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jeudi 2 juillet 2009

Mick Taylor Band ~ Le New Morning. Paris.









Première partie: JOEL DAYDE



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Qui se souvient encore de Mick Taylor ? Les quinquagénaires comme nous certainement, mais allez demander à des jeunes de 20 ans, pas sûr qu'ils connaissent. Et franchement, on ne peut pas leur en vouloir, car avoir fait parti d'un groupe mythique c'est une chose, mais la carrière solo qui a suivi, c'en est une autre. J'avoue que mes motivations pour aller voir ce concert ne sont pas très claires : me changer les idées en est une, et aussi passer une soirée cool… et pourquoi pas réussie… Un public assez vintage donc ce soir, lorsque j'arrive aux abords du New Morning, il y a déjà beaucoup de monde, mais Gilles P et Sylvain sont déjà là. Cela ne suffira pas pour assurer le premier rang dans de bonnes conditions, donc nous décidons de nous mettre en retrait sur les marches. Je râle car l'horaire est tardif (21h est indiqué sur les billets). De plus, nous avons droit hélas à une première partie que je n'avais pas reconnue au premier abord, mais Gilles P va raviver d'anciens souvenirs.

Joël Daydé ? Est-ce que ce nom ne vous rappelle pas quelque chose ? MAMY BLUE bien sûr !! C'était en 1971, et franchement, le personnage ne c'est pas arrangé. 45 minutes de "blues" à la française, eh bien ça calme, et ça agace. Et de plus, quand c'est chanté en français, je vous laisse imaginer le truc. Joël Daydé est frimeur et prétentieux (« oui, moi j'ai joué avec Mick Taylor dans les coulisses, c'est le privilège des artistes... », ou bien, en nous montrant sa guitare : « c'est une Telecaster de 1969 !!! ». Le personnage est pédant, et même le public - pourtant pas vraiment agressif ce soir - se lasse au bout de 30 minutes, en n’attendant qu'une chose : qu'il en finisse ! Mais non, ce seront 45 minutes de presque calvaire, par une chaleur plus qu'étouffante, je transpirais sans même bouger et sans être compressé par une quelconque foule...

Je commence à regretter sérieusement ma soirée, mais bon, on va voir ce que cela va donner avec Mick Taylor, cela peut être sympa qui sait ! Il doit bien être 22 heures quand un personnage obèse traverse la scène, sur le coup je crois qu'il s'agit de Mick, mais en vérité c'est Max Middleton l'organiste qui l'accompagne. Le reste du groupe fait son apparition, suivi cette fois de Mick Taylor que j'ai bien du mal à reconnaitre. Si vous en êtes restés à son image de la période early sixties, vous ne le reconnaitriez plus : bouffi, vieux et gros, voilà le tableau… Et cela commence mal car il s'évertue à nous parler pendant plusieurs minutes, avec un phrasé hésitant, on se rend vite compte que certaines substances doivent en être la cause (a priori pas l'alcool...). Il a les yeux à moitié fermés, il continue à parler, mais enfin il prend sa Gibson. Bon, je ne vais pas tourner en rond, Mick Taylor en concert, ce n'est pas mauvais, mais c'est tout simplement quelconque. 1h30 d'un blues quand même assez soporifique : tout est joué sur le même tempo moyen, pas de quoi s'énerver. Techniquement parlant, Mick Taylor est bon, sans plus, ce n'est pas un grand virtuose. Son atout ce soir, c'est d'être tout de même entouré par des pointures (que je ne connais pas d'ailleurs) qui assurent une belle assise à la musique. Je retiens surtout de ce début de concert le troisième morceau, intitulé je crois Alabama, qui était au dessus du lot. Sinon, Mick est au ralenti, par deux ou trois fois, il manquera de tomber en arrière... Il quitte la scène au bout d'une heure, je crois, pour laisser Denny Newman, l'autre guitariste, s'atteler à l’une de ses compositions. Huit morceaux au total pour environ 1h30 de concert, je vous laisse imaginer la longueur des morceaux, sans compter les intermèdes laborieux... Au bout d'une heure, moi je n'en peux plus, je suis ruisselant de sueur et je commence à être las. Je décide d'aller vivre la fin du concert vers le bar, où se trouvent les rares ventilateurs de la salle, et où je peux étancher ma soif tout en observant le set tranquillement. Une fin de spectacle qui verra Mick Taylor jouer No Expectations : sympa, sans plus.

Drôle de soirée, décidemment le New Morning ne me réussit pas vraiment. C'était la seconde fois que je voyais Mick Taylor, et je crois que ce sera la dernière, car malheureusement ce musicien me semble condamné à cachetonner médiocrement lors de petits concerts, en pariant juste sur l'effet Rolling Stones. La réalité est dure, Mick Taylor n'est physiquement plus que l'ombre (et je suis gentil) du beau jeune homme qu'il était. Quant à sa musique, elle est malheureusement restée au point mort. »





photos de gilles b





Mick Taylor est un guitariste anglais. A 19 ans, il débute au côté de John Mayall dans les Bluesbreakers. Il est le guitariste qui reste le plus longtemps dans le groupe, succèdant ainsi à Eric Clapton et Peter Green. Il remplace Brian Jones au sein des Rolling Stones. L'histoire dit que Mick Jagger, après avoir viré Brian, a appelé John Mayall pour lui demander s'il ne connaissait pas un bon guitariste et celui-ci lui a envoyé son propre musicien, Mick Taylor. Il fait sa première apparition publique le 5 juillet 1969, 2 jours après la mort de Brian Jones, lors du concert gratuit et posthume donné à Hyde Park à cette occasion. Mick Taylor a passé cinq ans au sein du des Rolling Stones, de Let It Bleed (1969) à It's Only Rock'n'Roll (1974). Encore aujourd'hui et même après l'intégration totale de Ron Wood, Mick Taylor est reconnu par beaucoup comme le guitariste des Rolling Stones le plus talentueux.

Fin mélodiste doté d’une grande richesse rythmique avec un touché de velours aérien, inspiré par le jazz et le blues, Mick Taylor est un vrai "guitar hero" trop peu connu.
(http://www.myspace.com/micktaylorsway)













With John Mayall's Bluesbreakers

* Crusade (Decca, 1967/LP, 1987/CD)

* Diary of a Band Volume 1 & 2 (Decca, 1968/LP)
* Bare Wires (Decca, 1968/LP, 1988/CD )
* Blues from Laurel Canyon (Decca, 1968/LP, 1989/CD)
* Primal Solos (Decca, 1969/LP)
* Back to the Roots (Decca, 1971/LP, 2001 on 2CD)
* Return Of The Bluesbreakers (AIM, 1985/LP, 1993/CD)
* The 1982 Reunion Concert (Repertoire records, 1994/CD) with John Mayall, Mick Taylor, Colin Allen and John McVie
* Wake Up Call (1993)
* Silver Tones - The Best of John Mayall & The Bluesbreakers (Silvertone Records, 1998)
* Along For The Ride (2001)
* Rolling With The Blues (2003) - selection of live recordings '72-'82
* Essentially John Mayall (Eagle Rock Records, 2007) 5 CD Box Set

With The Rolling Stones

* Through the Past, Darkly (Big Hits Vol. 2) (1969) (compilation)

Taylor plays on "Honky Tonk Women"

* Let It Bleed (1969)

Taylor plays on "Country Honk" and "Live With Me"

* Get Yer Ya-Yas Out! (1970)
* Sticky Fingers (1971)
* Hot Rocks, 1964-1971 (1972) (compilation)
* Exile on Main St. (1972)
* Goats Head Soup (1973)
* It's Only Rock 'n Roll (1974)
* Made in the Shade (1975) (compilation of hits 1971-1974)
* Metamorphosis (1975)

Taylor plays on "I Don't Know Why" and "Jiving Sister Fanny".

* Sucking in the Seventies (1981) (compilation of hits, album cuts and outtakes 1974-1981)
* Tattoo You (1981)

Taylor plays on "Tops" and "Waiting on a Friend", both tracks recorded in 1972 during the Goats Head Soup sessions.

* Rewind (1971-1984) (1984) (compilation of hits 1971-1983)
* Singles Collection: The London Years. (1989) (compilation of singles 1963-1971)
* Jump Back: The Best of The Rolling Stones (1993) (compilation of hits 1971-1989)
* Forty Licks (2002) (compilation 1964-2002)
* Rarities 1971-2003 (2005)

Taylor plays on "Let It Rock" (live 1971) and the 1974 b-side "Through The Lonely Nights".

Non-Rolling Stones work with Rolling Stones members:

* Pay, Pack and Follow (John Phillips, first official release by Eagle Rock Records, 2001)

from 1973-1979 recording sessions in London aka "Half Stoned" sessions
produced by Mick Jagger and Keith Richards

* I've Got My Own Album to Do (Ronnie Wood solo album) (1974)
* Now Look (Ronnie Wood solo album) (July 1975)
* Talk Is Cheap (Keith Richards solo album) (1988)

With Jack Bruce

* Live on the Old Grey Whistle Test (Strange Fruit, 1995). Tracks from several Whistle Test shows recorded between '75 and '81. Seven of the songs feature Taylor on guitar.
* Live at the Manchester Free Trade Hall (2 CD, Polydor, 2003)

With Bob Dylan

* Infidels (1983)
* Real Live (In Europe, 1984) (1984)
* Empire Burlesque (1985)
* The Bootleg Series Vol 1-3 - Rare & Unreleased 1961 -1991 (1991)

Solo discography

* Mick Taylor (1979) US #119 [5 wks on top 200]
* Stranger in This Town (1990)
* Too Hot for Snakes (1991) (Carla Olson & Mick Taylor)
* Arthur's Club-Geneve 1995 (Mick Taylor & Snowy White) (Promo CD/TV Especial)
* A Stone's Throw (2000)
* Coastin' Home aka Live at the 14 Below (1995) re-issued 2002

With Carla Olson

* Too Hot For Snakes aka Live at the Roxy (1991 live album)
* Within An Ace (1993)
* Reap The Whirlwind(1994)
* Special - The best of Carla Olson (1995, Virgin Records)
* The Ring of Truth (2001)

Too Hot For Snakes plus (2008, Collectors' Choice) 2 CD set of the Roxy album plus You Gotta Move and a 2nd disc of 13 studio tracks 1993 - 2004 including a previously unreleased version of Winter and Think I'm Goin' Mad from the Carla-produced Barry Goldberg album Stoned Again.

Other session work

* Tubular Bells Premiere (Mike Oldfield) June '73 Queen Elizabeth Hall
* Tubular Bells (Mike Oldfield) Telecast Tubular Bells Part One and Tubular Bells Part Two. Recorded at BBC Broadcasting House November 1973[16] and aired in early '74 and June '74. Available on Oldfield's Elements DVD.
* The Tin Man Was A Dreamer (Nicky Hopkins) (1973)
* "London Underground" (Herbie Mann 1974)
* Billy Preston - Live European Tour (Billy Preston) (A& M, 1974). Recorded with Stones Mobile Studio during the '73 tour. Preston opened up for the band with Mick Taylor on guitar.

released on CD (A& M - Japan, 2002)

* Have Blues Will Travel (Speedo Jones) (Integrity Records, 1988)
* Reggae II (Herbie Mann) (Atlantic, 1976)
* Just A Story From America (Elliott Murphy) (Columbia 1977)
* Waiting for Columbus (Little Feat) (1978) double CD released 2002
* Expresso II (Gong) (1978)
* Alan Merrill (Alan Merrill)'s solo album (Polydor, 1985) recorded in London in 1977
* Vinyl (Dramarama) (1991)
* Once in a Blue Moon (Gerry Groom) (1993)
* Cartwheels (Anthony Thistlethwaite) (1993)
* Crawfish and Caviar (Anthony Thistlethwaite)
* Mick & I (2001) Miyuki & Mick Taylor
* From Clarksdale to Heaven (BlueStorm, 2002) John Lee Hooker Tribute Album.
* Meaning Of Life (Todd Sharpville) (Cathouse/Universal, 2003)
* Key To Love (Debbie Davies) (Shanachie Records, 2003)
* Shadow Man (re-release of a Sasha album from '96) (2003)

Originally released by Alpha Music in 1996, this "Mick Taylor featuring Sasha" album should have read "Sasha featuring Mick Taylor", but the company felt it would sell better under a household name. It features Mick Taylor on guitar, but is basically a Sasha Gracanin album.

* Treasure Island (Nikki Sudden) (Secretly Canadian, 2004)







MICK TAYLOR BANDMICK TAYLOR (g, voc)
MAX MIDDLETON (kb)
MICHAEL BAILEY (b)
JEFF ALLEN (dms)













  • Secret Affair
  • Twisted Sister
  • Alabama
  • Losing my faith
  • Burial Ground (without Mick )
  • Blind Willie Mc Tell ( with Bits of All Along the watchtower )
  • Can't you hear me knocking
  • No Expectations
La durée du concert : 1h40

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