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dimanche 25 octobre 2009

SONIC YOUTH ~ Le Palais des Congrès. Paris.

 
Première Partie : Sister Iodine




Ce qu’en a pensé Emilie :

 « Ayant fait le déplacement jusqu’à Saint-Nazaire pour voir les légendaires New-Yorkais, je n’allais bien évidemment pas manquer leur passage à dix minutes de métro de chez moi, même si ma foi je me suis fait les mêmes commentaires que tout le monde : « Quoi ! Une salle avec que des places assises ! » « Quoi ! 50 euros la place ! ». Mais je n’allais pas faire la fine bouche quand même, alors je suis là, et seule, parce que convertir les gens à Sonic Youth n’est pas chose facile. Première surprise, l’ouvreuse qui m’amène gentiment à ma place me réclame un pourboire. Je suis de bonne foi lorsque j’affirme ne pas avoir de monnaie sur moi, je ne suis vraiment pas habituée à ce genre de chose, c’est ma première place numérotée de toute ma vie !

La première partie est un groupe (français, je l’apprendrai plus tard, ils n’ont pas cherché à nous en informer) du nom de Sister Iodine qui s’avère être… euh… bruyant ! Je ne parle pas seulement du volume sonore qui m’oblige à dégainer mes protections auditives, ce que je fais je l’avoue fort rarement, mais vraiment de bruit dans le sens premier du terme, qui ferait passer la majeure partie de la discographie de Sonic Youth pour du Robbie Williams ! Les gens autour de moi sont étonnés ou horrifiés, eux qui se croyaient habitués à tout avec la Jeunesse Sonique, voilà qu’ils se rendent comptent que leurs oreilles ne sont pas si préparées que ça ! Pour ma part ça me fait rire tellement c’est incongru, c’est bien le premier groupe que je vois qui semble avoir pour volonté de faire fuir le public. A noter que sur moi ça ne marche pas, je trouve l’expérience intéressante même si pour rien au monde je n’écouterais ça au quotidien. Le personnel du Palais des Congrès se voit obligé de rassurer le public, il est répondu à ceux qui ont fui que non, pour Sonic Youth ça ne sera pas aussi fort. Le groupe ayant (enfin ! diront certains) quitté la scène, je me prépare psychologiquement à voir de près ceux que je considère à tort ou à raison comme des dieux vivants. De jolies toiles lumineuses ornent la scène. J’ai hâte !



Sonic Youth, quatuor devenu quintette par l’addition du bassiste Mark Ibold de Pavement, arrive enfin, et c’est parti pour 1h30 (ce fut beaucoup, beaucoup trop court !) de pur bonheur malgré un son franchement bien moins bon que ce que j’étais en droit d’espérer d’une telle salle (je ne suis pas difficile mais on avait du mal à entendre les voix, et encore j’étais au 8è rang il me semble, je n’imagine même pas pour les gens du fond). Au diable la numérotation d’ailleurs, le peu de place disponible devant pouvant faire office de fosse est vite rempli, je décide pour ma part que ma place conviendra fort bien puisque tout le monde se lève. Mes yeux se posent tour à tour sur la jolie robe noire et blanche de Kim Gordon, sur la stature imposante de Thurston Moore, sur les cheveux grisonnants de Lee Ranaldo (Ouf ! Son poignet, cassé le mois dernier, ne l’empêche pas d’assurer le set !), sur la « pièce rajoutée » Mark Ibold qui assure à la basse et permet plus de liberté à Kim qui officiait auparavant à ce poste, et sur Steve Shelley, batteur discret mais extrêmement efficace. La quasi-intégralité du petit dernier du groupe, « The Eternal », sera jouée ce soir, Thurston, Kim et Lee chantant séparément ou en duo, voire même trio, même si les problèmes de son m’empêchent de profiter pleinement de cette alternance. J’aimais déjà beaucoup l’album, là il me paraît pour le coup vraiment génial, varié mais formant en même temps un tout très cohérent. Malgré tout, c’est vrai que j’attends avec impatience les quelques titres de la setlist extraits des autres albums, celles des concerts précédents en Europe m’ayant mis l’eau à la bouche. Premier écart, Stereo Sanctity, extrait de « Sister ». Sur ce titre, c’est franchement frustrant pour moi de ne pas mieux percevoir la voix de Moore, mais je passe outre, car c’est vraiment l’un de mes morceaux préférés, et je suis heureuse de l’entendre. Puis Thurston nous annonce Anti Orgasm d’une façon très expressive. Deuxième incartade, Silver Rocket rafle tous les suffrages dans le public. Après un What We Know fort bien interprété par Lee Ranaldo, que j’entends davantage que les deux autres alors qu’il est à l’opposé de ma partie des gradins (mention spéciale à Steve Shelley, un régal la batterie sur ce titre !), Massage the History clôture la première partie du set, Thurston s’assoit et le titre est exécuté dans une ambiance intimiste, je crains de m’ennuyer comme sur le CD, mais non les dix minutes passent sans aucun problème, à ma grande surprise. Que va donc nous réserver le rappel ?

C’est bel et bien à Tom Violence que j’ai le droit au retour du groupe, je m’en doutais bien sûr mais il y a toujours des risques de changement de setlist, et c’est un soulagement pour moi qu’elle soit jouée, et tant pis si la voix de Thurston est toujours un peu noyée sous les instruments, parce que justement là les instruments, c’est ce que je veux entendre ! Des frissons me parcourent, c’est fait j’ai entendu Tom Violence en live, je ne trouve pas de mots pour décrire ce que je ressens. Kim prend le relais au chant avec Cross the Breeze, et le groupe repart déjà avant un deuxième et ultime rappel qui ne sera pas plus long que le premier. Retour sur « Evol », à mon plus grand plaisir, avec Shadow of a Doubt et final sur l’excellente Death Valley 69 : même sans la voix de Lydia Lunch, c’est un pur plaisir.

Triste de les voir quitter la scène, je me console cependant sans problème, d’une part en m’achetant un splendide t-shirt « Bad Moon Rising » (je sais que la musique ne se résume pas aux t-shirts de groupes, mais c’est une passion aussi pour moi, bien qu’elle soit moindre), et d’autre part (et c’est surtout celle-ci qui importe) parce que grâce à Marjorie, rencontrée à un concert de The Horrors, je vais pouvoir les voir au concert privé de Canal + pour l’album de la semaine ! Un énorme merci donc à Marjorie, ainsi qu’à Cécile qui m’avait également proposé une invitation. Fin des aventures soniques pour ce soir »






photos de oliver.peel



Sonic Youth
est un groupe de rock indépendant fondé à New York en 1981. Clairement lié à l'éthique et à la culture punk, Sonic Youth est associé à différents courants musicaux depuis le début des années 1980 : d'abord no wave (1981-1983), puis hard-core (1983-1986), grunge (1989-1992), post-rock (1998-2001). La musique de SY peut être considérée comme une tentative de déstructuration de la pop music par l'emploi récurrent de dissonances et de distorsions dans des chansons fondées sur des mélodies pop. SY, c’est à la fois le rock expérimental, la liberté et la radicalité musicale, l’innovation et création. Un des secrets de la vitalité créatrice et de l’éternelle jeunesse de SY réside dans leur volonté d’expérimenter, d’aller toujours plus loin dans leur démarche artistique, de se réinventer et se métamorphoser perpétuellement sur le plan musical, de s’ouvrir aux musiques les plus extrêmes et les plus créatives, des musiques punk-rock au musiques concrètes. Une musique qui transcende les codes et les genres musicaux. Le groupe de Thurston Moore prévoit de sortir un 17e album l'été prochain 2009.


(http://www.myspace.com/sonicyouth)







•    Sonic Youth (1982)
    •    Confusion Is Sex (1983)
    •    Bad Moon Rising (1985)
    •    Evol (1986)
    •    Sister (1987)
    •    Daydream Nation (1988)
    •    The White(y) Album (publié sous le nom de Ciccone Youth) (1988)
    •    Goo (1990)
    •    Dirty (1992)
    •    Experimental Jet Set, Trash and No Star (1994)
    •    Washing Machine (1995)
    •    Made in USA (1995)
    •    A Thousand Leaves (1998)
    •    NYC Ghosts & Flowers (2000)
    •    Murray Street (2002)
    •    Sonic Nurse (2004)
    •    Rather Ripped (2006)
    •    The Destroyed Room: B-Sides and Rarities (compilation) (2006)
    •    Hits Are For Squares (compilation) (2008)
    •    The Eternal (2009)










Kim Gordon (Bass, Guitar ,Vocal)
Thurston Moore (Guitar, Vocal)
Lee Ranaldo (Guitar, Vocal)
Steve Shelley (Drums)
+
Mark Ibold (from Pavement)
(Guitar, Bass)













01: No way (The Eternal - 2009)
02: Sacred Trickster
(The Eternal - 2009)
03: Calming The Snake (The Eternal - 2009)
04: Walkin(g) Blue (The Eternal - 2009)
05: Stereo Sanctity (Sister - 1987)
06: Anti Orgasm
(The Eternal - 2009)
07: Poison Arrow (The Eternal - 2009)
08: Antenna (The Eternal - 2009)
09: Leaky Lifeboat (The Eternal - 2009)
10: Silver Rocket (Daydream Nation - 1988)
11: Malibu Gas Station (The Eternal - 2009)
12: What We Know (The Eternal - 2009)
13: Massage The History (The Eternal - 2009)

Encore 1
 
14: Tom Violence (Evol - 1986)
15: 'Cross The Breeze
(Daydream Nation - 1988)
 
Encore 2
 
16: Shadow Of A Doubt
(Evol - 1986)
17: Death Valley '69 (Bad Moon Valley - 1985)



La durée du concert : 1h15


AFFICHE / PROMO / FLYER





















PLACEBO ~ Le Zénith. Paris.












OPENING CONCERT:







Ce qu’en a pensé Vik :

« Effet Placebo : Jour 2. Ce matin, encore sous le charme du concert d’hier soir, j’ai mis le CD “Battle For The Sun” dans ma platine pour une nouvelle écoute, avant de partir pour le Zénith de Paris pour la deuxième soirée. Et effectivement, je le confirme, Placebo a radicalement changé : ce n’est plus l'atmosphère sombre de “Meds”, ni celle, tragique, de “Black Market Music”, mais une musique plus proche du pur rock, avec des chansons différentes, mais jamais futiles, et avec certains instruments jamais utilisés auparavant. Des chansons assez accrocheuses (si, j'ose même dire : pop), et même presque heureuses dans leur contenu. C’est donc une musique que l’on peut apprécier pour sa nouveauté... C’est un tournant dans la carrière de Placebo, une nouvelle « étiquette », avec ce disque peut-être plus commercial, plus “simple” que les précédents, sans doute un pas en direction de nouveaux fans plus jeunes. Un album qui, sans doute, mécontente les « fans historiques », et tous ceux qui voudraient encore le Placebo de 1996, mais qui marque un changement : Brian Molko ne porte plus d'épaisses lunettes de soleil, il n’est plus bisexuel, il ne choque plus personne, il a près de la quarantaine, et sa jeunesse punk est derrière lui, il a un fils ! A-t-il également le droit, comme il le dit, de « Suivre le soleil », ou doit-il rester pour toujours le jeune et émouvant « dark », seulement pour faire plaisir aux fans ? En 2006, au cours de la dernière partie de la tournée triomphale de "Meds" au POPB, je avais trouvé les musiciens de Placebo comme toujours professionnels, mais bien fatigués, et froids entre eux : en fait, quelques mois plus tard, nous avons assisté au départ du batteur Steve Hewitt, un départ jugé par Brian Molko douloureux mais nécessaire pour la survie du groupe. Après trois ans, Placebo est de retour, en présentant son nouveau batteur, Steve Forrest, et surtout le nouvel album, « Battle For The Sun », qui est semble maintenant se diriger vers le succès de son prédécesseur. Les années passent, mais la puissance de Placebo à engendrer une grande affluence à leurs concerts, semble augmenter au fil du temps : aujourd’hui, un dimanche sans pluie, c’est une deuxième soirée sold-out...

… Et malheureusement, je vous l’annonce tout de suite, ce sera la même setlist que la veille, centrée sur les deux dernières œuvres, laissant derrière elle des chansons historiques. On recommence aussi avec la projection des courts métrages, plutôt tristes et morbides, de huit réalisateurs, sélectionnés par le groupe, avant et après la première partie. Mes vidéos préférées ? « Killing Time At Home » et « Le Petit Dragon ». Seule bonne nouvelle de la soirée : une seule première partie.

19h40 : Expatriate attaque en exploitant au maximum la possibilité de jouer avant Placebo pour se faire mieux connaître dans notre pays. Sur un set de 40 minutes, les Australiens montrent pleinement toutes les qualités qui avaient été appréciées par ceux qui avaient écouté leur album « In The Midst of This ». Chacun des quatre musiciens y contribue : s'il est vrai que le plaisir d’un concert de rock commence souvent par la compétence du batteur, Chris Kollias apporte ici beaucoup d'imagination et la force nécessaire pour donner aux chansons une bonne assise, sans leur faire perdre leur côté pop ; la voix du leader Ben King  se ballade sur des tons différents avec le même facilité que sur le disque, et sa façon de jouer de la guitare garantit une bonne variété d'émotions ; de la même manière, le bassiste David Molland est parfait pour renforcer le tempo dicté par la batterie ; le claviériste / guitariste Damian Pressr joue de manière propre et précise, en apportant une touche de piment à l’ensemble de ce rock percutant. Expatriate montre une grande cohérence sur la scène, et notre désir de les voir en tête d’affiche (un prochain Casino de Paris est prévu) augmenta après ce set. Leur single s’appelle Crazy (du pur style Bono / U2)... à vous de l’écouter et de juger pour confirmer ou non cette relativement bonne impression.

Quelques courts métrages sont encore projetés sur l’écran géant, mais la pression de la foule laisse entendre que le début du show s’approche.


21h05 : Le moment tant attendu arrive sous les hurlements hystériques de la foule, et le noir est partout sauf devant nos yeux, où l'écran vidéo éteint est remplacé par une très grande toile blanche, qui couvre toute la scène. Une image en noir et blanc de l'éclipse de soleil, statique, est projetée, accompagnée par de la musique de fond pendant deux bonnes minutes. Une seconde plus tard, la salle est de nouveau complètement éteinte, et tout à coup, la toile s’abaisse dans un éclat de lumière blanche. Tout cela éveille les applaudissements, les cris de jeunes filles, pour ce démarrage flamboyant de la deuxième soirée. Un par un, les musiciens apparaissent : tout le personnel de Placebo, avec les musiciens de soutien, soit un total de six personnes, se dresse fièrement sur la scène. Dans le même temps, la chanson, For What It's Worth, du dernier album, explose... on découvre l’osmose avec le public. Ce soir, Brian Molko est vêtu en noir, un gilet sur son t-shirt à manches… on est bien loin de l'androgynie d’il y a quelques années. Par contre le multi-instrumentiste, Stefan Olsdal, vêtu d'une veste et d’un pantalon brillants, de couleur argent (style Claude François !!) est assez frappant avec son image de star glam-rock. Le nouveau «Kid», Steven Forrest, est vêtu en blanc, en jeans et débardeur (qu’il enlèvera rapidement par la suite) cachant ses dizaines de tatouages. A noter qu’il est le seul droitier des trois musiciens. Suivent, comme hier soir, en formation serrée, les chansons Ashtray Heart et Battle for the Sun. C'est assez pour démontrer la nouvelle énergie qui remplit cet album, produit par David Bottrill (Tool, Muse, Silverchair...). Même si les écrans apportent un bon soutien visuel aux chansons, l'ensemble de la salle n'a d'yeux que pour Brian, à qui l’on pourra toujours reprocher sa froideur et son manque de communication, mais certainement pas son professionnalisme.

Placebo, sur scène, préfère se concentrer sur le spectacle avec son répertoire récent, comme hier soir, mais cela reste le seul défaut de ce concert (si c’est un défaut grave ou pas, à chacun de le décider), qui a par ailleurs réussi à être passionné de la première à la dernière note. J’ai parlé ci-dessus l'importance d'un bon batteur pour jouer un rock efficace, et l'arrivée de Steve Forrest derrière la batterie, a donné au groupe une nouvelle énergie. Il est le plus jeune musicien du groupe, et sa frappe, du point de vue technique, est puissante : il est le véritable moteur du concert, avec une énergie débordante et aussi efficace que possible. Ne croyez pas que j'exagère quand je dis qu'à l'heure actuelle, au sein de l’Indie-rock, il n'y a tout simplement pas meilleur batteur que lui. Derrière ce tracteur, bien soutenu par le travail de trois autres musiciens additionnels (un guitariste / bassiste, un claviériste et un pianiste / violoniste), Brian Molko et Stefan Olsdal, c’est-à-dire le noyau dur de Placebo se trouvent dans la meilleure position possible pour offrir à leur public envoûté un concert de haut niveau : les vocaux en particulier bénéficient de toute l'expressivité nécessaire, sans être écrasés par le son (très fort) des quatre membres du groupe.  Brian et Stefan se révèlent être en grande forme : Molko chante à son meilleur niveau, et les chœurs d’Olsdal se marient bien avec la voix de son ami / chef. Ainsi, il importe peu que Every You Every Me soit la seule chanson sauvée du répertoire des années 90s, parce que écouter Breathe Underwater, ou Julien, ou The Never-Ending Why, ou Devil In The Details, ou encore Bright Lights, font passer au second plan nos poussés de nostalgie. Reste la puissance de singles des albums précédents, de Twenty Years, Follow The Cops Back Home (avec les mots « blame it on Sarkozy! »), à l'explosif The Bitter End, en passant par Special K, et un Infra-red particulièrement réussi, avant l’apothéose d’un Taste In Men qui rend fou. La mise en scène du concert, réglée dans les moindres détails, est remarquable et impressionnante : une multitude d'écrans et de lumières kaléidoscopiques… Mais ce qui laisse encore plus ébahi, c’est la performance du groupe, impeccable et prenante (comme rarement un spectacle peut l’être), ne manquant jamais de délivrer encore et encore émotions et frissons. Placebo ne sera probablement pas le groupe préféré de beaucoup de gens, il reste dans les limbes derrière des groupes qu’on aime, sans que ceci ne le remettre en cause, mais après cette deuxième soirée, je pense qu’ils seront nombreux ceux qui auront revu leur liste des meilleurs groupes live en circulation !

22h50 : Game Over.  Wow ! L'adrénaline et l’endorphine coulent dans mes veines dans un mélange absurde. Je reste là... je ne vais pas m'en aller tout de suite. Je regarde les techniciens démonter la scène. Tout est vraiment fini, les lumières de la salle se sont rallumées presque instantanément, et on reprend ses esprits. On quitte tranquillement la salle, avec la setlist de la soirée, et cette voix toujours impeccable et étonnante en tête, après un show énergique de 1h40… mais encore une fois sans la présentation des musiciens additionnels. La frustration de la soirée ? J’aurais voulu voir Brian un peu plus à la guitare... cependant, il a délégué l'effort à un autre guitariste, initialement un peu en retrait, mais qui, vers la fin, est devenu plus courageux, comme si un « regard de consentement » de Brian lui avait permis de faire un pas en avant. Restent les souvenirs : des effets de scène, un charisme, de l'adrénaline, de la qualité, une vraie charge rythmique. Que demander de plus ? Le rendez-vous pour le troisième show est pris : mardi prochain. Je regarde l'extérieur de la salle du Zénith. Je souris en pensant au prochain show. Je soupire. Je me retourne, et je prends la direction de la station de métro, pour rentrer chez moi. Le compte à rebours a commencé...

I'm comin' up for air!
I wanna see another dawn, 
(Comin' up for air!) »






photos de rod




Expatriate est un groupe de rock indépendant australien crée en 2005 et basé à Berlin depuis 2008, qui doit son nom à l'enfance indonésienne de leur chanteur. Un rock mélodique teinté de 80’s.

(http://www.myspace.com/expatriateband)





Placebo est un groupe de rock alternatif créé en 1994 à Londres et originellement appelé Ashtray Heart, La musique et les textes de Placebo se distinguent par une inclination romantique exacerbée. Autrefois allié à une imagerie provocante et excessive, ce romantisme exubérant s'inscrit désormais dans une attitude bien plus introvertie. Opérant un changement progressif de son image et de sa musique, adoucissant le punk-rock de ses débuts avant d'incorporer des samples, Placebo a gagné une reconnaissance internationale et est connu du grand public pour ses titres Pure Morning, Every You Every Me, Special K, The Bitter End ou encore Meds. Le nouvel album Battle for the Sun est sorti le 8 juin 2009.


(http://www.myspace.com/placebo)



    •    2005: Lovers Ie Strange EP
    •    2005: Play a Part EP
•    2007: In the Midst of This





* Placebo (1996)
* Without You I'm Nothing (1998)
* Black Market Music (2000)
* Sleeping with Ghosts (2003)
* Meds (2006)
* Battle for the Sun (2009)







Ben King (Vocal / Guitar)
Chris Kollias (Drums)
Damian Press (Keyboards / Guitar)
David Molland (Bass)








Brian Molko: Vocal & Guitar
Stefan Olsdal: Bass
Steve Forrest: Drums
+
Additional live lineup members are:
* Bill Lloyd (1999-present) – guitar, bass guitar, keyboards, piano (touring and studio)
* Fiona Brice (2008-present) – violin, keyboards, theremin, backing vocals
* Nick Gavrilovich (2009-present) – keyboards, guitar, backing vocals








Miracle Mile
Blackbird
Aviation At Home
Gotta Get Home
Crazy
The Space Between
Shooting Star
Get Out, Give In 

La durée du concert : 0h30



  1.    For What It's Worth (Battle For The Sun - 2009)
    2.    Ashtray Heart (Battle For The Sun - 2009)
    3.    Battle For The Sun (Battle For The Sun - 2009)
    4.    Soulmates (Live - 2003)
    5.    Speak In Tongues (Battle For The Sun - 2009)
    6.    Follow The Cops Back Home (Meds - 2006)
    7.    Every You Every Me (Without You I'm Nothing - 1998)
    8.    Special Needs (Sleeping with Ghosts - 2003)
    9.    Breathe Underwater (Battle For The Sun - 2009)
    10.    Because I Want You (Meds - 2006)
    11.    Twenty Years (Single - 2004)
    12.    Julien (Battle For The Sun - 2009)
    13.    The Never-Ending Why (Battle For The Sun - 2009)
    14.    Blind (Meds - 2006)
    15.    Devil In The Details (Battle for the Sun - 2009)
    16.    Meds (Meds - 2006)
    17.    Song To Say Goodbye (Meds - 2006)

        Encore 1


    18.    Bright Lights (Battle For The Sun - 2009)
    19.    Special K (Black Market Music - 2000)
    20.    The Bitter End(Sleeping with Ghosts - 2003)

        Encore 2

    21.    Trigger Happy (New Song)
    22.    Infra-red (Meds -2006)
    23.    Taste In Men (Black Market Music - 2000)


La durée du concert : 1h40


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