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mardi 24 mars 2009

Absynthe Minded ~ Le Trabendo. Paris.










Première Partie : The Fugitive Kind






Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Depuis que le parking extérieur du Zénith est en travaux, c'est le bordel pour se garer, car si l'accès au parking en sous sol de la Cité de la Musique est à peu près aisé, c'est lorsque l'on veut y entrer de l'extérieur que les choses deviennent compliquées (lecteurs de badges qui fonctionnent mal, accès aux différents niveaux pas très aisé). Bref, ça me gonfle de mettre 10 à 15 minutes avant de sortir de ce putain de parking ! Et de plus ce soir, je me méfiais car Nightwish jouait pour la seconde fois au Zénith... mais j'ai eu la chance de trouver une place assez rapidement.

C’est plutôt le désert quand j'arrive devant le Trabendo, il y a juste une jeune femme qui attend devant la porte, ça ne sent pas la bousculade... et de fait, c'est tout à fait tranquillement que j'irai prendre place au premier rang dans la fosse. Il n’y a personne que je connais ce soir : dommage, car je vais devoir patienter sans avoir grand chose à faire. Le public est assez curieux ce soir, pas véritablement rock'n'roll, quelques Belges (Ben oui !), un public très calme et bien civilisé, je suis presque désorienté.

Quand la première partie investit la scène, la salle n'est même pas à moitié remplie : on ne se bouscule pas. Evidemment le groupe ne donne pas son nom, j'hésite au début pour deviner s’il s'agit d'une formation hexagonale ou étrangère (le chanteur remerciant en anglais pour les premiers morceaux), mais en fait il s'agit bien d'un groupe français du nom de The Fugitive Kind, et pour être tout à fait honnête, je n'ai aucun souvenir de leur musique 48 heures après leur concert... C'est vous dire si le groupe m'a marqué !!!! Insipide ou plutôt beaucoup trop policé, impossible d'adhérer à ce genre de musique. Je ne ramasse même pas la set list, et je commence à me demander si cette soirée ne vas pas être tout simplement une déception. En l'espace de quelques dizaines de minutes, la salle s'est remplie mais on est loin de faire le plein, à ma grande surprise. Absynthe Minded souffre certainement d'être une sorte de second couteau derrière des grands comme dEUS ou Ghinzu. Pourtant leur dernier album est loin d'être inintéressant.

Absynthe Minded arrive sur scène et commence avec Planet Song, l’un de mes morceaux préférés. Le chanteur Bert Ostyn me fait instantanément penser à Tom Petty, quelque chose dans la forme du visage et aussi dans la manière nonchalante de chanter. Il faut avouer que cette première demi-heure me déçoit beaucoup : pas d'interaction groupe/public, un show assez froid, et surtout un répertoire qui à un moment a fait la part belle au jazz manouche, le temps de 2 ou 3 morceaux... Là, j'ai vraiment cru au désastre. Les musiciens sont pourtant tous bons, particulièrement le violoniste Renaud Ghilbert, et bien sur Bert Ostyn dont la voix fait merveille, mais l'ambiance n'est pas au rendez-vous. Je commence véritablement à m'inquiéter car je sens le concert sans passion, le courant ne passant pas du tout. Et puis viens la reprise de Noir Désir (Le Vent Nous Portera) avec ce merveilleux accent belge. Et à partir de ce moment, le changement va être radical ! Tout d'abord en douceur avec My Heroics Part One, puis une fin torride où les musiciens se lâchent enfin (There Is Nothing), les morceaux prennent une ampleur insoupçonnée jusque là, cela devient des fresques épiques sur lesquelles le violoniste Renaud Ghilbert fait merveille, je crois même par instant être dans un concert de dEUS, voire de Nick Cave, tant le violon, joué comme s’il s’agissait d’une guitare électrique, donne un effet saisissant sur scène. C'est dingue comment un concert peut basculer d'un coup dans une sorte d'euphorie contagieuse. Le groupe quitte la scène au bout d'une heure, et au vu de la set list qui se trouve devant moi, il ne reste plus que trois morceaux : le concert risque donc d'être expédié rapidement.

Retour du groupe sur scène, et c'est reparti comme si le groupe n'était pas sorti de scène, ils sont dedans maintenant, et moi je me délecte, superbe version de Stuck In Reverse, c'est comme cela que j'aime Absynthe Minded. Le dialogue prend forme avec la salle, les Flamands sont maintenant décontractés, surtout Bert qui ne semble pas vouloir quitter la scène : de fait, ils font un second rappel imprévu, nous jouent trois morceaux absents de la set list, avant de finalement quitter la scène du Trabendo après 1h30 de concert.

Je ramasse la set list, et je m'éclipse rapidement, afin d'éviter la sortie du concert du Zénith. Je suis finalement bien content d'avoir découvert ce groupe en live. Un groupe qui a montré deux facettes ce soir, une peu enthousiasmante qui aura duré 30 minutes, et le final qui, pendant une heure, a démontré que Absynthe Minded EST aussi un excellent groupe de scène. »








photos de gilles b






L'histoire d’Absynthe Minded, groupe de jazz-rock belge, originaire de Gand, débute en 2001. Le groupe possède une identité sonore bien identifiable, une marque de fabrique, un tissu d’influences hétéroclites et originales qui confèrent à sa pop-rock racée un caractère inimitable. L'un des autres secrets du groupe tient dans sa stabilité : la formation n’a jamais changée en six ans. C’est sans doute ce qui a permis aux cinq musiciens de peaufiner leurs sonorités à l’extrême, d’affûter leur style et d’ouvrir une brèche sur la scène pop-rock. Le premier album du groupe, « Acquired Taste » a été élu ‘meilleur Cd Belge de 2004’ par De Morgen, un des journeaux le plus important en Belgique. New Day, le deuxième disque du band (2005) a fait le déclic (premier disque d’or !), grâce à un morceaux: ‘My Heroics, part one’. Cette chanson a été élu ‘meilleur chanson Belge de 2005’. C’est aussi à cet instant que dEUS invitera le groupe à effectuer ses premières parties, lors de tournées en Allemagne, au Portugal, aux Pays-Bas et en Belgique. New Day, le deuxième disque du band (2005) a fait le déclic (premier disque d’or !), grâce à un morceaux: ‘My Heroics, part one’, qui touche pratiquement la perfection et qualifié par Tom Barman de “meilleur morceau jamais composé par un artiste belge“. Cette chanson a été élu ‘meilleur chanson Belge de 2005’. Face à un tel succès, Universal signe le 3ème album, « There is Nothing », qui paraîtra en 2007. "Introducing" de 2008, est la passerelle qui permettra au public français de découvrir une partie du répertoire extraordinairement riche. En Belgique, Absynthe Minded est considéré comme un des futurs grands de l’Europe (dixit par exemple: Arno !). Tom Barman de dEUS est également grand fan.

(http://www.myspace.com/absynthemindedtheband)


























* History makes science fiction EP (2003)
* Acquired taste (2004)
* New day (2005)
* There is nothing (2007)







* Bert Ostyn (chant, guitare)
* Renaud Ghilbert (violon, violon alto)
* Jan Duthoy(hammond, piano)
* Sergej Van Bouwel (contrebasse)
* Jakob Nachtergaele (batterie)









La durée du concert : 1h30






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Absynthe Minded - My Heroics Part One








Absynthe Minded - My Heroics Part One
(Official video for the third single from the album "New Day" (2005)









Absynthe Minded - Plane Song




SOPHIE HUNGER ~ La Boule Noire. Paris.
















Première Partie : ED LAURIE








Ce qu’en a pensé Vik :










Émilie Jeanne-Sophie Welti Hunger dite Sophie Hunger est une chanteuse zurichoise de folk-pop-blues. Elle compose elle-même la plupart de ses chansons, en anglais, en dialecte suisse-alémanique et en allemand. Elle joue également de la guitare et du piano. Quelque part entre Norah Jones et Cat Power, Sophie Hunger invente un songwriting à la fois moderne et traditionnel, qui repousse les barrières musicales. Sur scène, cette orientation prend tout son sens. Blues sautillant, ballades au piano ou élégies aériennes se succèdent, esquissant les contours d’un univers habité et captivant. A 23 ans, Sophie Hunger a déjà tout d’une grande.


(http://www.myspace.com/sophiehunger)











    •    Sketches on Sea (2006)
    •    Monday's Ghost (2008)

Avec le groupe Fisher, sous le nom Emilie Welti
    •    Fisher (2006)

Musique de film (avec Marcel Vaid)
    •    Der Freund (2006)





Sophie Hunger : Vocal, Guitar, Piano, Harmonica
+ Band
Simon Gerber: basse, contrebasse
Julian Sartorius: batterie, percus et glockenspiel
Michael Flury: trombone, glockenspiel
Christian Prader : guitares, flûtes, piano









Die Rede
Walzer für Niemand (Monday’s Ghost - 2008)
Travelogue
Shape (Monday’s Ghost - 2008)
Drainpipes (Monday’s Ghost - 2008)
The boat is full (Monday’s Ghost - 2008)
Mister Shades
House of Gods
Marketplace (Sketches On Sea - 2007)
Spiegelbild
Birth-day (Monday’s Ghost - 2008)
Round and round (Monday’s Ghost - 2008)
Citylights
Rise and fall (Monday’s Ghost - 2008)

Encore 1


Hotel Belfort
Ruler of my heart (Irma Thomas Cover)
Like a Rolling Stone (Bob Dylan Cover)

Encore 2

 Le vent nous portera (Noir Desir Cover)
 Avec le temps (Léo Ferré Cover)



La durée du concert : 1h20


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