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mercredi 27 mai 2009

Simply Red ~ L'Olympia. Paris.









Première Partie: SELAH SUE





Ce qu’en a pensé Vik :


« This night got me started ! Un grand groupe anglais disparaît. Deux Olympia sold out, depuis plusieurs semaines, sans connaître la crise, pour assister à une véritable célébration ! On peut parier que le show de Simply Red, ce soir pour leur premier concert, prendra une saveur particulière, avant cette dissolution annoncée par le chef Mick Hucknall pour 2010. Le classique événement à ne pas manquer ? Apres 25 ans de carrière, dix albums à leur actif, il le semblerait vraiment. Pourtant, les fans, en faisant la queue, n'ont pas l'air de pleurer ou de s'arracher les cheveux roux, car Mr. Michael James Hucknall, seul fondateur et propriétaire du nom, a enfin décidé de jeter le masque. Loin d'être un "vrai" groupe pop-soul, Simply Red a été plutôt le nom derrière lequel se cache le chanteur britannique, roux, et fan de Manchester United (les Red Devils, pour être précis). Eh bien, maintenant, à 49 ans, il a décidé de continuer sous son vrai nom. Pour les fans, fondamentalement, cela ne change rien, sauf le nom écrit sur les affiches des concerts et sur les pochettes des futurs disques. Sur une note personnelle, essayer d'être objectif est quasiment impossible, je suis un grand fan depuis le début. Restent les souvenirs, de l’Olympia du 29 avril 1986 jusqu'au Zénith du 12 décembre 2005, et l’importante collection de CDs singles, pressage UK, qu’Eric m’apportait au retour de ses voyages en Angleterre. Ce soir, Day 1, je suis en fosse avec les fans, pour cette tournée d’adieu (ou d’au revoir, selon le choix) avec un album double The Greatest Hits 25, une excellente compilation pour les nostalgiques, sortie depuis le 14 novembre 2008. Cela dit, le dernier concert de Simply Red sera bien utile pour réécouter les chansons qu’on aime, étant donné que la set list comprend tous les grands succès du groupe. Les spectateurs ont pour la plupart le même âge de Mick.

20h00 : une invitée spéciale, qui s’appelle Selah Sue, guitare à la main et dans un style folk. Une jolie blonde avec une jolie voix... mais aucune composition digne d’intérêt. Bof, je m'ennuie profondément et son set me parait trop long. 35 minutes... et une voix off annonce une nouvelle attente de 20 minutes.

21h04 : C’est la première déflagration émanant du public, lorsque les lumières changent de direction. Cinq tulipes avec de grands projecteurs, onze écrans pour les images vidéo, un socle de batterie couleur rouge et huit musiciens, dont deux superbes choristes de couleur, une section de cuivres, des claviers, une basse, une guitare, une batterie et des percussions, sont sur cette superbe scène pour faire monter la pression. Simply Red, rien que pour nous ce soir ! Mick est de retour, et fait son chemin sur la scène, avec un charisme irrésistible, dans la lumière immaculée, dans son costume et son gilet de couleur bleu pétrole, avec ses chaussures noires et sa chemise aubergine… et bien sûr ses cheveux bouclés roux, mais sans la mèche qui lui tombait jadis sur ses yeux. Le public se presse contre les barrières, pour le voir de plus près. Mick remercie d’une reverence, et avec un son impeccable, il ouvre avec « It's only love, It's only love, Don't be afraid to touch me babe, Girl let's be real, There's nothing wrong, With the way we're carrying on... », de “A New Flame”, l’album de la consécration datant de 1989. La plupart des spectateurs connaissent les paroles. Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, on doit admettre que Mick est encore l’un des plus grands chanteurs (si ce n'est LE plus grand chanteur) que la Grande-Bretagne ait produit, et ce soir, il est là pour le prouver. Il sait comment travailler une scène et sa voix aux accents soul ne montre aucun signe de vieillesse, tout lui semble facile, et sans faille.

Suit l'exubérante A New Flame, encore extrait de cet album génial, de ce succès planétaire qui a grimpé dans les charts du monde entier… Puis il caresse les délicates nuances de Your Mirror, mis en valeur par le riff de la guitare de Kenji Suzuki, pour virer ensuite sur l'ancien chef-d'œuvre reggae de Greg Isaac, réadapté en 1997, Night Nurse, avec un son très Sly and Robbie : magnifique morceau avec son refrain... « Night nurse, Only you alone can quench this here thirst » repris par la salle entière. On se laisse emporter par ce rythme chaud, et on danse. Sur une scène en apparence simple mais essentielle, avec des jeux de lumière qui créent des atmosphères très différentes, Mick et son excellent groupe, les mêmes musiciens depuis 2005, évolue dans un répertoire qui n'a pas vieilli. Thrill me baby, c’est l’occasion de présenter les musiciens et le grand bassiste Steve Lewinson, avec ses lignes de basse funky. Un long solo de saxophone de Ian Kirkham (seul rescapé de la formation originale de 1986) est la vedette de cette chanson qui, dès le début, monte en intensité, avec la voix de Mick qui injecte de la passion, et caresse les oreilles du public (un peu comme s'il était en train de chanter une berceuse). « Some ballad written for you » pour introduire la belle, très belle chanson de l’album « Stars », For your babies… Et on enchaîne en souriant avec un « This one made me famous » pour un très inspiré Holding Back The Years… certainement l'une des plus belles ballades des années 80. Délicate et nostalgique. Vingt-trois ans, et elle fait toujours le même effet : une chanson incroyable, devenue un hit dans le monde, et chanté avec brio, comme toujours. L’Olympia apprécie et applaudit. Un merveilleux You Make Me Feel Brand New prend son envol sur d’incroyables vocalises. Le groupe qui accompagne Mick Hucknall s’impose d’entrée, alliant puissance et virtuosité. On comprend immédiatement ce que signifie une performance grandiose.

Les lumières deviennent plus douces, les couleurs assourdies et discrètes, c’est le moment des hommages aux grands groupes de 60’s, d’abord avec The Air that I Breathe, de Phil Everly, une chanson adaptée en 1974 par The Hollies, suivie d’une reprise de The Moody Blues, leur deuxième single de 1964, Go Now (l’un de mes morceaux préfères de ce groupe). Cette reprise est moins bonne que l’originale, mais tant pis, cela reste agréable. « Track one album one, isn't this fun? » on revient au funk de Come To My Aid. Le public est nombreux à chanter sur ce morceau, ce qui indique que la grande majorité sont des fans irréductibles. Jazz, pop, soul : un mélange de sons de M. Hucknall qui a peut-être même acquis au fil des années une plus grande voix qu’au début, une voix qui a mûri et qui donne tout autant de plaisir.

Retour à la musique originale du groupe, comme en un éclair, avec l’irrésistible Ain't That A Lot Of Love, la retentissante Fake, propulsée par des cuivres, suivies par une chanson soutenue et imprégnée de soul, The Right Thing. Un Sunrise, puis un Fairground font danser la salle sur des ondes ensoleillées, amenées par la section rythmique bétonnée, composée des frères Pete et Steve Lewinson, respectivement à la batterie et la basse. Une manière de démontrer une fois de plus la classe de Simply Red, qui se caractérise par un son jamais trivial. Un « Thank you », une révérence et Mick, suivi de son groupe, disparaît au bout d'une heure et quatorze minutes.

Le premier rappel arrive aussitôt, juste le temps d'appuyer sur le bouton de rembobinage, bien enfoncé, pour remonter en arrière de 24 ans et se mettre en bouche la gourmandise du single Money too tight to mention, ces débuts éclatants de Simply Red. Something got me started, du quatrième album, le plus vendu en 1991, qui fait toujours autant d’effet, et qui rend la foule en délire : celle-ci répond de la façon attendue... avec une longue ovation. Une véritable cascade de lumière balaye la scène et fait augmenter encore plus l'enthousiasme des fans. On retrouve dans ces deux chansons beaucoup de l'accent de cette soul pop qui est la marque de commerce de Simply Red. Mick est vraiment réchauffé, sans sa veste, il transpire, il bouge, il danse et incite le public à chanter avec lui.

Encore une pause, et arrive le deuxième rappel. Le plafond de l’Olympia se transforme en un ciel étoilé, prélude de Stars. Le son, dominé par des notes de trompette et de contrebasse, respire doucement sur un tapis de velours, et la Soul abandonne sa face la plus agressive pour redevenir mélodique. Sous cet éclairage efficace, saturé de bleus au début, moelleux par la suite et gagnant progressivement dans l'ombre des tons plus chauds, Mick laisse apprécier l’élégance de sa voix : la combinaison de la mélodie et la voix "black", dans un mélange unique, transporte le spectateur dans une atmosphère magique, lui faire revivre des émotions surgies du passé. Une belle atmosphère et une grande belle soirée. Puis en finale, If You Don't Know Me By Now, de 1989, la magie de la soirée et les yeux du public sont fermés. Une voix qui vibre, qui charme, qui emporte dans le silence son public : plus de trois minutes d'émotion profonde pour l’âme. Un moment de grâce et surtout une histoire sentimentale, “RED”, lente comme une fable. C’est la fin, « Have you had a good time then? Thank you and good night? », avant la même révérence… et sans adieu... ce qui veut tout dire. Quelques secondes sur scène, tout le monde est là pour remercier et puis Simply Red disparaît.

Les lumières de la salle se rallument, et autour de moi je ne vois que des sourires sur des visages rouges couverts de sueur... je ne vois pas le mien, mais il est certainement semblable aux autres. Un bon concert composé de Hits, qui est passé rapidement dans le bonheur, avec une setlist de 20 chansons sans risques, conçue pour faire plaisir. Reste comme dernière consolation d’écouter le CD qui comporte 24 titres, et qui est vendu, pour ceux qui ne le possèderaient pas encore, au stand de merchandising. Une soirée pour les fans, qui ont pu chanter et danser sur la musique de leur idole, mais un show que je trouve hélas trop court, même pour un “Au revoir”. Bien sûr, ce n'est pas la fin, mais c’était l'avant-dernière fois que je voyais Simply Red... car demain je serai là encore, et cette fois, ce sera la dernière.

If you don't know me by now / You will never never never know me...»





 
Le groupe soul pop britannique Simply Red est créé en 1984 avec à sa tête le chanteur soul rouquin Mick Hucknall, dit "Red". Simply Red touche aussi bien la soul que le jazz, la dance ou le reggae, des sons qui trouvent plus aisément le succès en Europe qu'aux Etats-Unis. En 1989, "A New Flame" devient disque d'or, grâce notamment à "If You Don't Know Me By Now". "Stars", sorti en 1991, réalise les meilleures ventes de l'année et termine disque d'or grâce aux hits "Stars" et "For Your Babies". Une page se tourne pour Simply Red. Mick Hucknall a révélé à la presse britannique que le groupe se séparait après 25 ans d'existence. Cette dissolution surviendra au lendemain de leur grande tournée prévue pour 2009.

(http://www.myspace.com/simplyred)






































Studio

1985 Picture Book
1987 Men and Women
1991 Stars
1995 Life
1998 Blue
1999 Love and the Russian Winter
2003 Home
2005 Simplified
2007 Stay
2008 Stars (Re-issue)

Compilation

1996 Greatest Hits
2000 It's Only Love
2003 The Very Best of Simply Red
2008 Simply Red 25: The Greatest Hits





Mick Hucknall - Vocals
Ian Kirkham - Keyboards and Saxophone
Kenji Suzuki - Guitar
Dave Clayton - Keyboards
Pete Lewinson - Drums
Steve Lewinson - Bass Guitar
Kevin Robinson - Trumpet and Flute Sarah Brown - Backing Vocals
Dee Johnson - Backing Vocals







Photographer: Hamish Brown






1. It's Only Love (A New Flame - 1989)
2. A New Flame (A New Flame - 1989)
3. Your Mirror (Stars - 1991)
4. Night Nurse (Greg Isaac Cover) (Blue - 1998)
5. Thrill Me Baby (Stars - 1991)
6. For Your Babies (Stars - 1991)
7. Holding Back The Years (Picture Book - 1985)
8. You Make Me Feel Brand New (The Stylistics Cover) (Home - 2003)
9. The Air That I Breath (The Hollies Cover)(Greatest Hits - 2008)
10. Go Now (The Moody Blues Cover)(Greatest Hits - 2008)
11. Come To My Aid (Picture Book - 1985)
12. Ain't That A Lot Of Love (Love And The Russian Winter - 1999)
13. Fake (Home - 2003)
14. The Right Thing (Men And Woman - 1987)
15. Sunrise (The Hall & Oates Cover) (Home - 2003)
16. Fairground (Life - 1995)

Encore 1

17. Money's Too Tight (To Mention) (Valentine Brothers Cover)(Picture Book - 1985)
18. Somethin' Got Me Started (Stars - 1991)

Encore 2

19. Stars (Stars - 1991)
20. If You Don't Know Me By Now ( Harold Melvin & The Blue Notes Cover)(A New Flame - 1989)

La durée du concert : 1h35



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Simply Red - If you dont know me by now






Simply Red - Sunrise






Simply Red - Money`s Too Tight To Mention






Simply Red - It's Only Love






Simply Red - Come to my Aid





Simply Red - 'Go Now' (reprise Moody Blues)

Bat For Lashes ~ Le Bataclan. Paris.




Première Partie : CAROLINE WEEKS + DAVIS WALTERS







Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Il est déjà bien loin le temps où Natasha Khan et ses amazones se produisaient au Nouveau Casino devant un public clairsemé mais admiratif : deux ans ont passés, le succès est arrivé, et maintenant c'est tout simplement un Bataclan sold out depuis quelques semaines qui nous attend. Malgré une arrivée tôt dans l'après midi, ce n'est pas loin d'une quinzaine de personnes qui sont déjà présentes, assises par terre. Et pour une fois, je fais une petite erreur en entrant dans la salle, je me place directement sur la droite alors qu'un clavier se trouve précisément à cette endroit, à environ 50 centimètres de la scène, mais je pensais bêtement qu'il était là pour la première partie. Erreur !! Mais bon, Michael et moi ne sommes tout de même pas trop mal placés. Je ne sais pas si c'est une impression, mais je trouve que le public de Bat For Lashes a rajeuni. De mon côté, j'ai tout de même une certaine appréhension concernant ce concert. Tout d'abord il y a un second album que je qualifierai de moyen car, hormis les quatre premiers morceaux, le reste ne me semble pas bien excitant. Et la seconde chose qui m'inquiète beaucoup plus, c'est le line up qui accompagnera Natasha ce soir, car déjà à Bercy, avant Radiohead, j'avais été déçu par la formation de ce soir là.

En attendant, c'est Caroline Weeks qui débarque silencieusement sur scène vers 19h30. La très jolie jeune femme, qui autrefois accompagnait Natasha Khan sous le nom de Ginger Lee, s'est semble-t-il lancée dans une carrière solo. Sa musique est à son image, douce et intemporelle, du folk très austère malgré la voix douce de Caroline. Mais au bout de deux morceaux, on s'ennuie ferme, c’est trop répétitif, et je me contente juste d'applaudir poliment. Heureusement, le set ne durera que 20 minutes, dommage, j'aurais préféré la voir avec Bat For Lashes.

Au centre de la scène, une grande estrade est installée, avec une nuée de pédales d'effets, des percussions, et hélas des retours qui nous masquent une partie de la vue. Davis Walters s'installe derrière tout cela, et nous voila partie pour 35 minutes de "world music"… donc tout ce que je déteste ! Oh bien sûr, c'est écoutable, mais tellement facile - et quelque part putassier - que j'ai du mal à supporter. On mélange un peu de reggae, des boites à rythmes, des percussions, on se croirait presque à la plage. J'ai trouvé cela vraiment racoleur et sans intérêt. Bien évidemment le public, enfin une partie du public, a apprécié.

C'est le moment tant attendu, 20h55, quelques photographes déboulent de nulle part en forçant bien le passage pour essayer de squatter le premier rang, et cinq minutes plus tard, à 21 pile, Bat For Lashes fait son apparition. Natasha est toujours aussi ravissante, mais fini le look "Pakistano/hippie". Ce soir c'est dans une combinaison moulante rayée noir et blanc que la jolie jeune femme fait son apparition. Le reste du groupe est composé d'une batteuse que je n'arriverai pratiquement pas à apercevoir de tout le concert, d'un multi instrumentiste claviers/basse, et d'une guitariste, la très jolie Charlotte HatHerley (ex Ash) qui a mis au sommeil sa carrière solo pour faire une pige chez Bat For Lashes. Je comprends dès le premier morceau que la nouvelle orientation musicale de Natasha ne va pas me plaire : où sont passés les instruments baroques et hétéroclites que le groupe emmenait avec lui sur scène ? Où est passé le côté intimiste ? Où sont passés ces silences quasi religieux que l'on savourait avec bonheur ? Où est passée la magie, tout simplement ? Ce soir, c'est un show dépourvu de tout intérêt auquel je vais assister. On est passé d'une musique onirique, ensorceleuse et étrange, à une sorte de rock électro de mauvais goût, où seule la voix de Natasha Khan surnage. Car oui, la voix est intacte, mais ce ne sera hélas pas suffisant. Aucune interaction avec le public, Natasha se prendrait-elle pour une star ?? Oh, bien sûr Charlotte HatHerley est ravissante et efficace à la guitare, mais je n’attends pas cela de la musique de Bat For Lashes. Outre un début de concert pitoyable, gâché en plus par un éclairage ou plutôt un « non-éclairage » manifeste (j'ai pour la première fois pris presque toutes mes photos au flash à l'instar des autres photographes), je suis presque tombé en déconfiture quand j'ai entendu la version de The Wizard... triste et navrante. Toutes les chansons de « Fur For Gold » auront droit, elles aussi, au même traitement. Autant dire que je vis le concert sans aucune passion, ayant compris depuis un moment que le Bat For Lashes que j’avais connu n'existe définitivement plus. Le concert s'écoule, monotone et sans passion, et il s'achève enfin sur une nouvelle relecture de Daniel.

Le meilleur arrive maintenant, c'est l'après concert où nous échangerons nos opinions : il y a Michael (déçu), mais aussi Armelle, Oliver, et d'autres personnes dont j'ai fait la connaissance ce soir. C'est clair que les gens qui n'avaient jamais vu en concert la première mouture de BFL, pour eux c'était plutôt réussi ce soir. Pour ceux qui l’avaient découvert il y a deux ans, c'est donc la déconfiture. Pas grave, on a tout de même passé une bonne soirée avec les copains et copines. Pas sûr que je retourne voir Natasha Khan dans le futur, tant ma déception a été grande. »






photos de gilles b.

Natasha Khan a eu la chance de voir une bonne fée se pencher sur son berceau. Née dans une famille de célèbres joueurs de squash pakistanais, elle parcourt le monde dès son plus jeune âge et se forge un imaginaire propice à l’évasion. Etablie à Brighton en Angleterre, la jeune femme étudie le cinéma et la musique, rencontre Devendra Banhart et le projet Bat For Lashes voit le jour. Bat for Lashes (littéralement "Battre des cils") pourrait tout aussi bien être le rassemblement de Chan Marshall, Björk, PJ Harvey et Kate Bush. C’est en tout cas l’impression qui ressort après quelques écoutes des onze titres de "Fur and Gold". Le groupe possède en Natasha Khan une chanteuse de tout premier plan dont le timbre de voix rappelle étrangement les 4 glorieuses artistes susnommés.

(http://www.myspace.com/batforlashes)
(Source : www.indiepoprock.net)






















Natasha Khan
(songwriting, singing, harpsichord, piano, autoharp, guitar, beat machines, percussion)
Caroline Weeks (autoharp, guitar, piano, drum and harmonies)
Ben Christophers (Harp, Marxophone, pianochord, synths, guitar and phono-fiddle!)
Katherine Mann (Quinta) (Violin, viola, clarinet, saw, marxophone, drum and vocals)
Alex Thomas (Drums, electronic pads, percussion and timpanis)












01: Intro
02: Glass (Two Suns - 2009)
03: Sleep Alone (Two Suns - 2009)
04: Horse And I (Fur And Gold - 2007)
05: Daniel (Two Suns - 2009)
06: Travelling Woman (Two Suns - 2009)
07: Siren Song (Two Suns - 2009)
08: The Wizard (Fur And Gold - 2007)
09: Sarah (Fur And Gold - 2007)
10: Peace Of Mind (Two Suns - 2009)
11: Tahiti (Fur And Gold - 2007)
12: What's A Girl To Do (Fur And Gold - 2007)
13: Pearl's Dream (Two Suns - 2009)

Encore 1

14: Prescilla (Fur And Gold - 2007)
15: Good Love (Two Suns - 2009)
16: Moon And Moon (Two Suns - 2009)
17: Two Planets (Two Suns - 2009)

Encore 2

18: Daniel (Two Suns - 2009)

La durée du concert : 0h00

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Bat For Lashes - 'Prescilla'



Bat For Lashes - Whats a Girl To Do