la lecture, vous vous dites : « mais pourquoi il a été voir ce concert ?? »… La réponse tient en deux mots: Mariee Sioux.



Une Mariee Sioux encore plus jolie et touchante que d'habitude, avec elle aussi son maquillage « spécial Halloween ». Malheureusement, ce soir, son concert sera moins bon qu'à l'habitude, la faute en incombant en partie à une acoustique pas extraordinaire, m'a-t-il semblé… Mai aussi à une espèce de fébrilité dans l'interprétation des morceaux, un jeu de guitare pas assez coulé et aussi une sorte de « manque » dans son chant : un problème dans le débit, une irrégularité due à mon avis à des problèmes de respiration mal contrôlée, ce qui donnait une impression assez bizarre sur certains morceaux comme Wizard, où je n'ai pas ressenti la douceur et le coulé habituel de sa voix. Mais Mariee est toujours aussi touchante, petit bout de femme enfant qui m'attendrit à chaque fois, j'aime son côté naturel et sa simplicité. Du côté du répertoire, de nouveaux morceaux se sont semble-t-il glissés au milieu des traditionnels Wizard, Two Tongues ou Bundles… J’attends d'ailleurs avec impatience un nouvel album. En bonne copine, elle va demander à Matt Bauer de la rejoindre sur scène, lui rendant ainsi la monnaie de sa pièce. Malheureusement la prestation de Mariee sera trop courte à mon goût, couvre feu oblige certainement.

Je reste sur une impression mitigée concernant cette soirée, trop longue pour un set trop court de Mariee en final. Ce ne fut pas son meilleur concert et de loin, mais quoiqu'il en soit je retournerai la voir car ce petit bout de femme me fascine… non seulement la femme, mais surtout ses compositions magiques et hors du temps, la musique folk que j'aime tout simplement. »







photos de gilles b



Une copine d'Alela Diane du nom de Mariee Sioux, qui n'a de sioux que le nom (même si elle a effectivement des ascendances indiennes), nouvelle voix de la scène pop-folk de Californie et de la scène indo-américaine. Egalement influencée par Nick Drake ainsi que par la musique de la tribu Sioux. Très belle voix, belle mélodie, quelques arpèges, des mélodies fantomatiques, une enivrante et assez dangereuse mélancolie.
Résolument la nouvelle voix montante de la scène indie-folk californienne.

(www.myspace.com/marieesioux)














Mariee Sioux vocals and guitar










Friendboats (Faces In The Rocks - 2008)
Two Tongues (Faces In The Rocks - 2008)
Old Magic
Wizard Flurry Home (Faces In The Rocks - 2008)
Bundles
Swimming Through Stone
Twin Song
Tule
Homeopathic

Encore

Flowers And Blood (Faces In The Rocks - 2008)


La durée du concert : 0h50



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vendredi 30 octobre 2009

THE MAGNETIX ~ La Boule Noire. Paris.












 Première Partie :





Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Qui connaît The Magnetix ? Pas grand monde, hélas ! Dommage, car c'est un groupe français qui rivalise sans complexe avec nos voisins anglo-saxons. Trash musique, garage sauvage, le duo a de quoi m'exciter les sens, sa musique me plait car elle est sans concessions, hors des modes, juste de la fureur et beaucoup d'excitation. Et c'est ce que je suis venu cherchez ce soir à la Boule Noire. J'arrive vers 19h30, les portes ne sont pas ouvertes, et il n'y a que deux ou trois personnes à faire la queue. Ce qui m'embête une fois de plus, c'est de devoir supporter deux premières parties. Une fois à l'intérieur de la salle, direction le premier rang, où je rencontre Céline, venue elle surtout pour voir Left Lane Cruiser.

Dès qu'on les voit sur scène, on comprend tout de suite à quoi on a affaire. Au Blues bien sûr. Mais pas un blues soporifique, non ce serait plutôt celui d'un Seasick Steve, en plus agressif encore. Guitare et bottleneck bien entendu, accompagnés d'un batteur qui jouera tout le set debout. C'est tout simplement impressionnant, et terriblement excitant. Moi, j'aime cette rudesse et ce son. Le boogie est omniprésent, rustique, j'allais presque dire rural, et chaque morceau est un petit bijou plein d'énergie. Et même si Freddy, le guitariste rouquin et chevelu, restera assis tout le concert, l'énergie dégagée sera impressionnante. A noter une reprise de Black Betty bien roots. Aucun temps mort durant ce concert, la maestria de Freddy J IV à la guitare, et surtout sa voix rocailleuse, font merveille.  Gros succès, bien mérité d'ailleurs pour un groupe qui, certainement, devrait avoir droit à une reconnaissance bien plus importante. Voila ce que j'appelle un groupe qui en jette, tout simplement ! A découvrir par les fans de blues-rock-boogie bien âpre.

Après ce hors d'œuvre, qui aurait pu facilement être un plat de résistance, place aux français de Jack Of Heart. Les décrire sera très simple, ce ne sont ni plus ni moins que des Black Lips à la française. En face de moi, le trublion du groupe, le chanteur-guitariste, vêtu d'un collant blanc et a priori bien imbibé (vu son phrasé suant l'alcool et son attitude pour le moins bizarre). Son mot d'ordre, c'est « les amplis sur 11, voire plus !!! ». Tout cela malgré les demandes désespérées du technicien à la console qui réclamera tout au long du concert au clone de Vincent Cassel de baisser le volume des deux Fender. Car effectivement, même moi qui ai les oreilles plutôt... comment dire... plutôt "habituées" aux volumes sonores importants, j'avoue que l'on était arrivé à la limite du supportable, surtout dans les aigus. Ambiance bizarre durant ce concert, incompréhension d'une partie du public, quelques fans délirent tout de même, moi je suis assez circonspect. C'est quand même du sous-Black Lips. Musicalement, ce n’est quand même pas terrible, et je n'aime pas le côté forcé que j'ai ressenti, pour essayer de semer un peu de « bordel », ou d'essayer du surprendre. Et même si le guitariste (le clone de qui vous savez) viendra faire un tour dans la fosse, à mes pieds, pour partir dans un délire guitaristique, je n'ai pas vraiment trouvé le spectacle terrible. Anecdotique, à mon humble avis…

Ça commence à se masser devant la scène, car maintenant c'est au tour de la tête d'affiche de venir sur scène, les bordelais de The Magnetix. Les deux premiers morceaux seront là juste pour les réglages, et puis la magie opère : les morceaux sont enchainés sans aucun temps mort, les pogos commencent et la fosse s'anime sérieusement. Malgré leur apparence presque ordinaire (elle avec un regard de braise et les paupières soulignées de khôl qui lui donne un regard magnétique et abrasif - comme leur musique -, et lui simplement vêtu d'un t-shirt blanc et d'un jean), ils vont tout faire exploser avec leur mélange de trash et de garage… avec une prédilection pour tout ce qui est sonique ! Et la sauce prend facilement, je suis englouti dans un raz de marée fait de fuzz et de larsens, d'excitation qui prend de plus en plus d'ampleur, l'ambiance monte crescendo et surtout ne retombe pas à un seul instant : c’est un tourbillon sonore si rude et si soyeux à la fois, ma tête explose sous les coups de boutoir de Looch Vibrato et sur le rythme martial imposée par la ténébreuse Aggy Sonora. Et lorsque qu'il suspendra sa guitare, une Gibson SG au plafond de la salle, en s'adonnant à un entrainement de boxeur en utilisant sa guitare comme punching ball, on atteindra alors une espèce de nirvana, une sensation de chaos total. Ça, c'est du rock'n'roll !! J'ai une pensée pour Philippe M qui aurait surement apprécié comme moi le spectacle. The Magnetix sont véritablement des grands, leur show tellurique m'a mis k.o., ivre de larsens et de riffs de guitare incendiaires, bravo à vous deux, Rock'n'Roll Will Never Die avec des gens comme vous, ca c'est sûr ! »








photos de gilles b

Le blues punk de Left Lane Cruiser est ce qui se fait de plus brut et de plus puissant dans le genre.
Duo "North Mississippi Hills blues" très rythmé,

(http://www.myspace.com/leftlanecruiser)

Une poignée de 45tours sur des labels étrangers dont le prestigieux label américain ROB’S House, label originel des Black Lips et des tournées à rallonge au quatre coins du monde, ont déjà consacré les perpignanais de Jack Of Heart comme l’un des groupes de référence du ghetto rock and roll.

 (http://www.myspace.com/jackofheart)

 Depuis plus de 10 ans, The Magnetix arpentent dans tous les sens la planète rock : plusieurs tournées européennes et américaines, une multitude de papiers dithyrambiques dans la presse spécialisée, des clubs foireux, des clubs mythiques, plusieurs albums... TOUT Y EST !!
Sur scène, ils forment l’un des duos les plus soniques et les plus fascinants depuis Lux (RIP) & Ivy.
A la base garage punk primitif, leur musique a muté en une entité purement électro-magnétique, à base de guitares FUZZ acides et de rythmiques tranchées. Des shows qui vous défrisent les oreilles et vous mettent une grosse claque, pour un duo qui n’a pas fini de nous magnétiser.

 (http://www.myspace.com/themagnetix)





2006 Gettin' Down On It
2008 Bring Yo' Ass To The Table


Magnetix (CD - 2007)
Positively Negative (CD - 2009)











« Joe » Evans IV : Chant et à la slide guitare
 Brenn Beck : Batterie et à l'harmonica.











Piero Ilov(Vocals, Fender strings, pianos, tomtom etc...)
Fabrizzio Malone (Ricken' guitar)
Moogli (bass, drums)
Johan (bass, guit)















Aggy Sonora:  Drums
Look Vibrato: Guitar,  Vocal










Rollin’ and tumblin’ [Cover's Muddy Waters]
Wash It
Justify
Pork n’ Beans
Set Me Down
Hard Luck
Skinny Woman [Cover's R.L. Burside]
Ol’ Fashioned
Black Betty [Cover's Lead Belly]
Black Lung
Wild About You Baby [Cover's Hound Dog Taylor]
Hillgrass Bluebilly


La durée du concert : 0h40



La durée du concert : 1h00


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