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jeudi 26 mars 2009

The Rodeo ~ L'Europeen. Paris.













Première Partie : Franz Is Dead



Ce qu’en a pensé Gilles :

« Miracle O'Miracle !! J'ai GAGNE deux places pour le concert de The Rodeo à l'Européen !!! (Merci, Nous Productions). Bon, même si je n'avais pas gagné d'invitations, j'aurais de toute façon assisté à ce concert car j'avais trouvé bien sympathique la prestation du groupe en première partie de Cocoon à l'Olympia. Et puis bien sûr parce que je suivais Hopper, le précédent groupe de Dorothée, qui a malheureusement jeté l'éponge l'année dernière après 10 années d'activités.

C'est donc en compagnie de François, un collègue de travail, lui aussi amateur de bonne musique, que j'arrive à proximité de la place de Clichy... Pas trop de galère pour trouver une place, on se dirige vers la rue Biot, bien évidemment nous sommes en avance, on fait un petit tour aux alentours, et puis c'est le retour vers la salle, je prends possession de nos deux sésames, puis on attend patiemment au bas d'un des deux escaliers menant à la salle, qui elle se trouve au deuxième étage. Michael nous a rejoint pour un de ces derniers concerts avant son départ pour le Maroc, je le sens nostalgique et assez dépité de devoir manquer toute une série de concerts, mais c'est la vie ...

Nous arrivons dans la salle parmi les premiers, surprise pas de bancs devant la scène, les gens eux se dirigent presque tous vers les fauteuils qui ne tardent pas à être tous occupés. Quant à nous, avec quelques fans, on campe devant la scène.

Hélas, quand Franz Is Dead, la première partie arrive sur scène, pas moyen de se lever donc nous optons pour la position assise, voire presque couchée, car il y a encore peu de monde sur la piste en bois. Franz Is Dead, c'est en vérité Laurent accompagné ce soir par Olivier Marguerit je crois, que l'on aperçoit souvent avec des groupes différents (Syd Matters - Fugu - Los Chicros - My Girlfriend Is Better Than Yours, Oufffffffffff... liste non exhaustive). Bon, ce n'est pas trop mal, les deux jeunes gens sont sympathiques, mais cela est manque tout de même d'ampleur. J'aime bien le style intimiste, mais c'est trop soft, et on ne sait pas trop si c'est du folk, du folk avec de la pop, bref c'est un peu fourre-tout comme musique, du déjà vu sympathique certes... mais j'ai du mal à me laisse porter par cette musique, ou surtout à trouver des morceaux qui sortent du lot. D'ailleurs, je préfère de loin les versions studios (que vous pouvez bien entendu écouter sur MySpace).

Après ce gentil hors d'œuvre, je reprend ma position couchée, la tête adossée à la scène, la salle se remplit de plus en plus, et notre espace vital est menacé !!! Notre ami Oliver débarque de nulle part, je suis content de le revoir, car cela fait un bail que je ne l'ai pas vu (au moins 15 jours !!). J'aperçois Morgane de Cocoon qui prend place derrière nous. Cette fois, j'espère que nous pourrons assister au concert debout.


Les lumières pâlissent, une partie de la fosse se lève... pour se rassoir presque aussitôt devant les injonctions indignées du public assis dans les fauteuils entourant la salle comme dans un amphithéâtre. Et pendant 50 minutes, on devra rester assis, position pour le moins inconfortable (du moins pour moi), mon fessier commençant à me faire souffrir au bout d'une demi-heure... The Rodeo sur scène c'est, outre la jolie Dorothée, deux musiciens qui l'accompagnent, batterie et violon. Ils attaquent le show par ce qui est à mon sens leur meilleur morceau, People Know, et cela me frustre un peu qu'ils jouent cette chanson en premier. La voix de Dorothée est parfaite, elle est toute mimi dans sa jolie robe légèrement transparente. Elle me fait en tout cas beaucoup penser à Olivia de The Do, tant au niveau physique qu’au niveau de la voix, par moments. Bon, je vais être honnête, j'ai trouver le concert plutôt moyen. Surtout - et curieusement - moins bien qu'à l'Olympia. Plusieurs raisons à cela : le set, plus long ce soir, fait obligatoirement apparaître les imperfections du groupe, des chansons qui se ressemblent trop, pas d'orientation musicale concrète, et à mon humble avis, pas assez de morceaux "pêchus". Le groupe doit encore trouver sa voie. A l'Olympia, le show était ramassé et compact, là il s'étirait, et j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs. Le son n'était non plus pas tout-à-fait à la hauteur, pas assez ample, trop "intimiste". Pourtant, la voix très spéciale de Dorothée fait merveille (Your Love Is Huge) mais je pense sincèrement que le groupe n'a pas encore véritablement trouvé le petit plus qui fait que l'on n'est pas seulement spectateur d'un concert mais aussi acteur. A noter la reprise de Do You Really Want To Hurt Me (Culture Club).

Nous voilà arrivés au rappel, on se lève, The Rodeo reviennent sur scène, et cette fois nous resterons debout pour les 10 minutes finales, et franchement moi j'apprécie mieux un concert dans ces conditions.

1h de concert agréable mais sans plus, c'est tout simplement ce que j'ai ressenti. On discute le bout de gras avec Oliver, Michael et François, je récupère la set list, et c'est une fois la salle presque vide que l'on décide de quitter les lieux. Beaucoup de monde au rez de chaussée, les artistes ont généralement l'habitude de rencontrer leur public à cet endroit mais cette fois on fait l'impasse, et après une dernière photo du fronton de l'Européen, on rentre définitivement dans nos pénates.





photos de gilles b



The Rodeo faisaient partie de la dernière sélection CQFD. La tête pensante est Dorothée, ancienne chanteuse du groupe Hopper. Folk, blues et country, un mélange classique. Sur scène, elle ne se présente qu’avec sa guitare folk et un excellent batteur, même pas présent sur toutes les chansons.

(http://www.myspace.com/iamtherodeo)









Dorothée : Vocal & Guitar
+
Band











La durée du concert : 1h00

AFFICHE / PROMO / FLYER






Chew Lips ~ Adam Kesher ~~ Le Nouveau Casino. Paris.




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Ce qu’en a pensé Cécile D. :



« C’est toujours sympa de recevoir un mail vous annonçant que vous avez deux places pour un concert que vous aviez envie de voir… Nous voilà donc parties, Alice et moi, vers le Nouveau Casino, où nous n’avions pas remis les pieds depuis le mémorable concert de Bloc Party en octobre… Nous aimons bien le Nouveau Casino : facile d’accès en transports, situé dans un quartier sympa et animé (très agréable de pouvoir passer chez le traiteur chinois après le concert pour remplir nos ventres affamés !), petit avec une chouette déco, seul bémol, un son parfois pas top… Pour la petite histoire, nous venons surtout voir Chew Lips, groupe londonien d’electro pop, dont nous a parlé notre amie Clarice depui un certain temps.

Quand nous arrivons vers 20h30, en retard, la soirée n’a pas encore commencé et la salle est loin d’être pleine… Tout le monde est agglutiné au bar. Nous retrouvons Livie, qui est la seule à s’être installée près de la scène et qui est un peu dégoûtée de constater que beaucoup de ceux qui sont là ce soir ont été invités ou ont eu des billets à prix réduit, le seul moyen pour la prod semble-t-il de remplir la salle ce soir.

Au bout d’un quart d’heure, Chew Lips fait son entrée. Ils sont trois : deux garçons, aux claviers pour le premier morceau mais dont l’un prendra ensuite une basse et l’autre alternera clavier et guitare, et une fille qui chante. Les deux garçons resteront assez en retrait pendant tous le concert, c’est Tigs (la chanteuse) qui fait le show… Elle est très mignonne, cheveux roux courts, slim noir et ample chemise à paillettes et elle bouge beaucoup. Elle chante bien, je trouve, et on entend bien sa voix. Elle essaie de nous parler en français en lisant une petite fiche préparée à l’avance, mignon… Leur électro-pop commence à nous donner des fourmis dans les pieds et nous nous mettons à danser, nous sentant un peu seules car, à part un petit groupe de clubbers déchainés, le reste de la salle est assez froid, d’ailleurs les gens se sont à peine rapprochés de la scène. Tigs décide de descendre dans la salle et emprunte le seul passage possible au milieu du mur formé par les retours, en piétinant joyeusement les affaires que Livie avait posées sur le bord de la scène. Elle traverse la salle et grimpe sur le bar pour interpréter leur single Solo, pendant que, sur la scène, les deux musiciens continuent à s’agiter comme le font tous les musiciens qui jouent de l’électro. Elle aura un peu de mal à remonter sur scène par le même chemin (Livie a prudemment enlevé ses affaires), en continuant à chanter, Elle pique ensuite un fou-rire en voyant que le bassiste porte le casque d’un des deux cameramen qui filment le spectacle, casque genre chantier sur lequel sont scotchés caméra et éclairage, puis elle attrape le c asque et le balance par terre (angoisse du cameraman, mais visiblement, rien de cassé !). Encore une chanson et c’est déjà fini.


On attend en discutant pendant que le groupe suivant installe son matériel : cette fois pas de mur de retour mais une batterie sur le devant de la scène et des claviers juste à côté. Il faut dire que Curry & Coco ne sont que deux garçons (comme leur nom l’indique, mais alors qui est Curry et qui est Coco ?), l’un au chant et aux synthés et l’autre à la batterie. Leur musique évoque beaucoup les années 80, ça n’est pas désagréable et, au fil du concert, l’ambiance monte (le public est plus intéressé et a l’air de déjà les connaître) et on se retrouve en train de danser sans même s’en rendre compte… Par contre, je n’ai pas tellement aimé l’attitude du batteur qui rentre et prend la pose face au public les bras levés, genre “méga-star”… C’est sans doute de l’humour, mais bof, je n’ai pas trouvé ça très drôle. Il n’y a pas vraiment d’autres échanges avec le public. Le chanteur, à fond derrière ses claviers, parle entre les chansons… en anglais !!! Reprenez-moi si je me trompe : ils sont français et on est à Paris, non ? C’est un peu ridicule à mon avis… Mais bon, la rythmique électro nous prend et on s’agite joyeusement, en se marrant franchement en voyant certains énerguménes bien allumés nous délivrer leur spectacle personnel. A la fin, Livie, qui les avait vu à Evreux et qui avait détesté, me dit qu’elle a été plutôt agréablement surprise…

La salle se remplit pour les bordelais d’Adam Kesher (ça vient d’où ce nom ?) et, à notre grande surprise, arrivent quelques personnages qu’on n’a pas l’habitude de voir dans ce genre d’endroit mais plutôt au Festival de Cannes : une ou deux dames assez “overdressed” en robe fourreau, talons et petite pochette dorée et un ou deux costards (mais pas celui d’Eric qui sort du boulot) ; un peu m’as-tu vu, ils feront rapidement savoir qu’ils sont des amis des musiciens (leurs parents ?) en agitant leurs flûtes de champagne. Livie me fait remarquer que, juste à coté de moi, vient s’installer Léa Drucker (ah, c’est qui ?), une jolie femme aux yeux très clairs et au look plus simple, qui me fera un grand sourire et qui restera au premier rang pendant tout le concert… On dirait que ces jeunes gens ont des fans chez les “people”, tant mieux pour eux, j’imagine que ça ne peut qu’aider. Une fois le matériel installé, les cinq musiciens font leur apparition : un batteur, un guitariste, un clavier, un autre clavier qui alterne avec la basse et un chanteur. C’est un ambiance différente, plus sombre et plus mordante, mais on reste quand même dans l’ambiance électro/pop/rock (programmation homogène donc). L’ambiance va monter peu à peu au fil du concert, ça bouge pas mal dans la salle (enfin, les premiers rangs, ça n’est pas ce soir qu’on va être compressés !), par contre, étrangement, les applaudissement entre les morceaux nous paraissent maigres (la faute à une salle pas vraiment pleine ?). Les morceaux se succèdent et je trouve que ça envoie bien ; sûr, on aura mal aux pieds en rentrant… Les musiciens sont bien dans leur truc, on sent qu’ils se lâchent peu à peu. Il manque peut-être un peu de communication avec le public (à vrai dire, le chanteur annonce les chansons en français mais on ne comprend rien à ce qu’il dit… je crois que c’est l’accent, ah, ah) mais c’est globalement un bon concert…

Voilà, fin du set et apparition des videurs qui nous font évacuer (“mais on ne peut pas attendre nos amis musiciens ?” s’étonnent ma copine en robe du soir et ses amis), on récupère (difficilement) nos affaires bloquées derrière le petit groupe de festivaliers cannois égarés et on monte sur la mezzanine pour trouver le merch mais, il n’y en a pas, dommage… Par contre, de la viande saoûle, il y en a, et on a du mal à sortir sans se faire renverser une bière sur le paletot…

Un petit détour par le chinois (miam) et retour au métro, sous la pluie… »





photos de cécile d




Chew Lips est un groupe anglais electro dance-pop, qui n'a même pas un an et pas si éloignée de Glass Candy et autre Chromatics. La synth pop du trio britannique exalte. Soit une dance music, aussi froide que jouissive, pleine à craquée de petits tubes grisants menés par la sensuelle voix de la non moins séduisante Tigs. A peine signé chez Kitsuné et déjà énorme.

(http://www.myspace.com/chewlips)




Curry & Coco sont deux frangins pour qui musique rime avec beats synthétiques et rythmiques telluriques, atours candis et refrains scandés. Réminiscences des Who ou du post-punk 80's, ça balance pour sûr de tous les côtés : furie sur scène et frénésie devant.

(http://www.myspace.com/curryandcoco)




Adam Kesher : sexy, sensuelle, étourdissante, l’électro-rock des all-star band de Bordeaux (membres de Metronome Charisma/Year of no Light, Donald Washington, Calc, etc.), touche à l’addiction, fougue et palpitation pour maître mots : dès les premières notes, le bassin s’excite, la fièvre monte, les sens se troublent, envie pressante d’embrasser le dancefloor…Avis aux impétueux. Quelque part entre Joy division, The Cure et Olivier Messiaen, cet ambitieux sextet bordelais chante des hymnes post-punk en jouant avec les clichés du genre. Un rock à ressorts strié de guitares déchaînées et de synthés acides.


(http://www.myspace.com/adamkesher)







































Tigs, Will & James





















Sylvain et Töma





























NON DIPONIBLE

La durée du concert : 0h00






AFFICHE / PROMO / FLYER



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