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jeudi 5 mars 2009

School of Seven Bells ~ Le Point Ephémère. Paris.










Première Partie : SH** BROWN





Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« C'est tout d'abord intrigué par le nom que j'ai été découvrir ce nouveau groupe sur MySpace, puis une fois l'écoute terminée, j'ai de suite pris ma place pour le concert. Si la Maroquinerie reste une référence au niveau de la programmation, j'avoue que le Point Ephémère adopte aussi une politique intéressante, démontrant beaucoup d'éclectisme, et surtout une recherche permanente de ce qui sera dans quelques mois les groupes en vues dans tous les journaux et autres sites internet.

Encore une fois, malgré le fait que j'ai quitté mon boulot assez tardivement j'arrive (trop ?) tôt le long du Canal St Martin, mais la bonne surprise c'est que Philippe M est déjà sur place : du coup on va se jeter un petit verre de blanc à travers le gosier, et l'on croise ou plutôt on s'assoit à proximité du groupe qui vient de prendre place pour se restaurer. Et il faut bien avouer qu'avec Philippe on craque carrément sur le joli minois de Alejandra Deheza, l’une des deux sœurs jumelles du groupe (l'organiste). A défaut de bonne musique, nous sommes sur de pouvoir trouver le plaisir des yeux... Le Point Ephémère, c'est tout le temps le même topo, ouverture des portes à 20h, pas avant, et ce soir on ne dérogera pas à la règle.

On choisit l'option côté droit, bien nous en prendra car Alejandra, elle, se trouvera sur la gauche, et quand vous êtes au premier rang avec un orgue qui vous cache la vue, bonjour !!! En attendant nous sommes rejoints par Michael et par Clément - tout heureux d'être présent ce soir et pour qui le Point Ephémère est une découverte.

En attendant c'est S... B (traduisez Shit Brown, la classe...) qui se présente sur scène. Le groupe ne semble pas vraiment à l'aise sur scène, le rapport avec le public est inexistant ou presque. Musicalement, c'est assez primaire et simpliste (ce qui ne veut pas dire mauvais pour autant). Cela me fait penser à un groupe comme Beat Happening, mais la comparaison s'arrête là. J'ai trouvé les compos un peu répétitives, sans un morceau qui ressorte véritablement du lot. Et j'ai toujours la désagréable impression que les mecs n'ont qu'une hâte, c'est de finir le concert et de s'en aller (exception faire du chanteur).

Passé le set des Français, je m'aperçois avec plaisir que la salle est maintenant bien remplie, pas bourrée à craquer, mais l'affluence est importante ce soir. Philippe et moi avons déjà acheté l'album, juste avant que la première partie ne commence. J'avoue n'avoir d'yeux que pour la ravissante Alejandra qui installe son matériel. A noter l'incompétence chronique de l'un des techniciens ce soir (ce qui nous fait toujours bien rigoler, d'ailleurs) modifiant sans cesse ce que les membres du groupe essayaient de mettre en place (les retours, précisément).

School Of Seven Bell sur scène, c'est une configuration géométrique, un trinagle constitué par les deux anges de chaque côté, en devant de la scène, et Benjamin Curtis en plein milieu mais en retrait. Et ce qui frappe, dès les premières notes du concert, ce sont l'harmonie et la beauté des voix, il y a énormément de pureté dans ces vocaux. Et, comme s’il était là pour apporter un contrepoint à cette vision angélique, Benjamin, lui, apparaît presque contorsionné, plein de souffrances sur sa guitare... Pas de batterie ni de basse, une boîte à rythme faisant l'affaire. Le mélange des genres est ludique et merveilleux, on oscille entre la douceur et la violence sonique, violence toute relative d'ailleurs car le but de tout cela est d'allier l'aspect sonique shoegaze de Benjamin avec les enjolivures des voix angéliques des deux sœurs. Si à première vue, j'ai été irrésistiblement attiré par la splendide Alejandra, je dois dire que sa sœur Claudia n'est pas en reste. De près, c'est le presque parfait sosie de Marie Trintignant jeune, avec de grands yeux de biche... mais là, je m'égare. C'est elle qui chante principalement, et joue de la guitare rythmique. La meilleure définition de la musique du groupe (elle n'est pas de moi, mais de Wikipedia), c'est le qualificatif de Pop Dream : c'est tout à fait cela, on vit un rêve éveillé, de jolies sonorités viennent remplir nos conduits auditifs. Tout le public semble sous le charme, sans pour la plupart connaître la moindre des chansons du groupe. On pourrait faire une vague comparaison avec un groupe comme Lush (mais avec beaucoup moins de guitares), et moi je pense aussi à Bat For Lashes pour l'aspect onirique des choses, et aussi, assez curieusement, à Au Revoir Simone pour le coté ludique. Les 50 minutes du concert s'écoulent à vitesse grand V, School Of Seven Bells arrivant sans effort à nous captiver et au final nous laisser admiratifs. Pour finir, une petite remarque concernant l'éclairage : atroce pour les photos, comme d'habitude.

Le concert fini, on fait un passage par le stand merchandising où j'achète le CD. Dommage que les t-shirts soient particulièrement moche !! Encore une fois, bravo au Point Ephémère pour cette belle programmation. »








School of Seven Bells (souvent juste SVIIB) est un nouveau groupe de New York formé par Benjamin Curtis de Secret Machine et deux soeurs jumelles Claudia et Alejandra Deheza, en 2007. L’origine de leur nom vient de la mythique école de American Pick-Pocket Academy. L’album Alpinisms séduit dès les premières notes. My Bloody Valentine, Coco Rosie, Tv on the Radio, Cocteau Twins, Blonde Redhead, Ladytron : les références se bousculent. Toute la gamme d’ambiance, que permet le chant à deux voix féminines, est explorée, rendant le tout passionnant à l’écoute.

(http://www.myspace.com/schoolofsevenbells)



















Alejandra Deheza: Vocal & Guitar & Rhythm Samples( ex-On!air!library!)
Benjamin Curtis : Guitar ( ex Secret Machines)
Claudia Deheza: Vocal & Keyboards ( ex-On!air!library!)









La durée du concert : 0h35


La durée du concert : 0h50


AFFICHE / PROMO / FLYER




School Of Seven Bells - Live @ The Earl, Atlanta, Ga 11-11-08




School of Seven Bells - Half Asleep




School of Seven Bells - Connjur