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vendredi 15 mai 2009

Glasvegas ~ Le Divan Du Monde. Paris.









Première Partie : ANDROMAKERS





Ce qu’en a pensé Gilles B :

« Pas beaucoup d'amateurs pour m'accompagner ce soir, aucun d'ailleurs, Glasvegas ne semble pas recueillir beaucoup de suffrages parmi les amis et les copains. Moi, j'aime bien leur son qui me rappelle les Raveonettes, mais je comprends tout à fait que l'on puisse ne pas apprécier. Le concert affiche sold out malgré tout, n'oublions pas que c'est la première fois que Glasvegas passe en tête d'affiche. Leurs précédentes prestations (Maroquinerie et Bercy, j'avais manqué le Nouveau Casino) m'avaient bien plu.

J'arrive une fois de plus beaucoup trop tôt, pas un chat devant la salle, du coup je vais faire un tour. Problème récurrent au Divan du Monde, devant quelle entrée faut-il se placer ? J'opte pour la troisième et dernière, coup de chance c'est là qu'ils ouvriront presque une heure plus tard, alors que la queue commence à être bien longue. Pas d'idée vraiment préconçue, je me place une fois n'est pas coutume sur la droite, il ne reste plus qu'à attendre la première partie. Heureusement que Michaela viendra discuter le bout de gras avec moi pour passer le temps.

Sur scène, plein centre, un plateau avec ce qui semble être des claviers et autres PC portables, cela sent l'électro ou quelque chose dans le genre. Deux jeunes femmes prennent place presque timidement derrière les machines, puis se présentent sous le nom de Andromakers. A ma surprise, point d'électro tape à l'œil, la musique de Andromakers me ferait plutôt penser parfois à celle d’Au Revoir Simone : beaucoup de douceur, et surtout une voix assez prenante et sortant de l'ordinaire, un croisement entre celle de Kate Bush et celle de Sonya Aurora Madan, la chanteuse d'Echobelly. Un set plaisant donc, même si c'est frustrant de constater que beaucoup de gens n'écoutent pas, et préfèrent discuter au bar, créant ainsi un brouhaha incessant et fortement désagréable. Les filles sont timides, cela se sent, mais elles vont finir avec brio un set pas révolutionnaire, mais bien agréable tout de même.

Les filles rangent leur matériel à toute vitesse, la place est maintenant nette, en face de moi il y a pas mal d'amplis, et surtouts des monceaux de pédales d'effets pour chaque musicien. En moi-même, je me dis que ça va claquer sérieusement, gare aux oreilles !! Sur l'ampli du bassiste, un écusson Clash vient rappeler une filiation qui, à vrai dire, n'est pas évidente au niveau musical.

Il doit être un peu plus de 21h lorsque le groupe monte sur scène, tous de noir vêtus, et pour James Allan des lunettes noires qui le font encore plus ressembler au fils de Joe Strummer. Et quand les premières notes de Geraldine jaillissent, ma désillusion est grande. Oui, car ce soir nous avons atteint des sommets dans le ridicule : un niveau sonore que je qualifierais d'insoutenable… dans le sens que vous pouviez discutez tranquillement avec votre voisin tellement c'était sous amplifié !!! C’est la première fois que je vois, ou plutôt que je vis un concert de cette manière. Triste et pitoyable !!! Merde c'est du ROCK'N'ROLL, tout de même !!! Même Amanda Palmer au même endroit, c'était plus fort !! De l'arnaque pure et simple, le groupe aurait dû refuser de jouer dans ces conditions. Car ne l'oublions pas, la musique de Glasvegas est quand même faite de nappes mêlées d'effets de guitares. La seconde chose qui m'a gêné ce soir, c'est le côté frime du groupe, que je n'avais pas constaté auparavant. Là, j'ai trouvé le bassiste et le guitariste assez ridicules dans leur poses soit-disant énervées, on aurait dit qu'ils voulaient ressembler au Paul Simonon de la pochette de « London Calling ». Bref, c'est pas jojo. Ok, James Allan est assez charismatique, bon je trouve qu'il se la joue un peu trop (surtout dans le final, quand il se met la main sur le cœur en remerciant le public, un peu trop cliché tout cela. Dernière chose, quand le groupe quitte la scène au bout d'à peine 40 minutes, j'ai eu du mal à y croire. Un rappel de trois morceaux, 51 minutes de concert en étant généreux, ma déception est plus que grande ! Je serre tout de même la main de James Allan qui remercie le premier rang. Moi qui aime presque tous les morceaux de l'album, aucun n'a retenu mon attention ce soir, et je suis vraiment surpris d'être presque le seul à ne pas avoir aimé le concert (il suffit de lire quelques comptes-rendus sur des sites Internet).

Je quitte la salle, set list en main, et à la sortie Christophe et sa femme m'interpellent, il semble qu'ils partagent assez mon avis, c'est réconfortant au moins !! Soirée ratée donc, mais je retournerai tout de même voir Glasvegas, dans un autre lieu et dans d'autres conditions. »









Glasvegas, groupe venu d'Ecosse, formé en 2006 à Glasgow. Ils sort un premier album éponyme efficace et mélodique. Glasvegas reçu trois nominations pour le Rockbjörnen 2008 suédois : Best International Act, Meilleur Album et Best Song International pour "Geraldine."

(http://www.myspace.com/glasvegas)









James Allan (chant, guitare rythmique)
Allan Rab (lead guitare, voix)
Paul Donoghue (guitare basse, voix)
Caroline McKay (batterie)










La durée du concert : 0h51

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