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lundi 28 septembre 2009

THE HEAVY ~ Le Point Ephémère. Paris.









Première Partie : Lilly Wood & The Prick








Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Retour au Point Ephémère pour voir The Heavy, un groupe dont j'avais écouté quelques titres lors de la sortie de leur premier album, et que je n'avais malheureusement pas pu voir en concert à cette époque. C'est chose faite aujourd'hui, pour leur venue à Paris à l'occasion de la sortie de leur second album, « The House That Dirt Built ». Une fois de plus, je suis tout seul de la bande et traditionnellement ici, l'ouverture des portes s'effectue à 20h tapantes, et je m'en vais squatter tranquillement le premier rang. Pas mal de monde pour la venue de The Heavy, la salle est remplie à 90%.

En première partie, un groupe qui ne m'est pas tout a fait inconnu : Lilly Wood & The Prick dont j'avais vu partiellement la prestation à Rock En Seine. Lilly Wood & The Prick, c'est un trio qui propose une musique pop assez dance, mais malheureusement trop monocorde à mon goût. A noter une reprise de Santigold dans le court set, qui aura duré 22 minutes exactement. Un gros reproche, j'ai eu du mal à supporter cette guitare minimaliste qui ne joue jamais en rythme. Pour moi, tout cela reste assez anecdotique, sans être toutefois mauvais.

The Heavy, j'avoue que pour moi c'est une découverte sur scène. Et une belle !! D'abord le nom qui en vérité ne ressemble à rien (mais est-ce que les autres noms de groupes ressemblent à quelque chose ?). D'ailleurs, leur nom ferait presque fuir, on pense de suite au look dangereusement naze de tous ces groupes de métal (exemple : Judas Priest). En vérité, ce qu'il faut retenir de leur nom, c'est tout simplement l'énergie que la section rythmique injecte à la musique du groupe. Une musique inclassifiable d'ailleurs. Car c'est cela qui m'a vraiment surpris... avec bien entendu leur chanteur black, Kelvin Swaby, véritable électron libre du groupe, élément bien sûr primordial non seulement par son chant, mais surtout par sa présence scénique assez exceptionnelle. Le concert commence j'allais dire presque relativement calmement, par un morceau tendance Rap ou fusion, enfin par un genre que je n'apprécie pas vraiment. Mais je me surprends curieusement à bien aimer, et tout de suite je comprends pourquoi. Car, outre le talent du chanteur, c'est au batteur et au guitariste que reviennent les honneurs. Tout d'abord un batteur qui sonne comme John Bonham, je vous laisse imaginer ! Et par dessus cela, un guitariste qui, lui, adopte le son des gangs musicaux de Détroit, fuzz et reverb, son garage, voilà pourquoi ils sont "Heavy". Mais là où je suis encore plus surpris, c'est par les morceaux joués ce soir. Comme je vous l'ai dit, on commence par un morceau de fusion bien sanglant tout de même, puis d'un coup, on passe à un morceau Zeppelinesque - dixit Kelwin Swaby -, là, on est proche de l'univers de Kashmir, mais avec toujours ce chanteur complètement halluciné (au sens propre comme au figuré, car il affichait des pupilles bizarrement dilatées...). La sueur par dessus tout cela, c'est chaud, très chaud. Puis on passe à un morceau à la Chris Isaak, avec la guitare pleine de réverbération, mais toujours à la sauce "Heavy". Et chaque morceau est l'occasion pour moi de prendre du plaisir, car c'est une découverte de chaque instant. Mais qu'est ce que j'entends maintenant ?? Ne serait ce pas là le fantôme de Stevie Wonder ? Du temps où il faisait des morceaux saignants mêlant funk et guitares acérées ? Car oui, je crois revivre le temps ou Stevie nous jouait Superstition !! Putain, ça groove grave ! Et maintenant on passe au Reggae !!! Et là, ne serait-ce pas James Brown ou Marvin Gaye, voire les Blues Brothers qui viennent nous saluer ? Et la pop des années 60 n'est pas oubliée non plus, car nous avons eu droit à un morceau où s'est glissée une bonne minute de All Day And All Of The Night. Car si chaque morceau adopte un style particulier, il y a toujours une constante, une continuité dans leur musique qui fait que, au final, on trouve cela naturel. Et surtout on ne s'ennuie pas un instant, on découvre… Et voilà qu'ils font dans le punk maintenant ??? Du punk qui fait furieusement penser aux MC5 ! C'est bien, un groupe qui ne s'autorise aucune limite musicale. Et un final terrible, avec toujours une touche de fusion, mais de la fusion GARAGE, avec un guitariste qui sonnait comme les Von Bondies. Ce soir, c'était une soirée Black & White, où le mélange des genres était roi, mais ou régnait une seule constante : JOUER HEAVY !!.

Le succès d'un groupe se juge aussi souvent au monde qu'il y a au stand de merchandising, et ce soir, le stand était assailli de toute part. J'ai pour ma part acheté les deux albums, ainsi qu'un t-shirt. Quand c'est bien, on ne regarde pas à la dépense. Allez voir The Heavy !! »






photos de gilles b







The Heavy est un groupe anglais de Noid, soul-rock qui aime les sons du passé. Soul, R’n'B, blues ou rock psychédélique.
 
(http://www.myspace.com/theheavy73)


• Great Vengeance and Furious Fire (2007)
• The House That Dirt Built (2009)












Vocals: Swaby
Guitar: Dan "T" Taylor
Bass: Spencer "Big Daddy Spence" Page
Drums: Chris Ellul












Short Change Hero (The House That Dirt Built - 2009)
Coleen (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
Big Bad Wolf (Single)
Sixteen (The House That Dirt Built - 2009)
What You Want Me To Do (The House That Dirt Built - 2009)
Cause For Alarm (The House That Dirt Built - 2009)
Set Me Free (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
Girl (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
Love Like That (The House That Dirt Built - 2009)
That Kind Of Man (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
How You Like Me Now ? (The House That Dirt Built - 2009)
Bruckpocket’s Lament (Great Vengeance And Furious Fire - 2007)
No Time (The House That Dirt Built - 2009)

Encore

Oh No ! Not You Again ! (The House That Dirt Built - 2009)

La durée du concert : 0h50


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