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lundi 23 novembre 2009

JULIETTE LEWIS ~ L'Alhambra. Paris.












Première Partie : SCANNERS










Ce qu’en a pensé Gilles :

« Il est loin le temps où Juliette Lewis remplissait le Trabendo, et se permettait même de faire un Bataclan quelques mois après. Car depuis, Juliette s’est séparée de son groupe, The Licks, elle a sorti dernièrement un album très décevant, avec de plus une pochette particulièrement hideuse, mais j’avais un tellement bon souvenir de son concert de 2006 que je n’avais pas hésité une seconde pour prendre mon billet.

J’arrive tôt devant l’Alhambra, le temps est maussade, et il n’y a guère que 3 ou 4 fans qui squattent le trottoir devant la salle, cela me surprend un peu de voir aussi peu de monde. Gilles P me rejoint un peu plus tard, et puis ce sera JP, et dès l’ouverture des portes, on se dirige tranquillement vers le premier rang. Chose surprenante : le public, complètement différent de celui du Trabendo il y a trois ans, où l’atmosphère pendant le concert était étouffante et extrêmement agitée. Ce soir, c’est presque le calme plat, on s’inquiète d’ailleurs du peu de monde présent dans la salle alors que la première partie s’annonce déjà sur la scène de l’Alhambra.

Le groupe s’appelle Scanners, il est anglais et comporte deux éléments féminins, une guitariste et la chanteuse-bassiste. Scanners jouent un rock d’excellente facture, très simple mais avec de jolies mélodies. Et tout le monde apprécie. La chanteuse a une voix assez haute, me faisant parfois penser à celle de la chanteuse des Sahara Hotnights. On passera donc pour une fois un bon moment avec cette première partie intéressante, qui sera d’ailleurs plébiscitée par le public… Un public maintenant nombreux, le petit balcon est ouvert et c’est bien sur rempli, quant à la fosse elle est maintenant pratiquement pleine : cela rassure tout de même. ..

Et c’est enfin Juliette Lewis qui arrive sur scène, affublée d’une tenue que je qualifierais de… moche, tout simplement ! Petites bottes blanches, des genouillères sur son pantalon collant et par-dessus le collant, une culotte « glitter » du plus mauvais goût !!! Bref, pas de quoi affoler les mâles que nous sommes… D’ailleurs, nous ne sommes pas là pour ça. Mais dieu, quel mauvais goût dans ses vêtements !!!  C’est la même personne qui lui a aussi dessiné la pochette de l’album, ce n’est pas possible ! Autour de Juliette, ce ne sont plus les jeunes loups agressifs (et un peu frimeurs) de The Licks, mais des musiciens beaucoup plus discrets, au service d’une musique qui n’est plus aussi agressive qu’auparavant ! Cependant le backing band assurera son boulot sans faillir, laissant une place encore plus grande à la performance de Juliette. Car performance il y a ! J’étais inquiet je dois le dire, et le début du concert m’a semblé bien laborieux, voire poussif, la musique en étant principalement la cause : à mon humble avis Juliette s’égare dans un rock sûrement plus adapté au marché américain qu’à nous autres, Européens… Et puis, sans que l’on s’en rende compte, la magie opère peu à peu… Juliette prends vraiment possession de la scène, et malgré son accoutrement ridicule (si, si, j’insiste !), on s’aperçoit bien vite que c’est une bête de scène, en permanence sur le devant de la scène au contact des gens, elle vit véritablement son truc (le rock’n’roll bien sûr !), et la salle, elle, commence à s’agiter peu à peu. Le meilleur moment du concert arrive assez vite, c’est aussi à mon avis le seul morceau valable de « Terra Incognita », un blues rock terrible, presque digne des seigneurs Zeppeliniens, j’ai nommé Hard Lovin Woman, pendant lequel Juliette va enfin pouvoir laisser libre cours à sa voix et à ses émotions, on pense parfois à Janis Joplin et bien à Robert Plant… La suite du concert sera d’un bon niveau, avec quelques morceaux issus des deux premiers albums, une veine dont elle aurait du creuser le sillon à mon avis plutôt que de s’embourber dans une musique sans âme et sans grand relief. Mais le concert est sauvé, de toute façon, grâce à son seul talent. Un bon point aussi pour la groupe l’accompagnant, discret mais efficace, avec en prime une jolie bassiste, ce qui ne gâche rien !

Fin de ce concert, pas trop mauvais en fin de compte. Gilles P et JP ont apprécié il me semble l’Alhambra qu’ils fréquentaient pour la première fois. Un petit tour au stand de merchandising agréablement fourni, et l’on se quitte tout de même sur une bonne impression. »




photos de gilles b.





Juliette Lewis est une actrice et une musicienne américaine née à Los Angeles (Californie).
Elle s'est également lancée en 2003 dans une carrière musicale en tant que chanteuse et leader du groupe Juliette and the Licks, qui a aujourd'hui plusieurs albums à son actif. En 2008, elle s’est séparée des Licks pour s’adjoindre les services d’un nouveau groupe, The New Romantiques, et de Omar Rodriguez Lopez, leader de The Mars Volta. La chanteuse revient en solo à la rentrée 2009 avec l’album Terra Incognita.

(http://www.myspace.com/juliettelewis)









    •    …Like a Bolt of Lightning – 2004
    •    You're Speaking My Language – 2005
•    Four on the Floor – 2006
•    Terra Incognita - 2009











Juliette Lewis: Vocal

+

Emilio Cueto – guitar
Jason Womack – bass
Ed Davis – drums
Craig Fairbaugh – guitar













SCANNERS



La durée du concert : 0h35






Romeo (Terra Incognita - 2009)
Intro (Terra Incognita - 2009)
Purgatory Blues (Four On The Floor - 2006)
Ghosts (Terra Incognita - 2009)
Fantasy Bar (Terra Incognita - 2009)
Pray For The Band Latoya (You’re Speaking My Language - 2005)
Hard Lovin Woman (Terra Incognita - 2009)
Terra Incognita (Terra Incognita - 2009)
Uh Huh (Terra Incognita - 2009)
Got Live To Kill (Like A Bolt Of Lightning - 2004)
Sticky Honey (Four On The Floor - 2006)
You’re Speaking My Language (You’re Speaking My Language - 2005)

Encore

Suicide Dive Bombers (Terra Incognita - 2009)
Hot Kiss (Four On The Floor - 2006)







La durée du concert : 1h15


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