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samedi 10 janvier 2009

New Young Pony Club ~ Sons And Daughters ~~ La Maison De La Culture. Amiens.




Première Partie :






Ce qu’en a pensé Gilles B.:


« Quelle ne fut pas ma surprise quand, lors d'une visite sur un site internet, j'aperçus une news qui me fit presque bondir de ma chaise : Sons & Daughters en concert à Amiens dans le cadre d'un festival (Tendances 09, je crois) ! Ni une ni deux, coup de fil à Eric, on s'organise (Amiens, ce n'est tout compte fait pas si loin de Paris...) et enfin, les billets en poche, nous voilà partis en ce samedi toujours aussi glacial vers la Picardie... C'est donc avec Sophie et Eric, ainsi qu'avec Clément que nous arrivons devant la Maison de la Culture, un petit tour à l'intérieur pour repérer les lieux, le bâtiment est spacieux et assez convivial je dois dire. On va manger un morceau dans une pizzeria avoisinante, puis nous voilà dans la "grande salle" de la Maison de la Culture d’Amiens. Une belle salle, je dois dire, mais beaucoup trop grande pour la soirée qui s'annonce. Le fait est que nous ne sommes qu'une vingtaine aux alentours de 20h15, ça craint quand même pour l'ambiance !! Heureusement, le public arrive, pas très nombreux certes, mais en nombre suffisant pour qu'un semblant d'ambiance soit au rendez-vous.

20h40, Sons & Daughters prennent possession de l'imposante scène, trop grande d'ailleurs pour des concerts de rock, les amplis sont reculés, même Adele se retrouve à 3 ou 4 mètres de nous, beaucoup trop loin tant la scène est large et profonde. Mais peu importe, nous sommes là, au premier rang, avec la surprise de voir l'ami Michael nous rejoindre (ce sera pour lui aussi son concert de rentrée...). Je me pose toujours la même question concernant Sons & Daughters : pourquoi cet insuccès chronique en France ? Peu d'articles dans la presse, pratiquement rien sur les blogs ou les sites musicaux. Et pourtant, dieu que le groupe est bourré de talent. Deux albums et un EP irréprochables, du rock inspiré avec des compositions presque toutes de haut niveau... et rien en France... Deux concerts à la Boule Noire en 2005 et 2008 même pas sold out, c'est triste et malheureux. Mais gardons espoir en nos Ecossais, en leur souhaitant un avenir plus radieux et surtout de la reconnaissance. Alors ce concert ? J'avoue avoir eu peur au début, seuls mes amis se lèvent pour s'accouder à la scène, la froideur hivernale semble avoir aussi pris possession de la salle, mais au bout d'une minute les gens quittent leurs sièges (heu oui la salle est en configuration assise !). Adèle à son habitude est vêtue "légèrement" : short, chaussettes montantes, chaussures à talons et un petit haut orange. Flashy donc ! De son coté la jolie bassiste Ailidh Lennon me semble avoir légèrement grossi, du corps et du visage, mais il est vrai qu'elle sort d'un accouchement récent, et d'ailleurs je me demande si ce n'est pas son concert de rentrée, pour elle aussi. Enfin, presque en face de moi, Scott Paterson, flingueur patenté et prêt à nous allumer avec ses riffs incendiaires. Le groupe ne paraît pas trop surpris du public relativement maigre (allez, entre 150 et 200 personnes peut-être), même si leurs premiers mots (« bonjour ! »...) sonnent assez creux dans cette grande salle. Mais les Ecossais n'en ont cure et attaquent d'entré avec un extrait du dernier album, le son est bon et fort, particulièrement pour la guitare (même si ce n'est pas un mur de son...), petite déception tout de même concernant la voix de Adèle un peu noyée parmi les instruments, elle ne ressort pas assez, malheureusement. Le groupe est en forme, les gens devant commencent à bouger, et puis c'est Johnny Cash (ils l'ont joué si tôt qu'à la fin du concert je croyais qu'ils ne l'avaient pas fait !!!). Toujours bien, même si j'aurais aimé plus de tension lors de ce morceau, plus d'urgence (mais bon, salle trop grande, public peu nombreux...). Le dernier album est pratiquement joué dans son intégralité, de toute façon il n'y a que du bon, Adèle bouge bien mais toujours trop loin de nous malheureusement. Pour Scott Paterson, c'est comme d'habitude un sans faute, il assure avec un son sauvage et acéré les parties de guitares, c'est flamboyant, du punk des grands espaces, une sorte de cavalcade effrénée que l'ampli Vox nous balance en pleine tronche. J'ai adoré The Nest, mais l’un des meilleurs moments sera surement quand il interprèteront Rama Lama, morceau fait de nombreuses ruptures. Des regrets ? Oui car pas de Medicine, de Monsters, et surtout pas de Taste The Last Girl, l’un de leurs tous meilleurs morceaux. Dommage... A noter l'hommage discret mais bien réel que Adele a fait en raison du décès de Ron Asheton. La salle commence à se chauffer tout doucement, surtout grâce à un groupe se trouvant sur notre gauche, mais l'ambiance restera sympa. 55 minutes, et le groupe se retire définitivement hélas, dommage qu'on ne leur ait pas permis de faire un rappel, c'est assez incompréhensible. Bon set donc, mais il manquait malheureusement l'ambiance, c'est donc à classer un ton en dessous des concerts que j'avais précédemment vus d'eux.

Un tour en dehors de la salle, beaucoup de monde au bar, je vais aux toilettes (propres !!), retour dans la salle pour voir la mise en place finale du matériel de NYPC. Ce groupe est un sujet de (gentille)discorde entre Eric et moi, lui affirmant que le disque est tout simplement mauvais, aucun morceau de bon, moi je ne suis évidemment pas du même avis, car sans être génial, « Fantastic Playroom » s'écoute gentiment avec en prime un ou deux morceaux qui sortent du lot. Oh, je suis d'accord, ce n'est pas le disque du siècle, mais c'est sympa tout de même. Les lumières s'éteignent progressivement, et le groupe arrive sur scène, avec en tête une Tahita Bulmer qui a adopté une coupe de cheveux courte et blonde. Et avec sa tenue flashy, j'avoue qu'elle en jette pas mal... d'autant plus qu'elle n'aura cesse de sourire pendant tout le concert, répandant ainsi une dose de bonne humeur. Mais que dire de Lou Hayter aux claviers !!! Elle ferait presque passer Louise Bourgoin (ex-miss météo de Canal+) pour un laideron. Mais passons aux choses sérieuses, la zique. J'ai peur pendant le premier morceau (un pourtant bon Get Lucky), car le public semble très très froid. Et puis passer après Sons & Daughters, ce n’est pas évident. Mais le groupe, au fil des chansons, arrive à dégeler le public, à côté de nous toute une bande de jeunes gentils mais sérieusement alcoolisés commencent à foutre un gentil bordel, les mecs rampent sur la scène puis vont embrasser les (jolies) chaussures de Tahita qui se laisse faire toute rougissante. Même en Angleterre, ils ne doivent pas en avoir beaucoup des fans qui rampent pour leur embrasser les chaussures !! C'était la séance fétichisme de la soirée (qui durera d'ailleurs toute la durée du concert !). Moi, j'avoue que j'ai bien apprécié le concert. On compare NYPC parfois à CSS, mais sur scène c'est pratiquement meilleur, d'autant plus que contrairement à CSS, c'est musicalement mieux joué en live. Plus discret, le guitariste Andy Spence fait son boulot sans en rajouter, mais par contre j'ai été assez impressionné par Sarah Jones à la batterie, qui applique un tempo sans faille. Je le redis, ce n'est pas "génial" nous sommes bien d'accord, mais on passe un bon moment, c'est de l'electro-pop sympa... Une salle plus petite et un son un peu plus fort, je danserais volontiers. Quelques moments forts : outre Get Lucky que j'aime vraiment bien, une reprise de Dress (PJ Harvey) plutôt surprenante, mais bien envoyée (je savais que c'était une reprise, mais je n'arrivais pas à mettre le nom dessus, Eric est venu heureusement à ma rescousse), un Ice Cream bien enlevé, et bien sur The Bomb excellent, le meilleur morceau sans hésitations. A priori le groupe a joué un, voire plusieurs nouveaux morceaux, toujours dans la même veine. En tout cas, Tahita a un joli feeling et sa bonne humeur est communicative, on adhère rapidement à leur prestation. Un court rappel avec The Get Go, un dernier coup d'œil vers la sculpturale Lou (mon dieu !!!), et la soirée se termine après 50 minutes de show. Un peu court mais bon...

C'est donc les set lists et l'affiche du concert en poche que l'on quitte la Maison de la Culture, une dernière photo devant le bâtiment, et c'est le retour vers Paris, toujours par un froid de canard. Belle soirée de rentrée, pour les concerts parisiens, c'est lundi que cela commence pour ma part avec Cocoon. »










photos de gilles b.



Sons & Daughters sont un group de rock de Glasgow, Scotland, fondés par deux anciens d'Arab Strap en 2001, hantés par la sensuelle et inquisitrice chanteuse Adele Bethel. Un son qui tronçonne, des compositions post-punk énergiques teintées de folk où l'on retrouve le surprenant duo de voix masculin/féminin, un riff d’une violence toute jouissive et un chant rapide qui propulse le refrain vers de bien hautes sphères. Sons & Daughters proposent avec leur troisième album, sorti le 28 janvier 2008 et produit par Bernard Butler, un disque d’indie-rock sans fausses notes. Les guitares tranchantes, la section rythmique grondante, le chant habité et les choeurs épiques font de This Gift un album rock brûlant. Dignes représentants, avec Franz Ferdinand, du rock made in Ecosse, ils livrent des prestations scéniques brutes de décoffrage, oscillant entre la frappe chirurgicale punk et l’incandescence post rock.

(www.myspace.com/sonsanddaughters)


Le groupe New Young Pony Club est un groupe de rock indépendant qui s'est formé en Angleterre, à Londres. Formé en 2004 en Angleterre, le groupe emmené par la chanteuse Tahita Bulmer, incarnation du glamour rock de la fin des années 70, galope aussi vite dans les charts anglais qu'australien. Influencé par les artistes issus de la new wave comme Talking Heads et Blondie, propose des morceaux aux riffs électro-pop ultra-énergiques, mêlés à des rythmes dance survoltés. Machine à danser hédoniste, tenues Flashy, rythmique affolée et tubes antidépresseurs, ces londoniens semblent bien être le chaînon manquant entre Klaxons, CSS et les Gossip.

(http://www.myspace.com/newyoungponyclub)







































# Adele Bethel - Chant, guitare, piano
# David Gow - Drums , percussion
#Ailidh Lennon - Bass , mandolin , piano
#Scott Paterson - Vocals, guitar










NEW YOUNG PONY CLUB






Tahita Bulmer : Vocal
Andy Spence : Guitar
Lou Hayter : Keyboards
Igor Volk : Bass
Sarah Jones : Drums













La durée du concert : 0h55

NEW YOUNG PONY CLUB




Get Lucky (Fantastic Playroom - 2007)
Hiding on the Staircase (Fantastic Playroom - 2007)
F.A.N. (Fantastic Playroom - 2007)
Jerk Me (Fantastic Playroom - 2007)
Ice Cream (Fantastic Playroom - 2007)
Tight Fit (Fantastic Playroom - 2007)
Dress (Cover’s PJ Harvey)
Wobbly Chroma (New song)
Descend (B Side - 2007)
The Bomb (Fantastic Playroom - 2007)

Encore

The Get Go (Fantastic Playroom - 2007)






La durée du concert : 0h50

AFFICHE / PROMO / FLYER






Sons & Daughters - Gilt Complex




Sons And Daughters - Taste The Last Girl




New Young Pony Club - Icecream





New Young Pony Club - The Bomb




New Young Pony Club ~ Sons And Daughters ~~ La Maison De La Culture. Amiens.





Première Partie :






Ce qu’en a pensé Eric :


Quand on aime, on ne compte pas... surtout les kilomètres, dans le froid et la neige. Notre premier concert de 2009, ce sera donc dans l'improbable Maison de la Culture d'Amiens (si, si !), pour assister - enfin... - à un set de Sons and Daughters, soit l'un des groupes les plus honteusement méconnus en ce moment (comment la presse et le public ont-ils pu ignorer aussi largement le magnifique "This Gift", l'un des albums phares de 2008 ? C'est une énigme pour moi : il suffit normalement de le faire écouter une fois à toute personne normalement constituée, avec deux oreilles et un coeur, pour qu'elle l'aime immédiatement !). Bref, la seule façon de voir les Ecossais live sans aller à l'étranger, c'est une heure et demi de route dans la nuit, et le risque d'une salle glauque au milieu de nulle part... mais Gilles B, Clément, Sophie et moi avons décidé de le prendre, ce risque-là !

En fait, le trajet est relativement rapide, le stationnement aisé, la pizzeria en face de la Maison de la Culture accueillante, la salle moderne et... grande, typique des salles provinciales accueillant "spectacles culturels" en tout genre. Deux problèmes : les sièges (mais nous nous mettrons vite debout devant la scène, il ne faut pas déconner !), et surtout le manque d'affluence, au final moins d'une centaine de personnes dans un théâtre qui doit en contenir un bon millier. La déprime me guette, je le sens, d'autant que Sons and Daughters doivent jouer en premier dans le cadre de cette soirée du festival Tendances 09, avant New Young Pony Club, un groupe que, malgré des écoutes répétées, je persiste à trouver parfaitement insipide. Bon, je me remets à sourire quand nous voyons un Michael débarquer, interloqué de nous retrouver là, à Amiens (Gilles ne lui avait apparemment pas signalé cette expédition !) : en fait, même si le public n'est pas nombreux, il y a ce soir une cohorte de vrais fans de Sons and Daughters, qui ont fait comme nous le voyage pour leur groupe chéri.


Quand Adele Bethel déboule sur scène, vers les 20 h 40, on ne peut pas dire qu'on soit séduit par sa plastique, plutôt du côté de Beth Ditto si vous voyez ce que je veux dire...  Vous me direz que c'est bien futile de dégoiser sur les mensurations de la chanteuse de l'un de ses groupes favoris, mais il faut reconnaître que, vocalement non plus, Adele n'assure pas terrible ce soir, pas aidée il est vrai par une sonorisation imparfaite... Ce sera la petite déception des 55 minutes qui vont suivre, cette incapacité d'Adele à recréer les parties vocales des magnifiques morceaux de "This Gift", et qui déséquilibre les duos vocaux masculin / féminin que nous aimons tant (peut-être aussi parce qu'ils évoquent X, l'un de mes groupes favoris de tous les temps ?). Mais, curieusement, ce n 'est pas vraiment un problème, parce qu'on est surtout venus voir et entendre la guitare de Scott Patterson, petit jeune homme mignon et sage, parfaitement classe, qui déchaîne la foudre sans sourciller pendant tout le set... Et cette guitare, comme espéré, elle est très belle, conjuguant la frénésie tout en fuzz et wah wah des grands groupes garage psychedélique des 60-70's avec une nervosité, un tranchant qui sont son seul héritage punk : bref, du Ron Asheton avec la virtuosité en plus. Un mot en passant, et une minute de silence, pour Ron Asheton, justement, dont on a appris la mort cette semaine, et auquel Adele dédiera un beau "Johnny Cash", joué en second morceau du set, et traversé d'une citation jouissive de "I Wanna Be Your Dog"...

Mais revenons à Scott Patterson, dont il est difficile de détacher les yeux, tant il étincelle, malgré une indéniabe modestie (vêtements, attitude, rien du guitar hero qu'il pourrait prétendre être, pourtant), et c'est encore une fois lui qui portera le concert à son incandescence sur le splendide "Rama Lama", sommet de la soirée. Bon, Adele nous parlera bien de son amour pour Leonard Cohen qui lui a fait composer "Dance Me In", mais ce concert n'appartient pas à la chanteuse, il n'y a aucun doute là-dessus et on a du mal à s'intéresser à ce qu'elle dit... Au final, 55 minutes donc de rock éternel, aussi classieux que régulièrement intense, mais aussi un début d'explication à l'insuccès de Sons and Daughters, à qui il manque quand même sur scène cette étincelle de folie, ou de génie, qui fait la différence, et qui leur permettrait de devenir le GRAND groupe que leurs albums laissent prévoir. Il faut dire, à leur décharge, que chauffer une salle aussi peu rock, et aussi peu peuplée que ce grand théâtre, était une gageure.

25 minutes de pause, changement de matériel, pendant lesquels Sophie et Clément vont s'installer confortablement dans les fauteuils près de la console, et voilà New Young Pony Club qui débarquent. Première constatation, et c'est rageant, il y a maintenant de véritables moyens mis en place pour servir le groupe : bon éclairage, son excellent, on est loin des conditions très moyennes dans lesquelles ont joué Sons and Daughters. Seconde remarque : il faut reconnaître que, par rapport à la discrétion de Sons and Daughters, NYPC savent dégager une indiscutable "aura", entre la mini chanteuse Tahita Bulmer, assez spectaculaire et généreuse, la splendide Lou Hayter aux claviers qui aimante les regards de tous les hommes dans la salle, et la cogne sauvage de Sarah Jones à la batterie, il y a de quoi se régaler les pupilles ! Le problème, même si sur scène, la voix de Tahita est moins froide que sur le médiocre album "Fantastic Playroom", c'est que, et on s'en rend compte très vite, les compositions sont toujours aussi faibles (j'hésite à employer le terme de "lamentables" par respect pour Gilles B, qui défend de manière à mon avis inconsidérée cette musique...). On a l'impression d'assister pendant 50 minutes à une succession de gimmicks piqués à de nombreux groupes plus doués, à l'alignement de coquilles vides qui ne contiennent aucunes chansons, juste une ou deux idées pas très originales mais un peu branchées. Ce qui sauve ce show médiocre de l'ennui extrême qui nous guette, c'est 1) une bonne énergie qui nous oblige à agiter - mollement quand même - le popotin 2) l'invasion de la scène par l'équivalent des "fluo-kids" d'Amiens, en fait une bande d'ados bourrés à la bière qui ont décidé de faire la fête coûte que coûte, et qui nous ferons bien rire... Slam porté à bout de bras par 1 (une !) personne, intrusions répétées sur scène par l'un des plus éméchés - et fétichiste des pieds, indiscutablement - pour venir lécher les chevilles de Tahita (un peu inquiète, et on la comprend, vu l'absence de quelque service d'ordre que ce soit), simulation (?) d'une orgie homo avec roulages de pelles entre copains, bref, le spectatcle était dans la salle, et grâce à nos gentils excités, on ne s'est pas ennuyés au premier rang !

Au final, une soirée mi-figue mi-raisin, mais indiscutablement, un départ original pour une nouvelle année Rock'n'Roll !






photos de eric


Sons & Daughters sont un group de rock de Glasgow, Scotland, fondés par deux anciens d'Arab Strap en 2001, hantés par la sensuelle et inquisitrice chanteuse Adele Bethel. Un son qui tronçonne, des compositions post-punk énergiques teintées de folk où l'on retrouve le surprenant duo de voix masculin/féminin, un riff d’une violence toute jouissive et un chant rapide qui propulse le refrain vers de bien hautes sphères. Sons & Daughters proposent avec leur troisième album, sorti le 28 janvier 2008 et produit par Bernard Butler, un disque d’indie-rock sans fausses notes. Les guitares tranchantes, la section rythmique grondante, le chant habité et les choeurs épiques font de This Gift un album rock brûlant. Dignes représentants, avec Franz Ferdinand, du rock made in Ecosse, ils livrent des prestations scéniques brutes de décoffrage, oscillant entre la frappe chirurgicale punk et l’incandescence post rock.

(www.myspace.com/sonsanddaughters)


Le groupe New Young Pony Club est un groupe de rock indépendant qui s'est formé en Angleterre, à Londres. Formé en 2004 en Angleterre, le groupe emmené par la chanteuse Tahita Bulmer, incarnation du glamour rock de la fin des années 70, galope aussi vite dans les charts anglais qu'australien. Influencé par les artistes issus de la new wave comme Talking Heads et Blondie, propose des morceaux aux riffs électro-pop ultra-énergiques, mêlés à des rythmes dance survoltés. Machine à danser hédoniste, tenues Flashy, rythmique affolée et tubes antidépresseurs, ces londoniens semblent bien être le chaînon manquant entre Klaxons, CSS et les Gossip.

(http://www.myspace.com/newyoungponyclub)







































# Adele Bethel - Chant, guitare, piano
# David Gow - Drums , percussion
#Ailidh Lennon - Bass , mandolin , piano
#Scott Paterson - Vocals, guitar










NEW YOUNG PONY CLUB






Tahita Bulmer : Vocal
Andy Spence : Guitar
Lou Hayter : Keyboards
Igor Volk : Bass
Sarah Jones : Drums












La durée du concert : 0h55

NEW YOUNG PONY CLUB




Get Lucky (Fantastic Playroom - 2007)
Hiding on the Staircase (Fantastic Playroom - 2007)
F.A.N. (Fantastic Playroom - 2007)
Jerk Me (Fantastic Playroom - 2007)
Ice Cream (Fantastic Playroom - 2007)
Tight Fit (Fantastic Playroom - 2007)
Dress (Cover’s PJ Harvey)
Wobbly Chroma (New song)
Descend (B Side - 2007)
The Bomb (Fantastic Playroom - 2007)

Encore

The Get Go (Fantastic Playroom - 2007)





La durée du concert : 0h50

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Sons & Daughters - Gilt Complex




Sons And Daughters - Taste The Last Girl




New Young Pony Club - Icecream





New Young Pony Club - The Bomb