Blogger Template by Blogcrowds

samedi 17 octobre 2009

FLEETWOOD MAC ~ Le Zénith. Paris.

















Ce qu’en a pensé Gilles B. :


« C’est mon second concert en l'espace de deux jours au Zénith, et pour la seconde fois, je rentre une le tout premier dans une salle offerte à moi : pas d'hésitation, je file plein centre, au premier rang. Et tout cela pour voir qui ? Fleetwood Mac. Ils existent encore ? me demandent mes collègues, et certains de mes amis. Et bien oui ! Ils existent, et presque dans leur formation d'origine… Je ne parle pas de la toute première époque avec Peter Green, non moi je parle de l'époque de « Rumours » ou de « Tusk », là où le groupe était à son sommet (n'oublions pas que « Rumours » a longtemps été la deuxième plus grosse vente d'albums au monde… Peut-être dépassé maintenant par « Back In Black » d'ACDC). Seule Christine McVie est absente, mais le pour le reste, c'est le groupe de base qui va se présenter devant nous ce soir, pour un concert affichant bien entendu sold out. J'avoue que je ne suis pas un grand fan de Fleetwood Mac, mais Jean Pierre et Gilles P m'ont appris, ou plutôt m'ont fait changer d'avis sur ce groupe, et j'avoue que grâce à eux qui m'ont fait écouter et voir aussi en DVD les prestations de Fleetwood Mac, mon opinion sur ce groupe a évolué, pour en arriver à une certaine forme d'admiration. Mais revenons à notre concert. Ce soir les amis sont là en nombre : Jean Pierre et sa famille presque au complet, la "baronette" pour son tout premier concert (elle aurait pu tomber plus mal), Vincent, Gillles P, Sylvie et son mari, et même Sylvain qui a fait le déplacement. Alors médiocre soirée nostalgie ou bonne surprise ?

Curiosité  ce soir, les crash barrières sont placées à moins d'un mètre de la scène, il semblerait donc qu'il n'y ait pas de photographes, ce qui se confirmera un peu plus tard. Pas de première partie, ce qui m'arrange plutôt, mais ce qui surprend c'est l'absence de roadies sur scène durant toute cette longue attente : pas un seul ne viendra tester le matériel, contrairement à bon nombres de groupes où l'on voit des kyrielles de techniciens s'affairer sur scène pour un résultat qui parfois laisse à désirer. Ce soir, il n'en est rien, et sans rien dévoiler du concert, le son sera tout simplement parfait... comme quoi !.


Après une bonne heure de discussion avec mes voisins venant de province (à noter la diversité du public ce soir, un mélange de gens de tous âges) les lumières s'éteignent, et, presque curieusement, on sent le Zénith très respectueux dans l'attente de ses héros : il faut dire qu'il y a presque 30 ans que le groupe n'est plus revenu à Paris. Même moi, j'ai des frissons qui ñe parcourent le corps. Eh oui Fleetwood Mac est tout de même l’un des rares derniers groupes mythiques qu'il reste. Ma première impression, c'est la sensation de plaisir à l'écoute des premières notes jouées par Lindsey Buckingham, car c'est bien lui qui sera le grand bonhomme de la soirée. Malgré son visage marqué par les années et certainement quelques excès, le bonhomme tient la baraque à lui tout seul. Impressionnant, je dois bien le dire, car Lindsey est un virtuose de la guitare, et le voir de près est assez fascinant. Quant à Stevie Nicks, l'autre personnalité du groupe, il faut bien admettre qu'elle a vieilli, même si elle a toujours sa longue chevelure dorée, et si elle est traditionnellement habillée de noir. Quant au reste du groupe, c'est toujours la section rythmique habituelle, avec Mike Fleetwood bien sûr aux drums, et même si lui aussi a pris de la bouteille, il manifestera pendant toute la durée du concert un vrai enthousiasme mêlé de bonne humeur… à l'instar du groupe tout entier d'ailleurs (seul peut -être John McVie, l'autre "vétéran" du groupe, affichera plus de réserve…). Et il ne faudrait pas oublier les trois splendides choristes, toutes de noir et de cuir vêtues, qui ont fait le bonheur de l'un de mes amis !

Mais qu'en a-t-il été du concert ? Nostalgie ? Show de routine animé par de vieux briscards ? Rien de tout cela, bien au contraire. D'ailleurs Lindsey Buckingham, qui sera ce soir le porte parole du groupe, expliquera en début de concert qu'il n'avait rien à vendre ce soir, juste l'envie de jouer ensemble. Et de fait, cela va très vite se voir. D'abord, c'est une incroyable sensation de limpidité qui rejaillit, avec un son ample et pur à la fois, des musiciens confirmés… Mais le premier vrai choc, c'est de voir à quelques mètres, presque à portée de main par moments, un Lindsey Buckingham virtuose de la guitare, avec sa manière très particulière de jouer, et aussi bien sûr ses "mini guitares", le tout faisant de lui à mes yeux un guitariste unique et hors pair. Le leader, c'est lui, incontestablement. Mais Stevie Nicks a bien entendu son contingent de fans : on entendra beaucoup de "I Love You Stevie" pendant toute la durée du concert. Moi qui ne suis pas un spécialiste du groupe, je reconnais de bonne grâce que chaque morceau joué ce soir avait son intérêt. La complicité évidente entre Stevie et Lindsey, la puissance de chaque mélodie, avec comme premier morceau "hors du lot" qui m'ait fait craquer ce soir, The Chain… et surtout l'évidente envie de jouer ce soir. Je craque aussi sur Rhiannon, bien qu'il m'ait fallu de nombreuses écoutes (merci JP & Gilles) pour apprécier ce morceau à sa juste valeur. Et aussi, malgré le fait que ce soir, même si Stevie n'avait plus tout à fait son léger trémolo dans la voix, l'émotion primait avant tout. Une Stevie Nicks parlant peu, plus en retrait que son ex-compagnon, et malgré l'usure du temps (qui se remarque beaucoup plus sur une jolie femme que sur un homme… on dit hélas souvent qu'un homme est bien conservé ou fait son âge, alors que pour une belle femme, c'est souvent qu'elle a mal vieilli). Stevie était là, assez émouvante, esquissant en milieu et en fin de concert quelques pas de danse en tournant sue elle même, l'éclairage en contrejour rendant la scène très belle. En cours de show, petit intervalle avec un Mike Fleetwood cette fois-ci devant son énorme batterie pour une séance sur un mini kit, l'occasion par là-même de constater que le bonhomme affiche une bonne humeur communicative, et aussi de remarquer son penchant pour les tenues "romantiques", on le croirait tout frais sortie d'un tableau de la Renaissance : une espèce de gentleman en voie de disparition, certainement... Il serait vain de décrire le concert morceau par morceau, mais les grands moments ont été pour moi, outre The Chain et Rhiannon précédemment cités, le formidable Tusk et bien sûr en apothéose une superbe version de Go Your Own Way, où une fois de plus Lindsey prendra un de ses solos dont il a le secret. Si j'avais une (petite) critique à formuler, ou plutôt le seul morceau que je n'ai pas apprécié à sa juste valeur, ce fut l'interprétation de Don't Stop, pendant lequel j'ai véritablement ressenti l'absence de Christine McVie.

Que dire en conclusion ? Un concert pratiquement parfait, un public à l'unisson du groupe, 2h35 de bonheur partagé avec 6400 personnes, la preuve aussi ce soir que les "vieilles grosses machines" ne sont pas toutes rouillées, et qu'elles ne sont pas là forcément QUE pour faire la tournée des compteurs. Oui, Fleetwood Mac m'a surpris, et agréablement, et je suis fier de les avoir vu ce soir. On dévalise le merchandising (bien fourni) avant de tous se quitter sur cette belle impression qui restera gravée dans nos mémoires. Oui, Fleetwood Mac est un GRAND groupe ! »








photos de gilles b
 



Fleetwood Mac est un groupe de rock dont on peut diviser l'existence en deux parties bien distinctes, même si on retrouve des membres communs à chacune de ses périodes. Le Fleetwood Mac britannique est un des plus célèbres groupes ayant participé au British Blues Boom à la fin des années 1960. Il s'est constitué en 1967 autour de trois anciens membres des Bluesbreakers de John Mayall. Il s'agit du bassiste John McVie, du batteur Mick Fleetwood et du guitariste et chanteur Peter Green. Ces trois hommes sont rejoints par le slide guitariste Jeremy Spencer. Le groupe s'appelle alors officiellement le Peter Green's Fleetwood Mac. À partir de 1969, le Fleetwood Mac est rejoint par un troisième guitariste, en la personne de Danny Kirwan. Le groupe est à son apogée commerciale et artistique, comme en témoigne l'excellent album Then Play On. Peter Green quitte brutalement le groupe au mois de mai 1970. En proie à des crises de plus en plus aiguës, il finira par se faire interner dans un hôpital psychiatrique. Privé de son leader emblématique, le Fleetwood Mac tente malgré tout de survivre et enregistre l'arrivée de la chanteuse Christine McVie ex-chanteuse du groupe de blues Chicken Shack, qui n'est autre que l'épouse du bassiste John McVie. Après une certaine période de flottement, le groupe se fixe aux États-Unis où Mick Fleetwood fait la rencontre du couple composé de Lindsay Buckingham (guitariste et chanteur) et Stevie Nicks (chanteuse) . Le premier album de cette nouvelle formation, (Fleetwood Mac en 1975) est un succès, mais sans comparaison avec le raz-de-marée qu'est Rumours en 1977, véritable usine à tubes qui  consacrera Fleetwood Mac comme l'un des plus grands groupes de sa génération. Après un troisième album en 1979 (Tusk), le groupe, sans se dissoudre officiellement, rentre dans une certaine période d'inactivité, ses membres se laissant tenter par diverses aventures en solo. C'est un coup d'éclat lors de l'élection présidentielle américaine de 1992 où Bill Clinton utilise Don't Stop pour sa campagne électorale, l'un des succès de Fleetwood Mac. Le groupe, se reforme face à cette médiatisation et enchaîne les nouveaux albums et les tournées. La dernière tournée en date (qui suit Say you Will en 2003) est un véritable succès.

(http://www.myspace.com/fleetwoodmacunleashed)










    •    Fleetwood Mac (1968)
    •    Mr. Wonderful (1968)
    •    English Rose (1969)
    •    Then Play On (1969)
    •    Live in Boston
    •    Blues Jam in Chicago
    •    Kiln House (1970)
    •    Future Games (album) (1971)
    •    Bare Trees (1972)
    •    Penguin (1973)
    •    Mystery to Me (1973)
    •    Heroes Are Hard to Find (1974)
    •    Fleetwood Mac (1975)
    •    Rumours (1977)
    •    Tusk (1979)
    •    Fleetwood Mac Live (1980)
    •    Mirage (1982)
    •    Tango in the Night (1987)
    •    Greatest Hits (1988)
    •    Behind the Mask (1990)
    •    25 Years : The Chain (1992)
    •    Time (1995)
    •    The Dance (1997)
    •    The Very Best of Fleetwood Mac (2002)
    •    Say You Will (2003)
    •    Rumours (2004)




•    Stevie Nicks - vocals
    •    Lindsey Buckingham - guitar, vocals
    •    John McVie - bass
    •    Mick Fleetwood - drums, percussion

+
1 Guitar & Vocal
1 Keyboards & Vocal
+
3 Choir Members




1. Monday Morning (Fleetwood Mac - 1975)
2. The Chain (Rumours - 1977)

3. Dreams (Rumours  - 1977)
4. I Know I'm Not Wrong
 (Tusk - 1979)
5. Gypsy (Mirage - 1982)
6. Go Insane (Lindsey Buckingham - Go Insane - 1985)

7. Rhiannon (Fleetwood Mac - 1975)

8. Second Hand News (Rumours - 1977)

9. Tusk (Tusk - 1979)
10. Sara (Tusk - 1979)

11. Big Love (Lindsay Buckingham solo) (Tango In The Night - 1987)
12. Landslide (Stevie Nicks and Lindsay Buckingham) (Fleetwood Mac - 1975)
13. Never Going Back Again (Stevie Nicks and Lindsay Buckingham) (Rumours - 1977)

14. Storms (Tusk - 1979)

15. Say You Love Me (Fleetwood Mac - 1975)

16. Gold Dust Woman (Rumours - 1977)
17. Oh Well (Then Play On - 1969)

18. I'm So Afraid (The Dance - 1997)

19. Stand Back (Stevie Nicks - The Wild Heart - 2003)
20. Go Your Own Way (Rumours - 1977)

Encore 1

21. World Turning (Fleetwood Mac - 1975)
22. Don't Stop (Rumours - 1977)

Encore 2

Silver Springs (B Side Sigle Go Your Own Way)



La durée du concert : 2h35


AFFICHE / PROMO / FLYER
























Aucun commentaire: