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mercredi 14 octobre 2009

BADDIES ~ THE THERMALS ~ ~ Le Point Ephémère. Paris.











Première partie:
ELYAS KHAN



Ce qu’en a pensé Gilles B. :


 « The Thermals deux fois dans l'année, je suis comblé ! Car, oui, j'ai un faible pour ce groupe peu connu hélas, mais déjà auteur de quatre albums, dont le magnifique « The Body The Blood The Machine ». Et ce soir, c'est un petit évènement car mon ami Gilles P a fait le déplacement, lui qui n'était pas enthousiaste à l'idée d'aller dans cette salle qui ne l'inspirait pas vraiment (il est vrai que nous avons eu de par le passé quelques mauvaises expériences, la plus notoire étant l'Arapaho, un parking souterrain aux environs de la Porte d'Italie reconverti en « salle de concert »…). Michael est là aussi ce soir, il avait découvert le groupe quelques mois plus tôt à Evreux, et avait bien aimé. Quant à Vincent, il est plutôt venu voir The Baddies, contraints d'annuler leur concert prévu le soir même au Nouveau Casino, et qui, du coup, feront l'ouverture. Autant vous prévenir, je suis un fan de The Thermals, donc mon avis risque d'être affecté… mais j'essaierais d'être aussi neutre que possible !

Peu de monde lors de l'ouverture des portes, traditionnellement fixée à 20h, on se dirige tranquillement côté gauche pour être en face de Hutch Harris le guitariste/chanteur de The Thermals.

Et à peine vingt minutes plus tard, The Baddies font leur apparition, tous vêtus de la même chemise bleu ciel. L'album qui vient de sortir est bon et assez teigneux, le concert lui aussi sera bon. La structure des morceaux fait un instant penser à Devo, mais bien vite je me remémore un groupe qui a eu un succès fulgurant mais météorique fin des années 70 avec leur tube My Sharona, il s'agit de The Knack, bien sûr ! The Baddies jouent fort et d'une manière bien assurée, on a presque peine à croire que c'est un groupe débutant, d'ailleurs. Dommage que le set ait eu lieu si tôt dans la soirée, car manifestement le public n'était pas encore totalement présent dans la salle. Je prononcerai donc la formule rituelle : un groupe à suivre !

C'est bien gentil tout ça, mais il faut encore se taper une autre première partie, cette fois-ci complètement inconnue, J'ai nommé Elyas Khan... Nous infliger ÇA, ce n'est pas gentil.... c'est même presque criminel, une insulte au précédent groupe et à celui qui va suivre ! Une grosse daube, quoi ! Je n'aime pas dire cela, mais là, c'était irréel, presque risible par moment. Elyas Khan (look improbable avec bacchantes et casquette, et avec en guise de chaussures des sortes « d'écrase merdes ») est tout sauf un musicien. Il chante (faux), il joue (mal), et les compos sont (nazes). Rien que quand il joue, cela me hérissait les poils et m'irritait les oreilles… Peut-être le seul cas où j'aurais eu besoin de bouchons d'oreilles... My Bloody, c'est supportable à côté... Tout cela pour vous dire que mes camarades et moi (je parle en leur nom, car je sais qu'ils ont souffert le même calvaire que moi), on se regardait abasourdis. Elyas Khan n'a pas joué longtemps, mais c'était de toute façon beaucoup trop. Et dire qu'il y avait MEME des fans dans la salle ! Bizarre, quand même…

Passons aux choses sérieuses : The Thermals... mes chouchous que j'ai donc le bonheur de voir deux fois cette année. Un groupe un peu trop rare à mon goût, et hélas trop méconnu du public. Certes ils n'ont rien inventé, mais ils ont ce petit plus qui les différencie du reste. Ce petit plus, c'est d'abord la voix de Hutch Harris, qui véhicule une indéniable impression d'urgence… Et puis c'est aussi à ses côtés, deux excellents musiciens : tout d'abord Kathy Foster, qui non seulement a beaucoup de charme mais surtout assure une rythmique bien plombée, et enfin le dernier élément du trio, Westin Glass, le batteur - parfait complément - qui affiche, lui, en permanence une joie de vivre évidente.

Petite déception en ce début de concert, le son n'est pas assez fort à mon goût, pas assez "ample" et c'est un peu dommage. Un début de concert en relative douceur avec des extraits du dernier opus (que je j'apprécie de plus en plus au fur et à mesure des écoutes et des concerts du groupe) comme I Let It Go… Mais c'est véritablement les morceaux de « The Body The Blood The Machine » qui font décoller la salle. Car c'est à partir du fantastique Here's Your Future que le public a commencé à s'agiter sérieusement. Intro à la guitare, la voix, la batterie qui martèle le tempo et enfin la basse rouleau compresseur de Kathy qui vient enfoncer le clou, voilà ce qu'est un morceau "idéal". Et moi de crier à l'unisson : « Here's Your Future ! ». Car oui, The Thermals donne le genre de concerts où l'on aime entonner les refrains en chœurs. Kathy est diablement et simplement ravissante dans sa petite jupe bleue, elle affiche en permanence un joli sourire qui lui va à ravir. Oh bien sûr, certains détracteurs diront que leur musique est bien simple et bien basique, oui, mais qu'importe, ils ont le sens de la mélodie qui accroche, et qui me fait basculer du côté du plaisir. Car rien que pour le finale, cela valait le coup : on commence par un superbe St Rosa and The Swallows, j'ai un vrai faible pour cette chanson et son refrain : « Saint Rosa, She Flies, She Flies With The Swallows »… j'aime !!! Et puis vient A Pillar Of Salt, la chanson pop rock parfaite tout simplement avec son gimmick à la guitare, la rythmique puissante en arrière-plan, et toujours la voix chargée d'émotions de Hutch. Et encore une fois, je chante « I Carry My Baby » les poings et les yeux fermés, par moment j'ai même des vagues d'émotions qui me submergent. Et puis le final, le beau final avec un Westin au sourire béat derrière ses fûts (je me demande même s’il n'a pas pris des produits illicites, tellement son visage laissait transparaître un bonheur surnaturel !!). C'est tout naturellement Now We Can See qui vient conclure de belle manière ce concert, avec son refrain simple et fédérateur (« Oh We Ho Oh Wo Oh »… transcription approximative !), le genre de chanson que l'on entonne tous en chœur sans avoir peur de passer pour un guignol (si, si, des fois on n’ose pas chanter !).

Belle conclusion donc, même si le concert à mon sens était inférieur à celui qu'ils avaient donné à Evreux il y a quelques mois, la faute sans doute au son tout d'abord, et puis sûrement à un public plus blasé et moins expressif… Mais cela restera tout de même pour moi un beau souvenir ! Set list en poche, je me précipite vers le stand de merchandising pour acquérir l'unique t-shirt en vente.

Un dernier conseil aux amis, si vous aimez la pop de bonne facture avec des refrains accrocheurs et des mélodies qui vous rentrent dans la tête, achetez tout de suite « The Body The Blood The Machine », vous ne serez pas déçus ! »






photos de gilles b





Baddies est un groupe indie rock de Southend, Essex, qui a sorti son premier single en Octobre 2008. Ils sont acquis une réputation comme “l'un des groupes les plus excitants”. Quatre garçons, dont deux jumeaux, aux chemises bien repassées qui se sont mis en tête d'associer l'urgence des Futurheads à la précision des Hives, avec un grain de Devo au passage ! 
Imparables sur scène, ils sont acquis une réputation comme “l'un des groupes les plus excitants”. leurs sets secs et intenses ne laissent rien au hasard. La presse s'enflamme déjà partout en Europe pour leur rock anguleux.


(http://www.myspace.com/baddies)



The Thermals est un groupe rock formé en 2002 à Portland, Oregon, États-Unis. Le trio est signé sur le label indépendant Sub Pop.

(http://www.myspace.com/thethermals)




2009 - Do The Job





* More Parts Per Million (2003, Sub Pop)
* Fuckin A (2004, Sub Pop)
* The Body, The Blood, The Machine (2006, Sub Pop)
* Now we can see (2009, Kill Rock Stars)










Danny Rowton - Bass / Vocals
Jim Webster - Drums / Vocals
Michael Webster - Vocals / Guitar
Simon Bellamy - Guitar / Vocals














Hutch Harris (voix et guitare)
Kathy Foster (basse)
Lorin Coleman (batterie)














La durée du concert : 0h30














La durée du concert : 1h15



AFFICHE / PROMO / FLYER






















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