Blogger Template by Blogcrowds

lundi 13 décembre 2010

COCOON ~ Le Casino de Paris.











Première Partie : Chris Garneau



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« La question que l’on pouvait légitimement se poser était de savoir ce qu’il allait advenir de Cocoon après le raz-de-marée que leur premier album avait fait naître. Moi le premier et pourtant je supporte le groupe depuis pratiquement le tout début. Je me posais des questions. J’ai eu beaucoup de mal à digérer le fait que le groupe ne se produise plus en duo, ou du moins sauf exception, comme ce fut le cas à la Maroquinerie il y a deux ans, beaucoup de mal à digérer leur passage à quatre sur scène. Et puis les premiers essais en live des nouveaux morceaux, toujours joués à cette époque, ne m’avaient pas vraiment convaincu. Il faut dire que leur premier essai My Friends All Died In A Plane Crash s’était transformé en coup de maître ajoutant en plus une nouvelle facette à la scène rock & folk française. Mais depuis la sortie de leur second essai et après de nombreuses écoutes avec dans ma tête l’idée que ce serait autre chose, on ne refait pas deux fois un coup de maître, ou très rarement, j’ai réalisé que Cocoon n’était pas le groupe d’un seul album et qu’une suite existait, une suite qui d’ailleurs nécessitait l’emploi d’un groupe au complet, les nouvelles chansons n’étant pas conçu pour être interprétées à deux.

Comme tout fan qui se respecte et d’autant plus que le concert se déroule au Casino de Paris, une des seules salles où l’on n’est pas vraiment certain de se placer devant la bonne entrée, j’arrive, bien entendu tôt, il n’y a donc que 3 personnes qui attendent déjà dans le hall. Pour une fois que l’on va pouvoir attendre au chaud ! Bien non, on nous fait sortir 5 minutes plus tard… Aller je ne bouge plus de l’entrée du milieu, au moins celle-là je suis certain qu’ils vont l’ouvrir.  Après m’être bien gelé dehors, comme il est bon de se retrouver à l’intérieur dans cette salle cossue du Casino de Paris. Je me place très légèrement sur la droite. La salle se remplit rapidement, concert sold out depuis bien longtemps et premier tour de chauffe parisien pour le groupe.

Heureusement qu’il s’est présenté à la fin du concert, car je n’avais pas reconnu Chris Garneau depuis son concert à La Cigale lors d’une soirée Fargo il y a deux ou trois ans. Je ne sais pas trop ce qui a changé, pour déjà ne pas l’avoir reconnu physiquement. Il se produit seul, derrière son piano électrique, et ce soir j’avoue l’avoir apprécié. J’ai apprécié sa voix et son espèce de timidité. Oui, sa voix m’a fait penser à celle d’Emily Jane White par moment. Concert intimiste, mais écouté avec beaucoup de retenue par les spectateurs présents qui lui ont réservé un bel accueil tout à fait mérité. Il finira son set par la reprise de Sugar de Jenny O.

Ce qui frappe en premier sur la scène c’est le piano placé transversalement sur le côté gauche, celui de Morgane sans aucun doute. Mais où est passé le petit piano électrique rouge sur lequel se trouvaient les peluches et autres Panda ? Disparu tout simplement. Le côté petits animaux en peluche n’existe plus chez le nouveau Cocoon et les pandas ne sont pas non plus les bienvenus, une page et une époque sont tournées. Dorénavant, place à un décor sobre, mais assez chaud, les amplis sont recouverts de sortes de filets de pêche et suspendues au plafond il y a des vieilles lampes comme on en trouvait dans le temps pour éclairer les ateliers. Mais surtout on a droit à un éclairage de toute beauté, pas agressif qui met bien en valeur les musiciens et l’ambiance qui en découle. Exit, aussi, les diverses projections qui accompagnaient le spectacle. Cocoon maintenant ce sont  six personnes sur scène, un violoniste et un violoncelliste les ayant rejoints. C’est une évidence que Cocoon a enfin trouvé son assise, non plus en tant que duo, mais comme un groupe complet, les deux autres musiciens, la basse & la batterie (je ne compte pas les cordes) étant maintenant bien intégrés. Cela se ressent sur les morceaux du dernier album comme Sushi qui commence le concert. Je n’aimais pas particulièrement Sushi lorsqu’il le jouait sur la précédente tournée, dorénavant il passe très bien. D’ailleurs, c’est la constante de ce concert, les nouveaux morceaux passent avec mention l’épreuve du live, c’est particulièrement le cas pour des morceaux comme Comets ou bien Dee Doo, il est clair que Cocoon a évolué. Sur scène le groupe a pris de l’ampleur que ce soit au niveau de la musique ou tout simplement de leur présence scénique. Beaucoup moins de discours de la part de Mark, surtout moins de temps mort. Il est clair que Cocoon est conscient de son évolution et qu’il est devenu difficile de faire des concerts en «amateur» comme l’on pouvait le ressentir avant, mais les nouveaux morceaux sont une totale réussite en live. Malheureusement beaucoup de ceux de All My Friends Died In A Plane Crash souffrent de la comparaison. On My Way est toujours proposé dans une version assez agréable, mais ce qui fut pour moi terrible ce soir ce fut l’interprétation de Chupee qui ne ressemble, à mon avis, plus à grand-chose. Pour preuve, ma voisine après le concert me dira être surprise de ne pas l’avoir entendu ce à quoi je lui rétorquerai qu’il l’avait joué juste avant le rappel !!! Bref un concert avec des hauts (beaucoup heureusement) et quelques bas (Chupee étant le meilleur exemple). Morgane s’essayera à la guitare sur un morceau dont je ne me rappelle plus le titre. Quant à Mark, je le verrai, il me semble pour la première fois, avec une guitare électrique en main, une Télécaster. Il interprètera, nonchalamment, quelques intros, passant de Nirvana à  Led Zeppelin. Une petite surprise avec une reprise de  Alicia Keys / Jay Z que le groupe avait joué lors de l’enregistrement d’un Taratata pas encore diffusé. En rappel le groupe se fendra d’un Hey Ya traditionnel.

Voilà, le concert aura duré 1 h 20. Pour ma part j’ai trouvé que Cocoon avait énormément mûri,  par rapport à leur prestation de la Cigale en 2009 que j’avais trouvée un peu bancale. Par contre, je regrette encore et toujours le côté duo amateur de leurs débuts. Il est certain que la poésie de leurs toutes premières chansons est évanouie pour de bon. Mais je pense qu’il fallait que le groupe progresse, rester à deux n’était sûrement pas la solution s’ils voulaient grandir. En tout cas, la prochaine étape sera l’Olympia au mois d’Avril 2011, je serai la bien évidemment. »





photos de gilles b


Cocoon est un groupe de pop / folk français chantant en anglais, créé en 2006. Cocoon, en duo, a su s'imposer, en à peine une année, dans le paysage musical français, en participant à leur manière au revival folk.  Cocoon, sur la base d'un clavier et d'une guitare sèche, compose des mélodies folk-pop envoûtantes et délicates, dans une tradition de song-writing épuré et poétique. 



  
EP
2006 : I Hate Birds
2007 : From Panda Mountains

Albums
2007 : My Friends All Died In A Plane Crash
2010 : Where The Oceans End









Morgane Morgane Imbeaud (chant, claviers,)
Mark Daumail (chant, guitare, banjo, ukulélé, beatbox)
+
1 Bassiste & 1 Batteur












La Setlist du Concert
COCOON

Sushi (Where The Oceans End - 2010)
Owls (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Mother (Where The Oceans End - 2010)
Oh my way (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Baby seal (Where The Oceans End - 2010)
Sea lion II (I will be gone) (Where The Oceans End - 2010)
Hummingbird (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Super powers (Where The Oceans End - 2010)
Comets (Where The Oceans End - 2010)
Dee doo (Where The Oceans End - 2010)
Oh y god (Where The Oceans End - 2010)
Cliffhanger (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Dolphins  (Where The Oceans End - 2010)
Empire state of mind (Alicia Keys / Jay Z Cover)
Chupee (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)

Encore 1

Tell me (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
In my boat (Where The Oceans End - 2010)

Encore 2

Vultures (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Cathedral (Where The Oceans End - 2010)



La durée du concert : 1h20

AFFICHE / PROMO / FLYER










Aucun commentaire: