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dimanche 5 avril 2009

Barbara Carlotti ~ Le Cafe De La Danse. Paris.





Première Partie :




Ce qu’en a pensé Gilles B.:

« Seconde soirée où je retourne voir Barbara Carlotti en résidence au Café de la Danse. Cette fois, je prends mes précautions, et bien sûr j'arrive beaucoup trop tôt devant la salle, les danseurs sont en train de répéter dans la petite ruelle les chorégraphies du cours de natation !! Je prends mon mal en patience en écoutant les répétitions qui se déroulent à l'intérieur. A partir de 19h15, les gens commencent à arriver, pas mal d'amis ou de connaissances de la famille Carlotti semble-t-il, je me sens toujours un peu décalé parmi ce public qui me semble assez branché et plutôt aisé, dirons-nous...

Pas de problème cette fois pour accéder au devant de la scène, et comme hier soir, la salle se remplit rapidement. Quelle sera la set list ce soir ? Identique ou différente de celle d'hier ? J'espère pour ma part qu'il y aura quelques changements. En tout cas le premier changement, ce sera parmi les invités : exit Katerine ce soir, du moins Philippe Katerine, car Arnaud Cathrine sera là… et honnêtement, je n'en ai jamais entendu parler !!!

20h35, l'horaire est réglé comme du papier à musique, et, comme hier soir, Barbara apparaît tout de rouge vêtue, et je dois dire qu'elle est plutôt attrayante ainsi. Première constatation, le son est bien meilleur, et la voix est claire. Le début de concert ressemble à s'y méprendre à la soirée de samedi, mais c'est au niveau des reprises que tout change. C'est d'abord Bardot qui est à l'honneur, comme hier soir , puis suit une belle interprétation de Sous Le Soleil Exactement, qui nous rappelle que Gainsbourg est éternel. Cette chanson fera l'objet d'un duo avec Florent Marchet que je connais seulement de nom, pas mal. Armelle Pioline est toujours là ce soir, mutine, espiègle, et plutôt jolie !! J'avoue que j'apprécie beaucoup plus qu'hier soir les différentes chorégraphies, particulièrement le fameux cours de natation. JP Nataf se plante sur une intro, ou plutôt il balance un larsen pendant un morceau alors qu'il est en train de régler son instrument, mais cela ne le gêne pas plus que cela. Bon, je ne vais pas trop parler des autres invités (Franck Monnet ou alors Medhi Zannad, entre autres) car je ne les connais pas !! Comme annoncé par Barbara en introduction à la soirée, on passe de Tunis à Cannes avec désinvolture, on change de saison au rythme des chansons. Une nouvelle reprise avec un morceau qui s'appelle Ocean, a priori une reprise du Velvet Underground, mais j'avoue ne pas être qualifié pour l'affirmer. Certainement plus de décontraction par rapport à hier soir, le show se rôde. Une nouvelle fois, JP Nataf est formidable lors de son duo sur Summer In The City, toujours selon moi le meilleur moment du spectacle. Cette fois-ci, je suis tout près de Barbara lorsqu’elle interprète une nouvelle fois sans micro Bête Farouche, et c'est toujours aussi beau. J'ai droit à des friandises ce soir, distribuée par une des danseuses/comédiennes. Un petit supplément par rapport à hier soir, avec un second hommage à Bardot avec La Madrague, qui va clôturer cette soirée tout aussi réussie que celle d'hier. Moi, j'ai bien sur mieux apprécié le spectacle vu la position où je me trouvais.

2h00 de concert, c'est tout de même assez rare à notre époque, je ramasse une nouvelle fois la set list de Barbara, mais je ne cherche pas à la faire signer, il y a trop de monde autour de la chanteuse, amis et connaissances, je m'éclipse tranquillement.

En fin de compte, même si j'ai bien apprécié ces deux soirées, je regrette tout de même le tour de chant traditionnel de la chanteuse, car si l'originalité était au rendez-vous (c’était aussi certainement une manière d'échapper au tour de chant habituel), j'aurais aimé plus de chansons de Barbara, quelque part aussi plus d'intimité. Mais cela restera tout de même de bons souvenirs. »






photos de gilles b

La chanteuse française Barbara Carlotti a grandit en Corse. Ses influences musicales sont nombreuses, voguant d’Etienne Daho à Billie Holiday, en passant Sarah Vaughan ou Blossom Dearie. En 2003, elle autoproduit un mini-album intitulé Chansons. Son premier véritable album, Les Lys brisés, arrive dans les bacs en 2006. Songwriting à l’inspiration vagabonde, entre pudeur et abandon lyrique, Barbara Carlotti dévoile au fil de ses chansons douces-amères le champ contre-champ de l’amour absolu, les belles imprudences et les égratignures du cœur. Cette blonde ombrageuse assume avec élégance et d’une voix sans apprêt, la sobriété classique et les gimmicks rutilants de la pop. Premiére signature francaise du prestigieux label Beggars Banquet .

(www.myspace.com/barbaracarlotti)


























Barbara Carlotti, Voix

Jean-Pierre Petit, Guitare
Benjamin Esdraffo, Claviers
Sébastien Hoog, Basse
Raphaël Léger, Batterie








La durée du concert : 2h00

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