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samedi 18 décembre 2010

THE BISHOPS ~ La Flèche D’Or. Paris.















Opening: LADYLIKE DRAGONS + YOUNG PRISMS




Ce qu’en a pensé Emilie :

« 18 décembre. Il neige mais il en faut bien plus que ça pour m’empêcher de voir les Bishops, après tout ce n’est pas grand-chose comparé au mouvement de grève sur le RER A qui avait blindé le métro alors que j’allais les voir dans cette même Flèche d’Or il ya deux ans presque jour pour jour. Gwladys, Alrick et moi-même arrivons sur place à 19h30 mais les portes n’ouvriront malheureusement qu’à 20h. Glagla ! ;-) La salle a été refaite depuis ma dernière visite, si mes souvenirs sont bons le bar est à présent plus loin de la scène, il y a davantage d’espace pour le public. Les deux tourtereaux ( ;-)) vont squatter le radiateur et moi mon sacro-saint premier rang (pas très bon pour les oreilles tout ça, mais bon là c’est les Bishops, pas BRMC).

Vers 21h le trio français Ladylike Dragons prend possession de la scène.  La chanteuse/bassiste, Cindy, a beau être assez frêle, ça envoie dès qu’elle ouvre la bouche, qui plus est dans un anglais parfait. Seb a toute la panoplie du guitar hero, les poses et le look, long manteau noir, cheveux également longs et barbe, presque une caricature, sauf qu’il n’a de toute évidence pas appris à jouer sur un jeu vidéo. Il m’a vraiment impressionnée, et je suis pourtant assez difficile vis-à-vis des groupes français, je le reconnais. Yann nous apporte la touche finale, je ne suis pas persuadée d’avoir vu un jour un batteur semblant prendre autant de plaisir avec son instrument. Dix titres seulement, on en aurait voulu encore. Frédéric avec qui j’ai fait connaissance les avait déjà vus avant, pour moi c’est une découverte, et une très bonne. L’énergie du punk, les solos en plus, et une voix féminine de toute beauté, le genre de voix qu’on ne croise pas assez dans le rock. La soirée commence bien.

On enchaîne assez rapidement avec les Américains de Young Prisms. Ils n’aiment pas la neige (« Fucking snow » est quasiment tout ce que j’aurai retenu du baragouinage du bassiste, je ne fus pas surprise d’apprendre par la suite qu’ils sont originaires de San Francisco) et ils officient dans un tout autre registre. Étiquetés shoegaze sur leur myspace, le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne donnent pas particulièrement dans l’accessible. Le guitariste, disparaissant entièrement derrière ses cheveux, tritouillera ses pédales d’effet pendant une bonne dizaine de minutes sur l’un des morceaux. Des morceaux assez répétitifs, il faut bien l’avouer. La chanteuse n’en est pas vraiment une, se contentant de vocalises plus ou moins audibles, et quand elle ne fait rien, elle ramasse sa canette et boit un coup comme pour se donner une contenance. Conceptuel, on va dire. Comme ils n’ont pas écrit la setlist, le bassiste demande constamment quelle chanson va être jouée. Amusant ou agaçant selon le point de vue, un peu des deux on va dire. Le peu de communication me sembla plutôt être des private jokes. Entendons-nous bien, j’ai aimé le set, définitivement plus original et expérimental que celui des Ladylike Dragons, mais dans ce genre de soirée, c’est probablement trop décalé. Le public est poli mais les applaudissements sont moins nourris que précédemment, ce dont par ailleurs le groupe a l’air de se foutre royalement. Coincée entre deux groupes à l’enthousiasme débordant, leur performance ne sonne finalement pas très juste. À revoir dans des conditions plus adaptées donc.

C’est l’heure maintenant d’accueillir comme il se doit les « stars » de la soirée, ce que le public fera avec joie tout au long du court set d’une heure des Londoniens. Alors The Bishops, meilleurs en trio ou en quatuor ? Forte de six concerts « première mouture » et de trois autres avec le « petit » frère, je devrais pouvoir apporter un début de réponse à cette question, mais ce ne sera pas vraiment le cas. Quand vous suivez un groupe depuis longtemps, il y a trois possibilités : soit, ayant fait le tour de la question, il se sépare ; soit c’est vous qui, lassé, passez votre chemin ; soit le groupe change au moins un peu sa formule de départ, et c’est (heureusement pour moi) vers cette troisième option que se sont orientés les Bishops. Aussi pour moi, la question de la comparaison ne se pose pas. Il fallait que ça change, point. Par ailleurs, ce n’est pas non plus si radical en version live. S’habituer à cette nouvelle guitare sur les anciens morceaux demande un peu de temps, mais un habile équilibre de la setlist entre les deux albums et les petites nouvelles, où Alex trouve beaucoup plus naturellement sa place, permet de s’y retrouver. Finalement, je fus presque déçue du peu d’utilisation du clavier nouvellement présent près d’Alex, les nouveautés sonnant sur scène assez rock, et ne retranscrivant pas très bien le virage pop amorcé en studio. C’est, cela dit, probablement préférable pour le public encore peu habitué à la nouvelle formule (le nouvel EP, « Sojourn », que je me suis procurée au stand en avant-première, ne sortant qu’en janvier). Mais je m’attendais à davantage de révolution au vu des titres entendus sur Myspace. Et je me suis fait aussi la remarque qu’une version scénique plus aboutie de Nothing I Can Do Or Say aurait pu sortir de ce maudit clavier trop discret. J’admets cependant que je fais ma difficile, des morceaux comme The Only Place I Can Look Is Down ou Chase The Night (quelle idée de la garder exclusivement pour le live celle-là ! Ça y est je râle encore) étant toujours aussi jouissifs. Les chœurs a capella repris par le public à la fin de Finding Out sont un régal. Free To Do What You Want et Breakaway, de vrais défouloirs. À dire vrai, le seul point vraiment négatif de la soirée  fut ce rappel d’une unique chanson, pas forcément bien choisie de surcroît (quid de Menace About Town et de son intro rallongée si appréciable en concert ?). Alex officie maintenant avant le rappel, revenant au micro et demandant « Do you want one more song ? », mais je pensais que le chiffre annoncé n’était qu’une estimation, grosse déception de ce côté c’est sûr, même s’ils ne sont évidemment pas responsables du temps qui leur est alloué. Je me consolerai  avec mon EP soigneusement dédicacé par la bande au grand complet, plus en bonus une conversation avec Mike qui est comme à son habitude intarissable et semble parfois oublier que je suis française et que c’est dur de le suivre avec la musique forte en fond, et il est déjà temps de rentrer. Si tout va bien, Bishops n°10 au Havre fin janvier !

Joyeuses fêtes à tous ! »





photos de gwladys



Prêts à assister à une véritable métamorphose ? Ladylike Dragons est un groupe de rock français qui enflamme le public grâce à une parfaite harmonie entre garage rock énergique et mélodies pop avec des intonations et des timbres maîtrisés à merveille. Ce jeune trio français, semblant venir tout droit de Grande-Bretagne tant il est influencé par la culture anglo-saxonne, dégage une authenticité et une certaine insolence qu’'on se plait à retrouver en concert. Leur premier album, Heart Burst, frappe par sa cohérence mais le groupe profite de son terrain de jeu favori, la scène, pour faire évoluer ses chansons dans l'instant. Plongé dans les années 60 et 70, on s’'embrase au son de la voix suave de la chanteuse-bassiste tantôt sensuelle, tantôt sauvage. Après des festivals comme le Printemps de Bourges ou encore les Solidays


(myspace.com/ladylikedragons)


My Bloody Valentine a décidément une sacrée lignée d’héritiers derrière lui, et les cinq jeunes San Franciscains, Young Prisms, leurs baskets en unique ligne de mire : sonique, brûlant, ensoleillé, chancelant, rageur ou sensible et toujours très, très mélodique, le shoegazing psychédélique de ce groupe est un bel hommage aux grands-papas britanniques." LES INROCKS

( http://www.myspace.com/youngprisms)

 
The Bishops est un groupe de London, UK. Formé autour des deux frangins jumeaux Bishop, Mike et Pete. Ce trio avec ses costards-cravate et ce look petite frappe mod, fait irrémédiablement penser aux Jam, ayant un petit air des frères Gallagher d'Oasis, mais les influences des Bishops va cependant crêcher plus du côté des sixties. Le premier album intitulé tout simplement The Bishops est sorti au printemps 2007.

(www.myspace.com/thebishopsuk)





•    The Bishops (2007)
    •    For Now (2009)
EPs
•   2010 "Sojourn"










Mike Bishop - Vocals and Guitar
Pete Bishop - Vocals and Bass
Chris McConville - Drums
Alex Bishop - Vocals Guitar and Keys












La Setlist du Concert
THE BISHOPS

01.   Higher Now (The Bishops - 2007)
02.   Life In A Hole (The Bishops - 2007)
03.   Carousel (The Bishops - 2007)
04.   Push And Pull (Sojourn EP - 2010)
05.   Oll Korrect (Sojourn EP - 2010)
06.   Breakaway (The Bishops - 2007)
07.   Chase The Night (Exclusive live track)
08.   City Lights (For Now - 2009)
09.   Gnaw (New song)
10.   Finding Out (Sojourn EP - 2010)
11.   Hold On (For Now - 2009)
12.   Free To Do What You Want (For Now - 2009)
13.   Headlights (On) (Sojourn EP - 2010)
14.   Nowhere To Run (Sojourn EP - 2010)
15.   For Now (For Now - 2009)
16.   The Only Place I Can Look Is Down (The Bishops - 2007)
17.   If You Leave Today (For Now - 2009)

Encore

Back And Forth (The Bishops - 2007)




La durée du concert :1h05

AFFICHE / PROMO / FLYER







vendredi 17 décembre 2010

WHITE LIES ~ iLiKETRAiNS ~~ La Flèche D’Or. Paris.









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Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Le froid sévit sur Paris depuis maintenant une quinzaine de jours et c’est avec beaucoup de chance que je rallie la flèche d’Or alors que la neige s’est remise à tomber abondamment, heureusement, il n’y a pas grand monde dans les rues, du coup j’arrive sans trop de mal Rue des Pyrénées. Une petite queue est déjà formée devant la salle, le concert affiche sold out ce qui n’est pas vraiment étonnant. Me reste à prendre mon mal en patience en pestant intérieurement contre ceux qui resquillent pour ne pas faire la queue, comme cette femme avec son gamin qui continuera à nous casser les pieds et plus particulièrement à l’intérieur de la salle.

Pas moyen d’être devant ce soir, ce n’est pas grave, car je ne le souhaitais pas vraiment, du coup je me place sur la droite au troisième rang avec sur ma droite une barrière ainsi il n’y aura personne pour me gêner. Le principe des Inrock Indie Club est immuable même si l’on a (hélas) changé de salle, c’est trois ou quatre groupes qu’il va falloir écouter.

Le premier est un groupe dont on commence pas mal à parler, The Vaccines qui va produire pendant 23 petites minutes un set vif et bien enlevé. Le chanteur a une bonne tenue et une excellente voix, c’est du rock dans la bonne tradition Anglaise, peut être pourrait on juste leur reprocher un peu trop de retenue ce soir et aussi, il faut le dire un public qui n’était pas venu pour eux. Je suis énervé. Pourquoi faire venir un groupe si c’est pour lui laisser si peu de temps ?? 10 minutes de plus auraient été les bienvenues. Groupe à suivre, on verra s’il confirme l’année prochaine.

Le groupe qui se présente maintenant sur scène est, pour moi, une vieille connaissance puisqu’il s’agit de iLiKETRAiNS. Les «j’aime les trains» comme le dira d’un air amusé David Martin. Comme à leur habitude, ils sont tous habillés de la même façon avec une veste marine. Un peu à l’étroit sur la scène de la Flèche d’Or le groupe arrive tout de même à prendre son essor au bout de quelques minutes. Le son est toujours aussi aérien avec les deux guitares ou parfois trois qui nous font décoller avec délicatesse dans un univers onirique. Et même si je trouve leur dernier album He Who Saw The Deep un tantinet mois bon que leurs premiers essais, il n’en reste pas moins qu’avec des morceaux comme Sirens ou la grande fresque mélancolique et épique qu’est Sea Of Regrets on retrouve le iLiKETRAiNS que j’aime avec des morceaux longs qui évoluent lentement vers une sorte de mur sonore impressionnant. De plus ce soir le public est réceptif et le groupe reçoit un bel accueil surtout quand ils vont jouer Terra Nova ce morceau si beau que des frissons vous parcourent à son écoute. Dans ce groupe on retrouve un peu de ce qui fait le succès de Editors mais dans un contexte plus épique avec des morceaux qui sont en fait de lentes constructions, moins faciles d’accès sans doute que leurs illustres aînés. ILiKETRAiNS n’en reste pas moins un groupe un peu à part et unique aussi. Je parlais de grandes fresques, le concert se terminera par l’une d’entre elles, Spencer Perceval que l’on retrouve sur le premier album du groupe. Manquaient à l’appel ce soir les projections en arrière-plan et l’éclairage assez particulier que le groupe utilise pour mettre en valeur ses rêves d’évasions, car c’est ainsi que l’on pourrait qualifier leur musique, évasive, aérienne et émotionnelle. Beau succès donc pour un set qui aura duré une quarantaine de minutes. A quand un concert en tête d’affiche, car pour ma part je les ai souvent vus en première partie, mais, une seule fois en tête d’affiche au Nouveau Casino en avril 2008.

S’il n’y avait pas eu ILiKETRAiNS en première partie, je ne serais sans doute pas venu voir White Lies, souvenir sans doute d’un concert peu glorieux à la Maroquinerie il y a un an et demi malgré un premier album que j’avais bien aimé.

Alors ce concert des Whites Lies ce soir ? Une fois de plus je dirais que le groupe n’est pas vraiment convaincant sur scène. Pourtant il y a tout de même du mieux avec tout d’abord un chanteur qui me semble plus en voix et surtout moins froid et moins distant que lors de leur dernière prestation. Pas mal de nouveaux morceaux seront joués ce soir, j’avoue que je n’ai pas été particulièrement emballé par les nouveaux morceaux qui reprennent la trame de ceux du premier album, grosse basse, les synthés et le côté froid et un peu robotique de leurs mélodies. Sauf qu’à mon avis le groupe manque cruellement sur ce nouvel album de morceaux de la trempe de To Lose My Life par exemple. Malgré tout, le public adhère, moi je trouve le groupe plutôt bon par rapport à 2009, mais il leur manque toujours cruellement une bonne dose de charisme, ce qui encore plus évident pour leur leader Harry McVeigh qui n’arrive pas à hausser le niveau et à mettre le public à ses pieds.

Voila, c’est fini, le concert des White Lies ne restera pas comme un grand souvenir même s’il y a un léger mieux. Pour ma part, la saison est finie, rendez vous l’année prochaine pour une saison prolifique, je l’espère, avec surtout beaucoup de surprises et toujours le plaisir intact d’entrer dans les salles de concerts, de faire des rencontres et des découvertes, l’espoir de revoir aussi quelques-uns de mes groupes favoris (je vous laisse deviner lesquels). »









The Vaccines est un groupe de indie rock de Londres, formé en 2010.



iLiKETRAiNS est un groupe post-rock de Leeds, en Angleterre, et il éclôt au printemps 2003, à l'occasion de la rencontre de ses musiciens sur les lignes ferroviaires tristes et froides du nord de Leeds. Ce groupe dégage une ambiance mélancolique voire pessimiste et caverneuse tout en maintenant un style rock soutenu. On y retrouve des instruments tels que la guitare, le piano, la voix (dite barytine) et certains passages de chœur. Ils jouent une musique conceptuelle complétée par des projections vidéo. Des image de voyages en trains sont diffusée pendant certains concerts. On retrouve aussi cette atmosphère ferroviaire en peu étrange dans leurs clips.



White Lies est un groupe de musique britannique originaire de Ealing, dans l'Ouest de Londres. À l'origine connu sous le nom de Fear of Flying.Le style musical est souvent décrit comme sombre par les critiques,  qui les comparent à des groupes de musique tels que Joy Division, Editors ou Interpol.

 
What Did You Expect From The Vaccines? - 2010

Progress Reform (EP; 26 June 2006)
Elegies to Lessons Learnt (Album; 1 October 2007) UK Indie Chart #17
The Christmas Tree Ship (EP; 24 November 2008)
He Who Saw The Deep (Album; 4 October 2010)



To Lose My Life... (2009)
Ritual (2011)

THE VACCINES






Justin Young (vocals, who previously worked under the name Jay Jay Pistolet, playing indie folk) Árni Hjörvar (bass)
Freddie Cowan (guitar, younger brother of Tom from The Horrors)
Pete Robertson (drums)







iLiKETRAiNS





Guy Bannister – guitar, keys and vocals
Alistair Bowis – bass guitar, synths and vocals
Simon Fogal – drums
David Martin – guitar and lead vocals








WHITE LIES








Harry McVeigh : Vocal & Guitar
Charles Cave : Bass
Jack Lawrence-Brown : Drums








La Setlist du Concert
THE VACCINES

Wreckin' Bar (Ra Ra Ra) (What Did You Expect From The Vaccines? - 2011)
Post Break Up Sex (What Did You Expect From The Vaccines? - 2011)
All In White (What Did You Expect From The Vaccines? - 2011)
If You Wanna (What Did You Expect From The Vaccines? - 2011)
Blow It Up (What Did You Expect From The Vaccines? - 2011)
European Sun (New Song)
A Lack Of Understanding (What Did You Expect From The Vaccines? - 2011)

La durée du concert : 0h23

La Setlist du Concert
iLiKETRAiNS

A Father's Son (He Who Saw The Deep - 2010)
Sirens (He Who Saw The Deep - 2010)
We Saw The Deep (He Who Saw The Deep - 2010)
Terra Nova (Progress Reform - 2006)
These Feet Of Clay (He Who Saw The Deep - 2010)
Sea Of Regrets (He Who Saw The Deep - 2010)
Spencer Perceval (Elegies to Lessons Learnt - 2007)

La durée du concert : 0h30

La Setlist du Concert
WHITE LIES

A Place To Hide (To Lose My Life... - 2009)
Holy Ghost (Ritual - 2011)
To Lose My Life (To Lose My Life... - 2009)
Bigger Than Us (Ritual - 2011)
Peace & Quiet (Ritual - 2011)
E.S.T. (To Lose My Life... - 2009)
Strangers (Ritual - 2011)
Streetlights (Ritual - 2011)
Unfinished Business (To Lose My Life... - 2009)

Encore

Farewell To The Fairground (To Lose My Life... - 2009)
The Power & The Glory (Ritual - 2011)
Death (To Lose My Life... - 2009)

La durée du concert : 1h05

AFFICHE / PROMO / FLYER