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mercredi 8 juillet 2009

SIMPLE MINDS ~ L'Olympia. Paris.










Première Partie:





Ce qu’en a pensé Vik :

« Lors du dernier concert, dans cette salle, le 15 Mars 2006, Jim Kerr nous avait dit d’une voix plutôt douce et apaisante : « Dont say goodbye, one day we'll return here...». Aujourd’hui la promesse est tenue. Les fans des Simple Minds (en moyenne de plus de quarante ans) se sont donné rendez-vous en masse, ce soir, à l’endroit magique de l’Olympia (pour leur 10ème concert en ce lieu). Cette date française, habituelle, sert à promouvoir leur nouvel album, « Graffiti Soul » (leur 15ème) et en même temps à fêter l’anniversaire des 30 ans du groupe de Glasgow. Il y a un sentiment d’attente dans l’air, car un nouvel album, le premier depuis quatre ans, c’est toujours un événement en concert. Ceux qui ont suivi, comme moi, ce groupe depuis les Bains Douches (le 1er Avril 1980 en première partie de Peter Gabriel), puis ici-même - mais dans l’ancienne salle -, les 9, 10, 11 et 12 Septembre 1980, pour leur tournée « Empires And Dance » (à ce jour leur œuvre majeure), jugent que cet album (double en édition limitée Silver Box), très accrocheur, surprend et dépasse même le magnifique "Black & White" de 2005. On peut tout penser, sauf que Simple Minds sont fatigués de faire de la musique. Dans "Soul Graffiti", il y a des idées, de la technique, du génie, et une envie de jouer envers et contre tout, il y a une charge de rock trempé dans une atmosphère très 80’s. C’est un bon album qui laisse bien présager du concert.

Simple Minds, depuis plusieurs années, sont hors du circuit des «majors», mais on peut certainement compter sur un bon nombre de fans fidèles (pour ceux qui ne le savent pas, ou l’ont oublié, Simple Minds ont été très populaires, rivaux même de U2 au sein du même style de musique, dans les années 80, lorsqu’ils avaient éclaté au grand jour comme l'un des meilleurs groupes de scène). Le temps de leur succès est passé, et le groupe, à sa façon, n'a pas su évoluer (à cause de leur son de synthé ?)... mais, même si se réinventer au milieu de la scène rock n’est pas facile, le groupe continue de propager sa musique, dans un mélange de tradition et modernité (même si certains trouvent leur musique différente de celle d'il y a longtemps…). La tristesse est de voir que Simple Minds fait salle pleine à l’Olympia ce soir, alors que U2 remplit bien deux Stades de France sans problèmes. Dure réalité, mais passons, car la soirée sera bonne, dans tous le cas, avec la set list du jour, choisie par Jim Kerr en personne pour faire plaisir au noyau dur de fans. Que du bonheur en perspective !

On rentre dans la salle en toute tranquillité et dans une bonne ambiance, un petit coup d’œil à la scène (en avant le matériel du support act, et derrière un grand rideau semi-transparent, l'imposante batterie Taye à ma droite, des keyboards à ma gauche, les amplis Match et les nombreuses guitares de Simple Minds), puis... un peu d’attente, entre fans.


20h02: un quatuor monte sur scène. Excellente surprise en première partie, malgré  la nostalgie et l’oubli de leur maison de disque : The Silencers ! Qui n'a pas connu ce groupe de  rock pop folk mélodique des année 80s ? Qui n'a pas écouté, au moins une fois, leur merveilleuse chanson Painted Moon ? Pour moi, c’est la 15ème fois, depuis le 15 décembre 1987 au Rex Club, et même la deuxième fois que je les vois en ouverture de Simple Minds, comme il y a vingt ans (le 19 Juin 1989 au POB, pour la tournée « Street Fighting Years »). Ce soir, c’est un joli best of de chansons nostalgiques (Painted Moon, The Real McCoy, Bulletproof Heart...), dans une atmosphère de mélodies celtiques, chantées par la voix caractéristique de Jimme O'Neill, le leader emblématique du groupe (dans lequel joue aussi son fils, qui remplace le guitariste décédé, Cha Burns). Un concertde 40 minutes, devant un public ravi.

21h04 : les lumières de la salle de l’Olympia s’éteignent doucement, et on est plongé immédiatement dans le noir. Une silhouette, celle d’Andy Gillespie, prend place derrière ses keyboards, pour faire jaillir en une boucle sonore planante de grandes notes de musique... l'intro de Theme For Great Cities.  Applaudissements immédiats... les vieux loups écossais Simple Minds (sans musiciens additionnels) prennent place sur la scène, qui va s'illuminer progressivement. L'atmosphère se dévoile peu à peu, avec l’arrivé de Charlie, Eddy, Mel  et Jim Kerr, portant un manteau noir et… quelques kilos en plus,... Une ovation, bien entendu, et un « PARIS !!! », un cri de plaisir qui déclenche l’ouverture : un coup de baguettes et un rythme de basse, qui vont mettre en place les bases solides du morceau  Moscow Underground, extrait du dernier album, une chanson qui est également très fidèle au style du groupe, avec des ressemblances avec Home. Le son est bon (la perfection habituelle de l’Olympia), la basse et la batterie s’engagent, et la guitare suit, avec un volume sonore puissant. Des tubes néons multicolores s'allument, en fond de scène, ainsi que des projections d’images variées. Le jeu des lumières est le même que celui de la dernière tournée (ici-même le 15 Mars 2006) : simple et efficace. C’est la classe, car la force réelle des Simple Minds réside dans le spectacle. Les trois premiers morceaux, encore peu connus, sont consacrés à la production la plus récente, et même si ces chansons ne sont pas des succès commerciaux tels que ceux des disques des années 80, le public apprécie Stars Will Lead The Way et Rockets. Suit - pour tous les fans de vieille date - See the Lights et le single electro-pop I Travel, avec son rythme hypnotique : on se rend compte que Jim Kerr et les autres ne cachent pas leur enthousiasme. Puis, de toute évidence, il suffit du son de la basse, clair et précis, d’Eddie pour annoncer l’ouverture de Waterfront, dans une version envoûtante. Les mouvements sinueux de Jim  (50 ans) - « Get in, get out of the rain, I'm goin' to move on up to the Waterfront...» font tout exploser en l'espace de deux accords, les fans et même les fauteuils du balcon. Impensable que le public reste assis dans son fauteuil, tout le monde se lève immédiatement, incapable de contenir l'émotion d'être en face de Jim (…même si la voix n'a plus la force d’autrefois). C’est le morceau rock par excellence, coiffé des riffs de la guitare Gibson du grand Charlie. L'adulation de la foule est énorme et évidente.

Suit un retour, un peu traumatisant, à la réalité... je ne le cache pas, avec les chansons Stay Visible et Different World, extraites de « Black & White 050505 », qui reste pourtant l’un des meilleurs épisodes de leur production 90s.  La setlist couvre l'ensemble des trente ans de carrière du groupe, et le public apprécie. Le groupe assure au maximum et est, paradoxalement, plus compact sur les plus récentes chansons, mais le spectacle est solide et le public partage son plaisir.




Dont you (Forget About Me), la chanson qui est un peu le symbole du groupe (bien qu'elle n’ait pas été écrite par eux, mais par Keith Forsey), reprend le flambeau et est accueillie par un tonnerre d’applaudissements. Le groupe est heureux de laisser la foule prendre le relais...« Hey, hey, hey ,hey Ohhh… Won't you come see about me ? ». Le public se réchauffe et chante en chœur cette chanson que j'ai aimée avec un goût amer dans la bouche, car c’était la dernière piste enregistrée par l’ancien bassiste Derek Forbes avant son départ du groupe. Et voici enfin le cœur du concert! Une deuxième heure de spectacle, centrée sur les classiques (les morceaux cultes selon les fans) de « New Gold Dream (81-82-83-84) », avec la séquence Big Sleep, Promised you a miracle, Hunter & the Hunted, New Gold Dream, Glittering prize et la douce Someone Somewhere, soit un hommage à l’éclat maximal du groupe en 1982. Oubliées les blessures saignantes de la nostalgie, ces vingt minutes me procurent la même jouissance que les grands concerts de Simple Minds de l’époque, avec les keyboards d’Andy et la frappe du batteur Mel. Les morceaux ont été tissés de nouveau, avec la mise en avant de la guitare électrique de Charlie. Leurs vieilles chansons paaissent aujourd'hui encore fraîches, émotionnelles, comme à l'époque de leur sortie, ce sont des mélodies sans âge.  La scène se transforme, et tout le monde est satisfait. Des chorales à l'unisson accompagnent les échos électroniques et les gestes de Jim qui fait des clins d'œil au public, en s’en approchant à genoux, comme pour mieux le sentir à son côté. Une émotion sincère, authentique transparaît dans sa prestation : il danse, il exécute ses sauts légendaires, et il court, d’une façon admirable, car les années passent pour tous. L'inimitable Alive and Kicking, marque une petite pause.  

Le public, d’une voix forte, rappelle le groupe, qui, deux fois, reviendra avec un grand sourire. Jim choisit, pour commencer, cette pure merveille qu’est Home, un titre qui, même s’il figure sur « Black & White 050505 » a le style d’un « New gold dream ». On passe ensuite à la sublime ballade Belfast Child, l’une des plus belles chansons qui fasse frissonner, extraite de « Street Fighting Years » (1989), leur dernier travail avec le grand Michael McNeil (un autre membre important perdu en route). Sanctify Yourself, avec son énergie fluide, conclut en beauté le premier rappel dans un crescendo frissonnant. Le vrai final aura lieu avec This is it, extrait du nouvel album, pour nous transporter avec cette voix chaleureuse  jusqu’à la mélodie séduisante du puissant Ghostdancing, encore un hymne. Charlie joue à la facon de The Edge (le guitariste de U2), produisant des étincelles de pure énergie, fort séduisantes comme une invitation à recevoir de nouvelles émotions. Après ce morceau long de sept minutes, le groupe, fatigué, salue et remercie, nous confirmant leur triste décision de ne pas accorder un troisième rappel… Mais peut-on les en blâmer, après 2h02 d’un concert intense ?

Une fin de concert flamboyante, avec des éclats de gloire, et le plaisir d'être entre fans pour partager le gâteau de cet anniversaire. Face à la fosse, au milieu des applaudissements du public pour cet épilogue, devant le mur du rythme et les effets de lumières, je ne peux pas manquer de rappeler que Mel est un grand batteur (« The Best », selon Jim), un protagoniste vraiment remarquable de cette belle soirée.

Une réflexion finale sur cette soirée ? Une étonnante quantité d'hymnes, 22 titres avec quatre perles du nouvel album, et un Jim Kerr toujours extraordinaire show man, dans une tension étrange entre le passé et le présent. Un bon show, et un bon moment passé avec Simple Minds, ces vieux - mais pas fatigués - héros du Rock, dont la force réelle réside dans le spectacle qu’ils donnent, générant toujours la même envie : celle d’y retourner la prochaine fois ! Ce soir, les murs n’ont pas tremblé, Simple Minds ne sont plus les gros cogneurs qu'ils étaient autrefois. Mais c’était une soirée dominée par la nostalgie de leur âge d'or, un voyage dans le passé jusqu’aux années 80, une soirée qui ne peut pas pour autant être qualifiée d’inoubliable, même si un fan avait crié : « It's gonna be magic! ».


En sortant, je pense déjà au prochain concert..

Somewhere there is someplace, that one millon eyes can't see
And somewhere there is someone, who can see what I am see...
»









photos de justine et davide






The Silencers est un groupe de rock écossais des années 80.

Leur aventure musicale débuta à Londres en 1985 lorsque le chanteur Jimme O'Neill et ses trois amis enregistrèrent une première démo de trois titres (dont Painted moon) qu'ils proposèrent aux maisons de disques. Les réactions furent toutes enthousiastes face à leur rock pop folk terriblement mélodique.

Rapidement, leurs disques se retrouvèrent disques d'or. "Les Silencers" font partie de ces groupes qui ont mis le rock écossais sur le devant de la scène.

L'aventure continue en 2008 : Jimme O'Neill sort un album solo très personnel intitulé "Real", et un nouvel album des Silencers est en préparation.


(http://www.myspace.com/thesilencersscotland)





Simple Minds, un nom tiré d’une chanson de David Bowie, est un groupe écossais de New Wave et de Rock, fondé en 1975 et baptisé ainsi en 1977. Sa popularité internationale a culminé de 1984 à 1991. Il est connu du grand public pour sa participation à la bande originale du film Breakfast Club avec le tube Don't You (Forget About Me) en 1985. Les membres qui lui sont indissociables sont Jim Kerr et Charlie Burchill, fondateurs et toujours présents à ce jour.

Le groupe revient en septembre 2005 avec un nouvel album baptisé Black & White 050505 qui se veut un retour au son de la gloire, tout en apportant des sonorités nouvelles.

Le dernier album, Graffiti Soul, sorti en mai 2009, album qui se veut résolument plus rock et énergique, permet au groupe de renouer avec le succès auprès des fans et critiques en se classant directement 10ème dans les classements des charts anglais dès sa sortie.

(http://www.myspace.com/simplemindscom)









* A Letter From St. Paul, (1987)
* A Blues for Buddha, (1988)
* Dance to the Holy Man, (1991)
* Seconds of Pleasure,(1993)
* So Be It, (1995)
* Receiving, (1999)
* A Night of Electric Silence, (2001)
* Come, (2004)

Albums live
* En Concert, (2006)

Jimme O'Neill

* Real, (2008) Compilation albums * Blood and Rain, (1996)









 


Albums studio

* 1979 Life in a Day
* 1979 Real to Real Cacophony
* 1980 Empires and Dance
* 1981 Sons and Fascination includes Sister Feelings Call
* 1982 New Gold Dream (81,82,83,84)
* 1984 Sparkle in the Rain
* 1985 Once Upon a Time
* 1989 Street Fighting Years
* 1991 Real Life
* 1995 Good News from the Next World
* 1998 Néapolis
* 1999 Our Secrets Are The Same
* 2001 Neon Lights (album de reprises)
* 2002 Cry
* 2005 Black & White 050505
* 2009 Graffiti Soul

Albums live

* 1987 Live in the City of Light

Compilations

* 1981 Themes For Great Cities 79/81
* 1982 Celebration
* 1990 Themes - Volume 1: March 79 - April 82
* 1990 Themes - Volume 2: August 82 - April 85
* 1990 Themes - Volume 3: September 85 - June 87
* 1990 Themes - Volume 4: February 89 - May 90
* 1992 Glittering Prize 81/92
* 1997 The Promised
* 1998 The Early Years 1977-1978
* 2001 The Best Of Simple Minds
* 2002 The Best Of Simple Minds - Night Of The Proms Edition
* 2003 Early Gold
* 2004 Silver Box (coffret de cinq disques comprenant Our Secrets Are The Same)





Jimme O'Neill - Lead Vocals & Guitar
Brian McFie - Guitar & Backing Vocal's
Aura O'Neill - Vocals, Backing Vocal's & Percussion

Steph Greer - Bass & Backing Vocal's
Baptiste Brondy - Drums













* Jim Kerr - Lead vocals
* Charlie Burchill - Guitar, keyboards
* Mel Gaynor - Drums, percussion
* Eddie Duffy - Bass guitar
* Andy Gillespie - Keyboards











NON DISPONIBLE


La durée du concert : 0h37




Moscow Underground (Graffity Soul - 2009)
Stars Will Lead The Way (Graffity Soul - 2009)
Rockets (Graffity Soul - 2009)
See the Lights (Real Life - 1991)
I Travel (Empires And Dance - 1980)
Waterfront (Sparkle In The Rain - 1984)
Hypnotised (Good News From The Next World -1995)
Stay Visible (Black & White 050505 - 2005)
Different World (Black & White 050505 - 2005)
Don’t you (forget about me) (Single - 1984)(Glittering Prize 81/92 -1993)
Big Sleep (New Gold Dream (81-82-83-84) - 1982)
Promised you a miracle (New Gold Dream (81-82-83-84) - 1982)
Hunter & the Hunted (New Gold Dream (81-82-83-84) - 1982)
New Gold Dream (New Gold Dream (81-82-83-84) - 1982)
Glittering prize (Single - Glittering Prize 81/92 -1993)
Someone Somewhere In Summertime (New Gold Dream (81-82-83-84) - 1982)
Alive and kicking (Once Upon A Time - 1985)

Encore 1

Home (Black & White 050505 - 2005)
Belfast Child (Street Fighting Years - 1989)
Sanctify Yourself (Once Upon A Time - 1985)

Encore 2

This is it (Graffity Soul - 2009)
Ghostdancing (Once Upon A Time - 1985)

La durée du concert : 2h06






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