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dimanche 27 juin 2010

FESTIVAL SOLIDAYS 2010 ~ L'Hippodrome de Longchamp. Paris.



  



















*12ème EDITION*

En scène Bagatelle :







Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Ma présence au festival Solidays édition 2010 est une première, des évènements malheureux m’avaient empêché d’y assister l’année dernière, c’est donc chose faite cette année. Bien que possesseur d’un  passe « 3 jours », ma décision fut vite prise, ce sera le vendredi et rien d’autre, car la faiblesse du programme du samedi et du dimanche m’a dissuadé d’y aller. Je ressors le sac à dos, objet nécessaire et indispensable pour les festivals, je prends soin d’emmener une crème solaire, et dès 14h, départ vers le Bois de Boulogne. Une incertitude : où se garer ? Incertitude vite résolue lorsque je traverse le pont de Suresnes, et que j’aperçois aussitôt un panneau annonçant « parking Solidays », en fait une allée entière du bois de Boulogne est reconvertie en parc de stationnement payant (10€ les 3 jours) mais gardé. Déjà du monde bien sûr, et je regarde presque effaré mes voisins de parking - venant de province - en train de déballer toutes leurs affaires : oui, un festival de trois jours cela s’organise !

Direction l’entrée du site, soit au moins 10 bonnes minutes de marche à pied… J’ai pris soin de me mettre auparavant de la crème sur le visage et les avant bras, car la journée s’annonce particulièrement chaude… Je croise Kata (de Radical Production) qui s’occupe aujourd’hui de Blood Red Shoes et de Ghinzu. J’arrive enfin devant l’entrée de l’hippodrome, avec plus d’une heure d’avance sur l’ouverture des portes, qui doit s’effectuer à 16h. Il ne reste plus qu’à patienter, je m’allonge à l’ombre des arbres pour une mini sieste tranquille. C’est tout d’abord Michael qui me rejoint, puis on retrouve Marine et Gaby, les deux inséparables copines. Cécile et Alice nous rejoignent peu après, parées de chapeaux que n’aurait pas reniés notre Michel Polnareff national. Et enfin les dernières à arriver : Livie et Sabine.

C’est enfin l’ouverture des portes, avec plusieurs entrées, celles des passe trois jours (j’ai redonné le mien à Michael) et celles des billets à la journée, et coup de chance, j’entre plus vite que les amis. Du coup, il ne me reste plus qu’à les attendre de l’autre côté. Mais les épreuves ne sont pas encore terminées, car une centaine de mètres plus loin, de nouveaux contrôles… avec cette fois-ci des allées Femmes et des allées Messieurs, tout cela uniquement pour la fouille de chaque personne. On est loin de la tranquillité d’accès pour un festival comme Rock en Seine où l’entrée n’est qu’une simple formalité. Là, il faut bien compter de 30 à 45 minutes avant d’entrer définitivement sur le site… ouf !!!!



Première chose à faire : se désaltérer, et vu la chaleur, je fais l’impasse sur la bière et privilégie les sodas. Puis Michael et moi décidons de nous balader un peu avant de rejoindre la scène Bagatelle, qui se trouve légèrement excentrée à l’intérieur du site. L’environnement est assez agréable, malgré l’absence presque totale d’espaces ombragés comme à Rock en Seine : beaucoup de stands comme celui du Bar à Lait (gratuit), des fontaines d’eau potable (voilà une bonne idée qui se répand de plus en plus), d’autres stands sponsorisés, beaucoup d’endroits pour manger avec pas mal de choix, et bien sûr des buvettes à tous les endroits. Outre les deux scènes principales, la grande et celle de Bagatelle, le site dispose de 3 chapiteaux, je crois, où ont lieu divers spectacles. Avec Michael, on se dirige enfin vers Bagatelle, il y a déjà quelques dizaines de personnes, mais nous réussissons assez facilement à trouver une place au premier rang, légèrement décalés sur la gauche. Alors pour moi le choix est simple, sur les quatre artistes programmés ici, trois m’intéressent. Que faire ? Deux options s’offre à moi : rester sur place jusqu'à la fin ou m’éclipser après Blood Red Shoes, puis revenir 1 h 30 après. J’opte en final pour la première solution, avec la chance d’avoir Livie qui se dévouera à deux ou trois reprises pour aller me chercher à boire.

Voila nous sommes en place, il doit être 17h30, et il nous faut encore attendre 1h30, car le premier concert est programmé à 19h. Pas de chance, le soleil tourne du mauvais côté, et jusque tard dans la soirée, le soleil viendra nous taper sur le crâne. Heureusement, il y a de quoi tuer le temps car Laura Mary et Steven viennent faire la balance pendant un bon quart d’heure, c’est l’occasion de voir combien Mary est jolie dans sa jolie robe courte printanière.
 

19h pile, sur la grande scène le concert vient de se terminer, et aussitôt Blood Red Shoes entre sur scène : mince, Laura Mary a échangé sa robe contre un short en jean et un  tee shirt XXL ! Mais pas de problème, elle reste adorable, et d’ailleurs, je la sens beaucoup plus à l’aise sur scène maintenant qu’elle arbore des tenues un peu moins féminines, la faute étant due malheureusement à une certaine partie du public masculin, particulièrement bas du front et bien lourde. Une fois de plus, le set débuta par mon morceau préféré It’s Getting Boring By The Sea, un morceau dont le caractère urgent et violent me fait toujours réagir. Le son est bon, mais évidemment j’aurais rêvé d’une guitare atomique à réveiller les morts. Le set est plus particulièrement consacré au second album, à l’instar de leur concert au Nouveau Casino. Et cela fait plaisir de voir ce jeune groupe complètement désinhibé, avec une Laura Mary les cheveux aux vents, faisant face de plus en plus régulièrement au public, avec - et c’est nouveau cette année - de grands sourires francs et larges attestant d’un nouvel état d’esprit de sa part : fini de se cacher, Laura Mary reste toujours pudique, mais affiche sa jeunesse triomphante devant une audience tombée sous le charme. Beaucoup de gens découvrent, d’autres (les premiers rangs) sont aux anges. De toute façon, on ne peut qu’acquiescer devant ce jeune groupe adoptant une trajectoire sans concession, it’s only rock’n’roll !

Michael décide d’aller faire un tour sur les autres scènes, il faut dire que maintenant c’est N.E.R.D.  qui doit prendre le relais d’ici une heure, le contraste est flagrant car c’est un nouveau public qui squatte maintenant les premiers rangs de la scène Bagatelle, j’ai une fois de plus droit au sempiternel : « Monsieur, c’est mon groupe favori, vous pouvez me laisser votre place ? » ce à quoi je réponds invariablement : « non, je suis désolé ». Désolé de quoi d’ailleurs ? Les gens qui veulent être devant n’ont qu’à arriver tôt, un point c’est tout.

N.E.R.D., je ne savais pas à quoi m’attendre, je n’ai pas été déçu. A priori, le groupe est hyper connu, moi je ne le connaissais que de nom, son chanteur en tout cas semble populaire (Pharrell, qui a fait la couverture des Inrocks il y a quelques semaines). Le style musical ? Hip Hop, Rap, R&B, Soul, bref tout ce que je déteste, quoi… Mais il est toujours bon de s’intéresser à autre chose, de voir la gestuelle particulière du public pour ce style de musique, le côté frime toujours présent, bien que Pharrell, l’un des trois chanteurs, m’ait paru relativement sobre. La présence de deux danseuses de chaque côté de la scène fait tout de même un peu spectacle de bas étage. Je reconnais que l’ambiance y était, et par rapport à des groupes de rap pur et dur où il n’y a pas de musiciens mais juste des mecs aux platines, N.E.R.D. serait plutôt à ranger dans une catégorie différente : il y a un groupe, donc de la « vraie » musique. On aura droit en guest à un clone de Georges Michael, nommé Robin ou Robyn je ne sais plus, enfin c’est le Georges Michael du pauvre qui viendra pousser péniblement la chansonnette pendant 30 secondes… Bon, N.E.R.D. ce n’est clairement pas mon truc, mais a priori cela plait à une partie du public.

Passons aux choses sérieuses avec Kasabian, une nouvelle fois le public a changé, j’ai encore droit à l’éternel : « monsieur, je suis fan du groupe blablabla… » Eh bien, c’est non, je vais rester égoïste jusqu'à la fin de cette soirée et je vais garder ma place !


Alors Kasabian va donner un bon concert, moins bon toutefois que celui de l’Olympia quelques mois plus tôt. La faute au son déjà, pas vraiment extraordinaire, et puis je préfère voir une salle se soulever d’un seul ensemble que le public d’un festival qui ne va pas forcément voir un groupe en particulier. Bon, c’est vrai que ce soir Tom Meighan me paraîtra particulièrement frimeur avec ses lunettes de soleil, alors qu’il est déjà 22h30, plus qu’à son habitude, mais cela fait partie de son personnage. Éclairages surpuissants et frénésie de la foule, j’ai encore pris une petite claque à l’écoute de Empire, et le public reprendra en chœur (et moi aussi du coup) les fameux « Get Loose Get Loose », sur Vlad The Impaler, Shot The Runner sera encore l’un des meilleurs morceaux du set, et puis j’ai apprécié la présence sur la set list de Reason Is Treason absente la dernière fois… Alors attention tout de même à ne pas tomber dans la facilité, surtout de la part d’un Tom Meighan un peu en roue libre ce soir, alors que je suis toujours impressionné par le travail de Christopher Edwards à la basse, véritablement puissant. Gros succès bien sûr et grosse ambiance par là même. 

Petit problème, le festival a pris du retard dans ses horaires, ceci étant dû à des problèmes techniques sur la grande scène pendant le concert d’Archive. Ghinzu était prévu vers minuit, mais ce n’est que vers 0h30, voire 1h du matin que les Belges vont investir la scène pour finir la soirée en beauté. Michael déclare forfait, pour cause de problèmes de transports en commun comme cela sera le cas pour tant d’autres (les horaires sont certainement à revoir pour ce festival).

Le début de concert des Belges sera à la hauteur de mes espérances, avec tout d’abord le très cérémonial  Mother Allegra pour nous mettre dans le ton, John c’est laissé poussé la barbe, enfin porte une barbe naissante devrais-je plutôt dire. Début de concert donc à la hauteur, avec un excellent Mirror Mirror pour suivre, le son est bon mais sans plus, beaucoup moins bon qu’à Evreux l’année dernière, lors de l’édition 2009 du Rock Dans Tous Ses états, j’aurais aimé un peu plus de puissance. Et puis, petit à petit, le concert va baisser en intensité, le groupe semble pourtant en forme, quoi que Greg Rémy m’ait semblé plus sage qu’à l’accoutumée. Do You Read Me vas bien réveiller les hostilités, mais après ce sera un peu trop calme, pas de Kill The Surfers que j’attendais pour mettre le feu. Néanmoins John Stargasm viendra faire une incursion près des crash barriers, déclenchant aussitôt la ruée des fans, puis finira le concert debout sur son piano. Le relatif manque d’énergie à la fin du concert viendra aussi d’un public fatigué, car lorsque Ghinzu achève son set, ma montre affiche 2h30, ce n’est plus vraiment une heure pour sauter et délirer de joie !

Coup de chance, j’aperçois Kata sur la scène, et je réussis à avoir la set malgré l’hostilité - et je dois bien le dire, la grande connerie - du responsable des videurs qui n’en avait cure. Il ne faudrait pas oublier que, s’ils ont du boulot, c’est aussi grâce à nous qui payons nos places, alors j’estime qu’ils devraient (pour une part d’entre eux s’entend) respecter un  peu plus le public, et ne pas le traiter comme du bétail (heureusement, cela devient de plus en plus rare). »



Le festival des Solidays est une manifestation de lutte contre le SIDA organisé par solidarité sida, qui a lieu chaque année sur l'hippodrome de Longchamp et qui rassemble plus de 150 artistes pendant trois jours. Les concerts du festival Solidays se déroulent sur cinq scènes principales : D’un coté les scènes couvertes « Domino » et « Dome » (gigantesque chapiteau suspendu) et "Cesar Circus" (chapiteau nommé en hommage à César, membre de l'équipe brutalement décédé en rentrant du montage de Solidays 2007), de l’autre les scènes « Bagatelle » et « Paris » (Scène principale). De plus dans le « village », le Forum solidarité sida accueille des groupes de musiques du monde sur une estrade partagée pour les débats.

Le nombre de scènes permet une alternance continue des concerts en journée, tandis que la capacité d’accueil de la scène Paris peut accueillir 55 000 festivaliers d'un seul coup pour les concerts des têtes d’affiche.
(http://www.myspace.com/festivalsolidays)

Blood Red Shoes est un groupe de rock alternatif originaire de Brighton, en Angleterre.  Un duo qui se considère comme “punk” tant par son éthique que par son attitude, et ses influences déclarées sont pltôt américaines : Babes in Toyland, Nirvana, Queens of the Stone Age, Pixies, Fugazi et Sonic Youth, même s’ils citent aussi Blur et PJ Harvey comme leurs héros dans la scène musicale.

(http://www.myspace.com/bloodredshoes)




N.E.R.D. (No one Ever Really Dies) est un groupe américain de Hip-Hop, Funk et rock.
(http://www.myspace.com/nerdofficial)






Formé en 1999 à Leicester, au centre de l'Angleterre, Kasabian est un quatuor influencé par les Stone Roses ou Primal Scream. Ceci dit, le combo anglais se montre capable de développer son propre style en orientant son rock vers l'electro, le hip-hop ou même la house. Sans révolutionner le genre au milieu des années 2000, le groupe anglais eut un grand succès et participa au renouveau du rock anglais après le retrait plus ou moins volontaire de Blur de la scène britpop. Le nom du groupe fait référence à Linda Kasabian, une hippie qui avait été "désignée" par Charles Manson pour assister et témoigner des meurtres qu’il allait perpétrer dans la villa de Sharon Tate.

(http://www.myspace.com/kasabian)




Ghinzu est un groupe de rock belge. Le nom du groupe fait référence à la marque de couteau Ginsu ("plus on coupe, plus il s'aiguise"). Formé en 1999 à Bruxelles, le groupe sort Electronic Jacuzzi, son premier album autoproduit (le label Dragoon a été créé par et pour le groupe) en 2000. En février 2004 sort le deuxième album Blow. Cette fois les choses démarrent réellement pour le groupe. Le succès du single Do You Read Me fait décoller les ventes spécialement en France où une horde de fans commence à les suivre. Des concerts sold-out à Paris, à l'Elysée-Montmartre et à l'Olympia feront grand bruit. C'est sur scène, par des prestations déjantées de dandy-punks, que se crée le succès du groupe. Un nouvel album, "Mirror Mirror", est sorti en Mars 2009.

(http://www.myspace.com/ghinzu)


Box Of Secrets - 2008 
Fire Like This - 2010

2002 : In Search Of ...
2004 : Fly Or Die
2008 : Seeing Sounds



Kasabian - 13 septembre 2004
Empire - 28 août 2006
The West Ryder Pauper Lunatic Asylum - 08 juin 2009
 
* Electronic Jacuzzi (2000. Reissued in 2005)
* Blow (2004)
* Mirror Mirror (2009)
BLOOD RED SHOES
Laura-Mary Carter : Vocal & Guitar
Steven Ansell : Vocal & Drum





















N.E.R.D






    •    Pharrell Williams : chanteur principal, piano-claviers, guitare rythmique, percussions
    •    Chad Hugo : guitare principale, piano-claviers, saxophone, guitare basse
    •    Shay Haley - batterie, percussions, voix additionnelles










KASABIAN




•    Tom Meighan - Chant et chœurs
    •    Sergio Pizzorno - Guitare, Synthés, chœurs & chant
    •    Jay Mehler  Depuis 2006) - Guitare Soliste ( Non-membre )
    •    Christopher Edwards - Basse
    •    Ian Matthews (depuis 2005) - Batterie & percussions
    •    Ben Kealey(depuis 2006) - Claviériste ( Non-membre )








GHINZU





John Stargasm (vocals, guitar, keyboards)
Mika Nagazaki (bass)
Greg Remy (guitar, drums)
Tony Babyface (drums)









La Setlist du Concert
BLOOD RED SHOES


NON DISPONIBLE


La durée du concert : 0h40





La Setlist du Concert
N.E.R.D.



NON DISPONIBLE




La durée du concert : 0h40

 



La Setlist du Concert
KASABIAN

Vlad The Impaler
Fast Fuse
Shoot The Runner
Underdog
Where Did All The Love Go?
Reason Is Treason
Julie & The Mothman
Empire
Fire
Club Foot
The Doberman
L.S.F. (Lost Souls Forever)


La durée du concert : 0h50




La Setlist du Concert
GHINZU



      01. Mother Allegra (Mirror Mirror - 2009)
02. Mirror Mirror (Mirror Mirror - 2009)
    03. The Dream Maker (Mirror Mirror - 2009)
04. Cold Love (Mirror Mirror - 2009)
05. Take it Easy (Mirror Mirror - 2009)
 06. Dragon (Electronic Jacuzzi - 2000)
    07. The Dragster Wave (Blow - 2004
08. 21st Century Crooners (Blow - 2004)

    09. Do You Read Me (Blow - 2004)
 10. The End Of The World (Mirror Mirror - 2009)
    11. Chocolate Tube (New Song)
    12. Mine (Blow - 2004)


La durée du concert : 0h50


AFFICHE / PROMO / FLYER












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