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samedi 29 août 2009

ROCK EN SEINE (FESTIVAL) 2009 # 7 ~ Domaine N. ST Cloud. Paris.







7e édition ! 3 jours ! 3 scènes !










Ce qu’en a pensé Gilles B :

« Seconde journée du festival, la rancœur que j'avais accumulée hier soir a pratiquement disparu : aujourd'hui est un nouveau jour, et le programme est plutôt alléchant de mon point de vue. Je viens d’ailleurs de procéder à un changement de programme de dernière minute, car en voyant ce matin que le groupe The Noisettes passait au Trabendo dans 2 mois, j'ai décidé de ne pas les voir aujourd'hui en ouverture de la journée sur la grande scène et de privilégier une nouveauté : Kitty, Daisy and Lewis (…et autant le dire tout de suite, je n'ai pas eu à le regretter !).

Avec Vincent nous avons décidé d'arriver une demi-heure plus tôt par rapport à hier, pas d'attente cette fois pour la remise du bracelet rouge, et après une fouille sommaire nous voilà à l'intérieur du site. Vincent dépose son sac au premier rang, puis nous décidons d'aller nous restaurer. Cette fois, je récupère enfin un gobelet marqué Rock en Seine. Je file maintenant vers la Cascade car il est déjà 15h50, et je retrouve Michael installé au second rang, ainsi que la truculente et sympathique Charlotte, que je soupçonne fort d'être la pour les Danananakroyd.

15h, et c'est l'arrivée sur scène de Kitty, Daisy and Lewis. Les deux jolies jeunes femmes sont habillées rétro, look fifties je pense, quant à leur jeune homme de frère qui les accompagne, lui c'est une gueule d'ange avec aussi le look rétro et surtout une jolie banane. Et pour finir, la maman et le papa - respectivement à la contrebasse et à la guitare rythmique… Une affaire de famille, donc ! Quand on les voit, on voit ou plutôt on entend l'Amérique… mais ce sont pourtant des Anglais qui sont en face de nous ! Qui est Daisy et qui est Kitty ? Peu importe, car elles ont toutes les deux un talent énorme. D'abord elles sont multi-instrumentistes (batterie, claviers, guitares et harmonica), et puis surtout elles - et il - sont bourrés de talent. Car le rétro, on commence à connaître, entre une Amy Winehouse ou un Elï Paperboy Reed. Mais ce qui me frappe le plus en voyant ce groupe sur la Scène de la Cascade, c'est qu'à aucun moment, on n’a une impression de nostalgie ou le sentiment de voir une copie en face de nous, non c'est vraiment joué à fleur de peau et avec une énorme conviction : le trio a vraiment cette musique dans leurs gènes, cela se voit et cela se ressent. Et du coup, le plaisir est là, tout simplement : KD &L ne jouent pas sur le côté racoleur que l'on aurait pu craindre avec ce retour vers les fifties. Alors musicalement, c'est quoi exactement ? Eh bien, un mélange d'un peu tout. Cela va du rockabilly bien sûr à la country en passant par le blues, le boogie et le hillbilly. Deux points d'orgue dans le concert : tout d'abord la version de Going Up The Country des somptueux Canned Heat, et surtout un final terrible avec Kitty (ou Daisy ?) à l'harmonica pour un boogie torride, la jeune femme tenant la note sur plus d'une minute. Moment purement exaltant du concert qui a déclenché les acclamations d'un public nombreux et admiratif. Moi, je suis tout simplement sous le charme de ce groupe plein de simplicité et surtout bourré de talent.

L'espace se libère devant nous, et j'en profite pour prendre place au premier rang. Nous rejoignent à ce moment Cécile et Alice, Delphine (encore fatiguée de sa journée d'hier), et enfin Livie et Sabine pour assister à la suite de la programmation, qui promet d'être intéressante, avec tout d'abord The Asteroids Galaxy Tour, qui dès 16h15, investissent la Scène de la Cascade. Mette Lindberg apparaît sous nos yeux, vêtue tel un bonbon acidulé, avec sa robe couleur arc-en-ciel et sa veste pailletée or, sans parler de la petite touche finale c'est à dire le collant jaune, et avec tout de même une paire de chaussettes basses grises et des baskets, pour finir ! Crinière blonde et lunettes en forme de hublot sur le nez (elle les enlèvera heureusement après le premier morceau), Mette est de toute évidence l'élément principal du groupe, avec sa voix haut perchée, mais ce qui était particulièrement frappant ce soir, ou plutôt cette après midi, c'est le son bien plombé de la basse, un vrombissement continu qui assurait de ce fait un groove efficace. L'autre principale caractéristique du groupe, ce sont les deux cuivres qui impriment un groove à toute la machine. Le résultat c'est une sorte de funk et de Rythm &Blues psychédélique : atmosphère sixties garantie ! Mais pourtant, ce soir, la machine ne s'est pas emballée comme cela avait été le cas quelques mois plus tôt au Point Ephémère. Trop tôt dans l'après midi ? Je ne sais pas, mais les mid tempos du groupe n'ont pas réussi à enflammer le public, malgré une Mette Lindberg en forme qui arpentait la scène de long en large avec un grand sourire. Et c'est vrai que je ne n'ai pas ressenti de montée en puissance tout au long du set des Danois. Around The Bend, le hit single fut joué tôt dans le set (en troisième, je crois) et un peu plus tard, en lançant le nouveau single, Mette annoncera la sortie imminente de leur premier album. Concert sympa, mais sans plus.

Maintenant on ne tient plus Charlotte et sa copine en place, car ce sont les fous furieux de Danananakroyd qui prennent possession de la scène. Et croyez moi, ils savent l'utiliser dans toute sa capacité, cette scène ! Il est 17h35, les deux batteries sont en place, le groupe se présente avec un nouveau bassiste, et avec toujours leurs deux chanteurs complètement allumés qui essaient aussitôt de mettre le feu au public. Musicalement, c'est toujours le même fouillis, avec un coté punk et une grosse débauche d'énergie. Morceaux hachés, avec les deux batteries qui claquent à l'unisson, et toujours nos deux chanteurs qui vocifèrent dans leur micro. On ne peut pas rester insensible à Danananakroyd, car le but c'est tout simplement de faire la fête, la bonne humeur est de rigueur et l'on sourit tout au long du concert. Inévitablement, les deux compères commencent à descendre de la scène et à venir devant les crash barriers. Vient ensuite le moment que j'attendais - en le redoutant un peu - lorsque ils désignent une ligne imaginaire coupant la Scène de la Cascade en deux, et en demandant au spectateurs de s'écarter afin ensuite de faire un sprint pour former une grande mêlée fraternelle !!! Les filles se cramponnent à moi lors de ce moment de pagaille et de foutoir, mais contrairement au concert de l'Olympia, il y a quelques mois, nous n'avons pas eu trop de peine à garder nos précieuses places. Puis vient ensuite le moment des mamours : en gros, l’un des chanteurs vient donner une accolade à tous les spectateurs du premier rang, puis c'est au tour du second de faire de même. Ils sont pleins d'affection, les Danananakroyd !!! Et pendant 45 minutes, je n'ai pas réussi à distinguer un morceau de l'autre, mais peu importe, car c'est le fun qui est gagnant, et je suis ravi de voir l'enthousiasme qui parcoure ces jeunes gens. Ce n'est pas génial, mais en tout cas c'est vrai… et diablement explosif ! Dès la fin du concert, Charlotte et son amie nous quittent pour aller chasser l'autographe, ce qu'elles réussiront sans problème.

Un nouveau public fait son apparition, et la Scène de la Cascade est maintenant comble pour accueillir The Horrors, le groupe que j'essaie de voir désespérément depuis plus de deux ans. Les photographes sont en nombre impressionnant devant nous, et j'attends avec une énorme curiosité la prestation du groupe qui a sorti un second album absolument magnifique. Mais j'ai toujours dans l'esprit que c'est un groupe de branleurs, vu le nombre d'annulations de concerts dont ils sont responsables en France (le dernier en date, la Route du Rock...). Tout d'abord, c'est le bassiste qui fait son apparition pour se figer devant nous, regard dans le vague vers la foule, coupe Madchester, puis c'est le clavier , le batteur et le guitariste, et enfin Faris, le chanteur, une grande gigue tout vêtue de noir, l'air complètement embrumé, comme s’il sortait de son lit. Le look gothique et extravagant, c'est fini, maintenant les acteurs du groupe affichent un look plus sage, mais on sent tout de même une certaine tension et beaucoup d'attente envers ce groupe. Attente déçue tout d'abord, le temps de deux morceaux au tempo lent, je reste sur ma faim et sur mes gardes, de plus le son est tout simplement mauvais, et sous amplifié, pendant ce début de concert. Et puis... la décharge d'adrénaline qui vous secoue jusqu'au plus profond de vous-même… cela devait être Count In Fives, si je ne m'abuse. Merde ! D’un coup je décolle, et je suis hypnotisé !! Morceau digne des meilleures chansons garage, avec l'orgue omniprésent. Mais le reste du concert sera entièrement dédié au dernier né, le magnifique « Primary Colours ». Que ce soit Three Decades avec ses réminiscences de My Bloody Valentine, ou le superbe Who Can Say, qui a frôlé la perfection avec une basse plombée et l'orgue qui vient nous rappeler que Joy Division a influencé beaucoup de groupes. Sans qu'il en soit certainement conscient, le véritable maître à bord, c'est bien Faris Badwan, qui me fait penser parfois à Stiv Bators dans certaines de ses mimiques. Prétentieux certainement, mais talentueux, c'est sûr, The Horrors réussissent à me faire basculer de l'état de plaisir simple à - je dirais presque – un état de transe, une espèce d'exaltation lumineuse. Mais ce que l'on a entendu jusqu'à maintenant n'était que les prémices d'un orgasme sonique annoncé : dès les premières notes de Sea Within A Sea, je SAIS que je vais vivre ces fameux instants que l'on recherche toujours - et que l'on ne ressent que très rarement -, je pars en apnée pour presque 10 minutes, avec un final terrible, une envolée magistrale magnifiée par les notes d'un orgue en folie qui viendra me donner l'estocade finale. Je ressors KO de ce concert. Grande claque, et grande classe pour ce qui reste tout de même à mes yeux des branleurs, mais des branleurs talentueux ! Concert de la journée, sans aucun doute, et examen de passage réussi pour The Horrors.

Après ces heures passées au premier rang de la scène et surtout quatre bons concerts (dont un très bon et l'autre exceptionnel), il est temps de se dégourdir les jambes. Je fais l'impasse sur Offspring que j'aime bien tout de même, mais le concert est déjà commencé, et je suppose que la Grande Scène doit être bien remplie. Avec Livie et Sabine, on préfère faire un petit tour et se manger des crêpes tranquillement assis dans l'herbe, puis c'est le retour vers la Scène de l'Industrie pour découvrir Yann Tiersen. Je suis surpris en premier lieu par la violence de la musique, assez surprenante, et plutôt à l'encontre de l'idée que je m'en faisais. Et petit à petit, en m'approchant de la scène, je découvre les multiples facettes de cet artiste, et ma foi ce n'est pas désagréable. Les instants soniques laissent place ensuite à des moments beaucoup plus aériens où le violon est présent. Le concert est uniquement instrumental, et c'est dur, je trouve, de pouvoir faire passer des émotions sans aucunes paroles le temps complet d'un concert. Par contre, ce qui m'a le plus dérouté chez Yann Tiersen, c'est que je ne sais pas dans quelle direction va sa musique. Généralement, on aime bien mettre un nom ou un qualificatif à un style de musique. Là, je suis dérouté, car cela part un peu dans tous les sens, avec toujours beaucoup de talent, mais moi quelque part je suis dérouté et je ne m'y retrouve pas. Quoiqu'il en soit, j'ai découvert par le biais de Rock En Seine un artiste que je n'aurais certainement pas été voir sans cela.

Il est plus de 21h maintenant, Livie et Sabine m'ont abandonné depuis longtemps pour aller sur la Grande Scène je suppose, mais je retrouve Michael et Oliver (enfin, devrais-je dire !!), et tous les trois nous prenons position au premier rang de la Scène de l'Industrie, pour ce qui sera ma tête d'affiche de la soirée : Schools Of Seven Bells (non, non, pas Faith No More !). Problème : il nous faut patienter presque une heure. Pas grave, on discute et on regarde les deux sœurs Deheza régler leurs instruments. Nous sommes à peine une dizaine à attendre, pendant que sur la Scène de la Cascade passe Calvin Harris, et ma foi je ne regrette pas du tout de manquer ce concert. Mais peu à peu, comme c'est souvent le cas à l'Industrie, les gens arrivent et s'assoient par petits groupes, et quand vers 22h15 les soeurs Deheza arrivent sur scène, la scène a fait le plein - sauf en ce qui concerne les photographes, pas un seul n'est présent, seul Robert et Michaela arriveront juste pour le troisième et ultime morceau en ce qui concerne la presse. Vais-je être véritablement neutre dans mon point de vue ? Difficile, car j'aime tellement ce groupe ! Mais encore plus qu'au Point FMR, le groupe ce soir s'est imposé sans artifices, avec des voix beaucoup plus nettes et claires, sans que pour cela la guitare de Benjamin Curtis - l'artisan sonique de SOSB - en pâtisse, bien au contraire. Car là, est la grosse différence par rapport au disque, qui a une approche beaucoup plus onirique de la musique. Ce soir, le groupe affiche une puissance étonnante, la pop dream anachronique est en pleine symbiose avec une violence digne des meilleurs groupes shoegaze, sauf que Benjamin est un musicien qui n'aime pas être statique : il tranche avec les sœurs Deheza, déesses intouchables qui nous fascinent autant par leur beauté et leur talent que par la force qu'elles incarnent toutes les deux… Elles sont le contre poids, la partie rêve de School Of Seven Bells. Elles pourraient bien sur jouer de leur physique et de leur beauté admirable, mais plutôt que séduire par leur féminité, c'est par la musique qu'elles me terrassent. Parfaite intro avec Chain puis le fameux Iamundernodisguise, peut-être la seule chanson qui perde légèrement de son charme envoûtant par rapport à la version studio. Mais les nappes de guitares et de claviers finissent par m'étourdir, et je vis tout le concert dans ma bulle, à savourer par le regard et par l'ouïe tout ce bonheur qui me submerge. Sortir un morceau du lot n'est pratiquement pas possible, je ferais juste l'analogie avec le superbe concert de The Horrors, quand SOSB termineront eux aussi par leur morceau long et épique, Sempiternal. Oui, vous avez été simples et brillants ce soir, sans subterfuges et sans aucun artifice, juste vous et moi, et la beauté de cette jolie Scène de l'Industrie, servie par un éclairage judicieux. J'ai cru même voir s'afficher quelques sourires sur vos doux visages lorsque nous applaudissions à la fin de chaque morceau. Lorsque le concert se termine, j'ai encore les yeux qui brillent : musique envoûtante, beautés mystérieuses et lointaines, je suis tout simplement heureux, car ce concert est typique de ce que j'aime… la beauté, la fureur, l'évasion et le rêve !

J’aperçois Kata sur la scène, et je lui demande la set list. Pour moi, la soirée est finie, je n'ai d'ailleurs plus vraiment envie de voir autre chose, car je suis rassasié. Et surtout, je suis encore sur mon nuage, cela durera d'ailleurs tout au long du long chemin qui m'emmènera au parking. Journée parfaite pour ma part, je ne pouvais guère espérer plus. J'entends au loin Mike Patton de Faith No More, mais franchement j'avais toujours en tête les sirènes de Schools Of Seven Bells qui hantaient mon esprit. Rock En Seine, je t'aime !! »







Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité.

(http://www.myspace.com/rockenseine)



Kitty, Daisy & Lewis
sont un comp trio comprenant les frères et sœurs de la famille de Durham. Leur musique est fortement influencée par le R & B, swing, jump blues, country et western, blues, hawaïen et rock 'n' roll. Ils sont tous multi-instrumentistes jouant de la guitare, piano, banjo, guitare lapsteel, harmonica, contrebasse, ukulélé, batterie, trombone, accordéon, xylophone.

(http://www.myspace.com/kittydaisyandlewis)

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The Asteroids Galaxy Tour est un groupe danois. Le groupe fit parler de lui avec le titre Around the Bend, qui fut utilisé dans un spot publicitaire pour l'Apple iPod Touch de septembre 2008.

(www.myspace.com/theasteroidsgalaxytour)

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Dananananaykroyd est un groupe d'indie rock écossais (Glasgow) fondé en janvier 2006. Premier album six titres paru en juin 2008 : Sissy Hits. Fort penchant pour les guitares, et l'utilisation de deux batteurs, chaotique funtime. Ravissant.

(http://www.myspace.com/dananananaykroyd)


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The Horrors décrit un peu comme la bande freak de la nouvelle scène anglaise, est un groupe de punk/garage anglais formé durant l'été 2005. Les Horrors, avec un style rock-gothique, ont évidemment une vague d'influences importante. Dignes héritiers des Cramps, confondant The Monks, Siouxsie and the Banshees dans leurs précepteurs, important les crissements d'orgue et de guitares des Screaming Lord Sutch... mais les membres possèdent déjà des sonorités qui leurs sont propres. Leur nouveau album a été produit par Geoff Barrow de Portishead, tout simplement...

(http://www.myspace.com/thehorrors)

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Yann Tiersen, né à Brest est un auteur-compositeur-interprète français. Il faudra attendre 2001 pour entendre du nouveau son avec la sortie de L'Absente, sur lequel ont participé de nombreux artistes. Le même mois, sort la bande originale du film le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, qui sera un franc succès (plus de 700 000 ventes). Les Victoires de la musique lui décerneront le titre de la meilleure bande originale de film. Son dernier album en date, Les Retrouvailles, est paru le 23 mai 2005. Yann Tiersen multiplie encore une fois les collaborations avec la présence sur cet album de Jane Birkin, Dominique A, Miossec, Elizabeth Fraser (des Cocteau Twins), et le chanteur Stuart Ashton Staples (des Tindersticks).
Le 11 juin 2008 est sorti le film Tabarly de Pierre Marcel consacré à la vie de Éric Tabarly, à l'occasion de l'anniversaire des 10 ans de sa disparition, dont Yann Tiersen a composé la bande originale.

(http://www.myspace.com/yanntiersencomposer)


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School of Seven Bells (souvent juste SVIIB) est un nouveau groupe de New York formé par Benjamin Curtis de Secret Machine et deux soeurs jumelles Claudia et Alejandra Deheza, en 2007. L’origine de leur nom vient de la mythique école de American Pick-Pocket Academy. L’album Alpinisms séduit dès les premières notes. My Bloody Valentine, Coco Rosie, Tv on the Radio, Cocteau Twins, Blonde Redhead, Ladytron : les références se bousculent. Toute la gamme d’ambiance, que permet le chant à deux voix féminines, est explorée, rendant le tout passionnant à l’écoute.

(http://www.myspace.com/schoolofsevenbells)


A-Z of Kitty, Daisy & Lewis: The Roots Of Rock 'n' Roll (2007)
Kitty, Daisy & Lewis (2008)
Kitty, Daisy & Lewis (2009

The Horrors EP (2006)
Strange house (2007)
Primary Colours (2009)

Album Studio
* 1995 : La Valse des monstres
* 1996 : Rue des cascades
* 1998 : Le Phare
* 2001 : L'Absente
* 2001 : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (bande originale du film)
* 2003 : Good Bye, Lenin! (bande originale du film)
* 2004 : Yann Tiersen & Shannon Wright (en collaboration avec Shannon Wright)
* 2005 : Les Retrouvailles
* 2008 : Tabarly (bande originale du film)

Album Live
* 1999 : Black Session
* 2002 : C'était ici (Double album)
* 2006 : On Tour (album live ; cd et dvd, incluant un duo avec Katel)

Mini-Album et E.P.
* 1998 : Bästard ~ Tiersen (collaboration avec le groupe Bästard)
* 1999 : Tout est calme









Kitty, Daisy and Lewis










* Mette Lindberg (chant)
* Lars Iversen (basse et claviers)
* Miloud Carl Sabri (trompette)
* Sven Meinild (saxophone)
* Mads Brinch Nielsen (Guitar et claviers)
* Jesper Elnegaard (batterie













Duncan Robertson : Guitar
David Roy : Guitar
Laura Hyde : Bass
Calum Gunn : Vocals & Drums
John Baillie Junior : Drums & Vocals
Paul Carlin : Drums












* Faris Rotter (Faris Badwan) - Chanteur
* Joshua Third / von grimm (Joshua Hayward) - Guitare
* Tomethy Furse (Tom Cowan) - Basse (Strange house)/ Vox continental (Primary Colours)
* Spider Webb (Rhys Webb) - Vox continental (Strange House)/ Basse (Primary Colours)
* Coffin Joe (Joseph Spurgeon) - Batterie


















Yann Tiersen

















Alejandra Deheza: Vocal & Guitar & Rhythm Samples( ex-On!air!library!)
Benjamin Curtis : Guitar ( ex Secret Machines)
Claudia Deheza: Vocal & Keyboards ( ex-On!air!library!)











1. Chain
2. Iamundernodisguise
3. Wired For Light
4. White Elephant Coat
5. Connjur
6. Half Asleep
7. My Cabal
8. Sempiternal












La durée du concert : 0h50


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