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vendredi 18 décembre 2009

NEW MODEL ARMY ~ La Maroquinerie. Paris.







Opening : Memories of a Dead Man




Ce qu’en a pensé Jean Pierre :

« Je n’aurais pas du voir ce concert, mais Gilles B, qui avait pris sa place pour un autre concert au Nouveau Casino, me donna son billet (ce dont je l’en remercie…). Parti assez tôt de Beaumont à cause de la neige, je suis passé prendre au passage Florence, et, la circulation étant assez fluide, nous sommes arrivés de bonne heure devant la Maroquinerie… qui n’était pas encore ouverte : direction un café pour nous réchauffer ! Un peu plus tard, nous entrons à la Maroquinerie, mais, comme il n’y a personne faisant la queue, direction cette fois le café-restaurant de la Maro… Christine, la copine de Flo, arrive à son tour, et deux kirs plus tard, nous voilà enfin à faire la queue où nous retrouvons Vincent… En fait, nous entrons dans la salle assez rapidement…

Il n’y a pas beaucoup de monde pour assister à la première partie, Memories of a Dead Man, un groupe français - voire même du cru, car ils sont de Paris. Ils sont quatre sur scène : un guitariste, un bassiste, le chanteur et un batteur un peu spécial, puisqu’il est assis sur une espèce de caisson de basse qu’il frappe avec les mains (…sur le devant…), ce qui produit un son métallique. Quant au chanteur, il ne chante pas vraiment, mais produit des borborygmes qu’on dirait sortis tout droit d’un homme des cavernes (…le physique aidant aussi !). La musique assez lancinante, très répétitive, et j’ai l’impression (c’est je crois même une certitude !) d’avoir entendu le même morceau tout au long du set d’une ½ heure… ce qui suffit largement !

21h05 : arrivée de New Model Army, le groupe se compose d’un chanteur, Justin Sullivan, un guitariste (Marshall Gille), un bassiste (Peter Nice), un batteur (Michael Dean) et Dean White aux synthés (…et qui prendra de temps en temps la deuxième guitare). Sur scène, premier titre : States Radio, un morceau assez lent… mais dès le titre suivant (Get me out), ça se déchaine autour de moi. Flo commence à jouer les petits pois sauteurs, derrière moi des Anglaises entament des danses psychédéliques qui vont durer tout le concert, mais tout cela dans la bonne humeur… Le chanteur, qui avance en âge, mais garde une certaine forme, emballe le concert : lorsque deux titres après, arrive Mambo, c’est à nouveau un véritable déchaînement dans le public… Le guitariste, lui, s’en donne à cœur joie, les solos défilent avec une rapidité assez impressionnante, et les poses se multiplient. Pour l’instant, le concert est parti sur les chapeaux de roue, le public est aux anges, et moi j’ai du mal à prendre des photos car Flo à côté de moi n’arrête pas… Cela fait plaisir de la voir se défouler ! Christine n’est pas en reste non plus… Ne connaissant pas le groupe comme eux, je n’en apprécie pas moins la prestation sur scène. NMA continue sur sa lancée, les titres se suivent, et le public constitué a priori de très grands fans connaît les paroles des chansons par cœur : il faut dire que c’est un « best of » de leur carrière qu’ils nous offrent ce soir… Donc que du bon ! J’ai retenu certains titres comme Chosen, Autumn, Whitecoats… mais bon, je ne vais pas tous les citer… Le set se termine par  un WWTG très  électrique.

Rappel : ayant pris la set list pendant la pause, un roadie me la fait reposer, alors que les morceaux du rappel n’étaient pas inscrits dessus… Et il m’a refait le coup au deuxième rappel : incompréhensible ! Retour du groupe sur scène, et cela avec des anciens titres (dixit Flo), et c’est reparti à la vitesse grand V : derrière moi, cela continue à sauter partout, et le batteur frappe comme un forcené, le groupe par l’entremise de son chanteur nous dit sa joie de jouer à Paris… Cela se ressent sur leurs visages, ça fait toujours plaisir de voir des groupes jouer de cette façon et à fond tout le long de leur set ! Après quatre titres - et avoir pu enfin récupérer la set list, c’est la fin du concert : presque 1h50, beaucoup de groupes ne jouent pas aussi longtemps…

Après ce concert, je pense que je retournerai les voir, et essaierai de combler mes lacunes sur New Model Army… En conclusion, une très bonne soirée… et retour a la maison après avoir déposé les filles chez elles ! »







photos de jean pierre



New Model Army aussi appelé NMA, est un groupe de rock indépendant britannique fondé en 1980 par Justin Sullivan et Robert Heaton. Ils sont bien connus pour leur engagement inflexible vis à vis de leur vision originale de la musique, de la manière dont elle doi être jouée, ainsi que pour leur éthique. De ce fait, ils ont souvent été catalogués comme un groupe punk. Même si l'influence principale est le punk (mais plus mélodique que la plupart des représentants de ce genre), NMA n'hésite pas à s'inspirer, voire intégrer, d'autres styles musicaux tel que le Folk.

Son nom provient de la New Model Army fondée par Oliver Cromwell lors de la Première révolution anglaise. Ce trio anglais est devenu un groupe culte par la grâce de performances scéniques à la frontière du chaos.

(http://www.myspace.com/newmodelarmymyspace)




•    1984 : Vengeance
    •    1985 : No Rest For The Wicked
    •    1986 : The Ghost Of Cain
    •    1987 : New Model Army (EP)
    •    1989 : Thunder And Consolation
    •    1990 : Impurity
    •    1993 : The Love Of Hopeless Causes
    •    1998 : Strange Brotherhood
    •    2000 : Eight
    •    2005 : Carnival
    •    2007 : High
    •    2009 : Today Is A Good Day

Albums Live
    •    1991 : Raw Melody Men (Raw Melody Men est une anagramme de New Model Army)
    •    1993 : BBC Radio One Live In Concert
    •    1999 : All Of This – The “Live” Rarities
    •    1999 : ...& Nobody Else (2 CD)
    •    2008 : Fuck Texas, Sing For Us

Compilations
    •    1988 : Radio Sessions 83-84
    •    1992 : History - The Singles 85-91
    •    1994 : B Sides And Abandoned Tracks
    •    1997 : Small Town England (2 CD)
    •    2000 : New Model Army (3 CD)
    •    2001 : History – The Best of New Model Army
    •    2001 : The Best
    •    2002 : Lost Songs (2 CD)
    •    2003 : Great Expectations – The Singles Collection
    •    2004 : Original 20
    •    2004 : The Collection









Justin 'Slade the Leveller' Sullivan - guitars, harmonica and voice
Peter 'Nelson' Nice – bass and drums
Dean White – synths and guitar
Micheal Dean – drums and percussions
Marshal Gill - guitar











States radio (Today is a Good Day - 2009)
Get me out (Impurity - 1990)
The Charge (Thunder And Consolartion - 1989)
Mambo Queen of the Sandstone City (Today is a Good Day - 2009)
Peace Is Only (Today is a Good Day - 2009)
Today is a Good Day (Today is a Good Day - 2009)
Disappeared (Today is a Good Day - 2009)
High (Hight - 2007)
One of the Chosen (Hight - 2007)
Autumn (Today is a Good Day - 2009)
White Coats (Thunder And Consolartion - 1989)
Lurhstaap (Inpurity - 1990)
Vagabonds (Thunder And Consolartion - 1989)
Wired (Hight - 2007)
Wonderful Way To Go (Strange Brotherhood - 1998)

Encore 1

LA Push (Today is a Good Day - 2009)
51st State (The Gosth Of Cain - 1986)
No Rest (No Rest for the Wicked - 1985)

Encore 2


Poison Street (History - 1992)

I Love The World  (Thunder And Consolartion - 1989)


La durée du concert : 1h40


AFFICHE / PROMO / FLYER





THE TEMPER TRAP ~ THE JOY FORMIDABLE ~~ Le Nouveau Casino. Paris.












Première Partie :






Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Dois-je l'avouer ? C'est vrai que je ne devais pas à l'origine assister à ce concert, ayant déjà vu Temper Trap deux fois, et préférant donc le rendez-vous annuel avec New Model Army à quelques centaines de mètres de là, à La Maroquinerie plus précisément. Mais le sort en a décidé autrement… ou plutôt la venue non prévue à l'origine d'un de groupe que je chéris particulièrement depuis leur première apparition il y a maintenant presque un an, c'était à la Maro au mois de janvier, j'ai nommé les Gallois de The Joy Formidable. Et ce soir, ils ont prouvés que leur nom n'était pas l'effet du hasard, mais bien le reflet de leur performance en concert, de leur vie sur la route, et surtout de leur extrême gentillesse.

C'est dans un Nouveau Casino sold out depuis déjà quelques semaines que Philippe M et moi même prenons place, au premier rang plein centre, après une attente qui commençait à devenir insoutenable, surtout pour mes pieds endoloris par le froid intense qui s'est abattu sur Paris depuis deux jours. Michael nous rejoint in-extremis après avoir trouvé une place au marché noir. Mais la soirée que l'on va vivre va largement compenser ces quelques désagréments… une soirée qui de plus est pour moi la dernière de cette année ! J'avoue être au bout du rouleau après cette année une fois de plus fortement chargée en concerts.

Mais là, ce soir, je suis en pleine forme, avec même déjà de la tristesse de quitter tout cette univers pendant presque un mois. Le public est assez surprenant, il y a beaucoup de personnes qui ont découvert Temper Trap depuis peu, j'ai discuté avec une jeune femme à l'entrée de la salle, elle a découvert le groupe après son passage à Taratata et parait surprise quand on lui dit que le groupe est déjà venu jouer plusieurs fois à Paris. Mais il y aussi ce soir dans la foule quelques Anglais, venus eux pour supporter The Joy Formidable.

20h tapante, Ritzy et sa bande apparaissent sur la scène du Nouveau Casino, la configuration du groupe est assez étrange ce soir, car faute de place la batterie est située sur la droite, Rhydian, le bassiste, lui est placé complètement à gauche… Quant à la Ritzy, elle se place plein centre, juste en face de moi… Ce soir, elle est vêtue d'une jolie robe laissant apparaitre ses épaules nues. Devant elle, un imposant parterre de pédales de toutes sortes qu'elle va s'efforcer de triturer pendant toute la longueur du concert. Dès le premier morceau (The Greatest Light), la différence avec leur première apparition il y a 11 mois est flagrante : le son est beaucoup plus compact, plus puissant j'allais dire, malgré de petits problèmes techniques comme me le confira Ritzy après le concert. Mais le bonheur, c'est d'entendre ce groupe qui pour moi reflète tout ce que devraient avoir les groupes émergeants : beaucoup de fraicheur, voire de la candeur, une approche de la musique qui me plaît beaucoup, car hors de toutes les modes et de tous les buzz, qui, à la longue, finissent par lasser. Avec The Joy Formidable, c'est la rencontre de l'harmonie des chœurs et de la violence des guitares, cela souffle le chaud et le froid. Ritzy, avec ses grands yeux bleus écarquillés, se cambre sur sa guitare et se projette au devant de Rhydian pour des duels de guitares improvisés, la poudre parle sur chaque morceau ! Mais quand la musique s'arrête, Ritzy redevient une jeune femme innocente, émerveillée par ce qui lui arrive. La set list est traditionnelle, mais malheureusement trop courte, car le temps imparti au groupe n'est que de 30 minutes… Mais avec Craddle, puis un sublime Austere avec le public faisant les chœurs, la partie est gagnée d'avance. Oh bien sûr, j'aime tellement ce groupe que l'on pourrait me reprocher de ne pas être impartial, oui mais ce soir je n'étais pas le seul à être de cet avis… 

Comment qualifier la musique de The Joy Formidable ? On parle de « dream pop », je suis d'accord pour le côté dream, mais c'est plutôt de « dream rock » dont il s'agit, avec une pincée de rock héroïque et épique, avec un côté plus doux apporté par les harmonies vocales, et surtout une tendance furieusement bruitiste et shoegaze qui caractérise pratiquement chaque morceau. Et devant moi, ses cheveux blonds dans les yeux, Ritzie est agenouillée devant ses pédales : sauvage et violent, mais en même temps tellement sensuel, Whirring vient conclure en apothéose ce show beaucoup trop court à mon goût ! D'ailleurs ce final digne de My Bloody Valentine durera moins longtemps que celui de la Maroquinerie... Et c'est déjà terminé, il ne reste plus que des images et des sons dans ma tête… Surtout, il faut absolument que j'aille voir Ritzie pour simplement témoigner de l'admiration que j'ai pour ce groupe quelque peu atypique (aucun album n'est en vente dans le commerce, seulement sur leur site).

Mais pas question pour le moment d'aller au merchandising, car maintenant c'est au tour de Temper Trap de venir sur scène. On sent que c'est devenu un peu plus professionnel au vu de la préparation méticuleuse apportée par les techniciens aux différends instruments. Le groupe, lui, ne change pas, toujours aussi simple et généreux, la preuve en est que le guitariste/organiste du groupe est venu de lui-même nous serrer la main alors que nous avions le dos tourné, il se souvient manifestement de nous suite à leurs précédents passages ici-même au mois d'avril (en première partie des Subways), puis un peu plus tard à la Maroquinerie (cette fois ci en première partie de Silversun Pickups). Ça fait drôle de réaliser que ce groupe, complètement inconnu il y a encore deux mois, arrive maintenant à remplir sans difficulté le Nouveau Casino, c’est la preuve que le talent paie, parfois !

Alors ce concert de Temper Trap ? Eh bien, comme d'habitude, il sera bon avec toujours sur notre droite Jonathon Aherne qui comme toujours va faire groover de manière impressionnante le son du groupe. Est-ce « l'effet The Joy Formidable », qui m'a tant marqué, mais j'ai eu l'impression ce soir que Temper Trap était légèrement sur la réserve ? Un peu moins de cavalcades frénétiques, pas le maelstrom attendu, juste de bonnes versions, avec un Dougy Mandagy à la voix toujours aussi haut perché, même s’il m'a paru un peu trop statique ce soir. Le concert se déroule donc tranquillement, avec tout de même un inédit d'excellente facture, joué en fin de set. On reprochera, mais là le groupe n'y est pour rien, l'éclairage qui, mêlé à la fumée plonge la scène dans une sorte de brouillard blafard, ce sera dur pour les photos une fois de plus. Un petit rappel, et puis Temper Trap s'éclipse après 55 minutes de concert et une reprise du Dancing In The Dark de Springsteen interprété par Dougy Mandagy à la guitare sèche (toujours la même d'ailleurs avec le lion de Judée dessinée sur la caisse).

Alors, oui… un bon concert, mais à mon avis inférieur aux deux précédentes prestations parisiennes du groupe, il leur faut certainement maintenant franchir un nouveau cap pour pouvoir évoluer dans de plus hautes sphères : c'est tout ce que je leur souhaite, et surtout de rester proches du public comme ils le sont actuellement.

La cerise sur le gâteau, ce sera cette fin de soirée. Tout d'abord, direction le merchandising où nous aurons beaucoup de mal à nous frayer un chemin, signe du succès des deux groupes. Et puis enfin, la rencontre avec Ritzie qui me reconnaît. Et ce sera 15 minutes de bonheur avec elle qui m’évoque sa passion pour la vie en tournée, des étoiles brillent dans ses yeux… Quand je lui dis que je n'ai pas reçu le CD live commandé quelques mois plus tôt sur Internet, elle m'en offre tout de suite un exemplaire. Les groupes de rock devraient tous être comme cela, comme elle surtout, le nom du groupe "La Joie Formidable" n'est pas usurpé. C'est véritablement le bonheur et la joie qui ressortent quand vous discutez avec Ritzie. Plaisir suprême, comme je n'ai pas pu avoir la set list, elle en refait une spécialement pour moi au dos d'un CD promo dont elle m'avait fait cadeau quelques mois plus tôt. Comportement de fan, me direz-vous ? Oui, peut-être, mais dans le bon sens du terme j'espère, car c'est manifeste que le plaisir était partagé ce soir, et qu'elle ne fait pas cela par obligation. Un petit geste pour lui dire au revoir, et la voila qui se jette à nos cous pour une dernière accolade sympathique et spontanée. Si je suis tombé amoureux de la jeune femme ? Comment ne pas l'être ! Oui, décidemment cette année de concert se termine en apothéose. Rendez-vous (peut-être) avec le groupe en avril... »





photos de gilles b


The Joy Formidable est un trio rock provenant de North Wales (Royaume-Uni) et résidant actuellement à Londres. Leur style musical a reçu les étiquettes Dream pop, Indie Dirge pop, les comparant à des groupes tels que les Pixies ou les Smashing Pumpkins. Ils firent leur première apparition scénique au festival In The City en 2006 sous le nom de Sidecar Kisses. 

(http://www.myspace.com/thejoyformidable)




 The Temper Trap s’est formé à Melbourne (Australie) en 2005. Signé sur le label Liberatin Records, le quatuor gagne une solide réputation dans son pays où sort l'excellent EP Temper Trap en 2006. Le groupe est invité à se produire à Londres lors de l'événement Musexpo en octobre 2008 ; il attire l'attention de la BBC qui le classe parmi les quinze meilleurs espoirs de 2009.

 (http://www.myspace.com/thetempertrap)



























•    A Balloon Called Moaning (February 2009)
    •    First You Have to Get Mad – live album (November 2009)





2006 – The Temper Trap EP
2009 - 1st Studio Album













Ritzy Bryan (Chant/Guitare)
Rhydian Dafydd (Chant/Basse)
Matt Thomas (Batterie)
















Dougy Mandagi (guitare et chant)
Lorenzo Sillitto (guitare et claviers)
Jonathon Aherne (basse)
Toby Dundas (batterie)

















The Greatest Light Is The Greatest Shade
Craddle
The Last Drop
Austere
Ostrich
The Magnifying Glass (New Song)
Whirring












La durée du concert : 0h30








La durée du concert : 0h55



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